1
veuille en effet la pensée, si petite qu’elle se
fasse
au réduit intérieur, l’État moderne a su trouver les moyens de venir
2
ttaquant. Je préfère porter cette guerre qu’on me
fait
sur le territoire ennemi. Je fais de la politique pour qu’on n’en fas
3
guerre qu’on me fait sur le territoire ennemi. Je
fais
de la politique pour qu’on n’en fasse plus, ou plutôt pour qu’un jour
4
e ennemi. Je fais de la politique pour qu’on n’en
fasse
plus, ou plutôt pour qu’un jour des hommes comme moi qui n’ont le goû
5
s leur violence. Ou plus exactement encore, si je
fais
de la politique, c’est bien moins pour sauver le monde que pour accom
6
ut des programmes pratiques, mais se contente, en
fait
, du verbalisme électoral. Les intellectuels prétendent « entrer dans
7
itique à hauteur d’homme » (expression qui allait
faire
le titre d’un livre de Léon Blum, puis d’un recueil d’articles d’Alex
8
ou littéraire, loin de se réduire — comme elle le
fera
chez Sartre, en 1948 — au service inconditionnel d’une classe ouvrièr
9
Fatigués de leur innocence, voyant que l’herbe se
faisait
rare sous leurs pieds et qu’ils n’avaient plus de berger, aux éclairs
10
moins de réticences ; d’un nom connu, d’un nom à
faire
connaître… Bref, il n’est pas un acte commis dans le monde, depuis qu
11
ue les libéraux ; sinon en intention, du moins en
fait
. Les penseurs les plus violemment libres du xixe siècle, un Nietzsch
12
dans les voies de « l’engagement » politique, et
faisant
amende honorable. Ils étaient en rupture de bercail. Maintenant tout
13
e « mondialité », je notai cette définition et la
fis
circuler mine de rien : « L’Européen ne serait-il pas cet homme étran
14
ont il révèle ainsi qu’il fait partie par le seul
fait
qu’il le conteste ? » L’antieuropéanisme, c’est aussi « la nostalgie
15
pardonnera d’apprécier spécialement la découverte
faite
dans les Alpes suisses par le naturaliste Albert de Haller, du bon sa
16
scapé in extremis de la révolution de 1956, qui a
fait
ses études en Suisse et professé dans une grande université américain
17
monde de plus difficile à rejeter qu’une culture
faite
depuis des siècles de rejets et d’innovation. Peut-être le seul vrai
18
implement que le pompier ? Voire celui qui entend
faire
passer le prestige de son État-nation avant toute vérité générale ou
19
e, ou les poèmes à la gloire de Staline « toi qui
fais
lever le soleil ». Et je reste témoin, pour ma part, de l’attachement
20
avant-gardes du xxe siècle prônent l’art social,
fait
pour tous et « par tous » (selon l’oracle de Lautréamont). En tant qu
21
de Lautréamont). En tant qu’elles ambitionnent de
faire
la mode, d’autres avant-gardes ou les mêmes publient des revues que p
22
e anarchiste des Hurons », voire de l’idée que se
fit
l’Antiquité du peuple des Scythes, connu (nous disent Boas et Lovejoy
23
t lieu de l’instruire contre l’auteur. « Je ne me
fais
pas ici le défenseur des politiques de conquête du passé ou du présen
24
lifie la conquête de l’Algérie par la France de «
fait
important et heureux pour le progrès de la civilisation ». Ainsi que
25
xistant pas, il ne pouvait mourir. Et si l’homme,
fait
à l’image de Dieu, était mort, comment le saurions-nous ? Personne n’
26
in, et finalement : de sa responsabilité. Du seul
fait
qu’on aura « traqué dans ses derniers retranchements l’illusion de sa
27
siècle : de Descartes. Car c’est bien lui qui a
fait
de l’homme un « doublet » de chair et d’esprit. Il a si bien séparé l
28
sienne. Les dégâts resteront limités. On pourrait
faire
observer aussi que, bien loin que la personne doive sa constitution à
29
n) : « Celui qui ne croit pas en Dieu ne peut pas
faire
de physique ». À toutes les écoles qui annoncent la mort de l’homme,
30
l’archéologie du savoir. Vous l’avouerai-je ? Je
ferais
mon deuil des « sciences humaines » telles qu’on essaie de les pratiq
31
e beaucoup plus grave : elle refuse l’homme qui a
fait
l’Europe et dont l’Europe a pour mission de favoriser la reproduction
32
er du structuralisme n’est pas que cette doctrine
fasse
des millions d’adeptes, et qui décident de ne rien faire parce que ça
33
es millions d’adeptes, et qui décident de ne rien
faire
parce que ça se débrouillera et n’est pas leur affaire. Ce qui est da
34
e leur éventuelle culpabilité. Car l’Europe ne se
fera
pas toute seule, ne sera jamais faite par le ça, mais uniquement par
35
Europe ne se fera pas toute seule, ne sera jamais
faite
par le ça, mais uniquement par des personnes, à la fois libres et res
36
er de dire qu’on n’y peut rien. Le civisme est le
fait
de la personne. Mais point de personne hors d’une communauté, et enco
37
l’homme », le projet d’une Europe qui ne sera pas
faite
par ça mais par nos mains, par nos esprits, par nos colères, par notr
38
if, soit en quoi et pourquoi l’institution aurait
fait
faillite et comment « Bruxelles, c’est fini ! » équivaudrait à la mor
39
e qu’aux autres. Mais sont-ils bien conscients du
fait
inéluctable qu’ils subiront le sort concret de l’Europe, peu importe
40
e ne serait même pas mentionnée par la presse. Un
fait
demeure : en France du moins — car on dirait que l’Allemagne reste in
41
urope, il a même écrit un ouvrage proposant de la
faire
non step by step ou « pas à pas » comme le voulait Churchill, mais «
42
oi-disant régionalistes, déclame-t-il, ne sont en
fait
que des séparatistes ! »14 (Mot qu’il exècre au point d’aller se fair
43
istes ! »14 (Mot qu’il exècre au point d’aller se
faire
élire en l’île de la Réunion !) Et il ajoute : « Un des grands auteur
44
uelle ne vise qu’à « démembrer la France » pour «
faire
l’Europe à la germanique ou à l’anglo-saxonne, en défaisant la France
45
religion nationaliste L’adjectif m’a d’abord
fait
penser au mot de Talleyrand : « tout ce qui est exagéré est insignifi
46
our le moment, mais il n’y a pas d’illusions à se
faire
sur leur traduction en décrets, le cas échéant : taxer un livre d’inf
47
sion de « l’infranational », du régional, donc en
fait
du séparatisme. C’est le péché contre l’esprit des jacobins. Et le re
48
ls ne savent pas ce que signifie ce terme) puisse
faire
à la nation française, dans son ensemble synthétique actuel, autre ch
49
le synthétique actuel, autre chose que ce qu’elle
fit
elle-même à ses provinces, dès 1789. La culpabilité niée et refoulée
50
s amis s’imaginent, c’est normal, que l’Europe va
faire
de même de leur nation. C’est avouer qu’on n’a rien compris à la natu
51
rtés » ont renoncé, sans nulle compétence pour ce
faire
, à tous les droits et à l’autonomie de leur province qu’ils avaient p
52
selon laquelle les philosophes, jusqu’ici, n’ont
fait
qu’interpréter le monde, alors qu’il s’agit désormais de le transform
53
romande, une compagnie productrice d’électricité
fait
distribuer une brochure sur les centrales nucléaires : celles-ci, bie
54
rait aussitôt à l’ordre, car « il est interdit de
faire
de la politique à l’École ». D’où cette nouvelle définition de la pol
55
la politique : si l’on est pour le nucléaire, on
fait
de l’information, si l’on est contre, on fait de la politique. En fai
56
on fait de l’information, si l’on est contre, on
fait
de la politique. En fait, l’écologie est un terme créé par le biologi
57
, si l’on est contre, on fait de la politique. En
fait
, l’écologie est un terme créé par le biologiste Ernst Haeckel en 1882
58
. (C’est aussi ce qu’en pense le tiers-monde.) En
fait
, si nous prenons un peu de recul pour considérer le phénomène dans so
59
ites pour permettre à la voix d’un citoyen de s’y
faire
entendre et qu’on puisse lui répondre. 6. Il s’agit donc, si l’on ve
60
z jamais à une plus grande unité ce qui peut être
fait
par une plus petite. Ce que la famille peut faire, la municipalité ne
61
fait par une plus petite. Ce que la famille peut
faire
, la municipalité ne doit pas le faire. Ce que la municipalité peut fa
62
amille peut faire, la municipalité ne doit pas le
faire
. Ce que la municipalité peut faire, les États ne doivent pas le faire
63
ne doit pas le faire. Ce que la municipalité peut
faire
, les États ne doivent pas le faire. Et ce que les États peuvent faire
64
icipalité peut faire, les États ne doivent pas le
faire
. Et ce que les États peuvent faire, le gouvernement fédéral ne doit p
65
doivent pas le faire. Et ce que les États peuvent
faire
, le gouvernement fédéral ne doit pas le faire. Dans le même sens se
66
ent faire, le gouvernement fédéral ne doit pas le
faire
. Dans le même sens se prononcent aujourd’hui la plupart des sociolog
67
logistes ; — s’il est vrai que ni la région ne se
fera
sans l’Europe fédérée, ni celle-ci sans des régions à sa base ; — s’i
68
terdit le panachage, donc permet ou interdit de «
faire
passer » grâce aux voix écologistes tel candidat qui aurait mérité le
69
son peuple, les raisons les plus raisonnables de
faire
confiance à l’avenir européen. Je le montrerai par quelques preuves c
70
e montrerai par quelques preuves chiffrées. Et je
ferai
voir aussi que le général de Gaulle, invoqué rituellement par les uns
71
48 31 58 66 33 70 42 59 36 57 % On voit qu’en
fait
la France, très ancienne nation, n’a pas peur ; que la Grande-Bretagn
72
tuel, par lequel tout national pourra toujours se
faire
traduire tout dans sa propre langue. L’option pour trois langues, dit
73
blée européenne, le général est positif : « On ne
fera
pas l’Europe si on ne la fait pas avec les peuples et en les y associ
74
t positif : « On ne fera pas l’Europe si on ne la
fait
pas avec les peuples et en les y associant23. ». « C’est un référendu
75
par de Gaulle du terme fédération en 1953. Il se
fera
de plus en plus rare, cédant la place à « confédération ». Mais en 19
76
À la séculaire centralisation étatique, qui avait
fait
jadis la force de la Nation, devaient selon lui succéder les régions,
77
Mais, en même temps, n’aurait-il pas choisi de se
faire
renvoyer par les Français à la rédaction de ses mémoires sur la Franc
78
s mes mémoires, j’expliquerai pourquoi il fallait
faire
cette réforme… Elle était absolument nécessaire. C’était une affaire
79
éens ? Il y aurait beaucoup à nuancer, partant du
fait
qu’en 1969, la plupart des régionalistes français s’opposèrent au pro
80
der », dans l’intention avouée de l’affaiblir. En
fait
, ce régime fédéraliste et régionaliste explique en bonne partie le «
81
tes du reste de l’Europe, l’Espagne a restitué en
fait
et en droit l’autonomie au gouvernement de la Catalogne, la Generalit
82
éens. 2. Selon les termes mêmes de la déclaration
faite
à Bordeaux, par la Convention du Conseil de l’Europe sur les problème
83
problèmes de la régionalisation, termes que nous
faisons
nôtres, la région en Europe doit être définie comme le territoire d’u
84
ions et les États, entre les régions et l’Europe,
font
l’objet de procédures de concertation et de conciliation, incluant, e
85
est un appel à l’empereur Henri VII, qui vient se
faire
sacrer à Rome, pour restaurer l’unité des esprits dans la diversité n
86
re. Cinq ans plus tôt, en 1303, Philippe le Bel a
fait
gifler le pape, à Anagni, dans le même temps qu’il s’est fait proclam
87
le pape, à Anagni, dans le même temps qu’il s’est
fait
proclamer par ses légistes « empereur en son royaume… ne reconnaissan
88
me envers la papauté. C’est la partie qui veut se
faire
passer pour le tout. C’est l’utopie naissante de la souveraineté nati
89
phénomène européen s’explique à l’évidence par le
fait
dominant du xve siècle : la chute de Byzance, qui a précédé de cinq
90
es formules de base — telles que « solidarités de
fait
», « institutions communes », « marché commun »33 — qu’on retrouvera
91
ts, d’un projet de Tribunal européen, d’un projet
faisant
de la Russie le trait d’union entre l’Europe unie et la Chine, et enf
92
ais quelques noms si prestigieux qu’ils soient ne
font
pas une génération ni un mouvement. Dernière étape des congrès fondat
93
tte unité de culture n’aura aucun sens et ne sera
faite
que de mots, si elle ne se place pas dans le cadre d’un effort beauco
94
anger de crever », qu’elle « agonise », qu’elle «
fait
eau de toutes parts », qu’elle est « au plus bas », que « c’est la fi
95
s « qui massacrent à vue les Européens ». Car, ce
faisant
, « ils font l’histoire de l’homme ». Et nous serons ainsi du bon côté
96
ent à vue les Européens ». Car, ce faisant, « ils
font
l’histoire de l’homme ». Et nous serons ainsi du bon côté. Plus tard,
97
rd et René Dubos, que nous prenions conscience du
fait
fondamental que « nous n’avons qu’une Terre ». Et que le seul problèm
98
mente diversité de leurs expressions artistiques,
fait
effort vers autre chose, vers une chose plus haute. » 34. Pour les a
99
science, les finalités mêmes de l’institution. De
fait
, l’histoire de l’Université, à partir du déclin du Moyen Âge, sera ce
100
ans les luttes politiques et de s’attirer pour ce
faire
les faveurs du Prince, quel qu’il soit, lequel en profite aussitôt po
101
trinsèques du projet de réforme d’Edgar Faure, un
fait
demeure : il n’a conduit qu’à l’éclatement définitif en instituts spé
102
e en treize instituts distincts, qualifiés tout à
fait
abusivement d’« universités », alors qu’il ne s’agit en fait que de F
103
ement d’« universités », alors qu’il ne s’agit en
fait
que de Facultés au sens qu’a gardé le terme dans le reste du monde. C
104
és désormais isolée des autres, en droit comme en
fait
, compte autant ou plus d’étudiants que la plupart des universités com
105
avorisant l’échange interdisciplinaire qui est en
fait
échange des points de vue. Et je ne dis pas que les voies et moyens d
106
es, et de les comparer, peut-être, à ce qui s’est
fait
par la suite à Florence, sous le nom d’Université européenne. Dans u
107
lle s’interroge elle-même plus qu’elle n’a jamais
fait
dans son histoire. Quant aux relations entre un tel centre de synthès
108
terres du globe, multipliés par une culture qui a
fait
le Monde et qui doit aujourd’hui, plus que jamais, faire des hommes.
109
e Monde et qui doit aujourd’hui, plus que jamais,
faire
des hommes. 40. Louis Halphen, in Aspects de l’Université de Pari
110
, p. 72-73. Plusieurs « recteurs » français m’ont
fait
remarquer qu’ils avaient dans l’État et donc sur la tribune officiell
111
oins qu’il demeure plus animal ou attaché. 3. De
fait
, près de quatre siècles avant l’invention du mot utopie par Thomas Mo
112
torique à l’utopie selon Thomas More constitue en
fait
une sécularisation, non seulement tentante, mais presque inévitable.
113
is presque inévitable. Thomas More, en somme, n’a
fait
que placer dans le temps de l’Histoire et l’espace de la Terre une ci
114
ite phrase hors d’un contexte inimportant pour en
faire
la devise de l’œuvre entière. Et ce n’est point par hasard, ni par er
115
ive de l’homme ; tantôt ils vont à Jérusalem pour
faire
sortir des ruines saintes une étincelle qui ranime la religion et la
116
ées étrangères ; car dans ce genre, l’hospitalité
fait
la fortune de celui qui reçoit.48 Ceci encore, dans l’essai sur les
117
opposées ; et, rapprochant des ennemis, elle en a
fait
des nations dans lesquelles les hommes énergiques fortifiaient le car
118
l’esprit des hommes énergiques. Ce mélange s’est
fait
lentement sans doute. La providence éternelle prodigue les siècles à
119
ppelle une nation, tout lui serait permis pour se
faire
du bien ? Le mot de nation serait alors synonyme de celui de légion q
120
l’intérêt national » et plus l’État se gardera de
faire
participer les citoyens aux affaires de sa politique. D’où se déduise
121
bles de comprendre les affaires de la cité et d’y
faire
entre leur voix. « Dans l’enceinte des petits États, la liberté peut
122
plus explicites que je viens de citer suffisent à
faire
comprendre pourquoi Napoléon fit saisir et détruire le livre dès sa p
123
er suffisent à faire comprendre pourquoi Napoléon
fit
saisir et détruire le livre dès sa publication en 1810. Mais combien
124
erté responsable. L’homme européen, tel que l’ont
fait
au cours des siècles ses religions, ses lois et sa culture, le sens g
125
l’échec final de la Réforme en Pologne ait été le
fait
des luttes entre luthériens, calvinistes et sociniens (antitrinitaire
126
née même où Æneas Sylvius est élu pape. Podiebrad
fait
la connaissance d’un inventeur, un astucieux industriel français qui
127
is XI, auquel il est dédié. Podiebrad compte bien
faire
participer à son traité les rois de Pologne et de Hongrie, ainsi que
128
istance de Pie II, au pouvoir duquel il entendait
faire
pièce, le projet de Podiebrad marque une date dans l’histoire de l’Eu
129
un instrument aux mains de la nature. L’éducation
fait
donc corps avec le processus formateur qui anime tous les êtres et n’
130
point ce génie multiforme fut Européen, sa vie le
fait
bien savoir, vie des plus agitées. Comenius perd ses parents très jeu
131
connaissance de l’Europe véritable, qui est notre
fait
, de ce refus grincheux de l’Europe généreuse telle qu’on l’a vue à l’
132
si bien gardé de l’appliquer qu’il m’oblige à le
faire
aux dépens de son libelle. Je ne discuterai pas le fond de l’ouvrage
133
r. Comme si un livre avait besoin d’être bon pour
faire
du mal ! On va voir ce que celui-ci permet déjà d’écrire et de publie
134
qu’il serait difficile de mieux fausser que ne le
fait
B.-H. Lévy le problème du fascisme en général et de ses résurgences t
135
n effort de « dénonciation » qui, au lieu de nous
faire
mieux comprendre la nature du mal à combattre, insulte la mémoire et
136
la plupart signifiaient dans leur contexte tout à
fait
autre chose ou le contraire de ce qu’il veut y lire aujourd’hui ; cel
137
ns qui l’entourent et qui la menacent. Tel est le
fait
. Et j’ajoutais un peu plus loin que le problème de la jeunesse franç
138
in Kant… Les personnalistes des années 1930 n’ont
fait
que réactualiser en termes du xxe siècle cette tradition centrale de
139
la poussière des individus que l’État totalitaire
fait
son ciment ».) Ignore-t-il tout, enfin, de ce qui a été écrit, de Toc
140
se foi — toujours cette cruelle incertitude —, le
fait
est que ce B.-H. Lévy, qui me traite à tout hasard de fasciste et de
141
ement à la Résistance avec l’École d’Uriage, puis
faisant
la grève de la faim dans sa cellule ; Robert Aron emprisonné comme Ju
142
te de dénoncer ici, c’est l’injustice brutale qui
fait
qu’avec l’appui des mass médias, de la publicité éditoriale et du goû
143
sse littéraire et la complaisance des médias cela
fait
un bon million de lecteurs et de téléspectateurs qui croiront (s’ils
144
nge pur.) Tel étant le procédé, voici ce que vont
faire
les suiveurs. Dans la Quinzaine littéraire du 16 mars 1981, Louis Seg
145
e disait pas encore détente — que ne l’ont jamais
fait
les « idéologues des années 1930 » dénoncés aujourd’hui par le même R
146
a dit mot : La jeune génération du Reich ne peut
faire
autrement que de condamner et de combattre la tentative d’union entre
147
s d’une rencontre en Suisse (il avait réussi à se
faire
nommer dans la dernière délégation allemande à la SDN) il me montra l
148
fascisme « héroïque » du Collège de sociologie ne
faisaient
qu’un, ces quelques lignes de Roger Caillois, dans une lettre qu’il m
149
us aurions dû dire. J’en suis un peu honteux. (Je
fais
surtout allusion à ce que vous dites du côté rituel de l’entrée en ar
150
c le prochain et la communauté où il vit. 64. De
fait
, la lettre n’est adressée qu’à E. Mounier, condisciple du scripteur à
151
iversités où l’enseignement et les discussions se
font
en latin, les communautés d’étudiants étrangers regroupés tout nature
152
mperium romanum, et son roi franc avait tenu à se
faire
sacrer par le pape de Rome : mais son rêve n’a duré que quatorze ans.
153
En 792 déjà, dans les Libri Karolini, il s’était
fait
appeler « roi des Gaules, de la Germanie, de l’Italie et des province
154
9). Mais quoi ? Sans pluralité des États, comment
ferait
-on ces guerres qui demeurent les premières et dernières justification
155
ation, qui sert ici à définir celui d’État, n’ait
fait
l’objet d’aucune définition aux pages précédentes de l’ouvrage. En ré
156
une souveraineté absolue dont Imbart de la Tour a
fait
la caractéristique essentielle de la France moderne » (P. Mesnard, op
157
les autres droits […] comme décerner la guerre ou
faire
la paix, cognoistre en dernier ressort les jugements de tous les magi
158
extes du temps. Le siècle de Louis le Grand, s’il
fait
peu de cas du peuple n’en célèbre que mieux les nations — qui est leu
159
trer sur sa personne tous les pouvoirs, — et cela
fait
, il sera élu empereur, en 1804, sous le nom de Napoléon Ier. II. D
160
s grands et les moyens feudataires du royaume, et
faisait
travailler pour son compte exclusif un groupe de grands commis — dont
161
qui avaient pour charge unique d’organiser et de
faire
fonctionner le pouvoir royal : l’ensemble constituait l’État. L’État
162
partout ! — mais il a gagné la journée. Bonaparte
faisait
peu de cas du concret de la nation française, c’est-à-dire des habita
163
ef corse Paoli73. Quant à Lénine, il détruisit en
fait
le pouvoir des soviets (conseils d’ouvriers, paysans et soldats). Les
164
t et si souvent abusif de l’adjectif national qui
fait
le mieux sentir la nécessité impitoyable de ces confusions. Prenons e
165
l est bien évident que les « transferts » sont en
fait
des achats faits par l’État à son profit éventuel, avec l’argent des
166
ance d’abord, a mis près de soixante-dix ans à se
faire
accepter par l’Europe entière. Alignement des intelligences par l’in
167
forces nationales, ne sont capables d’assurer, en
fait
, aucune des tâches que le gouvernement d’une nation est censé normale
168
veraineté du Roi médiéval à l’État classique — en
fait
— puis à la nation — en prétention. J’enchaîne ici sur une remarque c
169
e lois, dont toutes seront abrogées par le triple
fait
historique de l’irréligion, de la positivité du droit et de la souver
170
utres limites que celles que lui imposent dans le
fait
la pluralité des États et l’absurde égoïsme des autres. Exactement au
171
e bloquer les issues souhaitables et possibles en
fait
. Certes « rien n’existe qui ne se manifeste ». Mais une existence nég
172
et vérifiable : la Souveraineté nationale nous le
fait
voir en 1984 mieux encore qu’en 1979, à l’occasion des élections euro
173
e réalité fondamentale qui est celle des nations,
faire
l’Europe des États, l’Europe des patries. » (Discours de Bourges, 8 m
174
r la conquête de la France, 1980). Il ne reste en
fait
que l’État qui puisse revendiquer la souveraineté absolue, laquelle s
175
un même pot-pourri conceptuel, c’est vouloir, au
fait
et au prendre, l’une des trois solutions que voici : — une amicale de
176
e union sérieuse, tant soit peu contraignante, et
faisant
prévaloir la solidarité jurée sur l’intérêt particulier et ses fluctu
177
e de l’Histoire, en notre siècle, Arnold Toynbee,
fait
sienne la thèse solidement établie qui veut que la décadence du monde
178
sement dans un conflit fatal. (p. 349-350) Puis,
faisant
allusion aux négociations qui devaient donner naissance à l’ONU — mai
179
nérations. Or, l’histoire de l’humanité n’est pas
faite
seulement d’accidents, de victoires et défaites électorales, économiq
180
plaire une situation ni plus ni moins complexe en
fait
que dans n’importe quel pays des Dix, mais qui devient ici plus lisib
181
ord une bataille pour la France », car « avant de
faire
l’Europe il faut refaire la France » (Claude Labbé pour le RPR), tand
182
que, résumant parfaitement les interrogations que
fait
naître la perspective du scrutin européen, à savoir : Jusqu’où peut a
183
« se défoncer » pour que la liste de Simone Veil
fasse
la plus grande majorité possible. Le 21 mai, un débat de 80 minutes m
184
», réalise l’Europe « que nos pères n’ont pas su
faire
». ( Le Monde , 4-5 mars 1984.) Et ils ajoutent (selon le Figaro , m
185
nnement, à commencer par les forêts et océans qui
font
tout l’oxygène que respirent les êtres vivants — ces destructeurs son
186
e contrée, la plus polluée du monde, nous voulons
faire
la championne du monde de la dépollution. L’Europe de la solidarité :
187
e socialisme et liberté (AFSL) qui insiste sur le
fait
que ses propositions sont « par nature et par définition, de caractèr
188
endums et à l’initiative populaire ». Voilà qui
fait
beaucoup de petits groupes, parfois de quelques centaines ou de quelq
189
à l’intérêt commun et à l’équilibre démocratique,
fassent
preuve d’une si constante impéritie au sein du Conseil des communauté
190
st née au xviiie siècle, la démocratie sociale a
fait
son apparition au xixe siècle. Et si la démocratie européenne doit v
191
s. J’espère qu’il ne sera pas le dernier. Je vais
faire
des propositions précises pour une continuation indéfinie de ce genre
192
, pour tout le monde je crois, un exercice tout à
fait
utile. Troisième thème, un retour à la culture commune des Européens,
193
tes à suivre ou à développer, plutôt qu’on ne l’a
fait
vraiment. Sur le Forum culturel, premier thème, je vous avouerai que
194
e ce forum, comme tous les forums de ce genre, ne
fera
rien. Nous avons donc appris tout cela, et que le thème de Budapest s
195
’accord, il n’y aurait pas de colloques. Mais, en
fait
, chercher ce qui nous unit est, dans le cas présent, la seule voie pr
196
sémantique, ou mieux encore, la sémiologie ; cela
fait
encore plus d’effet. Les vraies recherches sont sémiologiques, ou ne
197
out l’après-midi du jeudi : Mme Oudaltsova nous a
fait
une communication trop modestement intitulée Byzance, ville d’art, et
198
rès loin, d’autant plus loin qu’elle ne s’est pas
faite
du tout pour des raisons géographiques, encore moins ethniques — la p
199
de l’autre côté, et je crois que cela est tout à
fait
important. Il y a eu des moments où l’on sentait la tension monter da
200
érature terrienne, comme celle de Ramuz qui s’est
fait
une langue qu’il voulait absolument purifiée de toute idéologie. Le p
201
es réponses que nos deux délégués soviétiques ont
faites
, nous avons touché peut-être le nœud du problème qui se posait à ce c
202
r un conflit gigantesque. Je ne sais pas si je me
fais
bien comprendre, c’est un peu difficile à transmettre et c’est assez
203
us avez touché, cher ami, quelque chose de tout à
fait
important. Le grand danger que nous avons couru au cours des trente d
204
tendre : attendez, vous allez voir ce que l’on va
faire
… C’est un exercice absolument stérile. Je pense que vous avez posé le
205
our prendre mieux conscience de ce que l’Europe a
fait
dans le reste du monde, en diffusant sans la moindre précaution, sans
206
de dégager des conclusions sur ce que nous avons
fait
aujourd’hui même. Je ne puis guère vous donner que des conclusions pe
207
qui est considérable ; la population germanique a
fait
un bon tiers de la population de l’Europe, un autre tiers étant la po
208
utaire qui est tellement important ; si l’on veut
faire
des fédérations, c’est à cela qu’il faut se rapporter. Et puis, ensui
209
ent, il y a la source slave, à laquelle Valéry ne
fait
pas la moindre allusion. Je ne sais pas s’il a jamais lu Dostoïevski,
210
nger de buts. Mais les responsables des finalités
font
voir les buts, critiquent au nom des buts, et les rappellent en temps
211
égués français, et que bien des décisions qui ont
fait
l’histoire du xxe siècle furent prises ici. Et il ajoutait un peu pl
212
ion formée des responsables du Mouvement européen
fit
le siège des principaux gouvernements de l’Europe de l’Ouest, et obti
213
ns ». Cela changeait tout. Mais l’homme est ainsi
fait
: curiosité d’abord. Avec Raymond Silva, secrétaire général du « Bure
214
e », laquelle est encore loin de se réaliser…) En
fait
, il ne va rien se passer à cette première session, que des échanges d
215
ment élus et donc dignes du titre — mon siège est
fait
: il s’agit de modifier essentiellement la formule même de l’Assemblé
216
du CE ; et enfin de la Marche sur Strasbourg, qui
fit
converger sur le Palais de l’Europe 6000 jeunes gens venus de tous no
217
ssieurs les députés européens, Vous êtes ici pour
faire
l’Europe, et non pour faire semblant de la faire. Faire l’Europe sign
218
faire l’Europe, et non pour faire semblant de la
faire
. Faire l’Europe signifie la fédérer, ou bien ne signifie pas grand-ch
219
l’Europe, et non pour faire semblant de la faire.
Faire
l’Europe signifie la fédérer, ou bien ne signifie pas grand-chose […]
220
re session consultative (au second degré) de quoi
faire
un collier à trois rangs de perles du genre de Festina lente, Paris n
221
s’est pas bâti en un jour, petit à petit l’oiseau
fait
son nid, prudence est mère de sûreté, chi va piano va sano, wait and
222
e des peuples : Petit à petit, Paris ne s’est pas
fait
, mais par deux ou trois décisions, dont celle du baron Haussmann corr
223
n jour, toutes affaires cessantes. — On peut tout
faire
en deux pas, sauf franchir un fossé. — Si votre œuvre est de longue h
224
renoncer à des souverainetés illusoires — comment
faire
abandon de ce qu’on n’a plus ? — mais de renoncer, une fois pour tout
225
n’est pas mûre, et chacun sait qu’on ne peut rien
faire
sans elle. » C’est qu’ils se prennent pour l’opinion, qu’ils ont négl
226
ement délégués pour consultation. Décidez de vous
faire
élire. Un raisonnement très simple appuie cette suggestion. On ne fer
227
nement très simple appuie cette suggestion. On ne
fera
pas l’Europe sans informer ses peuples, et du danger qu’ils courent,
228
aire et suffisante d’une telle campagne, c’est de
faire
sentir aux peuples qu’elle comporte un enjeu, et que leur sort peut c
229
Parlement issu des élections ait quelque chose à
faire
. Qu’un but concret soit assigné à ses travaux. Je n’en vois pour ma p
230
lé d’angoisse et d’espérance : méritez votre nom,
faites
-vous élire, et fédérez l’Europe pendant qu’il en est temps. Cet été,
231
. Dans les Lettres que je viens de citer, qui
firent
du bruit88, j’avais repris, en y ajoutant quelques rosseries, les thè
232
s des députés m’avertissent en passant « qu’il se
fera
très probablement » et que « Paul Reynaud en est ». À la fin du conce
233
gués des peuples européens réunis à Strasbourg ne
font
pas l’Europe cette année, qu’y seront-ils donc venus faire, sinon éte
234
l’Europe cette année, qu’y seront-ils donc venus
faire
, sinon éteindre ce qui nous reste d’espoir, consommer le suicide du C
235
e européen de la culture. Guy Mollet me promet de
faire
le nécessaire pour que la Banque de France nous subventionne. À 23 h,
236
ième manifestation d’impatience européenne fut le
fait
d’une importante fraction de l’Assemblée, et prit le nom de Conseil d
237
Strasbourg aussi longtemps qu’il le faudrait pour
faire
voter par l’Assemblée la mise en discussion d’une Constitution fédéra
238
Le Conseil de l’Europe, averti de l’événement, a
fait
bâtir une passerelle qui dominera la foule, et sur laquelle le présid
239
parce que nous voulons être bien assurés de nous
faire
entendre par vous directement. Vous avez le devoir d’écouter notre vo
240
ême de notre vie. Nous ne sommes pas prêts à nous
faire
tuer pour les souverainetés nationales. Nous n’accepterons de mourir
241
pour des raisons de vivre. Proclamez ces raisons,
faites
l’Europe ! Au rythme actuel de vos travaux, enfermés que vous êtes da
242
ous le savez aussi bien que nous : l’Europe ne se
fera
pas dans le délai très court qui nous est encore imparti. C’est donc
243
rminer ses travaux le 26 février 1953, ce qu’elle
fit
ponctuellement. Comment caractériser en peu de mots l’originalité du
244
ousse ? Personne, à ma connaissance, ne l’a mieux
fait
en moins de mots que J.-P. de Dadelsen, dans le n° 1 du Courrier féd
245
tatut de la Communauté européenne ». Restait à le
faire
examiner par une commission d’experts nommée par les ministres des Si
246
d’experts nommée par les ministres des Six, et à
faire
rapport à ces ministres au printemps de 1954. Mais de renvoi en renvo
247
de 1954. Mais de renvoi en renvoi, les ministres
feront
si bien traîner les choses que le projet tout entier se verra finalem
248
urope et le problème des régions, que je voudrais
faire
le point des possibilités spécifiques, et comme prédestinées, du Cons
249
est l’économique. Car on sent bien que le double
fait
que le Conseil de l’Europe s’attache surtout à la défense des liberté
250
nent, donc de la plupart des diversités mêmes qui
font
la richesse de notre civilisation, le prépare beaucoup mieux que la C
251
ion jacobine, et surtout de Karl Marx, ont toutes
fait
et font encore preuve d’un attachement « inaliénable » à la liberté e
252
bine, et surtout de Karl Marx, ont toutes fait et
font
encore preuve d’un attachement « inaliénable » à la liberté et aux dr
253
e tenir en octobre à Borken (RFA) et permettra de
faire
le point des progrès accomplis au cours des dernières années, et de l
254
le à ne plus avancer, à parler de l’union sans la
faire
et à dire son urgence tout en la renvoyant à quelque session ultérieu
255
vue et moins encore voulue, mais qui consiste, au
fait
et au prendre, à confier l’union à deux organisations dépourvues de t
256
ne politique européenne, à invoquer, et d’abord à
faire
naître un vrai civisme européen ; et, but suprême, à assurer le maint
257
de chaque institution — la qualité des hommes ne
faisant
aucun doute, on l’a vu par les noms cités plus haut — la seule questi
258
dale qui n’est pas, comme on semble le croire, un
fait
de nature, mais un cafouillage politique — donc fait de main d’homme
259
t de nature, mais un cafouillage politique — donc
fait
de main d’homme — sans précédent dans l’histoire de l’Europe. L’ensem
260
ates conclusions ? Qui est le mieux placé pour le
faire
? Je vois seulement ce qui est urgent, et qui commande le reste : — i
261
t que tinrent les partisans de l’Europe unie pour
faire
élire en 1979 la première assemblée européenne de la CEE, bientôt app
262
eine recommencé à travailler. Mais ce que je dois
faire
maintenant, c’est terminer douze livres dont certains sont en bonne p
263
ans, j’ai commencé à me demander ce que j’allais
faire
dans la vie, comme on le fait à cet âge-là, et j’ai décidé que j’alla
264
er ce que j’allais faire dans la vie, comme on le
fait
à cet âge-là, et j’ai décidé que j’allais devenir chimiste. Pourquoi
265
iste français un tout petit peu farfelu qui avait
fait
des croissances imitant des croissances végétales ou biologiques en m
266
l’imiter et à essayer de refaire des plantes. Je
faisais
des crèmes que je composais longuement, d’après ce qu’il m’indiquait
267
is de petites cellules se former, monter, et cela
faisait
finalement une longue plante qui poussait en deux ou cinq minutes, et
268
eur. J’étais fasciné par ce genre de chose, je ne
faisais
que ça. J’étais décidé à devenir chimiste, j’ai été jusqu’à lire de g
269
. Alors c’est devenu ma nouvelle obsession, je ne
faisais
que cela et je ne pouvais pas imaginer que l’on pouvait écrire autre
270
, par exemple. Et voilà qu’un beau jour, comme je
faisais
beaucoup de sport, j’étais passionné de football, j’ai lu un livre de
271
qui ont compris pourquoi j’avais tant de peine à
faire
des maths et de la chimie. Je les trahissais en faisant de la littéra
272
e des maths et de la chimie. Je les trahissais en
faisant
de la littérature. C’était très mal vu. Je n’ai plus fait que ça depu
273
la littérature. C’était très mal vu. Je n’ai plus
fait
que ça depuis lors. Après ses études universitaires en lettres et phi
274
t jusqu’à la guerre, il y a eu neuf années tout à
fait
extraordinaires, qu’on appelle maintenant dans plusieurs livres qui o
275
te nouvelle tyrannie moderne qui consiste dans le
fait
que nos sociétés sont dirigées par l’État, c’est-à-dire par des corps
276
laquelle repose toute la critique que nous avons
fait
de la société actuelle. Elle a porté des fruits dans pas mal de domai
277
s, les nazis allemands, les staliniens en Russie,
faire
tous la même chose. Nous nous opposions à tout cela, la personne, l’h
278
j’avais habité Paris pendant douze ans, cela m’a
fait
un choc. Je me suis mis à écrire à toute vitesse deux pages que j’ai
279
lle, ce que seul le chef de l’armée a le droit de
faire
. Cela m’a été annoncé par un gros colonel bernois, qui est venu chez
280
compris ? Répétez. » J’ai répété comme on doit le
faire
, puis il m’a dit, comme on doit le faire aussi : « Avez-vous des obse
281
doit le faire, puis il m’a dit, comme on doit le
faire
aussi : « Avez-vous des observations à présenter ? » J’ai répondu : «
282
oposé que j’aille en Amérique pour un bref voyage
faire
jouer à la « World’s Fair » de New York un oratorio sur Nicolas de F
283
w York, je pensais sans cesse à ce qu’on pourrait
faire
si Hitler était battu, si nous pourrions rentrer en Europe. J’avais b
284
ons rentrer en Europe, il n’y aura qu’une chose à
faire
, c’est une fédération européenne. Je n’avais pas du tout d’argent pou
285
ste quarante ans, une lettre d’invitation à venir
faire
une conférence sur l’Europe à Genève, dans une nouvelle organisation
286
de la théorie à la pratique. Si bien que je peux
faire
remonter mon engagement européen à quarante ans exactement, et le soi
287
entiel, c’est-à-dire les finalités de ce que l’on
fait
. Par exemple, on invente ce qui permet de faire des bombes atomiques.
288
on fait. Par exemple, on invente ce qui permet de
faire
des bombes atomiques. C’est très bien de faire des recherches scienti
289
de faire des bombes atomiques. C’est très bien de
faire
des recherches scientifiques. J’ai été passionné dès le début par des
290
, et là je me répète, il faut que la société soit
faite
pour l’homme, et non le contraire. Les deux grandes finalités que l’o
291
eux grandes finalités que l’on doit rechercher en
faisant
une société, ce n’est pas la puissance, mais c’est la liberté et la r
292
s complètement différentes, et quelquefois tout à
fait
opposées. Je suis arrivé, en écrivant mon livre L’Amour et l’Occiden
293
lle qu’on est en train de fabriquer, le choix est
fait
. Il est facile. D’ailleurs, ce n’est pas du tout ennuyeux, le vrai am
294
teur me disant : « J’ai une grande requête à vous
faire
: pourriez-vous céder votre tour de deux mois, car je viens de recevo
295
isse, me commande de vous céder mon tour, je vais
faire
ce sacrifice. » En fait, j’étais délivré d’un poids énorme, car je n’
296
céder mon tour, je vais faire ce sacrifice. » En
fait
, j’étais délivré d’un poids énorme, car je n’avais pas encore écrit u
297
: « Voilà, ou bien j’y passe toute ma vie, je ne
fais
rien d’autre, ou bien j’écris comme cela me vient et puis on verra bi
298
est difficile d’en comprendre les mécanismes, d’y
faire
ses choix en toute connaissance de cause. À quelle condition l’homme
299
commun depuis des siècles), il faudrait arriver à
faire
une sorte d’unité nouvelle, définie par l’habitude, par les coutumes,
300
e fédérer, se confédérer, comme les Suisses l’ont
fait
de tout temps. Non pour créer une puissance guerrière, mais pour crée
301
ou de la région, là où la voix d’un homme peut se
faire
entendre. Donc il nous faut recréer cela, et puis ensuite fédérer les
302
américaines, mais pour pouvoir vivre ensemble et
faire
son métier d’homme. Voilà la base de ce que je peux appeler la révolu
303
mement cher, comme vous voyez de nombreux pays le
faire
ces temps-ci. Mais au contraire avec l’obsession de créer un milieu s
304
tre d’en avoir trop dans les détails. Ce que j’ai
fait
, conformément à ma doctrine, était de l’engagement, et non pas de la
305
ière idée de ce qui est devenu le CERN, qui s’est
fait
depuis lors tout autour de l’endroit où j’habite. Je suis entouré par
306
sortant ainsi de nos mains : mais nous en avions
fait
la conception première. Ensuite nous avons créé de nombreuses associa
307
on européenne sur un plan bien précis. Nous avons
fait
aussi de nombreuses incursions dans le domaine de l’éducation, en nou
308
ine de l’éducation, en nous disant que si on veut
faire
l’Europe il faut d’abord faire des Européens, et non pas de petits Fr
309
ant que si on veut faire l’Europe il faut d’abord
faire
des Européens, et non pas de petits Français, de petits Suisses, de p
310
e des Européens. C’est un trésor commun qui s’est
fait
en deux-mille ans, et c’est de cela que nous devons vivre maintenant,
311
active de tous les jours. Voilà ce que nous avons
fait
au Centre depuis maintenant presque quarante ans. Il y a eu des hauts
312
en parler. Éviter la guerre, concrètement, c’est
faire
une Europe fédérale. Je suis entièrement persuadé que les Russes et l
313
l’autre. Cela arrange très bien leur économie de
faire
des dépenses fantastiques d’armement, cela leur permet de dominer le
314
ctuelles dans le Marché commun : personne ne veut
faire
de sacrifices. Ce que les hommes feraient entre eux, les États ne veu
315
ne ne veut faire de sacrifices. Ce que les hommes
feraient
entre eux, les États ne veulent pas le faire. Je vous livre simplemen
316
s feraient entre eux, les États ne veulent pas le
faire
. Je vous livre simplement ces chiffres : les Russes sont 260 millions
317
qu’elle n’est pas unie. Donc la première chose à
faire
, c’est une union européenne, une union sur la base des régions, pour
318
qui disaient encore il y a trente ans : « Il faut
faire
l’Europe sur des réalités solides, réalistes, économiques », ont main
319
e parlait un peu, de temps en temps, de ce que je
faisais
, il me regardait avec un sourire condescendant, l’air de penser : il
320
us concret, plus précis : la question des régions
fait
des progrès immenses. J’en suis très content et je suis optimiste par
321
la nature, et je pense que la cause écologique a
fait
des progrès gigantesques dans le monde entier. Voilà donc aussi une r
322
es personnes et la société. C’est nous qui devons
faire
ce premier choix : voulons-nous à tout prix la puissance sur les autr