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r) de ses recherches sur l’archéologie du savoir.
Vous
l’avouerai-je ? Je ferais mon deuil des « sciences humaines » telles
2
qui est le Tyran absolu, l’Anonyme. Ce n’est pas
vous
qui parlez ou agissez — nous répètent les structuralistes —, c’est ça
3
cturalistes —, c’est ça qui parle ou qui opère en
vous
. Objectivement, c’est mettre en condition l’homme d’aujourd’hui pour
4
auparavant, affichait dans Paris : « L’Avenir est
votre
affaire », pour annoncer son colloque « d’expérimentateurs sociaux »,
5
uivants en réponse à la question : « Dans la CEE,
votre
pays risque-t-il de perdre sa culture et son originalité ? »
6
visiteurs, le général déclare : Eh bien, je vais
vous
dire, si ça marche, ce sera très bien, naturellement ; si ça ne march
7
is-ci à la RTF, devant tout le peuple français :
Votre
réponse va engager le destin de la France, parce que, si je suis désa
8
pe généreuse telle qu’on l’a vue à l’Est, je vais
vous
donner un émouvant exemple, celui d’Adam Mickiewicz (1789-1855). Né e
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azette. Mais cette nation répondra : Quand m’avez-
vous
appelée ? Et la Liberté répondra : J’ai appelé par la bouche de ces p
10
nances. Et la nation répondra : Madame quand êtes-
vous
venue à moi ? Et la Liberté répondra : Je suis venue à toi sous l’hab
11
ifflement du knout et le cliquetis des ukases. Je
vous
le dis en vérité, votre pèlerinage sera pour les Puissances une pierr
12
e cliquetis des ukases. Je vous le dis en vérité,
votre
pèlerinage sera pour les Puissances une pierre d’achoppement Les Puis
13
ne pierre d’achoppement Les Puissances ont rejeté
votre
pierre de l’édifice européen, et voici que cette pierre deviendra la
14
opéen il ne restera pas pierre sur pierre. […] Et
vous
crierez au despotisme étranger comme à une enclume sourde : Ô despoti
15
oi, pour que nous nous cachions du marteau. Et il
vous
présentera un dos dur et froid, et la barre sera frappée et refrappée
16
même Revue du Siècle, n° 2, mai 1933 : Souvenez-
vous
, écrit Lévy, du « sombre émerveillement » de Brasillach foudroyé à Nu
17
araît d’une grande force. Je crois très important
votre
diptyque des discours Hitler-Niemöller. Encore plus d’accord avec vos
18
cours Hitler-Niemöller. Encore plus d’accord avec
vos
deux pages de la dernière NRF 66 C’est beaucoup plus « Collège de s
19
n peu honteux. (Je fais surtout allusion à ce que
vous
dites du côté rituel de l’entrée en armes.)67 58. Job 16.11. Je
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heval, ces uniformes, ces poignards qui pendent à
vos
ceintures, ces défilés farouches — tout cela signifie guerre en franç
21
979, à l’occasion des élections européennes. Mais
vous
auriez tort de penser que le recours à la « souveraineté nationale »
22
primer sur les options étroitement nationales. «
Vous
avez raison de demander un accroissement de vos compétences », a-t-el
23
Vous avez raison de demander un accroissement de
vos
compétences », a-t-elle dit aux députés, en ajoutant que la Communaut
24
op moi-même — je m’excuse pour le reste auprès de
vous
tous. Il me semble que ce colloque, des trois que nous avons vécus en
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raiment. Sur le Forum culturel, premier thème, je
vous
avouerai que j’ai tout appris ici. Je n’en savais rien. Quand j’ai vu
26
te chose, ce « machin » aurait dit un général que
vous
connaissez. Il y a eu toutes sortes de propositions. M. Boldizsar a p
27
i nous unit, plutôt que de ce qui nous sépare. Je
vous
avouerai tout de suite que j’ai toujours eu quelque méfiance pour cet
28
nous avons levé la séance : bel hommage à ce que
vous
nous aviez montré, Madame. Dans votre introduction, traitant de la cu
29
age à ce que vous nous aviez montré, Madame. Dans
votre
introduction, traitant de la culture urbaine dans le développement de
30
deux remarques qui me paraissent aller très loin.
Vous
montriez qu’à la différence de l’Europe morcelée du Moyen Âge, Byzanc
31
nce décisive sur toute la culture et l’idéologie.
Vous
avez souligné, de la sorte, une distinction typologique importante en
32
, et celle de l’Europe occidentale. Ce qui, selon
vous
, définit l’héritage de Byzance est devenu, de toute évidence, celui d
33
oprement byzantins. Dans l’Empire byzantin, dites-
vous
, l’individu se dissolvait dans la société, alors que toute l’idée de
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mandé s’il n’y aurait pas là un premier sujet —je
vous
en trouverai d’autres — de nouveau colloque. Mais j’en reviens à notr
35
ns eu le moindre échange. Je l’avais notée, et je
vous
ai lu mes notes juste après que le président soit intervenu. C’était
36
u mal reçu dans le tiers-monde. Je crois que, là,
vous
avez touché, cher ami, quelque chose de tout à fait important. Le gra
37
les passés, tout en laissant entendre : attendez,
vous
allez voir ce que l’on va faire… C’est un exercice absolument stérile
38
’est un exercice absolument stérile. Je pense que
vous
avez posé le doigt sur le vrai problème en parlant des réactions du t
39
ous avons fait aujourd’hui même. Je ne puis guère
vous
donner que des conclusions personnelles, auxquelles je suis arrivé dé
40
culture européenne. Cela s’était passé très vite,
vous
le voyez, et il n’y a aucune raison de s’arrêter. Un autre a dit que
41
lement lever les scrupules que je devrais avoir à
vous
présenter des conclusions aussi exorbitantes, c’est sans doute l’atmo
42
s haut, Léon Maccas, délégué grec : « Je salue en
vous
celui dont l’idée se réalise ici ! » (Ce qui est légèrement excessif
43
il de l’Europe. Messieurs les députés européens,
Vous
êtes ici pour faire l’Europe, et non pour faire semblant de la faire.
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qu’il faut aller lentement dans tous les cas […].
Vous
allez me parler, je le sais bien, des grandes difficultés accumulées
45
sais bien, des grandes difficultés accumulées sur
votre
route vers l’unité. Elles sont connues. Ce qui l’est moins, c’est vot
46
té. Elles sont connues. Ce qui l’est moins, c’est
votre
volonté de les surmonter […]. Pour tout dire en style familier, ces é
47
s pieds. On trouverait dans les procès-verbaux de
votre
première session consultative (au second degré) de quoi faire un coll
48
ep. Les vieillards ont l’humeur proverbiale, mais
votre
Assemblée est trop jeune. Je lui propose quelques slogans nouveaux et
49
t faire en deux pas, sauf franchir un fossé. — Si
votre
œuvre est de longue haleine, il n’y a pas une minute à perdre. — Tout
50
i pris de scepticisme […]. Messieurs les députés,
vous
le savez bien, vous n’êtes pas de vrais députés, car les vrais sont é
51
e […]. Messieurs les députés, vous le savez bien,
vous
n’êtes pas de vrais députés, car les vrais sont élus, et vous êtes si
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pas de vrais députés, car les vrais sont élus, et
vous
êtes simplement délégués pour consultation. Décidez de vous faire éli
53
simplement délégués pour consultation. Décidez de
vous
faire élire. Un raisonnement très simple appuie cette suggestion. On
54
titution fédérale de l’Europe. Ce projet, c’est à
vous
de l’élaborer. Cet été, en septembre, à Strasbourg […]. Si vous me di
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orer. Cet été, en septembre, à Strasbourg […]. Si
vous
me dites que c’est prématuré, je vous supplierai de déclarer claireme
56
urg […]. Si vous me dites que c’est prématuré, je
vous
supplierai de déclarer clairement à quel moment, et sous quelles cond
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les conditions, cela cessera d’être prématuré. Si
vous
me dites que c’est très joli, mais qu’il faut qu’on vous laisse du te
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dites que c’est très joli, mais qu’il faut qu’on
vous
laisse du temps, je vous proposerai de l’obtenir de Staline. Car en E
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i, mais qu’il faut qu’on vous laisse du temps, je
vous
proposerai de l’obtenir de Staline. Car en Europe il y en a peu. Si v
60
tenir de Staline. Car en Europe il y en a peu. Si
vous
me dites enfin que c’est plus difficile que je n’ai l’air de le pense
61
n’ai l’air de le penser dans ma candeur naïve, je
vous
demanderai si quelque chose au monde est plus difficile à concevoir q
62
tre Europe divisée, devant toutes les menaces que
vous
savez : un régime social déficient, le chômage étendu, la ruine à bre
63
ée rouge […]. Messieurs les députés européens, je
vous
salue d’un vœu qui voudrait résumer celui de tous nos peuples aux éco
64
, un vœu mêlé d’angoisse et d’espérance : méritez
votre
nom, faites-vous élire, et fédérez l’Europe pendant qu’il en est temp
65
goisse et d’espérance : méritez votre nom, faites-
vous
élire, et fédérez l’Europe pendant qu’il en est temps. Cet été, en se
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nales néfastes et périmées dont nous espérons que
vous
hâterez la fin. Aujourd’hui, nous voici six-mille accourus vers Stras
67
orcé les frontières, et si nous sommes ici devant
votre
maison — la nôtre aussi — c’est parce que nous voulons être bien assu
68
lons être bien assurés de nous faire entendre par
vous
directement. Vous avez le devoir d’écouter notre voix et nous avons d
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urés de nous faire entendre par vous directement.
Vous
avez le devoir d’écouter notre voix et nous avons des droits particul
70
otre voix et nous avons des droits particuliers à
vous
parler, car vos lenteurs et vos hésitations, vos prudences que nous c
71
avons des droits particuliers à vous parler, car
vos
lenteurs et vos hésitations, vos prudences que nous comprenons mal de
72
s particuliers à vous parler, car vos lenteurs et
vos
hésitations, vos prudences que nous comprenons mal devant les catastr
73
vous parler, car vos lenteurs et vos hésitations,
vos
prudences que nous comprenons mal devant les catastrophes qui s’appro
74
es raisons, faites l’Europe ! Au rythme actuel de
vos
travaux, enfermés que vous êtes dans un statut d’impuissance, vous le
75
e ! Au rythme actuel de vos travaux, enfermés que
vous
êtes dans un statut d’impuissance, vous le savez aussi bien que nous
76
ermés que vous êtes dans un statut d’impuissance,
vous
le savez aussi bien que nous : l’Europe ne se fera pas dans le délai
77
st encore imparti. C’est donc la sagesse même qui
vous
commande l’audace. Vous connaissez mieux que nous la politique, ses p
78
donc la sagesse même qui vous commande l’audace.
Vous
connaissez mieux que nous la politique, ses possibilités, ses servitu
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des nécessités et un but. L’heure est venue pour
vous
d’accomplir l’acte révolutionnaire qui seul peut nous sauver. Nous d
80
itution fédérale. Délégués de Strasbourg, dès que
vous
aurez eu le courage de cet acte simple, vous sentirez monter vers vou
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que vous aurez eu le courage de cet acte simple,
vous
sentirez monter vers vous notre ferveur ; vous rendrez à nos vieux pa
82
age de cet acte simple, vous sentirez monter vers
vous
notre ferveur ; vous rendrez à nos vieux pays envahis aujourd’hui par
83
e, vous sentirez monter vers vous notre ferveur ;
vous
rendrez à nos vieux pays envahis aujourd’hui par l’indifférence et le
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l’indifférence et le doute une grande espérance ;
vous
déchaînerez la marée d’enthousiasme qui balaiera devant vous les obst
85
nerez la marée d’enthousiasme qui balaiera devant
vous
les obstacles. Nous venons ici vous apporter le témoignage d’une foi
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laiera devant vous les obstacles. Nous venons ici
vous
apporter le témoignage d’une foi encore intacte. Ne trompez pas notre
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s notre espérance, on nous a trop souvent dupés !
Vous
ne pouvez plus multiplier les professions de foi européenne tout en r
88
nt clairement. Nous avons le droit d’attendre que
vos
actes répondent à vos discours. C’est sur vos actes et sur eux seuls
89
ons le droit d’attendre que vos actes répondent à
vos
discours. C’est sur vos actes et sur eux seuls que vous serez jugés.
90
que vos actes répondent à vos discours. C’est sur
vos
actes et sur eux seuls que vous serez jugés. Prend place alors — pou
91
iscours. C’est sur vos actes et sur eux seuls que
vous
serez jugés. Prend place alors — pour être dit après la réponse du p
92
: « Laissons maintenant agir les Fous — ne voyez-
vous
pas où les Sages nous ont conduits ? » Relisant cela dans un journal
93
nt paru de premier ordre. Il me dit : « Monsieur,
vous
êtes l’homme qui nous oblige tous à méditer. » Puis, au service de pr
94
ert Bichet, chef des fédéralistes catholiques : «
Vos
lettres ont vraiment remué tous mes collègues, je vous assure, l’impr
95
lettres ont vraiment remué tous mes collègues, je
vous
assure, l’impression est profonde. D’ailleurs, Bidault vous a déjà ci
96
e, l’impression est profonde. D’ailleurs, Bidault
vous
a déjà cité hier à l’assemblée. » Maurice Schumann : « Vos lettres, m
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à cité hier à l’assemblée. » Maurice Schumann : «
Vos
lettres, mon cher, je les sais par cœur ! » Et deux jours après, Spaa
98
« Je les ai lues, enfin ! » Moi : « Quoi ? » — «
Vos
fameuses, voyons ! Comme vous êtes pessimiste ! Comme vous nous arran
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Moi : « Quoi ? » — « Vos fameuses, voyons ! Comme
vous
êtes pessimiste ! Comme vous nous arrangez ! » Le 24 août, Victor Lar
100
uses, voyons ! Comme vous êtes pessimiste ! Comme
vous
nous arrangez ! » Le 24 août, Victor Larock (rapporteur général) me c
101
te sur le patronage : 98 oui sur 98 présents. — «
Vous
êtes le triomphateur de la journée, me dit un délégué belge. Vous dev
102
omphateur de la journée, me dit un délégué belge.
Vous
devenez une sorte de père spirituel du Conseil de l’Europe. » Je cite
103
mps 1986)x y Monsieur de Rougemont, quelle est
votre
activité actuelle ? Je recommence à travailler, après trois mois au m
104
ale de l’Europe. Voilà. Quel a été le chemin qui
vous
a permis de devenir écrivain, essayiste, homme politique ? Je vous di
105
devenir écrivain, essayiste, homme politique ? Je
vous
dirai d’abord que quand je suis sorti de l’enfance, lorsque j’avais 1
106
nd d’une éprouvette, et avec une stupéfaction que
vous
pouvez imaginer — surtout à cet âge-là où les questions de croissance
107
. De même qu’en justice, on sait très bien que si
vous
avez commis une grave faute ou un crime et que votre avocat peut démo
108
us avez commis une grave faute ou un crime et que
votre
avocat peut démontrer que vous n’étiez pas libre quand vous l’avez co
109
u un crime et que votre avocat peut démontrer que
vous
n’étiez pas libre quand vous l’avez commis, vous n’êtes pas tenu non
110
t peut démontrer que vous n’étiez pas libre quand
vous
l’avez commis, vous n’êtes pas tenu non plus pour responsable. Voilà
111
vous n’étiez pas libre quand vous l’avez commis,
vous
n’êtes pas tenu non plus pour responsable. Voilà une chose fondamenta
112
entes du Gurten, au-dessus de Berne. « Le général
vous
condamne à quinze jours de forteresse dans le Valais, au pain, à l’ea
113
lais, au pain, à l’eau, sans visites ni courrier.
Vous
avez bien compris ? Répétez. » J’ai répété comme on doit le faire, pu
114
il m’a dit, comme on doit le faire aussi : « Avez-
vous
des observations à présenter ? » J’ai répondu : « Non, mon colonel, a
115
a bu un verre ensemble puis il m’a dit : « Alors
vous
avez bien compris : à partir de maintenant, vous êtes au fort de Sain
116
vous avez bien compris : à partir de maintenant,
vous
êtes au fort de Saint-Maurice en Valais. Tout ce que je vous demande,
117
u fort de Saint-Maurice en Valais. Tout ce que je
vous
demande, c’est de ne pas vous afficher dans les rues de Berne avec un
118
ais. Tout ce que je vous demande, c’est de ne pas
vous
afficher dans les rues de Berne avec une petite femme à chaque bras,
119
tite femme à chaque bras, parce qu’on a besoin de
vous
au bureau. » J’ai continué à participer à la Ligue du Gothard, mais c
120
exactement le contraire qui se passe aujourd’hui.
Vous
me demandez quels dangers existent pour l’homme ? Eh bien, tout simpl
121
ne qui peut le conduire à son anéantissement. Car
vous
savez, c’est une chose qui est connue maintenant, qui a été vérifiée
122
mour considéré comme action. Et là je rejoins, si
vous
le voulez, les fondements mêmes du christianisme, puisque la seule dé
123
r véritable sens. Dans quelles circonstances avez-
vous
écrit le livre L’Amour et l’Occident ? Eh bien, c’était dans les de
124
l’éditeur me disant : « J’ai une grande requête à
vous
faire : pourriez-vous céder votre tour de deux mois, car je viens de
125
« J’ai une grande requête à vous faire : pourriez-
vous
céder votre tour de deux mois, car je viens de recevoir un manuscrit
126
grande requête à vous faire : pourriez-vous céder
votre
tour de deux mois, car je viens de recevoir un manuscrit d’un jeune c
127
français, bien que je sois Suisse, me commande de
vous
céder mon tour, je vais faire ce sacrifice. » En fait, j’étais délivr
128
éaliser dans la vie quotidienne les principes que
vous
énoncez ? Pour servir les finalités suprêmes de l’homme, libre et res
129
ement une question de dimension de la communauté.
Vous
ne pouvez pas être responsable quand la communauté compte 55 millions
130
compte 55 millions d’habitants, ou 300 millions.
Vous
n’êtes responsable qu’à l’échelle de la commune ou de la région, là o
131
es qui pourront se vendre extrêmement cher, comme
vous
voyez de nombreux pays le faire ces temps-ci. Mais au contraire avec
132
re active. J’en reviens toujours à la même chose,
vous
voyez qu’en somme on ne peut pas m’accuser de manquer de cohérence, o
133
e me retirer et de finir les douze livres dont je
vous
parlais en débutant. Voilà pour mon engagement européen. Quel avenir
134
entre eux, les États ne veulent pas le faire. Je
vous
livre simplement ces chiffres : les Russes sont 260 millions d’habita
135
l’Ouest, mais ceux de l’Est, Russes exclus, savez-
vous
combien ils seraient ? 535 millions, c’est-à-dire plus que les Russes
136
rer la paix et empêcher la guerre. Mais ne croyez-
vous
pas qu’il est utopique de penser que les pays de l’Est peuvent s’unir
137
de la dictature soviétique. Là j’ai de l’espoir.
Vous
me demanderez si j’ai l’espoir que cette fédération européenne se réa
138
« actif » que le mot « pessimiste ». Qu’entendez-
vous
par « pessimisme actif » ? Cela veut dire que je ne crois pas que les
139
paraissait subversif est dans tous les journaux.
Vous
pouvez ouvrir n’importe quel journal, vous verrez que l’on vous parle
140
rnaux. Vous pouvez ouvrir n’importe quel journal,
vous
verrez que l’on vous parle de la mort des forêts, chose que nous avio
141
vrir n’importe quel journal, vous verrez que l’on
vous
parle de la mort des forêts, chose que nous avions annoncée dans tous
142
ur sort dépend d’eux. Il faut dire aux hommes : «
Vous
devez choisir maintenant, est-ce que vous voulez être libres, ou préf
143
mes : « Vous devez choisir maintenant, est-ce que
vous
voulez être libres, ou préférez-vous faire partie d’une nation puissa
144
, est-ce que vous voulez être libres, ou préférez-
vous
faire partie d’une nation puissante ? » Chaque homme est aussi un pet
145
s sa quatre-vingtième année. L’interview que nous
vous
présentons a été réalisé à la fin septembre par M. Guido Ferrari de l