1 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Contribution à une recherche éventuelle sur les sources de la notion d’engagement de l’écrivain (printemps 1978)
1 t précis où soudain la joie cesse de soutenir son grand lyrisme ; Rimbaud enfin, celui de la Saison, étreignant la « réalité
2 1978, Cadmos, articles (1978–1986). L’Intellectuel contre l’Europe (été 1978)
2 qu’il imagine, soit avec l’une des composantes du grand complexe européen, dont il révèle ainsi qu’il fait partie par le seul
3 a fait ses études en Suisse et professé dans une grande université américaine avant de revenir à Genève s’intégrer à l’équipe
4 « Nietzsche décèle dans la musique wagnérienne la grande fatigue, cette maladie fatale de la volonté européenne : toute musiqu
5 aux mêmes sources dont les colonialistes puis les grands capitaines de l’expansion des machines, du béton et de la pollution u
6 art, de l’attachement profond d’André Breton à la grande tradition de l’ésotérisme renaissant, au romantisme allemand et à la
3 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Conditions d’un renouveau (automne 1978)
7 nauté. Le terme de personne a été élaboré par les grands débats conciliaires de Nicée (325) et de Chalcédoine (452). Ces deux
8 l’on puisse agir. La personne se dissout dans les grandes dimensions, celles des villes millionnaires par exemple. Mais pour qu
4 1979, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (hiver 1978)
9 nérale. C’était pourtant le premier achèvement du grand dessein de Jean Monnet, inspirateur de l’Europe économique, son premi
10 tiques industrielles et commerciales. II. « La grande question » Les choses ont-elles vraiment changé depuis ces années
11 e ">Le Figaro du 6 novembre. Mais au fond, la grande question que se posent les états-majors des partis est la suivante :
12 en l’île de la Réunion !) Et il ajoute : « Un des grands auteurs supranationaux est Denis de Rougemont. Il est Suisse, donc Eu
5 1979, Cadmos, articles (1978–1986). Écologie, régions, Europe fédérée : même avenir (printemps 1979)
13 : la conscription obligatoire et universelle ; la grande presse (grâce à l’invention de la linotypie) et les agences d’État :
14 che d’ozone ; parcs nationaux et dénonciation des grands ensembles ; mesures contre la pollution des eaux de table, mais aussi
15 la fois trop petit (à l’échelle mondiale) et trop grand (à l’échelle des régions) pour jouer encore son rôle d’État — d’anima
16 termes européens : Ne confiez jamais à une plus grande unité ce qui peut être fait par une plus petite. Ce que la famille pe
17 n main leurs destins »20. Il est faux que le plus grand soit le plus efficace. E. F. Schumacher a démontré le contraire, d’un
6 1979, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (printemps 1979)
18 ur le référendum sur les régions. C’est sur cette grande idée nouvelle qu’il a choisi de livrer la bataille décisive de son rè
19 let 1969 il redit que « partir sur le refus d’une grande réforme n’est pas mauvais » et il ajoute, — amer, cette fois-ci — « J
20 es » gaullistes trahissent ouvertement le dernier Grand Dessein du Général en se rangeant au parti jacobin, antifédéraliste e
7 1979, Cadmos, articles (1978–1986). L’Europe comme invention de la culture (automne 1979)
21 e l’émergence d’une menace générale dont quelques grands esprits devinaient seuls l’approche ou ressentaient l’action déjà pré
22 derne, de Vico, Montesquieu et Rousseau jusqu’aux grands écrivains européens de la première moitié du xxe siècle. Je retracer
23 ndu en un. » Deux siècles et demi plus tard, le grand humaniste Æneas Sylvius Piccolomini, devenu pape sous le nom de Pie I
24 uscité la prise de conscience de quelque chose de grand qui nous englobe, qui peut périr et qui attend de nous seuls sa renai
25 ous seuls sa renaissance. Et de nouveau, c’est un grand clerc, mieux, un homme de l’esprit, un poète, qui va dire les paroles
26 rables appels de celui qui fut sans doute le plus grand lyrique de l’idéal d’union européenne dans tous les congrès de la pai
27 go. Et au xxe siècle c’est encore un de nos plus grands poètes, Saint-John Perse, qui, sous son nom d’Alexis Léger, écrira le
28 ojet de fédération européenne est défini avec une grande rigueur dans ce traité, où le dogme de la souveraineté nationale abso
29 Père des peuples, du Duce et du Führer, les plus grands écrivains de nos pays (à l’exception de quelques cas de nationalisme
30 ent personnaliste ne consiste encore, aux yeux du grand public et surtout des pouvoirs, qu’en une poussière de ce qu’on nomme
31 e, il faut qu’elle soit intégrée aux cadres d’une grande culture européenne. C’est en visant à une unité de culture européenne
32 ire que l’Europe est « foutue », qu’elle est « en grand danger de crever », qu’elle « agonise », qu’elle « fait eau de toutes
33  : les revues et l’Europe À la génération des grands écrivains, poètes, essayistes, romanciers et philosophes des années 1
34 losophes des années 1900 à 1935, correspondent de grandes revues littéraires qui entretiennent un dialogue permanent au plus ha
8 1980, Cadmos, articles (1978–1986). L’Université par l’Europe et vice versa (hiver 1979)
35 ment, comme le vrai caractère distinctif face aux grandes cultures de l’Asie. Les couvents de la civilisation bénédictine ont é
36 ou externe a été appelée à trancher le débat… La grande époque du Moyen Âge ne se caractérise nullement par l’esprit d’orthod
37 organise une gendarmerie intellectuelle, dont le grand Maître est le général en chef, et où les recteurs ont rang d’officier
38 ns classique disparaîtra en France durant la plus grande partie du xixe siècle et sera remplacé par celui de « Facultés », qu
39 tative de libération, sinon d’un vrai retour à la grande liberté médiévale. Mais quels que soient les mérites intrinsèques du
40 iner les avantages des petites communautés et des grands moyens, tout se résume dans la formule de l’Europe des régions fédéré
41 ce, sous le nom d’Université européenne. Dans un grand parc, près de la mer, ou d’un lac, ou d’une large rivière, en pleine
42 elles de cette communauté peuvent être définies à grands traits comme suit : Quant à la forme : peu ou point de cours magistra
43 de la commune : 1. Les options fondamentales des grandes cultures, notamment de la culture européenne, et la logique ou les co
44 5. Européologie. Il existe dans la plupart de nos grandes universités des départements d’indianisme, de sinologie, d’islamologi
45 on dans la diversité, qui est la formule de notre grand passé et de notre avenir fédératif, le seul possible. L’Europe, c’est
9 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Utopie, technique, État-nation (printemps 1980)
46 ’un des traits spécifiques de l’humain, selon les grandes religions. Quelques exemples : — hindouisme : le vrai spirituel, celu
47 econnaît », disait vers la fin du siècle passé le grand géographe français Vidal de la Blache. Il définissait là le contraire
48 n’y a pas une seule région réelle qui soit assez grande pour déclencher une guerre atomique, mettant fin au genre humain. Cec
10 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Madame de Staël et « l’esprit européen » (été 1980)
49 de tous ces esprits-là. Tout au long de ses deux grands livres, De la Littérature et De l’Allemagne, elle le décrit et elle l
50 aucune relation ; ils sont dispersés souvent à de grandes distances l’un de l’autre ; mais quand ils se rencontrent un mot suff
51 e de Staël a très bien vu que plus la nation sera grande , plus grande sera la tentation de « sacrifier la morale à l’intérêt n
52 très bien vu que plus la nation sera grande, plus grande sera la tentation de « sacrifier la morale à l’intérêt national » et
53 ’ouvrage sur l’Allemagne — qui est en réalité, un grand traité de la culture européenne — au sens le plus moderne et le plus
11 1981, Cadmos, articles (1978–1986). L’apport culturel de l’Europe de l’Est (printemps 1981)
54 siècles. Demandons-nous d’abord quel est le plus grand commun dénominateur entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest. N
55 , géophysiques ou climatériques communes. Le plus grand commun dénominateur entre les Européens de Gibraltar à Moscou et du c
56 croire un moment que le passage à la Réforme des grandes familles de la noblesse, de la Schlachta, annonçait celui du roi lui-
57 tion durable dans 15 % de la population, les plus grandes familles demeurant généralement catholiques. Il serait passionnant de
58 matériels n’arrive pas à imposer l’union. Le plus grand dénominateur commun des Européens et les combinaisons spéciales de qu
59 coup plus vaste qu’exposent sa Didactica magna ou Grande Didactique, et son traité de la « Panpaedie » (resté inédit de son vi
60 reprend le métier de maître, esquisse un premier grand projet de réforme du genre humain par la pédagogie et par la concilia
61 rs, et où sera publiée après sa mort une première grande édition de ses œuvres. Dans la bibliographie de l’Unesco, je vois que
62 qui est encore, plus qu’on ne le croit, celle des grands penseurs de l’Est. Il y a là, de la part de l’opinion dans tous nos p
63 e elle, il tombera et ne se relèvera point. Et du grand édifice politique européen il ne restera pas pierre sur pierre. […] E
64 cri sera repris quinze ans plus tard par un autre grand poète, le Hongrois Alexandre Petőfi, aide de camp du général Bem, qui
12 1981, Cadmos, articles (1978–1986). Un falsificateur vu de près (été 1981)
65 avec ardeur le « stupre » et le « cloaque » de ce grand corps malade qu’est le tout-État démocrate ; mais c’est la vieille ga
66 nous voulons la vérité. Elles veulent la force du grand nombre et nous voulons la force personnelle, celle que donne la vérit
67 hrétienne de l’homme telle que l’ont élaborée les grands conciles, de Nicée à Chalcédoine, saint Augustin entre les deux, plus
68 ernier texte ayant été distribué dans le ciel des grandes villes des Pays-Bas occupés. « Nul besoin de présenter l’auteur dans
69 le « chrétien », l’« homme de gauche », cède au grand vertige et reconnaisse aux fascismes un « élément de santé », une « h
70 y suffiront : …Moralement, cela me paraît d’une grande force. Je crois très important votre diptyque des discours Hitler-Nie
13 1984, Cadmos, articles (1978–1986). L’État-nation contre l’Europe : Notes pour une histoire des concepts (printemps 1984)
71 querelle des Investitures, par exemple). Dans son grand ouvrage sur la Civilisation de l’âge classique (Arthaud, Paris, 1966)
72 ci qui résume tout cela dans Littré (1865) : « La grande nation, nom donné d’abord à la France républicaine, et dont l’empereu
73 nce, avait brisé les féodaux et les communes, les grands et les moyens feudataires du royaume, et faisait travailler pour son
74 travailler pour son compte exclusif un groupe de grands commis — dont Colbert est resté le type — qui avaient pour charge uni
75 chef d’entreprise parlant de ses bureaux, de ses grands secrétaires, ou même de son conseil. Dès 1793, l’État souverain (Comi
76 ffirme donc contre l’État diffus : barons, lords, grands feudataires, boïards, […] en s’appuyant sur un groupe de service, qui
77 ionalité ! », écrit-il, de l’École de Brienne, au grand chef corse Paoli73. Quant à Lénine, il détruisit en fait le pouvoir d
78 s, ce baron hollandais, Prussien de naissance, et grand inspirateur des jacobins. Condition d’une centralisation efficace : l
79 et obligatoire. Alignement des curiosités par la grande presse et les RTV que nourrissent les agences nationales. Alignement
80 religion du xxe siècle. Tout cela, qui était le grand dessein de Napoléon, mais qui après lui avait soulevé tant de résista
81 me se retourner contre l’homme et, selon les plus grandes probabilités, l’éliminer. Dès aujourd’hui, les ordinateurs des deux c
82 loin de conférer au président le pouvoir le plus grand jamais détenu par un seul homme, le phénomène de la guerre pousse-bou
83 lérées dans le jeu qui assure le pouvoir des deux grands , à la fois sur leurs propres peuples, sur les États désunis de l’Euro
84 es nucléaires, quelque chose agira sur l’index du grand chef et pèsera sur le bouton rouge, réduisant le monde en braises et
85 probabilités d’une catastrophe globale sont plus grandes que celles de la paix. Mais nul calcul n’est garanti contre l’erreur
86 on aujourd’hui bien connue : « Trop petit et trop grand à la fois. » En effet, les États-nations d’Europe sont à la fois (à d
87 uer un rôle effectif à l’échelle mondiale, — trop grands pour animer réellement leurs régions et pour résoudre les problèmes s
88 etits pour régler les affaires mondiales, et trop grands pour régler les affaires locales. » Dans ma Lettre ouverte aux Europ
89 s si on les regarde à l’échelle mondiale, et trop grands si l’on en juge à leur incapacité d’animer leurs régions, et d’offrir
90 nt annulée par les barrages antimissiles des deux grands . Ils sont trop petits dans le domaine économique pour répondre au « d
91 ’échelle continentale ; et parce qu’ils sont trop grands , ils devraient se fédéraliser à l’intérieur. À l’occasion des premiè
92 rope unie — à commencer par des chefs de tous les grands partis politiques actuels, du communisme nationaliste77 à l’extrême d
93 l’œuvre de sa vie, A Study of History 80, le plus grand philosophe de l’Histoire, en notre siècle, Arnold Toynbee, fait sienn
14 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Chronique européenne : La préparation des élections européennes (printemps 1984)
94  » (Le Monde, 6 février). Mais tous les chefs des grands partis traditionnels allaient déclarer d’une seule voix qu’au contrai
95 passions partisanes qui ne s’obtient que dans les grands périls pour la patrie, n’implique aucun accord sur la question de l’E
96  » pour que la liste de Simone Veil fasse la plus grande majorité possible. Le 21 mai, un débat de 80 minutes marquant l’ouver
97 s européennes a confirmé, le 21 mai, que les deux grands partis considèrent la consultation du 14 juin comme un enjeu de natur
98 es ministres de la CEE, veto « qui nous donne une grande puissance ». Moyennant quoi, elle affirme que l’engagement du Parti c
99 eu réel du 17 juin est d’offrir aux électeurs des grands partis une occasion de se compter82. Plus spécialement ici, c’est le
100 in. Mais ce que l’on voit se définir avec la plus grande netteté, c’est la communauté de leurs vues sur l’Europe et même l’ide
101 e mensuel d’Europa-Union, qui paraît à Bonn. D’un grand article de Claus Schöndube consacré aux aspects positifs du PE — oui,
102 intelligente, et véritablement européenne. 82. Grands partis : il convient d’y ajouter un groupuscule intitulé La 3e gauche
15 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Conclusions (été-automne 1984)
103 us avons décidé, après avoir vu ces images sur un grand écran, qu’il n’y avait plus rien à ajouter et nous avons levé la séan
104 calement ces deux camps au point de créer le plus grand péril jamais encouru par l’humanité. Nous avons eu l’impression qu’au
105 r ami, quelque chose de tout à fait important. Le grand danger que nous avons couru au cours des trente dernières années, en
106 extraordinaire des sources, qui est beaucoup plus grande qu’on ne veut bien le dire d’habitude. Tout le monde, dans les pays l
107 tiers étant la population celte. Ce sont les deux grandes sources qui sont venues s’ajouter pour compliquer formidablement le j
16 1985, Cadmos, articles (1978–1986). Trente-cinq ans d’attentes déçues, mais d’espoir invaincu : le Conseil de l’Europe (été 1985)
108 e créer toutes opportunités de se rapprocher d’un grand but politique — dans notre cas, l’union de l’Europe — et celle de l’h
109 chefs syndicalistes, enfin les animateurs des six grandes associations pour l’Europe qui avaient conjointement organisé le cong
110 les d’outre-mer associés à nos destinées, la plus grande formation politique et le plus vaste ensemble économique de notre tem
111 échec par un plus formidable adversaire. Entre ce grand péril et cette grande espérance, la vocation de l’Europe se définit c
112 midable adversaire. Entre ce grand péril et cette grande espérance, la vocation de l’Europe se définit clairement. Elle est d
113 nfidélités, l’Europe demeure aux yeux du monde le grand témoin. La conquête suprême de l’Europe s’appelle la dignité de l’hom
114 ut public, suprême chance de la paix et gage d’un grand avenir pour cette génération et celles qui la suivront. L’ovation qu
115 tative du Conseil de l’Europe. Sur les marches du grand escalier de l’université qui conduit à la salle où se tient l’assembl
116 brandissant le drapeau du Mouvement européen : un grand E vert sur fond blanc. Après quelques jours de prises de contact avec
117 ue cette Assemblée soit élue. 3. L’année de la grande contestation La deuxième année du Conseil de l’Europe, 1950, donna
118 s […]. Vous allez me parler, je le sais bien, des grandes difficultés accumulées sur votre route vers l’unité. Elles sont connu
119 présenter ici. Si une nouvelle fois, mais en plus grand nombre, nous avons forcé les frontières, et si nous sommes ici devant
120 is aujourd’hui par l’indifférence et le doute une grande espérance ; vous déchaînerez la marée d’enthousiasme qui balaiera dev
121 l’Europe — celles-là mêmes qui avaient motivé la grande protestation de l’année cinquante. On vit paraître sur la scène conti
122 de présider) avaient été chargés d’introduire les grands thèmes historiques, religieux, philosophiques et politiques au sens p
123 Wiles ; et un groupe sciences, avec notamment le grand physicien nucléaire Lew Kowarski, l’un des trois « inventeurs » de la
124 je veux parler de l’existence simultanée de deux grandes organisations à vocation européenne, sans liens d’aucune espèce hors
125 n pas de la puissance orgueilleuse d’un Troisième Grand , mais bien des libertés concrètes des citoyens, et donc de leurs resp
126 des cantons ! (note D. de R.) 94. Encore que le grand public n’y vît que du feu, les séances de l’Assemblée ad hoc se tenan
127 ministres des Six passant inaperçus au regard du grand enjeu constitutionnel. 95. Chatto and Windus, London, 1957. Rougemon
17 1986, Cadmos, articles (1978–1986). Denis de Rougemont tel qu’en lui-même… [Entretien] (printemps 1986)
128 opéennes. Je compte me retirer maintenant, vu mon grand âge, du Centre européen de la culture que j’ai créé en 1948 et inaugu
129 r, un programme très ambitieux, européen, de plus grande extension que le seul Centre de Genève, grâce à des appuis que je com
130 Je voudrais, avant de partir, mettre sur pied un grand programme de culture pour l’Europe. La culture au service de la const
131 iatement valu la notoriété. Ce fut une période de grande créativité. À Paris, j’ai découvert toutes sortes d’écoles de pensée
132 nds. J’ai découvert Kierkegaard, devenu un de mes grands maîtres, qui était aussi théologien ; alors j’ai commencé à m’intéres
133 conde que cela produirait un déchaînement dans le grand état-major et chez le général. J’ai été mis aux arrêts immédiatement
134 us possible de milliards, j’ai vu commencer là la grande crise du monde moderne qui peut le conduire à son anéantissement. Car
135 faite pour l’homme, et non le contraire. Les deux grandes finalités que l’on doit rechercher en faisant une société, ce n’est p
136 comme je l’ai dit, et l’amour. L’amour est un des grands thèmes de Denis de Rougemont. Au plus profond de l’homme, c’est le se
137 çu une lettre de l’éditeur me disant : « J’ai une grande requête à vous faire : pourriez-vous céder votre tour de deux mois, c
138 utés. Nous ne sommes pas faits pour vivre dans de grands États-nations centralisés, sous la direction de l’État et de ses fonc
139 inston Churchill. À côté de lui, Robert Schumanz, grande figure du Mouvement européen, et de nombreuses personnalités de premi
140 eur d’idées neuves, d’activités concrètes dans la grande perspective d’une fédération européenne. Ce fut là le premier résulta
141 de l’endroit où j’habite. Je suis entouré par un grand anneau que le CERN construit maintenant, qui a 27 km de long. Cela s’
142 différentes les unes des autres, d’historiens, de grands festivals de musique européens, qui existent aujourd’hui encore. L’As
143 artir du xixe siècle des Russes aussi avec leurs grands romanciers, Tolstoï, Dostoïevski, et leurs grands musiciens. Il y a
144 grands romanciers, Tolstoï, Dostoïevski, et leurs grands musiciens. Il y a toute une évolution qui est commune à l’ensemble d
145 s me dire que l’Europe est écrasée entre les deux Grands . Elle se sent écrasée parce qu’elle n’est pas unie. Donc la première
146 i viennent après, y sont subordonnées. Il y a le grand problème de l’écologie. Il faut éviter que la préparation à la guerre
147 page je crois, en une seule phrase : il y a deux grandes finalités qui se partagent l’humanité et qui fonctionnent dans tout h
148 e n’ai rien à ajouter là-dessus. J’ai formulé les grands buts que doivent se fixer à peu près en même temps, simultanément, le