1 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Contribution à une recherche éventuelle sur les sources de la notion d’engagement de l’écrivain (printemps 1978)
1 ent quitter ce combat mauvais, et porter ailleurs leur violence. Ou plus exactement encore, si je fais de la politique, c’es
2 ue l’Ordre nouveau, Esprit, Plans, Réactions, par leur volonté proclamée de rupture, et plus encore par leurs revendications
3 volonté proclamée de rupture, et plus encore par leurs revendications constructives, révèlent peut-être dans leur diversité,
4 ndications constructives, révèlent peut-être dans leur diversité, les premières lignes de force d’une nouvelle révolution fr
5 nes de force d’une nouvelle révolution française. Leur anticapitalisme n’est pas celui de la Troisième Internationale. Toute
6 e confèrent pas nécessairement quelque héroïsme à leurs victimes accidentelles. Ce que je veux dire, c’est que le danger de p
7 veau qu’ils revendiquent. Qu’ils illustrent, dans leur structure, visible ou secrète, la dialectique joyeuse de la personne
8 la personne en acte. Que celui qui s’engage dans leur lecture éprouve de tout son être la présence d’une réalité éthique im
9 nu slogan se verra récupéré par les partis et par leurs intellectuels embrigadés. D’où la colère qui nous prend, à Esprit c
10 naugura le temps des moutons enragés. Fatigués de leur innocence, voyant que l’herbe se faisait rare sous leurs pieds et qu’
11 nnocence, voyant que l’herbe se faisait rare sous leurs pieds et qu’ils n’avaient plus de berger, aux éclairs de chaleur d’un
12 nt décidé tout récemment de renoncer à l’usage de leur pensée devant la menace hitlérienne (voir le manifeste de Ce Soir) on
2 1978, Cadmos, articles (1978–1986). L’Intellectuel contre l’Europe (été 1978)
13 oncière de l’Europe au nom de la seule réalité de leur nation ou de je ne sais quelle « mondialité », je notai cette définit
14 il poursuit dans sa recherche du bonheur ». Toute leur vie sociale est « fondée sur une base communale ». La justice y est b
15 de plus l’exemple des premiers Confédérés, et de leur Suisse d’avant le secret des banques. C’est cette Europe fille des ci
16 ogérées, donc sur la participation des citoyens à leurs propres destins. Il ne s’agit plus désormais, de projeter dans l’espa
3 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Conditions d’un renouveau (automne 1978)
17 n faire parce que ça se débrouillera et n’est pas leur affaire. Ce qui est dangereux, c’est que ça prédispose les Européens
18 devant des forces mythiques qui vont « couvrir » leur irresponsabilité, les exonérer de leur éventuelle culpabilité. Car l’
19  couvrir » leur irresponsabilité, les exonérer de leur éventuelle culpabilité. Car l’Europe ne se fera pas toute seule, ne s
4 1979, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (hiver 1978)
20 t en lui consacrant de plus en plus de place dans leurs colonnes ? Ou plutôt que l’Europe qui intéresse au sens fort les Euro
21 n das noch verstehen ? » — « Les Neuf divisés sur leur politique énergétique » — « Conseil européen : l’enlisement » — « Les
22 ngtemps que les États refuseront de rien céder de leur souveraineté nationale. S’agirait-il enfin de l’Europe réelle, celle
23 l’Europe réelle, celle des Européens vivants, de leurs cultures et de leurs espoirs ? Mais alors comment pourrait-on avec un
24 le des Européens vivants, de leurs cultures et de leurs espoirs ? Mais alors comment pourrait-on avec un tel sang-froid, sans
25 uche ou de droite, européistes ou nationalistes ? Leurs formules dramatiques reflètent bien moins la réalité vécue de notre c
26 s être au contraire, l’ensemble des Européens, de leurs pays, de leurs problèmes, de leurs souvenirs et de leurs espoirs, tel
27 aire, l’ensemble des Européens, de leurs pays, de leurs problèmes, de leurs souvenirs et de leurs espoirs, tels que douze siè
28 Européens, de leurs pays, de leurs problèmes, de leurs souvenirs et de leurs espoirs, tels que douze siècles d’histoire comm
29 ays, de leurs problèmes, de leurs souvenirs et de leurs espoirs, tels que douze siècles d’histoire commune et trois millénair
30 se sont associés à Bruxelles en vue d’harmoniser leurs politiques industrielles et commerciales. II. « La grande question
31 aire ! » Michel Debré ne pouvait tout de même pas leur révéler que ce titre était celui d’un livre « infâme ». IV. Vertus
32 ent, mais il n’y a pas d’illusions à se faire sur leur traduction en décrets, le cas échéant : taxer un livre d’infamie est
33 ) à toutes ses nationalités, au mépris déclaré de leurs identités. Les héritiers de cette France jacobine ne conçoivent pas q
34 ionalistes à l’endroit des nations opprimées dans leur culture comme dans leurs droits et libertés traditionnelles : Bretagn
35 es nations opprimées dans leur culture comme dans leurs droits et libertés traditionnelles : Bretagne, Pays basque, Roussillo
36 ionales), celles-là mêmes qui ont uniformisé dans leur sein les diversités régio-nationales… La France ayant « défait » (en
37 t, c’est normal, que l’Europe va faire de même de leur nation. C’est avouer qu’on n’a rien compris à la nature même du fédér
38 r ce faire, à tous les droits et à l’autonomie de leur province qu’ils avaient pour mandat d’affermir. Pareille trahison (po
5 1979, Cadmos, articles (1978–1986). Écologie, régions, Europe fédérée : même avenir (printemps 1979)
39 , désignant les « rapports des êtres vivants avec leur milieu naturel ». « Écologie » va reparaître après la Deuxième Guerr
40 rnements de nos États nationaux — si lié que soit leur sort à celui de la croissance industrielle — se sont vus contraints d
41 t-à-dire finalement la guerre, est un principe de leurs développements concomitants, et demeure leur « horizon indépassable »
42 de leurs développements concomitants, et demeure leur « horizon indépassable ». La civilisation industrielle, d’essence car
43 e la volonté d’uniformiser les humains, d’écraser leurs différences ethniques, culturelles, coutumières, de régler et de cont
44 ’État, de l’économie et des activités culturelles leur paraît la condition même d’une renaissance civique, économique et cul
45 renaissance civique, économique et culturelle de leur pays. À part les guerres d’agression et les centrales nucléaires, qui
46 (neighborhoods) commencent à retrouver le sens de leur autonomie, à reprendre en main leurs destins »20. Il est faux que le
47 er le sens de leur autonomie, à reprendre en main leurs destins »20. Il est faux que le plus grand soit le plus efficace. E.
6 1979, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (printemps 1979)
48 , invoqué rituellement par les uns et les autres, leur donne à tous des raisons d’appeler ou de maudire l’union de l’Europe
49 d’appeler ou de maudire l’union de l’Europe selon leurs préférences du moment. I. Les identités nationales On lit dans L
50 n comprend que celles-ci soient moins attachées à leur identité que nous ne le sommes. Un sondage publié par la CEE de Brux
51 nations… Les nations sont toujours vivantes, mais leur pleine souveraineté est morte ». Bruère était le pseudonyme de résist
52 listes d’aujourd’hui se réclament avec passion de leur fidélité à la pensée du Général, c’est bien le sujet des régions et d
53 Debré, ils n’ont cessé de clamer, depuis dix ans, leur rejet indigné des régions autonomes, conditions de cette Europe des r
54 es régions, précisait-il, devaient « s’ouvrir » à leurs voisines, au-delà des frontières de l’État : le Nord à la Belgique, l
55 ération de régions historiques, qui trouvent dans leur union — strictement limitée à certaines fonctions publiques — la gara
56 à certaines fonctions publiques — la garantie de leur autonomie. Plus frappante encore est l’évolution récente des trois pa
57 ns voisines, annexées et alignées sans égard pour leurs intérêts propres ni pour leurs identités culturelles, coutumières et
58 es sans égard pour leurs intérêts propres ni pour leurs identités culturelles, coutumières et linguistiques. En France, le gé
59 Plusieurs de ces régions se posent la question de leur taille : elles la voudraient « européenne », c’est-à-dire compétitive
60 ions primaires, autrefois ou naguère annexées, de leurs libertés primitives, est devenu l’un des problèmes majeurs du Royaume
61 allant jusqu’à demander le rattachement direct de leur région à l’Europe unie, sans passer par le relais londonien. Mais, di
62 ités jouissent d’une autonomie pour la gestion de leurs intérêts respectifs ». Enfin, les art. 143 à 158 définissent en détai
7 1979, Cadmos, articles (1978–1986). L’Europe comme invention de la culture (automne 1979)
63 éclarées, que de renoncer, comme les individus, à leur liberté sauvage (anarchique), pour s’accommoder de la contrainte publ
64 isme ne le cède en rien à celui de Hegel ; puis à leur suite, Auguste Comte, qui attribue à l’Europe le rôle « d’agent et de
65 raser ? L’effort des groupes personnalistes et de leurs camarades européens dans les deux camps, menant une lutte commune et
66 problème intellectuel prioritaire que proposent à leurs invités les « Rencontres internationales de Genève » est justement ce
67 , Salis et Spender comme conférenciers ; et parmi leurs interlocuteurs désignés, Jeanne Hersch, François Bondy, Merleau-Ponty
68  : 5 ou 6 sur 36 orateurs, je crois bien. Certes, leurs thèses principales ont été reprises un peu partout (notamment quelque
69 et n’ont cessé de manifester, depuis trente ans, leur vitalité créatrice. Pour composer la commission culturelle, j’ai écri
70 es sont résolument « européennes » à la fois dans leurs finalités culturelles et dans leurs pratiques internationales : tradu
71 la fois dans leurs finalités culturelles et dans leurs pratiques internationales : traductions, débats à l’échelle continent
72 la liberté de la culture (1950-1966) qui assurait leur complète liberté éditoriale. En lieu et place de L’Ordre nouveau , d
73 aide du patriotisme, sans soupçonner à quel point leur politique de désunion est fatalement une simple politique d’entracte
74 ont tendu vers ce but unique le travail secret de leur âme… Ils ont en commun les mêmes aspirations les plus hautes et les p
75 l’Europe une, qui, sous la véhémente diversité de leurs expressions artistiques, fait effort vers autre chose, vers une chose
8 1980, Cadmos, articles (1978–1986). L’Université par l’Europe et vice versa (hiver 1979)
76 éficient d’une exception de juridiction, assurent leur propre police et ne dépendent ni des pouvoirs de la ville ni de ceux
77 e du Roi, mais ne relèvent que du pape, garant de leur autonomie. Chacune de ces entités groupe en une seule communauté les
78 édiates à l’empire », lequel devient le garant de leurs libertés contre tous les seigneurs voisins. C’est ainsi que les trois
79 ns une autre ville de la région parisienne, quand leurs rapports avec les magistrats entrent en crise. Les étudiants se répar
80 ustries. Elles préparent les jeunes gens à gagner leur vie, non plus à en comprendre les finalités. IV. Retour aux petite
81 mensions de nos créations, de nos activités et de leurs cadres. Les conditions d’une renaissance des universités européennes
82 uropéenne, et la logique ou les contradictions de leur développement dans la vie publique et privée de l’unité culturelle en
83 mmun, le mécanisme des organisations européennes, leur histoire récente, leur jurisprudence, l’unification de leurs mesures
84 organisations européennes, leur histoire récente, leur jurisprudence, l’unification de leurs mesures sociales et la coordina
85 ire récente, leur jurisprudence, l’unification de leurs mesures sociales et la coordination de leurs politiques économiques.
86 n de leurs mesures sociales et la coordination de leurs politiques économiques. Ce qui nous manque encore, c’est une étude qu
87 s un an, les professeurs détachés reviendraient à leur enseignement, porteurs d’une sorte de radioactivité — les uns mûris,
9 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Madame de Staël et « l’esprit européen » (été 1980)
88 rendre les affaires de la cité et d’y faire entre leur voix. « Dans l’enceinte des petits États, la liberté peut exister, p
10 1981, Cadmos, articles (1978–1986). L’apport culturel de l’Europe de l’Est (printemps 1981)
89 re de nos frères de l’Est : car nous sommes aussi leurs gardiens ! p. Rougemont Denis de, « L’apport culturel de l’Europe
11 1981, Cadmos, articles (1978–1986). Un falsificateur vu de près (été 1981)
90 condamnés et emprisonnés pour avoir combattu, par leurs écrits et par leur engagement concret, le « socialisme national » d’H
91 nnés pour avoir combattu, par leurs écrits et par leur engagement concret, le « socialisme national » d’Hitler, alors qu’il
92 ceux que je connais le mieux, qui sont les miens, leur exemple valant pour les autres. De bons amis m’ont conseillé le silen
93 , qui ne sont plus là pour rétablir la vérité sur leur œuvre et sur leur combat. Afin que ces amis ne soient plus impunément
94 là pour rétablir la vérité sur leur œuvre et sur leur combat. Afin que ces amis ne soient plus impunément « livrés au capri
95 une n’est honnête : la plupart signifiaient dans leur contexte tout à fait autre chose ou le contraire de ce qu’il veut y l
96 devant des “parlementaires ventrus” engoncés dans leurs “faux cols”, leurs “rosettes” et leurs “chapeaux melons”1) ». La note
97 ntaires ventrus” engoncés dans leurs “faux cols”, leurs “rosettes” et leurs “chapeaux melons”1) ». La note1) renvoie à un art
98 oncés dans leurs “faux cols”, leurs “rosettes” et leurs “chapeaux melons”1) ». La note1) renvoie à un article de moi publié p
99 mots, mais est-ce possible ? « “Engoncés” » dans leurs rosettes et leurs chapeaux melons… Cela ne peut pas être de moi, tout
100 possible ? « “Engoncés” » dans leurs rosettes et leurs chapeaux melons… Cela ne peut pas être de moi, tout de même — qu’ai-j
101 é paralysées après guerre par le double cadre que leur offrait l’héritage du passé : celui de l’Action française où on lutta
102 s : Si nous condamnons ces religions, c’est dans leur terme, au nom d’un acte de foi contraire. Elles veulent la force et n
103 ctuels ! Sa rage d’assimiler les personnalistes à leurs adversaires de toujours, et de déceler dans leurs critiques et leurs
104 leurs adversaires de toujours, et de déceler dans leurs critiques et leurs refus autant de preuves de leur fascination par le
105 e toujours, et de déceler dans leurs critiques et leurs refus autant de preuves de leur fascination par les nazis, est-elle r
106 urs critiques et leurs refus autant de preuves de leur fascination par les nazis, est-elle révélatrice de ses propres comple
107  ? C’étaient les thèmes majeurs de nos revues. En leur nom, nous ne cessions de dénoncer le stato-nationalisme des « puissan
108 taire laïcard comme Pétain ont-ils vraiment puisé leur inspiration politique (Montoire et la collaboration, le Vel’ d’Hiv’ e
109 hent, se répondent. Là, ceux de droite, tenus par leurs sombres thuriféraires, bien connus, les Drieu, de Rougemont et autres
110 s coups de pouce multipliés, vers le contraire de leur sens primitif. (C’est le coup bien connu du domestique voleur, en Chi
111 ais le jour où ils auront eux aussi conscience de leur volonté de vivre ». Plus téméraire encore, dans l’optimisme (Lévy dir
112 us discutables que les nôtres — surtout isolés de leur contexte, selon sa méthode habituelle. Et sur la présence de Maurice
113 eunes se montreront réellement capables de servir leur pays. […] Nous luttons tous, en effet, pour une cause commune ! Un a
114 relâchement des liens actuels de la société, dans leur quasi-inexistence, en raison du développement de l’individualisme bou
12 1984, Cadmos, articles (1978–1986). L’État-nation contre l’Europe : Notes pour une histoire des concepts (printemps 1984)
115 ants étrangers regroupés tout naturellement selon leur langue ou leur naissance : leur natio. À Bologne, en 1158, une consti
116 regroupés tout naturellement selon leur langue ou leur naissance : leur natio. À Bologne, en 1158, une constitution donnée p
117 turellement selon leur langue ou leur naissance : leur natio. À Bologne, en 1158, une constitution donnée par l’empereur Fré
118 ombre, connaissent une multiplication par cent de leur puissance de feu et surtout changent radicalement de méthode et de te
119 e » (p. 60 de op. cit.). À cela ne se bornent pas leurs bienfaits : « Dialectes et genres de vie fort divers viennent aussi [
120 uple n’en célèbre que mieux les nations — qui est leur dénomination lyrique (« en vers : de trois syllabes » précise Littré)
121 hent par la guerre au-dehors la tranquillité [qui leur manque] au-dedans. » (Philosophie des Rechtes, 1808, § 324). « Ce qui
122 ociale et à l’intérêt général de la Nation. Voici leur enchaînement depuis un siècle et demi : a) L’État-nation est lié à la
123 à la guerre que les États-nations appellent, par leur formule même, et souvent consciemment. Dans un premier temps, le pote
124 assure le pouvoir des deux grands, à la fois sur leurs propres peuples, sur les États désunis de l’Europe, et sur l’anarchie
125 le mondiale, — trop grands pour animer réellement leurs régions et pour résoudre les problèmes spécifiques qui s’y posent. L’
126 ces États-nations unitaires tels qu’ils sont dans leur être et leur agir concret, non plus dans leurs seules prétentions. No
127 ions unitaires tels qu’ils sont dans leur être et leur agir concret, non plus dans leurs seules prétentions. Nous verrons au
128 ans leur être et leur agir concret, non plus dans leurs seules prétentions. Nous verrons aussitôt que tous, sans exception, s
129 chelle mondiale, et trop grands si l’on en juge à leur incapacité d’animer leurs régions, et d’offrir à leurs citoyens une p
130 grands si l’on en juge à leur incapacité d’animer leurs régions, et d’offrir à leurs citoyens une participation réelle à la v
131 incapacité d’animer leurs régions, et d’offrir à leurs citoyens une participation réelle à la vie politique qu’ils prétenden
132 États-nations souverains qui, pour mieux affirmer leur souveraineté, refusent de se fédérer à l’Ouest, ou qui, n’ayant qu’un
133 ssurer et qui représentent sa raison d’être. Dans leur état actuel de division, nos « souverainetés » ne peuvent en effet :
134 gmenter l’inflation ; — ni maintenir la valeur de leur monnaie ; — ni faire face à leurs besoins allégués en énergie sans me
135 nir la valeur de leur monnaie ; — ni faire face à leurs besoins allégués en énergie sans menacer l’environnement et s’opposer
136 type fédéral, nos États-nations, retranchés dans leurs souverainetés nationales, ne pourront échapper au cours des prochaine
137 nucléaires poussent l’audace jusqu’à l’invoquer à leur tour : les juristes des Pays-Bas « prétendent qu’un accueil de missil
138 ’État » contemporains, c’est qu’ils affirment que leur but n’en est pas moins l’union de l’Europe : ils nous répètent comme
139 ropes ; — un mariage qui garantisse aux conjoints leurs droits de célibataires ; — une mise en commun des chacuns pour soi.79
140 es importants des dix pays de la CEE renouvellent leurs serments sur tous les postes : ils n’ont rien accompli, l’Idole en so
141 à de tout soupçon de fédéralisme clandestin. Mais leur temps va passer inexorablement, et les crises mêmes qu’ils gèrent cha
142 nations… Les nations sont toujours vivantes mais leur pleine souveraineté est morte. » Jacquier était le pseudonyme de Rési
13 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Chronique européenne : La préparation des élections européennes (printemps 1984)
143 u la droite étaient plus ou moins cohérentes avec leur image de combat, et laquelle allait, le 17 juin, « passer la barre de
144 es fonds nécessaires pour présenter régulièrement leurs candidats à l’élection du 17 juin. Mais ce que l’on voit se définir a
145 ec la plus grande netteté, c’est la communauté de leurs vues sur l’Europe et même l’identité de leurs propositions ; c’est le
146 de leurs vues sur l’Europe et même l’identité de leurs propositions ; c’est leur opposition, déclarée dans les mêmes termes,
147 et même l’identité de leurs propositions ; c’est leur opposition, déclarée dans les mêmes termes, aux partis classiques et
148 dans les mêmes termes, aux partis classiques et à leurs discours partisans, nationalistes, politiciens, donc pratiquement ant
149 éens ; et c’est enfin la convergence frappante de leurs propositions pour l’union de l’Europe, et cela qu’ils se disent de ga
150 fous de l’Europe de la liberté » et appellent de leurs vœux la naissance du « citoyen européen » (qui, reconnaissent-ils, su
151 dimension régionale ». Ils expriment l’espoir que leur génération « au sein de laquelle l’idée européenne ne se heurte pas t
152 triche). Les verts européens viennent de publier leur programme commun : nous en donnons ici les titres de chapitres. Vers
153 des mouvements qui comptent déjà des députés dans leur parlement national. Ils sont très fortement minoritaires dans leur pa
154 tional. Ils sont très fortement minoritaires dans leur pays, mais ils sont unanimes dans leurs propositions européennes, et
155 aires dans leur pays, mais ils sont unanimes dans leurs propositions européennes, et ceci corrigera cela, si les partis class
156 vouloir pour l’Europe, mais seulement à combattre leurs rivaux nationaux. III. Quelques déclarations remarquables sur l’Eu
157 ns ne peuvent comprendre que les États membres et leurs représentants, après s’être arrogé, au mépris des traités qui les lie
158 enus non sans peine à ce qu’ils considèrent comme leur « souveraineté absolue ». Seule une reine incontestable a su, en cett
14 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Conclusions (été-automne 1984)
159 langues de bois diverses des gouvernements et de leurs experts, celles de certaines littératures, pas toutes, mais enfin il
160 aux littératures de l’Ouest, dans ce siècle, dans leurs rapports avec le pouvoir et avec les oppositions ? On verrait peut-êt
161 sure où ce seront des personnes qui intégreront à leur manière, selon leur vocation unique, sans précédent, tout ce qui leur
162 s personnes qui intégreront à leur manière, selon leur vocation unique, sans précédent, tout ce qui leur est venu de partout
163 leur vocation unique, sans précédent, tout ce qui leur est venu de partout — les objets de leur piraterie ! Je propose donc
164 t ce qui leur est venu de partout — les objets de leur piraterie ! Je propose donc cette seconde conclusion : la culture eur
15 1985, Cadmos, articles (1978–1986). Trente-cinq ans d’attentes déçues, mais d’espoir invaincu : le Conseil de l’Europe (été 1985)
165 it clairement. Elle est d’unir ses peuples selon leur vrai génie, qui est celui de la diversité, et dans les conditions du
166 u à quatre manifestations, très diverses tant par leur nature que par leur importance politique, mais dont la convergence m’
167 tions, très diverses tant par leur nature que par leur importance politique, mais dont la convergence m’apparaît aujourd’hui
168 res aux députés européens et de la réception qui leur fut réservée par l’Assemblée ; d’un projet de nouveau Serment de Stra
169 tres aux députés européens , et j’avais obtenu de leur éditeur86 qu’il aille lui-même en placer une copie sur chaque pupitre
170 ligé d’écouter. Tous les sondages précis réfutent leurs craintes, démasquent leurs arrière-pensées, dénoncent leur parti pris
171 ndages précis réfutent leurs craintes, démasquent leurs arrière-pensées, dénoncent leur parti pris de scepticisme […]. Messie
172 ntes, démasquent leurs arrière-pensées, dénoncent leur parti pris de scepticisme […]. Messieurs les députés, vous le savez b
173 ctorale organisée par les États, en vue de nommer leurs députés au premier Parlement de l’Europe. Les partis présenteront leu
174 er Parlement de l’Europe. Les partis présenteront leurs candidats. Et les mouvements fédéralistes aussi. Et les groupes d’int
175 tir aux peuples qu’elle comporte un enjeu, et que leur sort peut changer, matériellement aussi, selon l’issue des élections.
176 l faut que les délégués à Strasbourg rompent avec leur ordre du jour et avec leur statut, qu’ils renouvellent le Serment du
177 trasbourg rompent avec leur ordre du jour et avec leur statut, qu’ils renouvellent le Serment du Jeu de Paume, qu’ils jurent
178 de « simplifier les formalités douanières » entre leurs deux pays, membres de la CEE… Mais surtout, ce que je retiens de cett
179 es 22 cantons qui la composent : en « associant » leurs souverainetés sans en aucune façon les « abandonner », ils ont donné
180 ps il s’en allait. Pour tous ceux qui avaient mis leur espoir dans l’avenir du Conseil de l’Europe, il y avait là un très sé
181 c’est surtout dans deux autres domaines qui, par leur nature même et par ma profession, me requièrent plus personnellement 
182 t et des 8 pays de l’Est, non moins européens par leurs traditions culturelles, et plus européens encore par les espoirs qu’i
183 les activités économiques qu’elle met en œuvre à leur service. La plus remarquable réalisation du Conseil de l’Europe dans
184 commissions nationales aussi « souveraines » que leurs fonctionnaires sont anonymes — la Conférence des ministres de la Cult
185 culturels susceptibles d’être pris en compte dans leur politique en tous domaines et de contribuer ainsi à une prise de cons
186 er, sur la base de ce projet, selon les voies qui leur sembleront les mieux appropriées, à une consultation des instances go
187 anvier 1984, et présentèrent à la ratification de leurs ministres réunis à Berlin en mai de cette année. Que dit ce document 
188 ais aussi les citoyennes et citoyens à concentrer leurs efforts pour : — développer le patrimoine et la création97 — développ
189 sont à peu près indéfendables, non seulement dans leur forme, mais dans leur couleur. Je me borne à citer ici le deuxième :
190 ndables, non seulement dans leur forme, mais dans leur couleur. Je me borne à citer ici le deuxième : « Considérant que les
191 ulaire d’humanisme laïque et religieux, source de leur attachement inaliénable à la liberté et aux droits de l’homme… »99 E
192 solue, mais au contraire des besoins humains dans leur réalité la plus immédiate — à l’échelle de la commune — ces besoins m
193 nt pris l’habitude du sur-place ; qu’ils ont pris leur parti d’avoir passé un tiers de siècle à ne plus avancer, à parler de
194 onstamment susceptibles de tout bloquer au nom de leur « souveraineté » sacrée, quoique de moins en moins vérifiable. Point
195 ne ni l’autre des deux organisations parallèles — leur point de rencontre à l’infini — ne saurait prétendre à conduire une p
196 n des libertés concrètes des citoyens, et donc de leurs responsabilités. Le projet de la Constitution rédigé par Fernand Deho
16 1986, Cadmos, articles (1978–1986). Denis de Rougemont tel qu’en lui-même… [Entretien] (printemps 1986)
197 des activités de la nation, privant les hommes de leurs responsabilités en leur donnant le sentiment qu’ils ne sont pas respo
198 n, privant les hommes de leurs responsabilités en leur donnant le sentiment qu’ils ne sont pas responsables. J’ai commencé à
199 mé, je m’en excuse, mais j’aime à donner aux mots leur véritable sens. Dans quelles circonstances avez-vous écrit le livre
200 habitude, par les coutumes, par l’économie aussi. Leur développement au cours de l’histoire a malheureusement coupé ces régi
201 Haye fut de mettre ensemble des savants pour que leurs recherches soient utilisées au bénéfice de l’Europe unie. Cela a été
202 et à partir du xixe siècle des Russes aussi avec leurs grands romanciers, Tolstoï, Dostoïevski, et leurs grands musiciens.
203 leurs grands romanciers, Tolstoï, Dostoïevski, et leurs grands musiciens. Il y a toute une évolution qui est commune à l’ens
204 re, sans mesurer les conséquences à long terme de leurs activités. C’est une des folies pures de la société contemporaine : o
205 tomiques l’un sur l’autre. Cela arrange très bien leur économie de faire des dépenses fantastiques d’armement, cela leur per
206 faire des dépenses fantastiques d’armement, cela leur permet de dominer le tiers-monde. Ils s’entendent, je crois, dans le
207 t, et c’est l’Europe qui risque d’être victime de leur politique. L’Europe, on l’a souvent dit, risque d’être leur otage ou
208 ique. L’Europe, on l’a souvent dit, risque d’être leur otage ou leur champ de bataille. Ce ne serait pas le cas si l’Europe
209 , on l’a souvent dit, risque d’être leur otage ou leur champ de bataille. Ce ne serait pas le cas si l’Europe était unie, c’
210 l faut donner aux hommes d’aujourd’hui l’idée que leur sort dépend d’eux. Il faut dire aux hommes : « Vous devez choisir mai