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re un dilemme absurde : ou bien la pensée reste «
libre
», comme l’entendaient les libéraux — mais c’est la liberté du rêveur
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tout finit en dictature : plus question de pensée
libre
, j’entends : de pensée responsable. Mais si l’intelligence, passant o
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de penser ne doit pas signifier que la pensée est
libre
au sens idéaliste, qu’on lui donne vacance, ou qu’elle n’a plus de co
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condition concrète. La pensée qui agit n’est pas
libre
, mais au contraire libératrice. Et c’est une tâche révolutionnaire qu
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son : cela rendrait un peu de sérieux aux esprits
libres
. Je sais bien que ce vœu signifie pour beaucoup un appel aux « lois s
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u moins en fait. Les penseurs les plus violemment
libres
du xixe siècle, un Nietzsche, un Kierkegaard, un Baudelaire, ont été
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es impliquent en outre une quatrième épithète : «
libre
». 1. Publié en 1934 par les Éditions « Je sers », c’est un recuei
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ça, mais uniquement par des personnes, à la fois
libres
et responsables. Les conditions d’un renouveau de l’homme et de l’Eur
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prendre ses responsabilités ; c’est agir en homme
libre
dans la société, cesser de dire qu’on n’y peut rien. Le civisme est l
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et surtout, sur l’Europe comme patrie des hommes
libres
et du refus de la fatalité. Jamais l’intelligentsia de nos pays n’aur
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versité, affirme le primat de la recherche par la
libre
discussion. La période médiévale est l’âge par excellence des opposit
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siècle. Un tel terrorisme, paralysant l’esprit de
libre
recherche, est la négation même de cette Université que le Moyen Âge
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), c’est-à-dire, dans la traduction au moins très
libre
de Raymond Aron « traditionaliste et parafasciste »63. On a bien ente
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gleterre l’appelle en l’espace de 8 lignes peuple
libre
, cette nation (deux fois), puis cet État — et ainsi de suite pendant
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doit être fidèle à sa mission divine : « Il n’est
libre
ni quant à la fin qu’il poursuit, ni quant aux moyens qu’il emploie.
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es : ceux qui sont désignés comme « des personnes
libres
», c’est presque incroyable, et, d’autre part, les « fonctionnaires g
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il comprendre qu’ils ne sont ni des personnes, ni
libres
? — la totalité représentant six-cents personnes. Ce n’est donc pas u
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’aura connu un si puissant rassemblement d’hommes
libres
. Jamais la guerre, la peur et la misère n’auront été mises en échec p
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e Europe unie, rendue dans toute son étendue à la
libre
circulation des hommes, des idées et des biens. 2. Nous voulons une C
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pensée, de réunion et d’expression, ainsi que le
libre
exercice d’une opposition politique. 3. Nous voulons une Cour de just
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aussitôt devant les mesures qu’elles commandent.
Libre
à certains de refuser l’Europe, mais alors qu’ils le disent clairemen
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iveau de la région : le citoyen ne peut se sentir
libre
, et être libre en vérité, que là seulement où il est en mesure d’assu
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ion : le citoyen ne peut se sentir libre, et être
libre
en vérité, que là seulement où il est en mesure d’assumer des respons
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e, par opposition à l’individu, d’homme à la fois
libre
et responsable, les deux termes, les deux adjectifs étant absolument
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t fondamentale pour tous mes livres : l’homme est
libre
dans la mesure où il est responsable. S’il ne peut pas être responsab
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ble de son rôle dans la vie civique, il n’est pas
libre
. De même qu’en justice, on sait très bien que si vous avez commis une
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votre avocat peut démontrer que vous n’étiez pas
libre
quand vous l’avez commis, vous n’êtes pas tenu non plus pour responsa
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nous opposions à tout cela, la personne, l’homme
libre
et responsable étant notre but. Finalement ce que nous avions prévu e
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-Unis jusqu’en 1946. Il donne des cours à l’École
libre
des hautes études, puis entre à l’Office of War Information, où il de
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me nous l’avons vu, l’homme, en tant que personne
libre
et responsable, par opposition à l’individu anonyme perdu dans la mas
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a responsabilité. Il ne peut plus être un citoyen
libre
et responsable. Voilà tout ce que nous disions dans les années 1930 à
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mme ils le veulent, mais comme un sujet, un homme
libre
et responsable, ce que nous appelons une personne. Donc, et là je me
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? Pour servir les finalités suprêmes de l’homme,
libre
et responsable, et aimer d’une manière active, il faut absolument de
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milieu social, une société où l’homme puisse être
libre
et responsable et pratiquer l’amour d’une manière active. J’en revien
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z choisir maintenant, est-ce que vous voulez être
libres
, ou préférez-vous faire partie d’une nation puissante ? » Chaque homm