1 1980, Cadmos, articles (1978–1986). L’Université par l’Europe et vice versa (hiver 1979)
1 théologie, le droit et la médecine, l’université médiévale « correspond, dans son exigence même, à l’idée d’un studium generale,
2 la recherche par la libre discussion. La période médiévale est l’âge par excellence des oppositions et des contradictions, du si
3 té en question 42 dont je déduis que l’Université médiévale demeure l’idéal asymptotique de tout ce que notre époque croit avoir
4 t-à-dire à la suppression des universités au sens médiéval , au regroupement par l’État central des trois degrés de l’enseignemen
5 ation, sinon d’un vrai retour à la grande liberté médiévale . Mais quels que soient les mérites intrinsèques du projet de réforme
6 de contestation comparables aux collèges du Paris médiéval , permettant et favorisant l’échange interdisciplinaire qui est en fai
2 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Utopie, technique, État-nation (printemps 1980)
7 Chine, de la Perse, de l’islam, de la chrétienté médiévale et renaissante ont toutes des sentences, poèmes, prières ou oraisons
8 ance, puis le groupe d’étudiants d’une université médiévale parlant la même langue, puis à partir de la Révolution française, la
3 1984, Cadmos, articles (1978–1986). L’État-nation contre l’Europe : Notes pour une histoire des concepts (printemps 1984)
9 nation de Germanie ». L’ensemble des universités médiévales forme un réseau européen établi au-dessus des autorités du pays ou de
10 ai rappelé le transfert de la Souveraineté du Roi médiéval à l’État classique — en fait — puis à la nation — en prétention. J’en