1
u paraîtra maladroit au seuil du livre que voici.
Mais
faut-il aimer davantage l’espèce d’adresse au jour le jour qui tient
2
rais bien n’avoir jamais été forcé de m’en mêler.
Mais
tel est le malheur des temps : pour peu que l’intellectuel d’aujourd’
3
moyen. Le fascisme a montré à nu ces prétentions,
mais
les États bourgeois n’ont plus guère à lui envier qu’un degré supérie
4
ste « libre », comme l’entendaient les libéraux —
mais
c’est la liberté du rêveur impuissant, la même, exactement, qu’on lai
5
e sa chambre, on est presque forcé d’en convenir.
Mais
c’est cela qui est révoltant, c’est cela qu’il faut dénoncer. C’est p
6
pensée libre, j’entends : de pensée responsable.
Mais
si l’intelligence, passant outre à son dégoût, accepte le combat tel
7
soumis.) Le peuple veut des programmes pratiques,
mais
se contente, en fait, du verbalisme électoral. Les intellectuels prét
8
yeux n’étaient pas la puissance et la production,
mais
« une politique à hauteur d’homme » (expression qui allait faire le t
9
n pays n’est pas dans un organisme de contrainte,
mais
doit être en chacun des citoyens conscients, fussent-ils, et c’est le
10
inorité. Il y a peu d’hommes réellement humains :
mais
c’est à eux que le pouvoir doit revenir, c’est par eux qu’il peut êtr
11
inconditionnel d’une classe ouvrière omnisciente
mais
de toute évidence imaginaire, fantasme typique du bourgeois qui ne sa
12
ion concrète. La pensée qui agit n’est pas libre,
mais
au contraire libératrice. Et c’est une tâche révolutionnaire qui s’im
13
— après tout ce n’est pas cela qui nous importe —
mais
pour le salut de la pensée et pour que l’homme reste humain, ou le de
14
évoque surtout la « mise au pas » des dictatures.
Mais
ce sont là brimades extérieures, dont l’injustice ou la sottise ne co
15
De même que la personne se distingue de la masse,
mais
aussi de l’individu, le style d’une pensée active se distinguera par
16
ement dénoncé par des « intellectuels » français.
Mais
si le monde ne s’en porte pas mieux, l’intelligence n’y gagne guère.
17
n’est pas du tout devenir esclave d’une doctrine,
mais
au contraire, c’est se libérer et assumer les risques de sa liberté.
18
r dès 1940 non seulement les premiers résistants,
mais
aussi, et du même mouvement, les premiers fédéralistes européens orga
19
siècle sur une crise non seulement de la culture
mais
de l’idée même de culture, sur le divorce entre art et société, sur l
20
vec l’esthétique. Cent-cinquante pages seulement,
mais
qui ne laissent pas le sens critique du lecteur s’endormir une second
21
donner des suites non plus seulement descriptives
mais
normatives, programmatiques, et pour tout dire d’un mot dont l’auteur
22
engagées ». Là-dessus, je me propose de revenir.
Mais
d’abord je voudrais commenter quelques thèses, parmi celles qui m’ont
23
rejet de l’Europe ou tout au moins de sa culture.
Mais
ne serait-ce pas aussi, et peut-être surtout, un renouveau de l’avent
24
ur ne rien dire de sa capacité de les comprendre.
Mais
il serait vain de chercher si pareille situation est conforme ou host
25
stes qui triomphent désormais dans le tiers-monde
mais
que nous avons réussi, depuis peu, à extirper de notre continent — le
26
e Europe — André Reszler est peut-être trop bref,
mais
ses formulations denses et nettes sont de nature à couper court à tou
27
es volontés de domination. » Voilà qui est clair,
mais
voici qui est mieux encore : « Terre de civilisation, l’Europe n’est
28
plus littéraire que philosophique ou religieuse,
mais
non moins révélatrice d’une certaine attitude mentale, d’un comportem
29
errière chacun de ces slogans faciles à écarter —
mais
on n’a écarté qu’un slogan — nous distinguons un dessein beaucoup moi
30
, que ce n’est pas son moi qui a commis le crime,
mais
quelque chose qui le dominait. Ce qui motive les assertions structura
31
ligion en général, au sens sociologique du terme,
mais
bien du christianisme et de son anthropologie, c’est-à-dire du modèle
32
, c’est-à-dire la connaissance non de l’anthropos
mais
de l’entropie, dont il admet que l’activité de l’homme occidental ser
33
spèce, un individu. Et l’homme nouveau ? Le même,
mais
converti, « mort à soi-même », réorienté et recréé par l’appel de sa
34
ême mot). Un but nouveau le distingue du troupeau
mais
aussitôt le relie à ses prochains, car l’unicité même de sa vocation
35
ères de Nicée, il ne s’agissait pas d’un doublet,
mais
d’une unité. Le doublet est une création de la science moderne, mais
36
e doublet est une création de la science moderne,
mais
pas du xviiie siècle : de Descartes. Car c’est bien lui qui a fait d
37
telles qu’on essaie de les pratiquer aujourd’hui,
mais
« l’entropologie » structuraliste entraîne une conséquence beaucoup p
38
t à admirer n’importe quoi qu’on dit « sauvage » (
mais
où le dit-on hors de Paris ?). La « sauvagerie » est une notion spéci
39
pas toute seule, ne sera jamais faite par le ça,
mais
uniquement par des personnes, à la fois libres et responsables. Les c
40
peut rien. Le civisme est le fait de la personne.
Mais
point de personne hors d’une communauté, et encore la faut-il assez p
41
ons, celles des villes millionnaires par exemple.
Mais
pour qu’on n’étouffe pas dans les petites unités, encore les faudra-t
42
projet d’une Europe qui ne sera pas faite par ça
mais
par nos mains, par nos esprits, par nos colères, par notre amour.
43
ement du christianisme (ce qui n’est pas le cas),
mais
pour s’il est commandé par Staline, par Mao ou simplement par Berling
44
qu’ils la considèrent en principe avec sympathie.
Mais
il faut avouer qu’elle est peu vue. L’élimination des derniers droits
45
lle de l’économie et du libre-échange commercial,
mais
bien celle des chances de la vie, c’est-à-dire des chances de la paix
46
vivants, de leurs cultures et de leurs espoirs ?
Mais
alors comment pourrait-on avec un tel sang-froid, sans la moindre émo
47
étrangers, de la mort qui n’arrive qu’aux autres.
Mais
sont-ils bien conscients du fait inéluctable qu’ils subiront le sort
48
es sauces, annonce ">Le Figaro du 6 novembre.
Mais
au fond, la grande question que se posent les états-majors des partis
49
Europe fédérale, pourtant admise par O. Guichard,
mais
aussi l’Europe des régions vilipendée par M. Debré, cependant que J.
50
t… Oui, « pour parler d’Europe, on en a parlé ».
Mais
c’est à croire que s’il n’y avait pas de querelle entre Rocard et Mit
51
e les querelles de partis. Voilà donc la passion,
mais
où est l’Europe ? On ne voit plus que les partis. Qui va traiter des
52
step ou « pas à pas » comme le voulait Churchill,
mais
« avec des bottes de sept lieues ! »12 Il s’agissait alors, pour lui
53
ui gaulliste, d’une Europe des États, c’est vrai,
mais
cependant dotée d’une « Assemblée des nations européennes, composée d
54
d : « tout ce qui est exagéré est insignifiant ».
Mais
il est clair qu’il y avait chez Debré tout autre chose que l’intentio
55
(fussent-elles seulement verbales pour le moment,
mais
il n’y a pas d’illusions à se faire sur leur traduction en décrets, l
56
lle n’aboutit pas au triomphe de l’un des partis,
mais
à l’entente, peut-être, pour laquelle prient les croyants des trois r
57
ême l’avenir de l’Europe puissent intéresser VGE.
Mais
c’est pour souligner aussitôt que seul l’avenir de la France de l’an
58
2, L’Europe et le Monde , Bulletin du CEC, 1965,
mais
aussi toute la collection des bulletins du CEC, de 1953 à 1975. Voir
59
itante, une politique des mouvements écologiques,
mais
plutôt pour tenter d’interpréter certains conflits qui sévissent dans
60
e-t-on à l’EDF, par les « banquiers américains »,
mais
Sakharov dit au contraire, selon Le Monde, qu’ils sont payés par le g
61
it que l’écologie n’est pas jugée sur son mérite,
mais
sur les visées politiques qu’elle est censée traduire tout en les dis
62
». Les enseignants ont à présenter ces brochures.
Mais
si l’un ou l’autre s’avisait de présenter aussi une brochure critique
63
e, signifiant alors bien des choses sympathiques,
mais
hétéroclites : à la fois protection des petits oiseaux et lutte contr
64
; mesures contre la pollution des eaux de table,
mais
aussi des océans ; relations entre les taux de délinquance et le nomb
65
tion (physiques, psychiques et psychosomatiques.)
Mais
en même temps que l’agression industrielle se formait en Europe l’Éta
66
nce écologique entraîne des exigences régionales.
Mais
l’obstacle est le même dans les deux cas : l’État-nation. Exemple : q
67
la pollution, tel gouvernement répond : d’accord,
mais
seulement dans une mesure compatible avec ma souveraineté nationale.
68
ts politiques entre régionalistes et écologistes,
mais
aussi entre fédéralistes européens et régionalistes. 5. Mais je m’ap
69
ntre fédéralistes européens et régionalistes. 5.
Mais
je m’aperçois que je devrais préciser le sens que je donne au mot rég
70
lpine (Suisse-France) et Alpazur (France-Italie).
Mais
il y a surtout, à mon sens, les régions — déjà existantes, en formati
71
ynihan formulait naguère à propos des États-Unis,
mais
qu’il est facile de transposer en termes européens : Ne confiez jama
72
mon titre-slogan. Je n’ai pas dit : même combat,
mais
bien : même avenir. Un combat peut être perdu et c’est fini. Un aveni
73
uvelles adhésions se présenteront ? C’est à voir.
Mais
il deviendra de moins en moins probable que la Communauté puisse s’of
74
nsèque (littéraire, par exemple) de ces trois-là,
mais
parce que, si la solution idéale est impossible, on choisit la plus p
75
n plus rare, cédant la place à « confédération ».
Mais
en 1965 encore, un « Essai de déclaration » rédigé par les membres ga
76
ction de cette assemblée au suffrage universel »,
mais
il réitère ses conseils de prudence, en termes curieux à rappeler auj
77
ision que je salue avec une vive satisfaction26.
Mais
comment accorder tout cela avec le dogme de la sacro-sainte souverain
78
des nations… Les nations sont toujours vivantes,
mais
leur pleine souveraineté est morte ». Bruère était le pseudonyme de r
79
de l’Étranger » destiné à « défaire » la France.
Mais
s’agissait-il bien de la doctrine du Général ? Celle-ci est exposée p
80
oisi de livrer la bataille décisive de son règne.
Mais
, en même temps, n’aurait-il pas choisi de se faire renvoyer par les F
81
ue lorsqu’il s’en voit séparé ? (D’où sa secrète,
mais
active connivence avec les traverses du destin qui « impose » aux ama
82
pose » aux amants de se quitter une fois de plus.
Mais
c’est lui qui a tout machiné, en posant le problème du Sénat…) Selon
83
e ethnie d’abord, ou comme une entité économique,
mais
comme un « espace de participation civique ». Le général ajoute : La
84
cette fois-ci — « Je ne le regrette pas pour moi,
mais
pour la France qui ne connaîtra pas, avant longtemps, de vraies régio
85
ent au projet gaullien, jugé par eux insuffisant.
Mais
ce qui éclate à l’évidence, c’est que les « fidèles » gaullistes trah
86
ement de son pays n’était plus la centralisation,
mais
la région. L’organisation de 21 « régions de développement » s’en est
87
Europe unie, sans passer par le relais londonien.
Mais
, disent les Anglais, « il est ridicule d’avoir des assemblées pour le
88
des régions qui composent la nation espagnole »,
mais
déclare à l’art. 137 que « l’État se compose de communes, de province
89
ns — wallonne, flamande, allemande, bruxelloise —
mais
au-delà de cette division que le xixe siècle eût imaginé sans peine,
90
autour d’un certain nombre de critères variables,
mais
jugés essentiels par la communauté elle-même, qui donne à celle-ci sa
91
cture historique de l’Empire romain, par exemple,
mais
plutôt de sa nostalgie et d’une prise de conscience diffuse et très t
92
e l’Europe, comme on le répète après Paul Valéry,
mais
plutôt d’un oubli séculaire des valeurs antiques, longuement submergé
93
man, de Gasperi, Jean Monnet et Paul-Henri Spaak.
Mais
c’est dans la généalogie des philosophes qu’on voit s’annoncer au xvi
94
n mortelle de nationalismes stupidement vaniteux,
mais
non moins suicidaires. Qu’il suffise de citer les noms allemands de S
95
t de l’Anti-Europe des fascistes et des nazis34.
Mais
pour original qu’il soit, pour efficace qu’il aille se révéler à trav
96
mes années d’exil américain, de fin 1940 à 1946.
Mais
à mon premier retour en Europe, en 1946, ce que je découvre, c’est qu
97
ands et Français, Italiens et Anglais dialoguent,
mais
aussi démocrates et communistes, poètes et philosophes. Il y a là Ben
98
ongeaient le lendemain. Presque tout l’essentiel.
Mais
pour quelles suites ? Peu de participants se sont engagés. Je les com
99
rd, à la Sorbonne sous les auspices de l’Unesco).
Mais
à part les cinq « engagés », qui se retrouveront dans les futurs cong
100
ntre 300 et 400 aux deux autres) et c’est normal.
Mais
elle compte quelques-unes des gloires de la pensée du xxe siècle, co
101
tous les partis, communistes staliniens exceptés.
Mais
quelques noms si prestigieux qu’ils soient ne font pas une génération
102
à la mode, ni comme en Allemagne la philosophie,
mais
ce que représente effectivement la liste des seize délégués français
103
melles » où les majorités ne dépassent pas 100 %.
Mais
l’effet de Lausanne sur les « intellectuels européens » est resté nul
104
r les éléments essentiels de cette culture ? Oui.
Mais
à la condition de reprendre le problème d’une façon entièrement diffé
105
opéenne que nous sauverons la culture française ;
mais
cette unité de culture n’aura aucun sens et ne sera faite que de mots
106
valent de la supériorité culturelle de l’Europe ;
mais
, au contraire, ceux qui reconnaissent que l’Europe porte la plus lour
107
ue » sur eux dès qu’ils se présentent en Afrique,
mais
bien plutôt ceux qui proposent, avec Barbara Ward et René Dubos, que
108
sparu depuis 1938 et d’ Esprit , qui dure encore,
mais
ne parle de l’Europe que pour mettre en garde contre les illusions et
109
» (l’Afrique) et le « Domaine de Sem » (l’Asie).
Mais
dès les débuts du xive siècle et surtout au xve siècle se multiplie
110
la ville ni de ceux de l’Évêque, ni même du Roi,
mais
ne relèvent que du pape, garant de leur autonomie. Chacune de ces ent
111
alité, et formera de plus en plus des magistrats,
mais
non des clercs. III. De l’Université aux « Facultés » Tout cela
112
n d’un vrai retour à la grande liberté médiévale.
Mais
quels que soient les mérites intrinsèques du projet de réforme d’Edga
113
lac, ou d’une large rivière, en pleine campagne,
mais
pas trop loin d’une ville de moyenne grandeur et de vie culturelle et
114
nt à la forme : peu ou point de cours magistraux,
mais
surtout des colloques restreints, groupant au maximum vingt personnes
115
dès 1625, puis Leibniz et son Arts Combinatoria.
Mais
cet Institut de synthèse ne serait-il pas idéalement ce dont on parle
116
e : projet irréalisable, impossibilité touchante,
mais
ridicule. De même, le sens originel, chez Thomas More, de cité idéale
117
ore, on en trouve l’exact équivalent grammatical,
mais
non pas du tout spirituel, dans les œuvres du mystique soufi Sohrawar
118
45. Ce lieu qui est non-lieu physique (ou-topos),
mais
lieu réel de l’aventure spirituelle, on ne peut le comparer dans la t
119
elle apparaît donc situable non dans l’Histoire,
mais
par rapport à l’Histoire. Cette cité a des mesures (ses remparts) ind
120
uées avec précision, évoquant le monde physique ;
mais
le texte nous dit : « mesures d’hommes, qui sont aussi mesures d’ange
121
Il s’agit donc d’une cité idéale, transcendante,
mais
qui touche à l’Histoire, la termine et s’y substitue. 4. Le passage,
122
fait une sécularisation, non seulement tentante,
mais
presque inévitable. Thomas More, en somme, n’a fait que placer dans l
123
s More sait que le Royaume n’est pas de ce monde,
mais
il sait aussi que l’Oraison dominicale dit, dans sa seconde demande :
124
chniques. 5. On parle toujours de Francis Bacon,
mais
c’est bien plutôt de Descartes que procède cette évolution. Descartes
125
ne décision de ne pas tenir compte des finalités,
mais
seulement des processus mécaniques opérant dans un milieu artificiell
126
ar conversion personnelle ou purification du moi,
mais
physiquement, tout d’abord par l’effet de l’incorruptibilité de l’env
127
d’une utopie réalisée non seulement à la lettre,
mais
à l’échelle planétaire ; d’une structure géométrique (centralisation)
128
xact de l’utopie. Toute utopie est uniformisante,
mais
région signifie différence. « Une région ne se délimite pas, elle se
129
n modèle déduit d’aujourd’hui si ce n’est d’hier.
Mais
Toynbee a très bien montré que les utopies sont « statiques par hypot
130
terme indéfini de nos refus d’un présent exécré.
Mais
l’utopie spirituelle de la Nouvelle Jérusalem (Apoc. ch. III et XXII)
131
souvent à de grandes distances l’un de l’autre ;
mais
quand ils se rencontrent un mot suffit pour qu’ils se reconnaissent.
132
du culturel voire du religieux sur l’économique.
Mais
comment surmonter l’antinomie Nord-Sud, s’il est vrai qu’elle plonge
133
existence passagère s’en irrite et s’en étonne :
mais
enfin les vainqueurs et les vaincus ont fini par n’être plus qu’un mê
134
ne y a puissamment contribué.50 Bien dira-t-on,
mais
la Réformation n’a-t-elle pas divisé, sans espoir, la chrétienté, Nor
135
a même religion théologique, politique et morale,
mais
avant que ce miracle soit accompli, tous les hommes qui ont un cœur e
136
seulement sur les intérêts privés et personnels,
mais
sur les intérêts publics et nationaux. Mme de Staël précise : L’inté
137
ations génétiques qu’on nous annonce pour demain.
Mais
j’en reviens à la critique de la nation. Après Rousseau, Mme de Staël
138
et détruire le livre dès sa publication en 1810.
Mais
combien faut-il regretter qu’à l’ouvrage sur l’Allemagne — qui est en
139
le prendrait le pas non seulement sur la culture,
mais
sur la morale, et que c’est elle, non la morale, qui imposerait à la
140
es lois et sa culture, le sens grec de la mesure,
mais
aussi de l’aventure, le sens romain des institutions, mais aussi le p
141
i de l’aventure, le sens romain des institutions,
mais
aussi le prophétisme juif, antidote spirituel des rites, le sens germ
142
diverses : Athènes, Rome et Jérusalem, bien sûr,
mais
aussi les apports germaniques, celtiques, plus tard arabes, et enfin
143
us tard arabes, et enfin slaves, partout agissant
mais
inégalement. D’où l’unité, ou la communauté de base de la culture eur
144
étienne et son empreinte même sur les incroyants.
Mais
la religion chrétienne n’est pas plus uniforme que ne le sont l’islam
145
l’Écosse, la Hollande et la Rhénanie durablement,
mais
aussi la Pologne et la Hongrie. Je ne puis ici qu’indiquer l’importan
146
rre et de celle-ci à la période post-stalinienne.
Mais
c’est déjà au xve siècle, dans la période de pré-Réformation, que su
147
sur le terrain du dogme, comme on s’y attendait,
mais
sur celui de l’organisation de l’Europe, ce qui est plus surprenant.
148
s politiques dans un gros ouvrage écrit en latin,
mais
qui porte ce titre français : Traité d’alliance et confédération entr
149
, ainsi que les ducs de Bourgogne et de Bavière ;
mais
le pape et l’empereur en seront exclus. Bien qu’il ait échoué devant
150
s qui constitue le véritable principe enseignant,
mais
c’est un ordre actif et l’éducateur ne saurait accomplir sa tâche qu’
151
as limité à l’action de l’école et de la famille,
mais
est solidaire de la vie sociale tout entière : la société humaine est
152
expression positive qu’au cours du xixe siècle,
mais
que Comenius a entrevue dans la perspective de cette philosophie ; d’
153
éconnu ou mal « perçu » dans nos pays de l’Ouest.
Mais
ce que nous méconnaissons encore, trop souvent, c’est sans doute la p
154
libération sociale ou liberté civique en général,
mais
libération de la Pologne annexée par les Autrichiens, les Allemands e
155
Liberté, pour lui, signifie liberté des peuples.
Mais
il y a toujours dans le mot de Liberté, beaucoup plus que ce qu’on y
156
icz exilé par les Russes s’était réfugié en Saxe,
mais
un décret royal invite les proscrits polonais à s’en aller. Il part p
157
udre, et toi tu m’as donné un article de gazette.
Mais
cette nation répondra : Quand m’avez-vous appelée ? Et la Liberté rép
158
u général Bem, qui lutta contre l’invasion russe,
mais
en vain, et Petőfi fut tué en combattant. Voici le début de son poème
159
nous as donné un article de gazette. » Mea culpa…
Mais
ce colloque, au-delà de toute neutralité, devrait enfin nous décider
160
propose de montrer dans le détail — c’est ingrat,
mais
peut être amusant une fois repérés les procédés — la falsification sy
161
. En admettant que j’aie vraiment écrit ces mots,
mais
est-ce possible ? « “Engoncés” » dans leurs rosettes et leurs chapeau
162
rand corps malade qu’est le tout-État démocrate ;
mais
c’est la vieille gauche aussi bien, celle de Barbusse et de Rolland,
163
t contre la démocratie libérale et parlementaire,
mais
au profit d’un conformisme traditionaliste compromis avec une concept
164
mon livre Penser avec les mains , paru en 1936,
mais
cité dans sa réédition de 1972. Qu’on se reporte à la page indiquée 1
165
er de pronazis. Citations VIII, IX, X et XI
Mais
voilà qui est plus grave encore et révèle chez notre auteur une incap
166
pas écrit : « qui rend compte de tout l’homme »,
mais
bien : « qui rend compte du tout de l’homme et de ses fins les plus l
167
seraient « trop simples » (Auschwitz ? Goulag ?),
mais
des fins dernières au nom desquelles les totalitaires prétendent just
168
totalitaires que les fascistes et les staliniens,
mais
encore, et enfin, et là c’est pire que tout, ils sont antiaméricains
169
it imposée à l’homme »55) ? Question pathétique,
mais
oiseuse : l’Amérique n’est pas mentionnée ni même sous-entendue dans
170
citations fausses, mal interprétées ou truquées,
mais
ses silences. Ignorance ou mauvaise foi — toujours cette cruelle ince
171
e non seulement par l’occupant nazi (liste Otto),
mais
aussi par le Syndicat des libraires français aux ordres de Vichy. San
172
it : « d’un fascisme aux couleurs de la France ».
Mais
celui-là précisément, il l’a raté62. L’idéologie personnaliste au
173
parisiens qu’ils méprisaient plus que personne ?
Mais
surtout : s’il est vrai, comme l’écrit noir sur blanc Raymond Aron, q
174
ichy ? Ou falsification délirante de l’histoire ?
Mais
à quelles fins ? Ce qu’il importe de dénoncer ici, c’est l’injustice
175
de milliers de jeunes gens liront Lévy, tant pis,
mais
ce qui est grave : croiront les « plumes autorisées » de L’Express, p
176
a note renvoie à Esprit , janvier 1934, p. 533.)
Mais
si l’on se reporte au texte de Mounier, on lit ceci : On ne combat
177
aveuglément sous l’alcool de discours héroïques !
Mais
tentation de grandeur aussi : le désordre en tout, le dégoût partout,
178
rer que non seulement il n’en avait pas trop dit,
mais
qu’il en avait dit trop peu. L’article de 1934 où Mounier avoue « sa
179
n au-delà des quelques extraits non pas tronqués,
mais
trop limités que propose L’Idéologie française. La « tentation » dev
180
à devenu « la douce terre de France » chez Lévy),
mais
Mounier lui-même, lequel n’est plus antinazi, mais profasciste. CQFD.
181
ais Mounier lui-même, lequel n’est plus antinazi,
mais
profasciste. CQFD. En effet, on pourrait en rajouter. B.-H. Lévy a lo
182
uveau au « dynamisme » de la jeunesse allemande,
mais
il a oublié, dans sa hâte, quatre textes qui me paraissent bien plus
183
1968. 67. « Le conflit était réglé en principe.
Mais
alors Hitler démasqua l’aspect original (et non plus jacobin) de la d
184
vellement « réunies » (comme on dit) à la France.
Mais
il ne s’agit plus que d’ornements. En effet, dès la seconde moitié du
185
rentes — la langue européenne, en quelque sorte —
mais
elle sera de moins en moins la langue des relations quotidiennes : ét
186
vait tenu à se faire sacrer par le pape de Rome :
mais
son rêve n’a duré que quatorze ans. En 792 déjà, dans les Libri Karol
187
vants et ne sera tranchée, en faveur du temporel,
mais
non de l’empire, que par les premiers royaumes nationaux, le français
188
xviie siècle que l’État moderne se constitue ».
Mais
sur quelles bases, et selon quelles définitions ? J’ai lu les 708 pag
189
e technique. » Certes, le coût des armes décuple,
mais
« les armées renforcent la cohésion des États et sont un facteur déci
190
e classique au pluriel qu’au singulier » (p. 69).
Mais
quoi ? Sans pluralité des États, comment ferait-on ces guerres qui de
191
État ne sont qu’erreur, et « formes corrompues ».
Mais
, dira-t-on, cette souveraineté donnée pour absolue n’est-elle donc in
192
changeables, non seulement dans l’usage vulgaire,
mais
dans les écrits des savants, historiens, philosophes, juristes mêmes.
193
es du progrès d’un mal spécifiquement occidental,
mais
dont la prolifération mondiale combinée avec les armements nucléaires
194
es bolchéviques en 1917 : Les soviets partout ! —
mais
il a gagné la journée. Bonaparte faisait peu de cas du concret de la
195
ne nation, ou des pays et territoires à un État ;
mais
on ne peut rien annexer à une patrie. f) Mais c’est peut-être l’usage
196
t ; mais on ne peut rien annexer à une patrie. f)
Mais
c’est peut-être l’usage courant et si souvent abusif de l’adjectif na
197
chacun en bénéficiera. « Étatisé » serait juste,
mais
moins bien toléré… 5. Né de la guerre et pour la guerre74 Sur
198
rre totale — tous les bons esprits sont d’accord,
mais
peu l’avouent. Hegel annonce le premier la loi constitutive de l’État
199
rit Edmund Burke, ennemi de la Révolution (1796).
Mais
le général Foy, qui se battit à Jemappes, glorifie cette identificati
200
it, corps et choses, par la conscription d’abord,
mais
aussi par la presse, par l’administration, par la fiscalité et plus t
201
mières manifestations ne semblent pas organisées,
mais
aventureuses, et de type plutôt féodal, sans liens d’aucune sorte ave
202
ral : il suffit de penser à l’industrie anglaise.
Mais
ce régime « sauvage » ne durera pas longtemps : à partir de Napoléon,
203
plus seulement deux termes, l’État et la Guerre,
mais
un tiers médiateur : l’Industrie. L’État trouvera les moyens de la so
204
out cela, qui était le grand dessein de Napoléon,
mais
qui après lui avait soulevé tant de résistances dans les élites tradi
205
llemands s’affrontent avec des peuples mal armés,
mais
aussi et surtout entre eux, parfois directement (Fachoda, Agadir), ou
206
, dans les mers, sous la terre et dans les cieux.
Mais
loin de conférer au président le pouvoir le plus grand jamais détenu
207
is de l’Europe, et sur l’anarchie du tiers-monde.
Mais
les conventions, même tacites, et même vitales pour la santé des indu
208
globale sont plus grandes que celles de la paix.
Mais
nul calcul n’est garanti contre l’erreur quand des facteurs humains y
209
vient de décrire paraît inévitable, irréversible.
Mais
nous voyons que l’État-nation, qui en est le moteur, dépend lui-même,
210
ctable. Comme tout ce qui est né, il mourra donc.
Mais
on voudrait ne pas être entraîné dans sa mort… Les signes du déclin d
211
e économique pour répondre au « défi américain »,
mais
aussi pour répondre au défi du tiers-monde… Enfin, ils sont trop peti
212
oïsme des autres. Exactement aussi bête que cela.
Mais
pouvant entraîner sous peu l’extinction de toute vie indigène sur la
213
it. Certes « rien n’existe qui ne se manifeste ».
Mais
une existence négative, et très active en tant que telle, est parfait
214
’en 1979, à l’occasion des élections européennes.
Mais
vous auriez tort de penser que le recours à la « souveraineté nationa
215
que l’on déteste. Ce n’est plus toute-puissance,
mais
puissance de refuser, et bloquage de toute solution incompatible avec
216
on allègue arbitrairement. Ce n’est plus volonté,
mais
nolonté, qui est vouloir du non, vouloir du rien. Tel est le nihilism
217
i.79 Toutes choses que l’on peut dire ou écrire,
mais
non point pratiquer, pour des raisons trop évidentes. Comment fonder
218
ociations qui devaient donner naissance à l’ONU —
mais
cela s’applique mieux encore aux initiatives d’union européenne qui a
219
u-delà de tout soupçon de fédéralisme clandestin.
Mais
leur temps va passer inexorablement, et les crises mêmes qu’ils gèren
220
tèmes comme conditions de son bon fonctionnement,
mais
favorisés en retour par ce même fonctionnement, et inculqués dès lors
221
orgueilleux et ceux d’une fédération solidaires,
mais
signifie simplement, objectivement, que le système requiert, pour fon
222
e des nations… Les nations sont toujours vivantes
mais
leur pleine souveraineté est morte. » Jacquier était le pseudonyme de
223
exe en fait que dans n’importe quel pays des Dix,
mais
qui devient ici plus lisible qu’ailleurs, parce que le nationalisme y
224
ortante qu’une cantonale » (Le Monde, 6 février).
Mais
tous les chefs des grands partis traditionnels allaient déclarer d’un
225
mportance n’est pas plus cantonale qu’européenne,
mais
décisive et bien réelle, donc nationale. Cette unanimité des passions
226
on d’une volonté d’identité » (Le Monde, 17 mai).
Mais
pour peu que Lionel Jospin ironise sur la droite : « Ni M. Giscard d’
227
hele Tito. Précision est ici synonyme de cruauté,
mais
certes pas pour l’Italie plus que pour les autres. De l’Irlande à la
228
cela signifiera un coup d’arrêt aux communistes,
mais
aussi aux chrétiens-démocrates et aux républicains qui multiplient le
229
s missiles américains sur le territoire allemand.
Mais
il se trouve que la situation à la fois historique, diplomatique et g
230
de l’enjeu des élections du 17 juin. Cas unique,
mais
aussi exemplaire parmi les Dix : c’est tout le problème de la défense
231
ion chargé désormais d’assurer sa propre défense,
mais
sous le parapluie américain — ou bien la RFA pourra-t-elle saisir sa
232
ièrement leurs candidats à l’élection du 17 juin.
Mais
ce que l’on voit se définir avec la plus grande netteté, c’est la com
233
n slogan de « gauchistes », « manipulés » ou non,
mais
pourrait être qualifié à plus juste titre de conservateur. Quant aux
234
t comme moyen technique pour résorber le chômage,
mais
aussi comme projet d’une société plus solidaire, y compris avec le ti
235
t appelé jadis une « Internationale écologiste »,
mais
qu’il serait plus exact, en l’occurrence, de baptiser la Première int
236
nes ou de quelques milliers de membres seulement,
mais
s’ajoutant à des mouvements qui comptent déjà des députés dans leur p
237
sont très fortement minoritaires dans leur pays,
mais
ils sont unanimes dans leurs propositions européennes, et ceci corrig
238
iques persistent à ne rien vouloir pour l’Europe,
mais
seulement à combattre leurs rivaux nationaux. III. Quelques déclar
239
européens pour lesquels ce n’est plus la guerre,
mais
bien la paix qui est le vrai cas d’urgence. L’ex-ambassadrice des U
240
pas nécessairement défense nucléaire centralisée,
mais
peut aussi impliquer une solution du type CED (qui a échoué en 1954)
241
ts, celles de certaines littératures, pas toutes,
mais
enfin il y en a beaucoup d’autres que nous pourrions examiner, et cel
242
me, un retour à la culture commune des Européens,
mais
juste esquissé ; on a indiqué des pistes à suivre ou à développer, pl
243
M. Boldizsar a proposé « dialogue multilatéral »,
mais
il n’était pas sûr que cela pouvait se dire. D’autres ont suggéré « u
244
eaucoup de monde et où tout le monde peut parler,
mais
c’est celui qui crie le plus fort qui vend le mieux sa marchandise. I
245
étaient d’accord, il n’y aurait pas de colloques.
Mais
, en fait, chercher ce qui nous unit est, dans le cas présent, la seul
246
uellement dangereuses pour les uns ou les autres.
Mais
avant d’en revenir à cette journée, je ne voudrais surtout pas oublie
247
, celui de la Russie, non seulement au Moyen Âge,
mais
après la révolution d’Octobre, où beaucoup de traits sont proprement
248
la Russie venait en majorité de l’Asie centrale,
mais
pas de Byzance, il s’agit donc d’une transmission purement culturelle
249
vous en trouverai d’autres — de nouveau colloque.
Mais
j’en reviens à notre deuxième thème, la sémantique. M. Grossrieder no
250
, comme on venait de le voir avec M. Grossrieder,
mais
sur la production littéraire. Le ton était tranquille, objectif, aima
251
es deux camps, comme on dit, parler avec rigueur,
mais
aussi avec amitié, autour d’une même table, sans animosité dans la ma
252
tible avec Athènes et encore plus avec Jérusalem.
Mais
ce n’est pas tout. Il y a en plus des trois sources selon Valéry la s
253
ne, au Moyen Âge, non seulement sur les sciences,
mais
sur la doctrine de l’amour en Europe. J’ai essayé de le montrer dans
254
as la seule, n’est pas la plus centrale du monde,
mais
celle qui doit donner, par ses diversités mêmes et par sa nécessité d
255
urs tenté de le dire, littéraires et artistiques,
mais
peut-être plus encore scientifiques, technologiques, et donc économiq
256
pas de la puissance des États, des gouvernements,
mais
de la liberté des personnes. Et voilà sans doute le sujet d’un autre
257
sujet d’un autre colloque encore, pour ce groupe.
Mais
, bien plus, il me semble que c’est là, en quelque sorte, le sujet de
258
Trente-cinq ans d’attentes déçues,
mais
d’espoir invaincu : le Conseil de l’Europe (été 1985)v L’article q
259
— ou restent au pouvoir quitte à changer de buts.
Mais
les responsables des finalités font voir les buts, critiquent au nom
260
de barrières qui empêchent ses biens de circuler,
mais
qui ne sauraient plus la protéger, notre Europe désunie marche à sa f
261
e lutte. C’est pour sauver nos libertés acquises,
mais
aussi pour en élargir le bénéfice à tous les hommes, que nous voulons
262
ves de toutes nos nations ». Cela changeait tout.
Mais
l’homme est ainsi fait : curiosité d’abord. Avec Raymond Silva, secré
263
vais pas revu depuis New York, pendant la guerre,
mais
que j’avais connu dès 1928, alors qu’étudiant à Vienne je corrigeais
264
es de congratulations et de conseils de prudence.
Mais
300 « jeunes Européens » ont décidé de manifester : ils ont été à la
265
ar leur nature que par leur importance politique,
mais
dont la convergence m’apparaît aujourd’hui d’autant plus frappante qu
266
and-chose […]. Nous ne sommes pas « impatients »,
mais
angoissés. Nous ne voulons pas qu’on aille vite par doctrine, par man
267
by step. Les vieillards ont l’humeur proverbiale,
mais
votre Assemblée est trop jeune. Je lui propose quelques slogans nouve
268
peuples : Petit à petit, Paris ne s’est pas fait,
mais
par deux ou trois décisions, dont celle du baron Haussmann corrigée d
269
— comment faire abandon de ce qu’on n’a plus ? —
mais
de renoncer, une fois pour toutes, à invoquer ce mauvais motif qui en
270
s disent : « Je veux bien, je ne suis pas contre,
mais
voyez ces difficultés ! L’opinion, par exemple, n’est pas mûre, et ch
271
prématuré. Si vous me dites que c’est très joli,
mais
qu’il faut qu’on vous laisse du temps, je vous proposerai de l’obteni
272
bourg ». Je ne sais pas encore de quoi il s’agit,
mais
des députés m’avertissent en passant « qu’il se fera très probablemen
273
e sommes certes rien moins qu’assurés de réussir.
Mais
nous demandons à nos amis de nous croire : le succès n’est pas exclu.
274
urd’hui, je suis incapable de désigner la source (
mais
plusieurs survivants de l’événement pourront sans doute nous le rappe
275
ce mois de novembre 1950, et beaucoup de jeunes,
mais
aussi des représentants des syndicats et du patronat — Georges Villie
276
rendre les risques. 4. La Marche sur Strasbourg.
Mais
l’odyssée des 6000 jeunes venus de toute l’Europe en autocars à l’app
277
science de représenter ici. Si une nouvelle fois,
mais
en plus grand nombre, nous avons forcé les frontières, et si nous som
278
commandent. Libre à certains de refuser l’Europe,
mais
alors qu’ils le disent clairement. Nous avons le droit d’attendre que
279
res. Nous déclarons que nous défendrons l’Europe,
mais
seulement comme une patrie commune. L’Europe est présente pour nous e
280
ières » entre leurs deux pays, membres de la CEE…
Mais
surtout, ce que je retiens de cette Marche sur Strasbourg, c’est qu’e
281
aient de « passer à la télé », ce qui est facile,
mais
aussi des frais de voyage, ce qui l’est moins. Nous vivions l’époque
282
nne que nous avions en vain espéré de Strasbourg.
Mais
il naquit d’une décision prise, à Luxembourg, par les ministres des s
283
ommunauté proposée est une confédération d’États,
mais
capable, dans les seuls domaines où l’union est indispensable, de fon
284
était pas trop complexe : non pas « abandonner »,
mais
« dépasser » les souverainetés au moyen d’un organe commun qui les me
285
ire rapport à ces ministres au printemps de 1954.
Mais
de renvoi en renvoi, les ministres feront si bien traîner les choses
286
: P.-H. Spaak : — Les fédéralistes veulent tout,
mais
ils ne tiennent pas compte des obstacles réels. Moi — Il faut des uto
287
retard, Spaak rejoignait enfin les fédéralistes,
mais
en même temps il s’en allait. Pour tous ceux qui avaient mis leur esp
288
-être moins spectaculaires (en termes de médias),
mais
non moins essentielles en termes de civilisation, ou simplement de ré
289
les « raisons d’État » automatiquement invoquées.
Mais
c’est surtout dans deux autres domaines qui, par leur nature même et
290
s réactions de compensation bien compréhensibles,
mais
qui se justifient difficilement, s’agissant d’un groupement d’États-n
291
sens large, incluant celui des droits de l’homme.
Mais
là s’arrête la comparaison avec l’éveil récent du souci culturel au s
292
des européennes dans les écoles aux trois degrés.
Mais
en suivant le Guide succinct sur le Conseil de l’Europe, publié récem
293
istres représentant non point le peuple européen,
mais
des souverainetés nationales, coupez l’émission. L’exemple hélas parf
294
ance, les ministres « invitent les États membres,
mais
aussi les citoyennes et citoyens à concentrer leurs efforts pour : —
295
entions de MM. les ministres sont irréprochables.
Mais
: 1° On chercherait en vain dans la Déclaration la moindre allusion a
296
rès indéfendables, non seulement dans leur forme,
mais
dans leur couleur. Je me borne à citer ici le deuxième : « Considéran
297
ofonde diversité et les interactions créatrices),
mais
seulement des cultures européennes (donc nationales) : ce qui évacuer
298
t-nation et de la souveraineté nationale absolue,
mais
au contraire des besoins humains dans leur réalité la plus immédiate
299
ure, les traditions et les ressources naturelles,
mais
divisées en deux ou en trois appartenances nationales par des partage
300
Trente-cinq ans, ce n’est pas l’heure des bilans,
mais
d’une prise de conscience plus impérieuse des vraies urgences, celles
301
n que personne n’a prévue et moins encore voulue,
mais
qui consiste, au fait et au prendre, à confier l’union à deux organis
302
le : politique, juridique, sociale et culturelle,
mais
sans autres pouvoirs que de propositions, et la seconde à vocation un
303
ons, et la seconde à vocation unique, économique,
mais
dotée de quelques pouvoirs (sans cesse menacés, d’ailleurs, par le dr
304
coiffant le tout, ni de législatif digne du nom,
mais
deux assemblées sans nuls liens et dont les vœux n’ont guère de poids
305
as, comme on semble le croire, un fait de nature,
mais
un cafouillage politique — donc fait de main d’homme — sans précédent
306
e la puissance orgueilleuse d’un Troisième Grand,
mais
bien des libertés concrètes des citoyens, et donc de leurs responsabi
307
ont Denis de, « Trente-cinq ans d’attentes déçues
mais
d’espoir invaincu : le Conseil de l’Europe », Cadmos, Genève, été 198
308
à résumer : j’ai à peine recommencé à travailler.
Mais
ce que je dois faire maintenant, c’est terminer douze livres dont cer
309
ulture que j’ai créé en 1948 et inauguré en 1950.
Mais
je ne vais pas le laisser, l’abandonner en chemin comme un pauvre enf
310
artis. Notre devise était « ni gauche, ni droite,
mais
en avant, devant les problèmes ». Nos idées ont joué un certain rôle
311
formément à ma philosophie « ni gauche ni droite,
mais
en avant, devant les problèmes », il y a eu un incident qui a changé
312
J’ai continué à participer à la Ligue du Gothard,
mais
cela devenait difficile et risqué parce qu’elle comptait des membres
313
conçu une théorie de l’engagement de l’écrivain,
mais
là je passais de la théorie à la pratique. Si bien que je peux faire
314
osition à l’individu anonyme perdu dans la masse.
Mais
quel est le rapport de l’homme à la société, à quels dangers est-il e
315
nt de ces recherches. Je trouvais cela très bien,
mais
quand on s’est mis à les appliquer sans aucune mesure, sans aucune fi
316
sances d’argent, manipulent comme ils le veulent,
mais
comme un sujet, un homme libre et responsable, ce que nous appelons u
317
n faisant une société, ce n’est pas la puissance,
mais
c’est la liberté et la responsabilité liées, comme je l’ai dit, et l’
318
entiment par excellence qui le porte vers autrui.
Mais
comment ce sentiment devient-il un facteur de libération et de dépass
319
on veut le bien de l’autre — passe pour ennuyeux.
Mais
entre vivre une vie un peu ennuyeuse ou vivre une vie catastrophique
320
r du prochain. C’est très résumé, je m’en excuse,
mais
j’aime à donner aux mots leur véritable sens. Dans quelles circonstan
321
une ligne ! Je pensais à mon livre tout le temps,
mais
je n’avais rien écrit. C’est dans un état de fièvre et de concentrati
322
ut temps. Non pour créer une puissance guerrière,
mais
pour créer un cadre à l’intérieur duquel l’homme puisse être un homme
323
taques russes ou contre les ripostes américaines,
mais
pour pouvoir vivre ensemble et faire son métier d’homme. Voilà la bas
324
e j’ai consacré non seulement beaucoup de livres,
mais
mon action depuis quarante ans. Sous quelle forme mon action ? Eh bie
325
ous voyez de nombreux pays le faire ces temps-ci.
Mais
au contraire avec l’obsession de créer un milieu social, une société
326
é aux gouvernements, sortant ainsi de nos mains :
mais
nous en avions fait la conception première. Ensuite nous avons créé d
327
es, de petits Allemands, de petits nationalistes,
mais
des Européens qui sachent que nous avons des valeurs communes qui nou
328
s s’unissent tous, non seulement ceux de l’Ouest,
mais
ceux de l’Est, Russes exclus, savez-vous combien ils seraient ? 535 m
329
paix, pour assurer la paix et empêcher la guerre.
Mais
ne croyez-vous pas qu’il est utopique de penser que les pays de l’Est
330
du pessimisme actif. » Je reste pessimiste actif,
mais
je souligne peut-être plus le mot « actif » que le mot « pessimiste »
331
bue cette phrase, je ne sais pas s’il l’a écrite,
mais
elle a été souvent citée ces derniers mois : « Si c’était à recommenc