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plus déplorables duperies collectives : guerre «
nationale
», plan quinquennal, racisme, mentalité du citoyen moyen. Le fascisme
2
» économiques, et des « exigences » de la défense
nationale
, ultima ratio de l’arbitraire du pouvoir, du ça qui va sans dire parc
3
ats refuseront de rien céder de leur souveraineté
nationale
. S’agirait-il enfin de l’Europe réelle, celle des Européens vivants,
4
r qu’elle prétende « uniformiser » les diversités
nationales
(entendez : stato-nationales), celles-là mêmes qui ont uniformisé dan
5
i risquent d’endommager la couche d’ozone ; parcs
nationaux
et dénonciation des grands ensembles ; mesures contre la pollution de
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int alarmantes que les gouvernements de nos États
nationaux
— si lié que soit leur sort à celui de la croissance industrielle — s
7
t dans une mesure compatible avec ma souveraineté
nationale
. Et l’on sait à quelles résistances de la capitale et de sa police se
8
lle régionale ou continentale, jamais à l’échelle
nationale
; — alors il devient évident que les organisations écologistes devrai
9
n leurs préférences du moment. I. Les identités
nationales
On lit dans Le Monde du 6 février 1979, signées par le « président
10
ir le régime linguistique actuel, par lequel tout
national
pourra toujours se faire traduire tout dans sa propre langue. L’optio
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aints À propos de l’Europe, de la souveraineté
nationale
, et de l’élection de l’Assemblée européenne au suffrage universel, il
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ela avec le dogme de la sacro-sainte souveraineté
nationale
? La réponse a été donnée dès 1945 dans un volume intitulé Demain la
13
ar un auteur qui signait Bruère : La souveraineté
nationale
, assurait-il, est « un dogme périmé… Depuis cinquante ans, c’est une
14
associeront sans doute la notion de souveraineté
nationale
à une phase encore à demi-sauvage de la vie des nations… Les nations
15
er les régions, nouvelle formule de la prospérité
nationale
. Et ces régions, précisait-il, devaient « s’ouvrir » à leurs voisines
16
nte la voit compromise par la montée des royaumes
nationaux
déchirant la tunique sans couture du Saint-Empire. Cinq ans plus tôt,
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tout. C’est l’utopie naissante de la souveraineté
nationale
absolue. « La tunique sans couture » du monde en paix sous « le divin
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ur dans ce traité, où le dogme de la souveraineté
nationale
absolue, constitué sous Philippe le Bel et qui allait prendre sa form
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péciaux aux problèmes de l’Europe, des frontières
nationales
, du fédéralisme européen, et de l’Anti-Europe des fascistes et des na
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des sciences de Paris, président de la Commission
nationale
française pour l’éducation, la science et la culture, Wladimir Porché
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es, philosophes et juristes, directeurs d’agences
nationales
de la presse ou de la radio, hommes d’Église et syndicalistes. La Con
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ces communes du savoir, autogérées, n’ont rien de
national
au sens actuel. La Sorbonne, qui sera le collège le plus célèbre de l
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(à partir précisément de cet exemple) : « L’État
national
cherche à rétablir par la guerre au-dehors la tranquillité qu’il n’a
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préoccupation unique : la préparation à la guerre
nationale
, le contrôle préfectoral et la levée des impôts au nom et au profit d
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ent, par les mécanismes déments des souverainetés
nationales
absolues, à la guerre nucléaire, qui sera la fin de l’histoire — du m
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ient sans cesse « l’esprit de parti », « l’esprit
national
» et « l’esprit du corps ». L’esprit européen, me semble-t-il, pourra
27
e », puis comme la complémentarité des diversités
nationales
dans les lettres, les sciences et les mœurs ; comme une aspiration à
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se européenne par excellence, n’est pas seulement
nationale
et linguistique, elle est aussi dans l’opposition climatérique, histo
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s et personnels, mais sur les intérêts publics et
nationaux
. Mme de Staël précise : L’intérêt national lui-même doit être subord
30
s et nationaux. Mme de Staël précise : L’intérêt
national
lui-même doit être subordonné aux pensées plus hautes dont la vertu s
31
rmation de la primauté de la morale sur l’intérêt
national
qui est déjà bien assez scandaleuse pour l’époque, Mme de Staël ajout
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la tentation de « sacrifier la morale à l’intérêt
national
» et plus l’État se gardera de faire participer les citoyens aux affa
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inentale, limitant expressément les souverainetés
nationales
tout en garantissant l’autonomie des États membres. Le plan prévoit l
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s et par leur engagement concret, le « socialisme
national
» d’Hitler, alors qu’il prévalait sur l’Europe. Je me propose de mont
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et non la tyrannie d’un seul et non le gigantisme
national
. Lévy croit devoir préciser (note 12 p. 249) que « le texte vise, pl
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plupart sont introuvables, sauf à la Bibliothèque
nationale
. Ce procédé empêche pratiquement de vérifier les textes cités, tout e
37
ie nature — religieuse — du prétendu « socialisme
national
» d’Hitler, et de ses profondes analogies avec le jacobinisme, premie
38
t accédé au pouvoir à la faveur d’une catastrophe
nationale
. Là encore elles sont demeurées un mixte de traditionalisme et de par
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pouvoir » à Vichy, à la faveur d’une catastrophe
nationale
. (On veut bien ne pas l’imputer à notre action directe. Merci.) Quell
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Vichy et cela « à la faveur » de la « catastrophe
nationale
» de juin 1940, comment se peut-il que nous ne l’ayions pas su ? Moun
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is non de l’empire, que par les premiers royaumes
nationaux
, le français, l’anglais, plus tard le castillan, entre la fin du xiie
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ne menace qui pèse sur son objet. La Souveraineté
nationale
va tirer son caractère absolu, inviolable, inaliénable et pour tout d
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le ou de l’œuf. I. Chronologie La Convention
nationale
, élue au suffrage universel, destitue le roi en 1792, et proclame la
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’usage courant et si souvent abusif de l’adjectif
national
qui fait le mieux sentir la nécessité impitoyable de ces confusions.
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lateur que les définitions savantes. On y lit : «
National
: qui concerne la nation, qui est de la nation. » Exemples : « L’honn
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n, qui est de la nation. » Exemples : « L’honneur
national
… Les intérêts nationaux… Les haines nationales… Les biens nationaux :
47
. » Exemples : « L’honneur national… Les intérêts
nationaux
… Les haines nationales… Les biens nationaux : propriétés foncières co
48
neur national… Les intérêts nationaux… Les haines
nationales
… Les biens nationaux : propriétés foncières confisquées pendant la Ré
49
érêts nationaux… Les haines nationales… Les biens
nationaux
: propriétés foncières confisquées pendant la Révolution et vendues a
50
en ont jamais touché en retour un sou vaillant. «
National
» veut créer l’illusion que chacun en bénéficiera. « Étatisé » serait
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ersion ouvrière ». L’ultima ratio de la « défense
nationale
» pourra toujours couvrir, faute de mieux, les atteintes les plus gra
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nde presse et les RTV que nourrissent les agences
nationales
. Alignement des comportements et des réflexes par la Technique, fille
53
x guerres mondiales. Après quoi, faute de guerres
nationales
importantes durant deux ou trois décennies, comme tout est disposé en
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Européens, s’ils s’en tiennent aux seules forces
nationales
, ne sont capables d’assurer, en fait, aucune des tâches que le gouver
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tats-nations, retranchés dans leurs souverainetés
nationales
, ne pourront échapper au cours des prochaines décennies aux dangers é
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aînée dans sa perte.76 9. Où la Souveraineté
nationale
devient absolue et s’annule J’ai rappelé le transfert de la Souve
57
urs, les définitions courantes de la souveraineté
nationale
dans les dictionnaires les plus répandus. Ainsi le Petit Larousse : «
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épandus. Ainsi le Petit Larousse : « Souveraineté
nationale
: principe du droit public français selon lequel la souveraineté, jad
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de l’État-nation, seul porteur de la Souveraineté
nationale
absolutisée, étant ce que l’on vient de rappeler, et que personne ne
60
l à la droite « moderne » — c’est la Souveraineté
nationale
, inaliénable, une et indivisible, d’autant plus absolutisée, sacralis
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tement concevable et vérifiable : la Souveraineté
nationale
nous le fait voir en 1984 mieux encore qu’en 1979, à l’occasion des é
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tort de penser que le recours à la « souveraineté
nationale
» ne peut servir que les ennemis de tout régime fédéraliste. Car le M
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ctuations ? 11. L’idolâtrie de la Souveraineté
nationale
dénoncée par Toynbee Dans le résumé magistral de ce qui fut l’œuvr
64
e de l’Europe où l’institution de la souveraineté
nationale
n’aura pas été érigée en objet de vénération idolâtre. Nous ne pourro
65
s ne pourrons attendre de salut d’aucun des États
nationaux
d’Occident où chaque pensée et sentiment politiques sont liés à un es
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dévots pétrifiés de cette idole : la souveraineté
nationale
. Plus de trente ans plus tard, et à la veille d’élire un nouveau Par
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épassement de l’État-nation et de la souveraineté
nationale
absolue semblent intéresser les jeunes générations. Or, l’histoire de
68
tés et des vocations. Accroissement du prestige
national
, du PNB et du potentiel militaire Garantie des libertés et des respon
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Amitié Priorités d’aujourd’hui Souverainetés
nationales
absolues Indépendance européenne Paix (par l’accumulation des armes
70
pour que le système fonctionne. Exemple : orgueil
national
dans la colonne I, et solidarité vitale dans la colonne II, ne signif
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pour fonctionner, soit l’affirmation de l’orgueil
national
, soit la pratique de la solidarité. Indépendamment de tout jugement s
72
né Jacquier, on pouvait lire : « [La souveraineté
nationale
est] un dogme périmé… depuis cinquante ans. Nos descendants associero
73
associeront sans doute la notion de souveraineté
nationale
à une phase encore à demi sauvage de la vie des nations… Les nations
74
)s I. Pour tous les vieux partis : un débat
national
d’abord 1. Le cas de la France Prenons ce pays de la clarté p
75
« l’enjeu des élections européennes était d’abord
national
» (Georges Marchais, pour le PC), que « la bataille pour l’Europe éta
76
qu’européenne, mais décisive et bien réelle, donc
nationale
. Cette unanimité des passions partisanes qui ne s’obtient que dans le
77
de nos pays ait des chances de surmonter sa crise
nationale
, l’union seule peut les y aider. Pas un mot n’a été prononcé sur la n
78
on du 14 juin comme un enjeu de nature avant tout
nationale
… C’est à celui qui promet d’être le plus exigeant avec la CEE dans l’
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4. Le cas de la RFA Là encore, un problème «
national
» domine tout : l’installation des missiles américains sur le territo
80
RFA identifie par la force des choses cet aspect
national
avec les aspects européens de l’enjeu des élections du 17 juin. Cas u
81
situation que les prises de position des partis «
nationaux
» et des verts allemands, dans la préparation des élections du 17 jui
82
ication régionaliste : une partie de la dimension
nationale
disparue sera affectée à la dimension européenne, une autre partie à
83
l’idée européenne ne se heurte pas trop à l’idée
nationale
, qu’elle transcende sans peine », réalise l’Europe « que nos pères n’
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rope, pourront traverser les actuelles frontières
nationales
. » Ce qui rejoint les positions et propositions défendues dans toute
85
re les bases de notre vie par-delà les frontières
nationales
ou européennes. Vers une politique économique et sociale écologique.
86
e européen, et non pas inspirées par des intérêts
nationaux
». Elle se déclare « pour une France fédérale dans une Europe fédérée
87
qui comptent déjà des députés dans leur parlement
national
. Ils sont très fortement minoritaires dans leur pays, mais ils sont u
88
l’Europe, mais seulement à combattre leurs rivaux
nationaux
. III. Quelques déclarations remarquables sur l’Europe Tout le m
89
taires doivent primer sur les options étroitement
nationales
. « Vous avez raison de demander un accroissement de vos compétences »
90
ouvernementale, formée de trente-cinq délégations
nationales
, chaque délégation nationale comprenant deux espèces de membres : ceu
91
te-cinq délégations nationales, chaque délégation
nationale
comprenant deux espèces de membres : ceux qui sont désignés comme « d
92
e de ministres, 250 députés aux divers parlements
nationaux
, des philosophes, des écrivains, des sociologues et des économistes,
93
, et législative, la limitation des souverainetés
nationales
, et la mise en chantier d’un projet de Constitution fédérale. 2. Le
94
les poteaux frontières, symbole des souverainetés
nationales
néfastes et périmées dont nous espérons que vous hâterez la fin. Aujo
95
as prêts à nous faire tuer pour les souverainetés
nationales
. Nous n’accepterons de mourir que pour des raisons de vivre. Proclame
96
bien tuée par les représentants des souverainetés
nationales
— qui avaient pris soin de lier son sort à celui de la CED, comme on
97
point le peuple européen, mais des souverainetés
nationales
, coupez l’émission. L’exemple hélas parfait d’une situation de ce typ
98
ginaux ayant passé à la moulinette de commissions
nationales
aussi « souveraines » que leurs fonctionnaires sont anonymes — la Con
99
, critiqués, limés et réduits selon les exigences
nationales
, le nouveau projet soumis au Comité des hauts fonctionnaires (des min
100
s), mais seulement des cultures européennes (donc
nationales
) : ce qui évacuerait, si c’était vrai, la signification principale du
101
cro-saints de l’État-nation et de la souveraineté
nationale
absolue, mais au contraire des besoins humains dans leur réalité la p
102
, mais divisées en deux ou en trois appartenances
nationales
par des partages arbitraires au gré des guerres et des traités. Le pl
103
’union des autonomies, régionales plus encore que
nationales
, — au bénéfice final non pas de la puissance orgueilleuse d’un Troisi
104
ulture, dès la fin de l’année. 90. CNPF : Centre
national
du patronat français. 91. Union européenne des fédéralistes, dont He