1
vertu politique à ce siècle débile et fiévreux ?
On
se demande alors de quoi je me mêle. Je réponds que je voudrais bien
2
vement aux empiètements dans son domaine de ce qu’
on
a nommé le désordre établi. Si « privée » que se veuille en effet la
3
s en attaquant. Je préfère porter cette guerre qu’
on
me fait sur le territoire ennemi. Je fais de la politique pour qu’on
4
erritoire ennemi. Je fais de la politique pour qu’
on
n’en fasse plus, ou plutôt pour qu’un jour des hommes comme moi qui n
5
e désordre de l’époque. […] Voici notre désordre.
On
ne peut plus penser sans buter aussitôt contre un dilemme absurde : o
6
rté du rêveur impuissant, la même, exactement, qu’
on
laisse aux prisonniers — ou bien elle s’engage dans un conflit concre
7
dernier mot des souffrances morales ? Pour peu qu’
on
sorte de sa chambre, on est presque forcé d’en convenir. Mais c’est c
8
ces morales ? Pour peu qu’on sorte de sa chambre,
on
est presque forcé d’en convenir. Mais c’est cela qui est révoltant, c
9
é de sa démarche. Bon gré, mal gré, tout ce que l’
on
écrit contribue en quelque façon au bien ou au mal de beaucoup. Lorsq
10
inférieure de l’homme. (Pour le cœur et la tête,
on
verra plus tard, disent-ils ; en attendant, ils les veulent soumis.)
11
bourgeois, chez nous, se croit encore tranquille.
On
ne le laissera plus tranquille bien longtemps. Je proposais alors un
12
umanisé. Le but de la société, c’est la personne.
On
n’y atteindra jamais que par une politique établie dès le départ à ce
13
ier que la pensée est libre au sens idéaliste, qu’
on
lui donne vacance, ou qu’elle n’a plus de condition concrète. La pens
14
qui a reconnu et qui accepte le danger de penser.
On
serait parfois tenté de souhaiter qu’en France l’activité de l’esprit
15
la rudesse nouvelle, non pas aux prudences que l’
on
sait. Un style né de la seule passion de s’engager. Que chaque phrase
16
les civilisations d’autres continents ». Par où l’
on
voit qu’il s’agit d’une attitude spécifiquement européenne, et si peu
17
t si peu étrangère ou extérieure à l’Europe que l’
on
peut lire dès la p. 3 : « Je considère l’antieuropéanisme comme un él
18
» sur l’Européen qui se présenterait en Afrique.
On
me pardonnera d’apprécier spécialement la découverte faite dans les A
19
se de citations souvent stupéfiantes d’auteurs qu’
on
croyait bien connaître ou d’inconnus profonds et pittoresques ; soit
20
polémiques, ou par une profusion de thèses que l’
on
voudrait voir amplifiées, explicitées, discutées plus avant. Voilà qu
21
iscutées plus avant. Voilà qui mériterait, se dit-
on
, d’au moins tripler ce mince volume, et surtout de lui donner des sui
22
hardt, d’un Nietzsche et d’un Spengler ; à quoi l’
on
pourrait ajouter celui d’un Gobineau, précurseur du Paul Valéry toujo
23
nos lingots, nos fusils, notre Évangile. » (p. 6)
On
ajouterait de nos jours nos pollutions et nos technologies fauteuses
24
urope digne du nom ; et s’il n’y a plus d’Europe,
on
ne voit pas très bien comment pourront encore s’épanouir les personne
25
pourront encore s’épanouir les personnes, puisqu’
on
sera tombé, probablement, dans un système totalitaire mondial. En pré
26
et Lacan. Quoique ces théories puissent passer, —
on
l’a dit — pour un peu frivoles, ou pour des exercices de mandarins en
27
sit le premier la mort de l’homme. Il s’agissait,
on
le voit, d’une théorie plus littéraire que philosophique ou religieus
28
er, et qui se retournent aujourd’hui contre elle.
On
l’a dit hier : la nouvelle de la mort de Dieu entraînant la mort de l
29
re chacun de ces slogans faciles à écarter — mais
on
n’a écarté qu’un slogan — nous distinguons un dessein beaucoup moins
30
inalement : de sa responsabilité. Du seul fait qu’
on
aura « traqué dans ses derniers retranchements l’illusion de sa liber
31
(Lévi-Strauss), il sera rendu à l’innocence, car
on
ne condamne pas un prévenu si l’on peut démontrer qu’il n’était pas r
32
innocence, car on ne condamne pas un prévenu si l’
on
peut démontrer qu’il n’était pas responsable, que ce n’est pas son mo
33
, — dont les « hommes nouveaux » de l’utopie dont
on
nous parlait hier, ne sont que des sécularisations à bon marché. Qu’e
34
siècle. Avant cela, il ne disposait pas, nous dit-
on
, des instruments nécessaires pour penser « ce doublet empirico-transc
35
ur penser « ce doublet empirico-transcendental qu’
on
appelle l’homme ». Pour Athanase et les Pères de Nicée, il ne s’agiss
36
cience cartésienne. Les dégâts resteront limités.
On
pourrait faire observer aussi que, bien loin que la personne doive sa
37
ais mon deuil des « sciences humaines » telles qu’
on
essaie de les pratiquer aujourd’hui, mais « l’entropologie » structur
38
enne. Ils en viennent à admirer n’importe quoi qu’
on
dit « sauvage » (mais où le dit-on hors de Paris ?). La « sauvagerie
39
mporte quoi qu’on dit « sauvage » (mais où le dit-
on
hors de Paris ?). La « sauvagerie » est une notion spécifiquement eur
40
en homme libre dans la société, cesser de dire qu’
on
n’y peut rien. Le civisme est le fait de la personne. Mais point de p
41
homme y soit un prochain, un semblable pour qui l’
on
puisse agir. La personne se dissout dans les grandes dimensions, cell
42
es villes millionnaires par exemple. Mais pour qu’
on
n’étouffe pas dans les petites unités, encore les faudra-t-il ouverte
43
par nos colères, par notre amour. 9. Exemple :
on
sera contre le puritanisme si l’on pense qu’il dérive nécessairement
44
9. Exemple : on sera contre le puritanisme si l’
on
pense qu’il dérive nécessairement du christianisme (ce qui n’est pas
45
« agonise » ? Si c’est « L’Europe des Neuf », qu’
on
l’appelle par son nom : la Communauté économique européenne, ou March
46
té économique européenne, ou Marché commun. Et qu’
on
essaie alors de montrer sérieusement soit les raisons de son échec re
47
« agoniser » puisqu’elle n’a jamais existé, et l’
on
peut douter qu’elle voie le jour aussi longtemps que les États refuse
48
et de leurs espoirs ? Mais alors comment pourrait-
on
avec un tel sang-froid, sans la moindre émotion dans la voix et parfo
49
yeux des journalistes qui ont composé ces titres,
on
dirait que « L’Europe agonisante », c’est quelque chose qui ne les co
50
ne en rien, personnellement. Ils en parlent comme
on
parle de malheurs étrangers, de la mort qui n’arrive qu’aux autres. M
51
u Parlement des Neuf. Oh ! pour parler d’Europe,
on
parlera de l’Europe. Et même on la mettra à toutes les sauces, annonc
52
parler d’Europe, on parlera de l’Europe. Et même
on
la mettra à toutes les sauces, annonce ">Le Figaro du 6 novembre.
53
ela, c’est du concret, du solide, du familier, et
on
s’y sent à l’aise10. Voyez plutôt. Il y a eu à Lille une « opération
54
dont il ne faut surtout pas croire, nous assure-t-
on
, qu’elle ait eu pour objet de « mettre sur orbite » le député-maire P
55
nt de la géographie, de l’économie de l’histoire,
on
a buté sur des réalités précises, vivantes, concrètes, de l’Europe11.
56
hirac départageait… Oui, « pour parler d’Europe,
on
en a parlé ». Mais c’est à croire que s’il n’y avait pas de querelle
57
resse. Un fait demeure : en France du moins — car
on
dirait que l’Allemagne reste indifférente, et l’on n’entend rien veni
58
n dirait que l’Allemagne reste indifférente, et l’
on
n’entend rien venir d’outre-Manche — l’Europe ne cesse d’être « ennuy
59
is. Voilà donc la passion, mais où est l’Europe ?
On
ne voit plus que les partis. Qui va traiter des vrais problèmes ? S’a
60
d’un député par un million d’habitants » (p. 35).
On
propose aujourd’hui cette élection. Est-il comblé ? Il en tremble de
61
nce n’existait plus, comme tout serait simple ! »
On
notera que M. Debré n’a pas cité le titre du livre qu’il se borne à d
62
. V. « Défaire la France » ? En ce point, l’
on
se demande pourquoi la France seule deviendrait la victime d’une Euro
63
deviendrait la victime d’une Europe fédérée, si l’
on
en croit Michel Debré. La réponse est gênante. Pour lui. La France de
64
urellement en haine contre l’Europe fédérée, dont
on
feint de redouter qu’elle prétende « uniformiser » les diversités nat
65
va faire de même de leur nation. C’est avouer qu’
on
n’a rien compris à la nature même du fédéralisme. C’est oublier, de p
66
est-à-dire en l’interprétant. 1. Un rite veut qu’
on
commence par définir les termes d’un débat, ici Écologie et Politique
67
raire : elle serait une « névrose d’Apocalypse ».
On
dit aussi des écologistes adversaires du nucléaire qu’ils ont été « t
68
raient « soutenus » (entendez : payés), affirme-t-
on
à l’EDF, par les « banquiers américains », mais Sakharov dit au contr
69
t payés par le gouvernement russe. En ce point, l’
on
s’aperçoit que l’écologie n’est pas jugée sur son mérite, mais sur le
70
cette nouvelle définition de la politique : si l’
on
est pour le nucléaire, on fait de l’information, si l’on est contre,
71
de la politique : si l’on est pour le nucléaire,
on
fait de l’information, si l’on est contre, on fait de la politique. E
72
pour le nucléaire, on fait de l’information, si l’
on
est contre, on fait de la politique. En fait, l’écologie est un terme
73
re, on fait de l’information, si l’on est contre,
on
fait de la politique. En fait, l’écologie est un terme créé par le bi
74
llement, donc à avoir subi l’agression mécanique.
On
nous dit : « Le souci écologique est un souci de riches ! » Non. C’es
75
isation européenne apporte le « développement ».
On
pourrait dire, peut-être en simplifiant beaucoup, que nous sommes ici
76
e compatible avec ma souveraineté nationale. Et l’
on
sait à quelles résistances de la capitale et de sa police se heurtent
77
la voix d’un citoyen de s’y faire entendre et qu’
on
puisse lui répondre. 6. Il s’agit donc, si l’on veut arriver à des s
78
’on puisse lui répondre. 6. Il s’agit donc, si l’
on
veut arriver à des solutions écologiques, à restaurer, maintenir et d
79
7. Les relations d’interaction systématique que l’
on
vient de relever conduisent d’une manière nécessaire, à mon sens, à d
80
la cause européenne, qui semblait endormie ou qu’
on
croyait perdue, s’est réveillée par l’intervention imprévue des régio
81
contraire au Coran ? 20. The Ecologist, special
on
the Future of America, Sept. 1977. 21. Dans certains pays, il existe
82
ences du moment. I. Les identités nationales
On
lit dans Le Monde du 6 février 1979, signées par le « président de l’
83
dans l’Europe des Neuf sont de jeunes nations. L’
on
comprend que celles-ci soient moins attachées à leur identité que nou
84
57 31 % non 48 31 58 66 33 70 42 59 36 57 %
On
voit qu’en fait la France, très ancienne nation, n’a pas peur ; que l
85
eront traduites en « volapük ». À ces fantasmes,
on
ne saurait opposer que la réalité vérifiable des problèmes linguistiq
86
croissant de langues. Où, d’ailleurs, trouvera-t-
on
les interprètes capables de traduire du grec en portugais ou du danoi
87
du grec en portugais ou du danois en turc ? Ici,
on
touche à l’absurde. Il semble donc réaliste de conclure que la CEE a
88
parce que, si la solution idéale est impossible,
on
choisit la plus pratique. Il suffirait alors que les fonctionnaires d
89
’Assemblée européenne, le général est positif : «
On
ne fera pas l’Europe si on ne la fait pas avec les peuples et en les
90
énéral est positif : « On ne fera pas l’Europe si
on
ne la fait pas avec les peuples et en les y associant23. ». « C’est u
91
s qui doit donner naissance à la fédération 24. »
On
précise que le suffrage universel aurait essentiellement pour objet d
92
certaine légitimité à l’organisation projetée25.
On
aura noté l’usage par de Gaulle du terme fédération en 1953. Il se fe
93
ions de cette Europe des régions dont le moins qu’
on
puisse dire est qu’elle les « hérisse » selon l’expression de Pompido
94
e paraît à d’autres « infâme » et « criminelle ».
On
sait que le thème est celui qui nous a le plus constamment requis et
95
définitif à Colombey. Citons ce petit livre, dont
on
comprend si bien que les gaullistes l’aient passé sous silence. Pour
96
sserai aussitôt d’exercer mes fonctions. (p. 27)
On
sait la suite, la démission immédiate dans la nuit même qui suit le r
97
régions » formées de communes associées, et que l’
on
a proposé d’appeler des « fédérations de pays », de communes, de mini
98
s et déjà opérationnelles dans certains secteurs.
On
trouvera parmi elles une quinzaine de régions transrhénanes, dont cin
99
une sorte d’idée platonicienne de l’Europe, comme
on
le répète après Paul Valéry, mais plutôt d’un oubli séculaire des val
100
. Puis j’essaierai de comprendre les raisons — si
on
ose dire — de la défection générale dont nous sommes aujourd’hui les
101
institutions communes », « marché commun »33 — qu’
on
retrouvera dans tous les traités européens, des statuts du Conseil de
102
Mais c’est dans la généalogie des philosophes qu’
on
voit s’annoncer au xviiie siècle le type de l’intellectuel au sens a
103
plus décourageante. La génération suivante, que l’
on
a baptisée celle des « non-conformistes des années 1930 », celle des
104
urtout des pouvoirs, qu’en une poussière de ce qu’
on
nommera trente ans plus tard des « groupuscules ». Survient la guerre
105
ut de septembre 1946, se produit quelque chose qu’
on
n’avait pas vu depuis treize ans : non seulement Allemands et Françai
106
rchill, d’ailleurs présent et très souvent actif.
On
m’a chargé d’organiser la commission culturelle du congrès, à côté de
107
ns, la politique et l’économique. J’ai demandé qu’
on
me donne une preuve que l’on prend la culture au sérieux, qu’elle n’e
108
que. J’ai demandé qu’on me donne une preuve que l’
on
prend la culture au sérieux, qu’elle n’est pas un simple ornement. J’
109
une défense de nos diversités culturelles : Peut-
on
défendre la culture française en tant que telle ? À cela, je réponds
110
é diamétralement. Dans un écrit du même auteur38,
on
peut lire que l’Europe est « foutue », qu’elle est « en grand danger
111
actions doctrinales, pratiques et politiques, qu’
on
peut attendre d’un intellectuel engagé. Ceux qui viennent appuyer la
112
’aujourd’hui ne sont pas ceux qui recommandent qu’
on
« tire à vue » sur eux dès qu’ils se présentent en Afrique, mais bien
113
, si d’abord elle parvient à le vivre. Autrement,
on
ne la croira pas. Car ainsi que le disait le bon Dr Schweizer, « l’ex
114
tre les illusions et les dangers de l’européisme,
on
ne trouve aujourd’hui en France que deux ou trois mensuels de modeste
115
fatalement une simple politique d’entracte — […]
on
méconnaît et on déforme mensongèrement les signes qui prouvent de la
116
simple politique d’entracte — […] on méconnaît et
on
déforme mensongèrement les signes qui prouvent de la manière la plus
117
ouze à treize ans pour le grade de docteur. (Et l’
on
se plaint aujourd’hui de l’allongement des études !) Les règlements,
118
ns, tous mêlés. La « liberté académique » — comme
on
dira lorsqu’elle ne sera plus qu’un souvenir et une prétention — est
119
parties, et la vertu totalisante qui est celle qu’
on
doit atteindre d’une universitas studii est définitivement évacuée. C
120
structures économiques, sociales et politiques, l’
on
entrevoit la seule issue possiblement heureuse de notre crise. Petite
121
jargon du voisin, par l’évocation d’une utopie qu’
on
voulut bien considérer comme idyllique et rousseauiste. C’était quatr
122
nelle, et démontrer d’une manière convaincante qu’
on
éprouve l’impérieux désir d’intégrer l’expérience acquise dans un ens
123
gatoirement suivie d’une discussion réglée. Ici l’
on
n’impose pas une image du monde : on la cherche en commun, sans relâc
124
églée. Ici l’on n’impose pas une image du monde :
on
la cherche en commun, sans relâche. Au sein des colloques règne une l
125
i en Europe, de chaires d’européologie. Certes, l’
on
étudie un peu partout le Marché commun, le mécanisme des organisation
126
centre de synthèse et les universités existantes,
on
les imaginera sans peine. L’introduction, si désirable dans nos mœurs
127
t de synthèse ne serait-il pas idéalement ce dont
on
parle un peu partout, plus ou moins bien, depuis 1957, date du traité
128
même rang qu’un préfet ou un général de division.
On
les croyait voués à la recherche du Vrai. m. Rougemont Denis de, «
129
me cultivé en Occident connaît ou reconnaît quand
on
les cite, disent eux aussi : « Nous n’avons pas ici-bas de cité perma
130
avant l’invention du mot utopie par Thomas More,
on
en trouve l’exact équivalent grammatical, mais non pas du tout spirit
131
topos), mais lieu réel de l’aventure spirituelle,
on
ne peut le comparer dans la tradition occidentale, chrétienne, qu’aux
132
ces sciences et conditionnent ces techniques. 5.
On
parle toujours de Francis Bacon, mais c’est bien plutôt de Descartes
133
ni par ses finalités génériques ou spirituelles.
On
dirait qu’elle résulte du rêve de rendre notre vie, notre existence i
134
e et mouvante, ethnolinguistique et affective, qu’
on
appelait autrefois la patrie (terre des pères) puis la nation (lieu d
135
s de la capitale. Dans le géométrisme de ce plan,
on
aura reconnu la forme d’esprit schizoïde correspondant aux obsessions
136
is loin d’annoncer la fin de l’État-nation, comme
on
l’a dit. Je constate qu’il fonctionne de plus en plus malaisément, vo
137
Il y a bien près d’un demi-siècle que j’en parle.
On
me disait, il y a dix ans encore, que c’était de l’utopie pure. Je ré
138
rmi les plus souvent citées de Mme de Staël, sait-
on
qu’elle ne figure que tout incidemment, à titre d’amicale mise en gar
139
ncontres internationales de Genève, en 1946, où l’
on
put voir Bernanos dialoguer avec Jaspers, Julien Benda avec Georg Luk
140
s qui pensent, d’un bout de l’Europe à l’autre ».
On
ne peut ici que citer : Souvent ils n’ont entre eux aucune relation
141
vient d’en être reprise, du côté de Genève comme
on
pouvait s’y attendre, et je forme ici le vœu qu’elle se réalise, sous
142
mand, conduisent Mme de Staël par un mouvement qu’
on
dirait simplement de sensibilité, à épouser et prolonger cette tradit
143
européenne, à savoir de « fondre nos nations dans
on
ne sait quel magma informe ». Mme de Staël conçoit l’esprit européen
144
ui vit sur un autre sol et respire un autre air ;
on
se trouvera donc bien en tout pays d’accueillir les pensées étrangère
145
tienne y a puissamment contribué.50 Bien dira-t-
on
, mais la Réformation n’a-t-elle pas divisé, sans espoir, la chrétient
146
léaires et devant les manipulations génétiques qu’
on
nous annonce pour demain. Mais j’en reviens à la critique de la natio
147
D’où se déduisent les éléments d’une politique qu’
on
sent inspirée de Rousseau en ce qu’elle est tout à la gloire du petit
148
e des gouvernements se simplifierait tellement qu’
on
pourrait alors adopter comme praticable, l’indépendance complète, don
149
tion des petits États est susceptible »55. Dira-t-
on
que c’est là supposer le problème résolu ? Oui certes, et le mathémat
150
« impératifs catégoriques » avec les succès que l’
on
sait : inflation et chômage en Occident, dictatures et famines dans l
151
s quelques dizaines d’années au xvie siècle où l’
on
put croire un moment que le passage à la Réforme des grandes familles
152
ire d’ailleurs non sur le terrain du dogme, comme
on
s’y attendait, mais sur celui de l’organisation de l’Europe, ce qui e
153
ce par une lamentation sur la misère du temps, qu’
on
croirait écrite aujourd’hui : Ô Province dorée ! Ô chrétienté, gloir
154
eux fois et en allemand cinq fois ! Par ailleurs,
on
donne une liste de 32 volumes ou études développées consacrées à Come
155
oppées consacrées à Comenius, entre 1881 et 1957.
On
ne saurait donc se plaindre de ce que Comenius ait été méconnu ou mal
156
le de l’Europe qui fut et qui est encore, plus qu’
on
ne le croit, celle des grands penseurs de l’Est. Il y a là, de la par
157
ce refus grincheux de l’Europe généreuse telle qu’
on
l’a vue à l’Est, je vais vous donner un émouvant exemple, celui d’Ada
158
s dans le mot de Liberté, beaucoup plus que ce qu’
on
y met de revendications précises — dangereusement plus ! De son œuvre
159
et la barre sera frappée et refrappée si bien qu’
on
ne la reconnaîtra pas. Ce cri sera repris quinze ans plus tard par u
160
livre avait besoin d’être bon pour faire du mal !
On
va voir ce que celui-ci permet déjà d’écrire et de publier — pas seul
161
ont un seul instant définis ou invoqués par Lévy.
On
distingue mal ce qu’il reproche en fin de compte aux fascistes noirs,
162
’un gamin, jetés en proie à des méchants », comme
on
lit au Livre de Job58. Douze citations Dans son Idéologie franç
163
Siècle, n° 2, mai 1933. Suivent douze pages où l’
on
cite les déclarations non moins antiparlementaires et antidémocratiqu
164
. Voici le passage incriminé — et disloqué, comme
on
va le voir — par Lévy : En face de jeunesses bottées, nu-tête, chemi
165
r son invention, d’où le renvoi à la note 7, où l’
on
peut lire : Le texte dit exactement (ce souci de précision, ici, tou
166
éritage du passé : celui de l’Action française où
on
lutta courageusement contre la démocratie libérale et parlementaire,
167
ception païenne de la cité ; celui du Sillon, [où
on
compromet] des forces généreuses dans de vagues compromissions politi
168
te dit exactement » tout autre chose que ce que l’
on
a cité entre guillemets p. 19. Au surplus, il n’est pas de moi, étant
169
« qu’une curiosité exotique qui ne vaut ni que l’
on
meure ni qu’on se mobilise pour elle — pauvre “mesure morte” impossib
170
sité exotique qui ne vaut ni que l’on meure ni qu’
on
se mobilise pour elle — pauvre “mesure morte” impossible à “ressuscit
171
en 1936, mais cité dans sa réédition de 1972. Qu’
on
se reporte à la page indiquée 140. Je viens de parler longuement de l
172
ur nous. Elle ne sera pas non plus individuelle :
on
ne peut pas ressusciter des mesures mortes. Je dis qu’elle sera perso
173
itaire. Elle a pour formule réelle — même là où l’
on
refuse encore ce nom — la fédération, non la masse ; et non la tyrann
174
talitaires, ces expériences « trop simples » où l’
on
n’a pas compris que « seule a le droit de se vouloir totalitaire la v
175
mérique ! Quel crime a-t-elle commis […] pour qu’
on
puisse l’accuser et avec une telle outrance, de « consacrer la pire d
176
une certaine attitude humaine. Cette attitude, qu’
on
appelle capitaliste, est, en réalité, pour qui va au fond des choses,
177
sation » ait imposée à l’homme. Une fois de plus
on
dirait que Lévy n’a pas lu le contexte des citations qu’on lui aura f
178
que Lévy n’a pas lu le contexte des citations qu’
on
lui aura fournies. Quel dommage qu’un jeune homme aussi passionnément
179
ymond Aron « traditionaliste et parafasciste »63.
On
a bien entendu : les idées d’ Esprit et de L’Ordre nouveau , c’est-
180
Vichy, à la faveur d’une catastrophe nationale. (
On
veut bien ne pas l’imputer à notre action directe. Merci.) Quelles id
181
plus tard Esprit . Croit-il au contraire que L’
ON
ait été « parafasciste », comme l’eût été à ce compte-là la revue de
182
ace. Car c’est seulement dans le détail précis qu’
on
peut déceler le procédé — si contagieux chez les critiques, on va le
183
er le procédé — si contagieux chez les critiques,
on
va le voir — des citations lentement poussées, à petits coups de pouc
184
voie à Esprit , janvier 1934, p. 533.) Mais si l’
on
se reporte au texte de Mounier, on lit ceci : On ne combat pas l’ex
185
33.) Mais si l’on se reporte au texte de Mounier,
on
lit ceci : On ne combat pas l’explosion fasciste avec de larmoyante
186
n se reporte au texte de Mounier, on lit ceci :
On
ne combat pas l’explosion fasciste avec de larmoyantes fidélités démo
187
ur le monde entier. Tentation de facilité : quand
on
n’y voit plus clair du tout, quand on n’en peut plus, quand le monde
188
ité : quand on n’y voit plus clair du tout, quand
on
n’en peut plus, quand le monde devient si obscur et si lourd, ah ! qu
189
ur, de l’ordre. En comparant les deux citations,
on
voit d’abord que Lévy change la phrase de Mounier en un aveu (« il en
190
plus antinazi, mais profasciste. CQFD. En effet,
on
pourrait en rajouter. B.-H. Lévy a longuement cité les « éloges » adr
191
textes qui compléteront le réquisitoire de Lévy.
On
les trouvera dans la « Lettre ouverte d’un jeune français à l’Allemag
192
les vont plus loin dans la volonté de dialogue, —
on
ne disait pas encore détente — que ne l’ont jamais fait les « idéolog
193
rsions : impies (Ostervald), crapules (TOB). 59.
On
a pris l’habitude d’appeler « génération des années 1930 » celle qui
194
ces dans mes textes, pas plus ailleurs qu’ici. Qu’
on
se reporte à mon Journal d’Allemagne , repris dans Journal d’une ép
195
r un recteur. À la Sorbonne, un siècle plus tard,
on
trouve également quatre nationes, dotées chacune d’un titre particuli
196
lte est divisé en nations sous le nom de langues.
On
retrouve cette quadripartition des nationes jusqu’au xviie siècle, q
197
des et flamandes, nouvellement « réunies » (comme
on
dit) à la France. Mais il ne s’agit plus que d’ornements. En effet, d
198
glais dont le domaine s’étend en Angleterre, où l’
on
use aussi du normand et des vieux langages celtes : bas allemand, moy
199
s quoi ? Sans pluralité des États, comment ferait-
on
ces guerres qui demeurent les premières et dernières justifications d
200
es et dernières justifications de ces armées dont
on
vient d’exalter les bienfaits ? Soyons sérieux. La première doctrine
201
qu’erreur, et « formes corrompues ». Mais, dira-t-
on
, cette souveraineté donnée pour absolue n’est-elle donc incitée, régu
202
savants, historiens, philosophes, juristes mêmes.
On
en trouverait autant d’exemples qu’il y a d’emplois de ces vocables d
203
État, et moins encore du peuple, dont le mieux qu’
on
puisse dire est « bon peuple », celui qui croit un peu n’importe quoi
204
ntinuité de l’État de Louis XIV à nos jours, si l’
on
en croit les très curieuses définitions de « l’État classique » donné
205
sique est toujours, au départ, révolutionnaire ».
On
a bien lu : « Bien savoir qui est l’État, c’est savoir au profit de q
206
at est dénoncée par une très simple observation :
on
peut annexer des peuples à une nation, ou des pays et territoires à u
207
tion, ou des pays et territoires à un État ; mais
on
ne peut rien annexer à une patrie. f) Mais c’est peut-être l’usage co
208
onc plus révélateur que les définitions savantes.
On
y lit : « National : qui concerne la nation, qui est de la nation. »
209
et vendues au profit de la nation. » C’est ce qu’
on
nomme aujourd’hui les nationalisations, ainsi définies par le Petit L
210
rmée, non de la culture, et moins encore de ce qu’
on
nommera tourisme au xxe siècle. d) Le développement des communicatio
211
Vietnam, du Proche-Orient, de l’Amérique latine… (
On
a compté 135 « guerres limitées » de 1945 à 1983). L’État-nation, né
212
f de mesurer les progrès de l’armement d’en face.
On
m’assure qu’il existe dans le monde l’équivalent de 4 tonnes de TNT p
213
contre lui, par la mégamachine — qu’il a conçue.
On
sait — ou l’on devrait avoir enfin compris — qu’une convention tacite
214
r la mégamachine — qu’il a conçue. On sait — ou l’
on
devrait avoir enfin compris — qu’une convention tacite lie les deux p
215
eurs humains y entrent en compte. Le processus qu’
on
vient de décrire paraît inévitable, irréversible. Mais nous voyons qu
216
e. Comme tout ce qui est né, il mourra donc. Mais
on
voudrait ne pas être entraîné dans sa mort… Les signes du déclin de l
217
s de toute critique fédéraliste de l’État-nation.
On
le retrouve de nos jours dans les écrits de J. Buchmann, de Robert La
218
us, sans exception, sont à la fois trop petits si
on
les regarde à l’échelle mondiale, et trop grands si l’on en juge à le
219
regarde à l’échelle mondiale, et trop grands si l’
on
en juge à leur incapacité d’animer leurs régions, et d’offrir à leurs
220
ancêtres n’avaient pas l’idée. » (p. 216) « Quand
on
disait alors souverain, on entendait simplement supérieur : c’est le
221
ée. » (p. 216) « Quand on disait alors souverain,
on
entendait simplement supérieur : c’est le sens étymologique. » Suivon
222
s son pouvoir « de poser et de casser les loys ».
On
touche à la souveraineté absolue : celle-là même que les Comités de l
223
se du pouvoir par la police et par l’argent. Et l’
on
a vu (chap. 8) que l’État ne connaît d’autres limites que celles que
224
ouveraineté nationale absolutisée, étant ce que l’
on
vient de rappeler, et que personne ne peut contester de bonne foi, qu
225
une violation de la souveraineté néerlandaise ».
On
croirait entendre Marchais… ou Chirac ; ou Debré… aujourd’hui78. Le t
226
pérative. Elle n’est plus qu’une prétention que l’
on
invoque à titre de tabou, ce qui exempte de toute raison donnée ou à
227
at ne peut donc plus servir qu’à refuser ce que l’
on
déteste. Ce n’est plus toute-puissance, mais puissance de refuser, et
228
te solution incompatible avec la prétention que l’
on
allègue arbitrairement. Ce n’est plus volonté, mais nolonté, qui est
229
rait l’absolu de sa Souveraineté. Prétendre que l’
on
veut l’Europe des nations, l’Europe des États, voire l’Europe des pat
230
mmun des chacuns pour soi.79 Toutes choses que l’
on
peut dire ou écrire, mais non point pratiquer, pour des raisons trop
231
ntal actuel trouvera sa solution — pour autant qu’
on
puisse en trouver une — dans quelque partie de l’Europe où l’institut
232
alités qui s’organisent en un système alternatif.
On
voudrait esquisser ici, en première approximation, deux séries de val
233
ès lors par l’instruction publique et les médias.
On
a tenté de les ranger ici, schématiquement, sur deux colonnes de « ve
234
onnes, il n’y a que des « vertus », en ce sens qu’
on
n’y mentionne que les comportements requis pour que le système foncti
235
x Européens , 1970. 72. Cf. note 2 p. 92. 73.
On
sait que le père de Napoléon, le général Charles-Marie Bonaparte, ava
236
ion de l’Europe , Stock, Paris, 1979. 77. « Si l’
on
estime qu’être opposé à tout abandon de souveraineté, c’est être nati
237
Demain la paix, paru en 1945, et signé Jacquier,
on
pouvait lire : « [La souveraineté nationale est] un dogme périmé… dep
238
e combler une partie de son retard ? » Problèmes,
on
le voit, dont l’importance n’est pas plus cantonale qu’européenne, ma
239
tre des debaters ne semble avoir imaginé que si l’
on
veut que chacun de nos pays ait des chances de surmonter sa crise nat
240
r son contenu ni sur sa forme politique. « Puisqu’
on
parle de l’Europe… », disait un journaliste. Justement, personne n’en
241
âpres, en l’absence de toute passion manifeste. (
On
pourrait dire que le discours politicien est un hommage que les natio
242
candidats à l’élection du 17 juin. Mais ce que l’
on
voit se définir avec la plus grande netteté, c’est la communauté de l
243
enir est notre affaire . « Jeunes giscardiens » :
on
se croirait à droite. « Les Verts » : voilà qui évoque plutôt la gauc
244
ur la responsabilité de chaque citoyen. À quoi l’
on
ajoutera, selon Le Monde du 7 mars 1984, que « les verts entendent pl
245
désormais un programme commun, créant ainsi ce qu’
on
eût appelé jadis une « Internationale écologiste », mais qu’il serait
246
té financière semble encore loin d’être assurée. (
On
sait que le dépôt d’une garantie remboursable de 4,6 millions de fran
247
s important que les conclusions solennelles que l’
on
pourrait tirer de nos débats, que je crois que j’ai entrepris quelque
248
ture commune des Européens, mais juste esquissé ;
on
a indiqué des pistes à suivre ou à développer, plutôt qu’on ne l’a fa
249
ué des pistes à suivre ou à développer, plutôt qu’
on
ne l’a fait vraiment. Sur le Forum culturel, premier thème, je vous a
250
avait choisi ce thème, je me suis dit : est-ce qu’
on
prépare déjà un forum pour l’année prochaine ? Je croyais qu’il parla
251
x-cents personnes. Ce n’est donc pas un colloque,
on
appelle cela un forum et ce n’est pas par hasard. Nous nous sommes lo
252
ire vient, à la fois, de forum, place publique où
on
réunit beaucoup de monde et où tout le monde peut parler, mais c’est
253
donc d’une transmission purement culturelle comme
on
dit aujourd’hui — plus précisément ecclésiastique, religieuse, théolo
254
ue de bois, non seulement sur la politique, comme
on
venait de le voir avec M. Grossrieder, mais sur la production littéra
255
tout à fait important. Il y a eu des moments où l’
on
sentait la tension monter dans un silence d’une qualité extrêmement d
256
apports avec le pouvoir et avec les oppositions ?
On
verrait peut-être que la langue de bois nationaliste, de classe, bour
257
parables à celles que Nivat soulignait chez ce qu’
on
a appelé les dissidents russes — nous, nous appelions cela l’explosio
258
te idéologie. Le parallélisme est intéressant, et
on
a pu constater qu’il y avait des conflits parfois comparables des deu
259
oyais des gens représentant les deux camps, comme
on
dit, parler avec rigueur, mais aussi avec amitié, autour d’une même t
260
ant entendre : attendez, vous allez voir ce que l’
on
va faire… C’est un exercice absolument stérile. Je pense que vous ave
261
égnait d’une manière endémique, et puis, ensuite,
on
s’est aperçu que cela détruisait des équilibres écologiques millénair
262
des maux encore pires que la malaria, si bien qu’
on
a dû interdire le DDT. Je crois que cet exemple symbolise un des aspe
263
aire des sources, qui est beaucoup plus grande qu’
on
ne veut bien le dire d’habitude. Tout le monde, dans les pays latins
264
communautaire qui est tellement important ; si l’
on
veut faire des fédérations, c’est à cela qu’il faut se rapporter. Et
265
is de la musique des débuts du xxe siècle. Ce qu’
on
peut dire sur l’Europe, s’il faut définir d’un mot sa culture, c’est
266
des activités humaines, non pas seulement, comme
on
est toujours tenté de le dire, littéraires et artistiques, mais peut-
267
onseil de l’Europe (été 1985)v L’article que l’
on
va lire a paru d’abord dans la Rivista di Studi Politici Internaziona
268
lut dans tous les groupes activement intéressés :
on
nous donnait une Assemblée consultative, et nous l’avions voulue légi
269
atients », mais angoissés. Nous ne voulons pas qu’
on
aille vite par doctrine, par manie ou par tempérament, comme nous le
270
ces éternelles prudences nous cassent les pieds.
On
trouverait dans les procès-verbaux de votre première session consulta
271
son nid en un jour, toutes affaires cessantes. —
On
peut tout faire en deux pas, sauf franchir un fossé. — Si votre œuvre
272
netés illusoires — comment faire abandon de ce qu’
on
n’a plus ? — mais de renoncer, une fois pour toutes, à invoquer ce ma
273
n, par exemple, n’est pas mûre, et chacun sait qu’
on
ne peut rien faire sans elle. » C’est qu’ils se prennent pour l’opini
274
raisonnement très simple appuie cette suggestion.
On
ne fera pas l’Europe sans informer ses peuples, et du danger qu’ils c
275
issante que pourrait constituer notre fédération.
On
n’informera pas les peuples sans une propagande massive. Personne n’a
276
me dites que c’est très joli, mais qu’il faut qu’
on
vous laisse du temps, je vous proposerai de l’obtenir de Staline. Car
277
gs étant réservés aux députés de l’Assemblée dont
on
attendait qu’ils traversent l’avenue de l’Europe, le Rubicon, en l’oc
278
viennent siéger à l’Orangerie. À l’heure prévue,
on
vit entrer plusieurs dizaines de députés, conduits d’un pas alerte pa
279
e la Convention, pendant la Révolution française.
On
entendit beaucoup de discours enthousiastes, et l’on finit par se met
280
entendit beaucoup de discours enthousiastes, et l’
on
finit par se mettre d’accord, lors de la dernière séance à laquelle j
281
ention d’un accord de principe des gouvernements.
On
pouvait voir, dans cette dernière disposition, un geste accommodant e
282
universitaires, le cinéma européen, et notre CEC.
On
nous apprend que tout est prêt en vue de l’accueil d’au moins 3000 je
283
i encore intacte. Ne trompez pas notre espérance,
on
nous a trop souvent dupés ! Vous ne pouvez plus multiplier les profes
284
e pour nous et nous le prouverons par nos actes.
On
reste curieux de savoir ce que ces jeunes d’alors pensent aujourd’hui
285
tivé la grande protestation de l’année cinquante.
On
vit paraître sur la scène continentale une initiative politique de be
286
le vocabulaire ancien que précisément il dépasse,
on
dirait que la Communauté proposée est une confédération d’États, mais
287
is soin de lier son sort à celui de la CED, comme
on
vient de le rappeler — devait à son origine d’être orientée dès le dé
288
ssaires pour que soit respectée la Charte », si l’
on
reprend les termes du Message de La Haye. Des succès importants ont
289
, et comme prédestinées, du Conseil de l’Europe.
On
a souvent cité, ces derniers temps — et surtout depuis les « échecs »
290
à refaire, je commencerais par la culture. » Et l’
on
a vu la CEE soutenir discrètement des congrès comme celui, tout récen
291
la moitié des 21 qui forment l’Europe de l’Ouest.
On
ne saurait dire que cela répond, si peu que ce soit, au besoin de rep
292
ussi à la suite de la série de refus d’évoluer qu’
on
vient d’évoquer, survenus dans le domaine propre du CE, qui est le do
293
ans son domaine propre, qui est l’économique. Car
on
sent bien que le double fait que le Conseil de l’Europe s’attache sur
294
un Comité de coopération culturelle (CDCC) auquel
on
doit de fécondes études sur l’éducation et la propagation des études
295
ctrice et rectrice, elle n’est rien qui mérite qu’
on
s’en soucie. Si le CDCC limite ses ambitions à refaire l’Unesco à l’é
296
au mois de mai 1980, sur la base d’un texte que l’
on
m’avait demandé de préparer. Un an plus tard — les documents originau
297
MM. les ministres sont irréprochables. Mais : 1°
On
chercherait en vain dans la Déclaration la moindre allusion aux moyen
298
ire et avec la construction à venir de son Union.
On
nous apprend d’abord que pour les ministres il n’y a pas une culture
299
u cours de trois millénaires sur des sources dont
on
connaît la profonde diversité et les interactions créatrices), mais s
300
it vrai, la signification principale du document…
On
nous apprend ensuite que le fondement premier de ces cultures est une
301
manisme religieux est deux fois millénaire, comme
on
sait). Faut-il en conclure que les nations où ont prévalu les culture
302
aux est à peu près l’inverse du précédent. Ici, l’
on
est parti non des mythes sacro-saints de l’État-nation et de la souve
303
e en compte et à plus forte raison de satisfaire.
On
est parti de ces besoins les mieux connus, on a reconnu rapidement le
304
re. On est parti de ces besoins les mieux connus,
on
a reconnu rapidement les causes d’insuffisances, et de malfonctionnem
305
généralement à portée de la main. Et peu à peu l’
on
est passé de l’échelle communale à la région, selon la logique des ré
306
e problème crucial des régions transfrontalières (
on
n’avait pas osé le dire franchement, pudeur stato-nationaliste oblige
307
ivinité de l’Occident, Jupiter changé en Taureau.
On
nous dit qu’Europe aujourd’hui risque à nouveau d’être séduite, cette
308
argot. Avouons que les choses ont empiré depuis.
On
dirait que les Européens, désormais, ont pris l’habitude du sur-place
309
ionalistes du CE, et j’y participe chaque fois qu’
on
me le propose. Nulle part je ne vois dénoncer l’aberration maximale d
310
ntinentale. Quels que soient les jugements que l’
on
porte sur les trente-cinq années du CE et les vingt-sept années de la
311
n — la qualité des hommes ne faisant aucun doute,
on
l’a vu par les noms cités plus haut — la seule question qui demeure o
312
dre conscience d’un scandale qui n’est pas, comme
on
semble le croire, un fait de nature, mais un cafouillage politique —
313
e les démocraties de l’Europe occidentale » (…) «
On
peut imaginer que la Commission Colombo va consacrer une attention pa
314
Calendes, Neuchâtel, Suisse. 87. Note de 1984.
On
aura reconnu là le raisonnement que tinrent les partisans de l’Europe
315
demander ce que j’allais faire dans la vie, comme
on
le fait à cet âge-là, et j’ai décidé que j’allais devenir chimiste. P
316
ui étaient très difficiles pour moi parce que là,
on
était très loin de mes manipulations imaginatives, on était dans les
317
tait très loin de mes manipulations imaginatives,
on
était dans les choses plus sérieuses. Et puis je suis entré au gymnas
318
sais que cela et je ne pouvais pas imaginer que l’
on
pouvait écrire autre chose que de la poésie. Enfin, je trouvais vulga
319
a eu neuf années tout à fait extraordinaires, qu’
on
appelle maintenant dans plusieurs livres qui ont paru en France « les
320
ivres qui ont paru en France « les années 1930 ».
On
découvrait la pensée existentielle quinze ans avant M. Sartre. On déc
321
pensée existentielle quinze ans avant M. Sartre.
On
découvrait les auteurs allemands. J’ai découvert Kierkegaard, devenu
322
vique, il n’est pas libre. De même qu’en justice,
on
sait très bien que si vous avez commis une grave faute ou un crime et
323
mon bureau et m’a dit : « Mon premier-lieutenant,
on
vient d’entendre qu’Hitler est entré dans Paris. » Comme j’avais habi
324
i était vraiment l’accusation la plus grave que l’
on
pouvait porter contre quelqu’un à l’époque. Finalement le chef de la
325
avez bien compris ? Répétez. » J’ai répété comme
on
doit le faire, puis il m’a dit, comme on doit le faire aussi : « Avez
326
té comme on doit le faire, puis il m’a dit, comme
on
doit le faire aussi : « Avez-vous des observations à présenter ? » J’
327
our les vacances payées. » Après cette insolence,
on
a bu un verre ensemble puis il m’a dit : « Alors vous avez bien compr
328
rne avec une petite femme à chaque bras, parce qu’
on
a besoin de vous au bureau. » J’ai continué à participer à la Ligue d
329
n auparavant, mis en musique par Arthur Honegger,
on
a été trop content de pouvoir se débarrasser de ma personne : j’étais
330
de ma personne : j’étais devenu gênant en Suisse,
on
m’a donné un passeport diplomatique, et allez ouste, départ avec tout
331
ntendu, à New York, je pensais sans cesse à ce qu’
on
pourrait faire si Hitler était battu, si nous pourrions rentrer en Eu
332
en Suisse. C’était vraiment un « godsend » comme
on
dit en anglais : un cadeau du ciel. J’ai pris un avion pour la premiè
333
e, but de la société, et non pas l’inverse, comme
on
a l’air de le croire dans les sociétés totalitaires, où l’on pense qu
334
de le croire dans les sociétés totalitaires, où l’
on
pense que la société est le but de l’homme. Nous avons toujours pensé
335
ns dans les années 1930 à trente-neuf, nous que l’
on
appelait « les non-conformistes des années 1930 ». C’est là le fondem
336
dans ce monde dont le seul but est la puissance,
on
oublie l’essentiel, c’est-à-dire les finalités de ce que l’on fait. P
337
essentiel, c’est-à-dire les finalités de ce que l’
on
fait. Par exemple, on invente ce qui permet de faire des bombes atomi
338
e les finalités de ce que l’on fait. Par exemple,
on
invente ce qui permet de faire des bombes atomiques. C’est très bien
339
echerches. Je trouvais cela très bien, mais quand
on
s’est mis à les appliquer sans aucune mesure, sans aucune finalité, s
340
terre, ne serait-ce que par l’apparition de ce qu’
on
appelle « l’hiver nucléaire ». Cela on le sait. Pourquoi ? Parce que
341
n de ce qu’on appelle « l’hiver nucléaire ». Cela
on
le sait. Pourquoi ? Parce que l’homme a oublié les finalités : il cro
342
on le contraire. Les deux grandes finalités que l’
on
doit rechercher en faisant une société, ce n’est pas la puissance, ma
343
de destruction de l’autre et de soi-même ? Quand
on
parle d’amour, on parle de beaucoup de choses complètement différente
344
l’autre et de soi-même ? Quand on parle d’amour,
on
parle de beaucoup de choses complètement différentes, et quelquefois
345
a, c’est l’amour sentimental, c’est l’amour que l’
on
subit, l’amour romantique. Ce n’est pas l’amour dans le mariage, que
346
glorifié par la littérature, c’est l’amour que l’
on
subit, qui aboutit généralement à des catastrophes, recherché comme é
347
u tous les jours, et qui est un véritable amour —
on
veut le bien de l’autre — passe pour ennuyeux. Mais entre vivre une v
348
se ou vivre une vie catastrophique comme celle qu’
on
est en train de fabriquer, le choix est fait. Il est facile. D’ailleu
349
tout ennuyeux, le vrai amour. Je voudrais donc qu’
on
rétablisse comme but de la société (cela a l’air grandiloquent de le
350
premier mariage. Je sortais d’une jeunesse que l’
on
aurait qualifiée, en milieu bourgeois, d’un peu orageuse. J’y ai bien
351
utre, ou bien j’écris comme cela me vient et puis
on
verra bien le résultat. » Je commençais un peu à débrouiller mes idée
352
toujours à la même chose, vous voyez qu’en somme
on
ne peut pas m’accuser de manquer de cohérence, on pourrait m’accuser
353
on ne peut pas m’accuser de manquer de cohérence,
on
pourrait m’accuser peut-être d’en avoir trop dans les détails. Ce que
354
, un festival d’Israël et un festival du Japon où
on
joue de la musique européenne. C’est une réalisation assez importante
355
le domaine de l’éducation, en nous disant que si
on
veut faire l’Europe il faut d’abord faire des Européens, et non pas d
356
ne des folies pures de la société contemporaine :
on
veut tout appliquer, tout de suite, uniquement parce que ça va rappor
357
t de suite, uniquement parce que ça va rapporter.
On
ne se doute pas qu’on est en train de détruire ainsi la société. Alor
358
parce que ça va rapporter. On ne se doute pas qu’
on
est en train de détruire ainsi la société. Alors il y a là une tâche
359
crois, dans le fond très bien, beaucoup mieux qu’
on
ne le croit, et c’est l’Europe qui risque d’être victime de leur poli
360
isque d’être victime de leur politique. L’Europe,
on
l’a souvent dit, risque d’être leur otage ou leur champ de bataille.
361
il n’y a pas d’autre moyen d’union véritable. Si
on
veut être mangé à la sauce des États-nations, on ne s’unira jamais. R
362
on veut être mangé à la sauce des États-nations,
on
ne s’unira jamais. Regardez les difficultés actuelles dans le Marché
363
es Russes et les Américains additionnés. Alors qu’
on
ne vienne pas me dire que l’Europe est écrasée entre les deux Grands.
364
dans l’Europe de l’Ouest. C’est par la culture qu’
on
arrivera à les rapprocher et à les détacher de l’emprise de la dictat
365
utopies vont se réaliser comme ça, sans nous. Si
on
veut que les choses avancent dans le sens de la paix, c’est sur nous
366
r notre action. Donc il faut être pessimiste : si
on
laisse les choses aller — et elles ne pourraient qu’aller plus mal ve
367
plus mal vers la catastrophe totale — en revanche
on
doit être optimiste si on est actif et si on peut mesurer les progrès
368
he totale — en revanche on doit être optimiste si
on
est actif et si on peut mesurer les progrès de cette action. Par exem
369
nche on doit être optimiste si on est actif et si
on
peut mesurer les progrès de cette action. Par exemple, je suis frappé
370
conomiques », ont maintenant complètement changé.
On
a beaucoup cité une phrase de Jean Monnet, peu avant sa mort. Jean Mo
371
i s’occupent de choses comme la culture. Eh bien,
on
lui attribue cette phrase, je ne sais pas s’il l’a écrite, mais elle
372
es écologistes, il y a de cela quinze, vingt ans.
On
se moquait beaucoup de nous. On nous appelait les « écolos », ce qui
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uinze, vingt ans. On se moquait beaucoup de nous.
On
nous appelait les « écolos », ce qui rime avec « rigolos », et cela s
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ouvrir n’importe quel journal, vous verrez que l’
on
vous parle de la mort des forêts, chose que nous avions annoncée dans
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ée dans tous nos articles il y a déjà quinze ans.
On
ne voulait pas nous croire, et aujourd’hui c’est une réalité qui s’im
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st une réalité qui s’impose dans le monde entier.
On
nous parle de la manière de se nourrir, de la manière d’attaquer ou d
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sée s’y résume, la puissance, c’est le pouvoir qu’
on
veut prendre sur autrui, la liberté, c’est le pouvoir qu’on veut pren
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endre sur autrui, la liberté, c’est le pouvoir qu’
on
veut prendre sur soi-même. Voilà, je crois que je n’ai rien à ajouter