1
us tôt, en 1303, Philippe le Bel a fait gifler le
pape
, à Anagni, dans le même temps qu’il s’est fait proclamer par ses légi
2
grand humaniste Æneas Sylvius Piccolomini, devenu
pape
sous le nom de Pie II, donne à ce continent, naguère encore désigné c
3
l’Évêque, ni même du Roi, mais ne relèvent que du
pape
, garant de leur autonomie. Chacune de ces entités groupe en une seule
4
olicisme ne viennent point de ce qu’il y a eu des
papes
et Luther. C’est une pauvre manière de considérer l’histoire que de l
5
rope, ce qui est plus surprenant. Et il oppose le
pape
Pie II — qui était l’humaniste et poète Æneas Sylvius Piccolomini — e
6
e en 1457 — l’année même où Æneas Sylvius est élu
pape
. Podiebrad fait la connaissance d’un inventeur, un astucieux industri
7
que les ducs de Bourgogne et de Bavière ; mais le
pape
et l’empereur en seront exclus. Bien qu’il ait échoué devant l’indiff
8
son roi franc avait tenu à se faire sacrer par le
pape
de Rome : mais son rêve n’a duré que quatorze ans. En 792 déjà, dans
9
de nation germanique. La lutte entre partisans du
pape
latin ou de l’empereur germanique (les guelfes et les gibelins) rempl
10
jet de la suprématie de l’empereur et de celle du
pape
, symboles de la christianitas — qui est alors le seul nom de l’Europe
11
t d’Anagni, fomenté par Philippe le Bel contre le
pape
Boniface VIII, et qui sera bientôt suivi de la « captivité babylonien