1
bientôt qu’il est social ou politique. Ce n’était
pas
ce qu’elle cherchait, elle avait cru voir autre chose, pouvoir choisi
2
e fût-elle désespérée. Et peut-être ne l’est-elle
pas
. […] Des groupes tels que l’Ordre nouveau, Esprit, Plans, Réactions,
3
révolution française. Leur anticapitalisme n’est
pas
celui de la Troisième Internationale. Toutefois, la doctrine marxiste
4
ent nos angoisses ; il est certain que cela n’est
pas
pratique, ne sert à rien et détourne d’agir au moins autant que de pe
5
ces institutions. Les buts, à mes yeux n’étaient
pas
la puissance et la production, mais « une politique à hauteur d’homme
6
ature, parce que le centre vivant d’un pays n’est
pas
dans un organisme de contrainte, mais doit être en chacun des citoyen
7
inaire, fantasme typique du bourgeois qui ne sait
pas
qu’il est lui-même le fantasme de l’ouvrier3. Tout mon livre repose s
8
l’axe de référence. La liberté de penser ne doit
pas
signifier que la pensée est libre au sens idéaliste, qu’on lui donne
9
s de condition concrète. La pensée qui agit n’est
pas
libre, mais au contraire libératrice. Et c’est une tâche révolutionna
10
tionnaire qui s’impose à la France actuelle : non
pas
seulement pour le salut de l’Occident, ou comme disent les marxistes,
11
, pour que l’histoire dure, — après tout ce n’est
pas
cela qui nous importe — mais pour le salut de la pensée et pour que l
12
candale ; enfin qu’il évoque surtout la « mise au
pas
» des dictatures. Mais ce sont là brimades extérieures, dont l’injust
13
ures, dont l’injustice ou la sottise ne confèrent
pas
nécessairement quelque héroïsme à leurs victimes accidentelles. Ce qu
14
oyens. Un style soumis à la rudesse nouvelle, non
pas
aux prudences que l’on sait. Un style né de la seule passion de s’eng
15
à chaque progrès du discours et qu’il n’en sorte
pas
intact ! « Ne rien écrire d’autre que ce qui pourrait désespérer l’es
16
monde injuste, une occasion de refuser le premier
pas
dans l’immédiat. Alors, n’acceptons-nous plus un seul maître ? Ce ser
17
connu, d’un nom à faire connaître… Bref, il n’est
pas
un acte commis dans le monde, depuis quatre ans, qui n’ait été vertem
18
ctuels » français. Mais si le monde ne s’en porte
pas
mieux, l’intelligence n’y gagne guère. […] Pour qu’une pensée s’engag
19
r qu’une pensée s’engage dans le réel, il ne faut
pas
et il ne saurait suffire qu’elle se soumette à des réalités dont elle
20
e : la tactique d’un parti, par exemple. Ce n’est
pas
dans l’utilisation accidentelle et partisane d’une pensée que réside
21
onc finalement de le dominer. S’engager, ce n’est
pas
se mettre en location. Ce n’est pas « prêter » son nom ou son autorit
22
ger, ce n’est pas se mettre en location. Ce n’est
pas
« prêter » son nom ou son autorité. Ce n’est pas signer ici plutôt qu
23
pas « prêter » son nom ou son autorité. Ce n’est
pas
signer ici plutôt que là. Ce n’est pas passer de l’esclavage d’une mo
24
. Ce n’est pas signer ici plutôt que là. Ce n’est
pas
passer de l’esclavage d’une mode à celui d’une tactique politique. Ce
25
e mode à celui d’une tactique politique. Ce n’est
pas
du tout devenir esclave d’une doctrine, mais au contraire, c’est se l
26
peut être qu’un esclavage. La liberté réelle n’a
pas
de pires ennemis que les libéraux ; sinon en intention, du moins en f
27
es les apparences d’une dictature. Je ne cesserai
pas
pour si peu, de professer une notion de l’engagement qui fut commune,
28
ans de retard — que le terme d’engagement ne fut
pas
notre invention, objectivement du moins. Voici le passage : Préoccup
29
circuler mine de rien : « L’Européen ne serait-il
pas
cet homme étrange qui se manifeste comme Européen dans la mesure préc
30
l’impuissance de la révolte en soi et la mise au
pas
de l’artiste dans la moitié du monde non européen… L’essai témoigne d
31
t-cinquante pages seulement, mais qui ne laissent
pas
le sens critique du lecteur s’endormir une seconde ; soit par la surp
32
est au mythe du Progrès inévitable que ne tardera
pas
à répondre le mythe du Déclin final de l’Occident. À l’optimisme d’un
33
trouver les chemins de la création ne se trouvent
pas
seulement dans les salles des musées d’ethnographie, écrit Paul Klee
34
ou tout au moins de sa culture. Mais ne serait-ce
pas
aussi, et peut-être surtout, un renouveau de l’aventure occidentale d
35
ltes contre la Patrie et la France ne sont certes
pas
plus antieuropéennes que ne le seront quelques années plus tard les p
36
avant-gardes ou les mêmes publient des revues que
pas
un ouvrier n’aura jamais l’idée ou l’occasion d’ouvrir, pour ne rien
37
qu’ont pour elle les membres de la tribu, et non
pas
sur les lois ». Et voilà qui évoque une fois de plus l’exemple des pr
38
i unique. La véritable anti-Europe ne serait-elle
pas
celle des nationalistes de droite et de gauche qui dénoncent comme ut
39
qu’une certaine gauche intellectuelle ne manquera
pas
, sinon d’instruire — elle ne le pourrait — du moins de suggérer qu’il
40
u de l’instruire contre l’auteur. « Je ne me fais
pas
ici le défenseur des politiques de conquête du passé ou du présent. J
41
encore : « Terre de civilisation, l’Europe n’est
pas
à l’abri de tout soupçon. Je ne commettrai pas l’erreur de vouloir la
42
st pas à l’abri de tout soupçon. Je ne commettrai
pas
l’erreur de vouloir la blanchir de toutes les fautes et de tous les c
43
du nom ; et s’il n’y a plus d’Europe, on ne voit
pas
très bien comment pourront encore s’épanouir les personnes, puisqu’on
44
uvelle, car si Dieu est mort, c’est qu’il n’était
pas
Dieu ; n’existant pas, il ne pouvait mourir. Et si l’homme, fait à l’
45
t mort, c’est qu’il n’était pas Dieu ; n’existant
pas
, il ne pouvait mourir. Et si l’homme, fait à l’image de Dieu, était m
46
ne sera jamais dite, ou si elle est dite, ne sera
pas
croyable. Derrière chacun de ces slogans faciles à écarter — mais on
47
, il sera rendu à l’innocence, car on ne condamne
pas
un prévenu si l’on peut démontrer qu’il n’était pas responsable, que
48
s un prévenu si l’on peut démontrer qu’il n’était
pas
responsable, que ce n’est pas son moi qui a commis le crime, mais que
49
ntrer qu’il n’était pas responsable, que ce n’est
pas
son moi qui a commis le crime, mais quelque chose qui le dominait. Ce
50
homme s’y voit toujours défini par ce qu’il n’est
pas
, par ce qui le réduit et enfin le dissout, dissolvant du même coup so
51
i, du sujet, de la personne, je vois un rejet non
pas
de la religion en général, au sens sociologique du terme, mais bien d
52
entes d’une seule entité, les Pères ne trouvaient
pas
de mot grec. Ils prirent alors le terme romain de persona, qui avait
53
is le xviiie siècle. Avant cela, il ne disposait
pas
, nous dit-on, des instruments nécessaires pour penser « ce doublet em
54
Athanase et les Pères de Nicée, il ne s’agissait
pas
d’un doublet, mais d’une unité. Le doublet est une création de la sci
55
blet est une création de la science moderne, mais
pas
du xviiie siècle : de Descartes. Car c’est bien lui qui a fait de l’
56
demment pour cette raison) : « Celui qui ne croit
pas
en Dieu ne peut pas faire de physique ». À toutes les écoles qui anno
57
aison) : « Celui qui ne croit pas en Dieu ne peut
pas
faire de physique ». À toutes les écoles qui annoncent la mort de l’h
58
ême, qui est le Tyran absolu, l’Anonyme. Ce n’est
pas
vous qui parlez ou agissez — nous répètent les structuralistes —, c’e
59
’en dispenser. Le danger du structuralisme n’est
pas
que cette doctrine fasse des millions d’adeptes, et qui décident de n
60
rien faire parce que ça se débrouillera et n’est
pas
leur affaire. Ce qui est dangereux, c’est que ça prédispose les Europ
61
r éventuelle culpabilité. Car l’Europe ne se fera
pas
toute seule, ne sera jamais faite par le ça, mais uniquement par des
62
lionnaires par exemple. Mais pour qu’on n’étouffe
pas
dans les petites unités, encore les faudra-t-il ouvertes les unes aux
63
de l’homme », le projet d’une Europe qui ne sera
pas
faite par ça mais par nos mains, par nos esprits, par nos colères, pa
64
ive nécessairement du christianisme (ce qui n’est
pas
le cas), mais pour s’il est commandé par Staline, par Mao ou simpleme
65
était fini ! » L’Europe en formation ne semble
pas
du tout mal vue des Européens, en ce sens qu’ils la considèrent en pr
66
se au sens fort les Européens d’aujourd’hui n’est
pas
d’abord celle de l’économie et du libre-échange commercial, mais bien
67
e d’une fausse nouvelle : cette Europe-là ne peut
pas
« agoniser » puisqu’elle n’a jamais existé, et l’on peut douter qu’el
68
out cela soit perdu, — comme si tout cela n’était
pas
nous ? Aux yeux des journalistes qui ont composé ces titres, on dirai
69
Qu’une alliance d’États souverains ? Ne doit-elle
pas
être au contraire, l’ensemble des Européens, de leurs pays, de leurs
70
ous les habitants de notre « cap de l’Asie », non
pas
seulement de ceux des neuf pays dont les gouvernements se sont associ
71
» consacrée à l’Europe et dont il ne faut surtout
pas
croire, nous assure-t-on, qu’elle ait eu pour objet de « mettre sur o
72
uté-maire P. Mauroy, ou de contrer Michel Rocard.
Pas
du tout : À chaque instant de la géographie, de l’économie de l’hist
73
a parlé ». Mais c’est à croire que s’il n’y avait
pas
de querelle entre Rocard et Mitterrand, entre ces deux-là et Marchais
74
d, ou Lecanuet et Chirac, l’Europe ne serait même
pas
mentionnée par la presse. Un fait demeure : en France du moins — car
75
vrage proposant de la faire non step by step ou «
pas
à pas » comme le voulait Churchill, mais « avec des bottes de sept li
76
proposant de la faire non step by step ou « pas à
pas
» comme le voulait Churchill, mais « avec des bottes de sept lieues !
77
ontre toute forme d’union de l’Europe qui ne soit
pas
l’Europe française. Pour Michel Debré, les choses sont simples, insup
78
tout serait simple ! » On notera que M. Debré n’a
pas
cité le titre du livre qu’il se borne à désigner comme mon « dernier
79
affaire ! » Michel Debré ne pouvait tout de même
pas
leur révéler que ce titre était celui d’un livre « infâme ». IV. V
80
seulement verbales pour le moment, mais il n’y a
pas
d’illusions à se faire sur leur traduction en décrets, le cas échéant
81
islam »17. (Cette connaissance mutuelle n’aboutit
pas
au triomphe de l’un des partis, mais à l’entente, peut-être, pour laq
82
(voir plus haut), le nom du deuxième ne peut même
pas
être prononcé : c’est l’ignoble perversion de « l’infranational », du
83
héritiers de cette France jacobine ne conçoivent
pas
que l’Europe fédérée (ils ne savent pas ce que signifie ce terme) pui
84
onçoivent pas que l’Europe fédérée (ils ne savent
pas
ce que signifie ce terme) puisse faire à la nation française, dans so
85
manuels d’histoire français du xixe siècle) n’a
pas
la moindre chance de se reproduire à l’échelle européenne : l’idée mê
86
Sans nulle autorisation de ma part, bien entendu.
Pas
plus d’ailleurs que je n’en avais donné au Nouvel Observateur qui, qu
87
: même avenir (printemps 1979)i Nous ne sommes
pas
réunis pour ébaucher un programme d’action militante, une politique d
88
sant des impératifs écologiques. Cela ne signifie
pas
que notre colloquej doive rester sans effets réels sur nous-mêmes et
89
En ce point, l’on s’aperçoit que l’écologie n’est
pas
jugée sur son mérite, mais sur les visées politiques qu’elle est cens
90
i, sans l’aide desquelles la guerre de 1914 n’eût
pas
été concevable. Développements presque aussitôt suivis par l’agressio
91
ue la famille peut faire, la municipalité ne doit
pas
le faire. Ce que la municipalité peut faire, les États ne doivent pas
92
la municipalité peut faire, les États ne doivent
pas
le faire. Et ce que les États peuvent faire, le gouvernement fédéral
93
ts peuvent faire, le gouvernement fédéral ne doit
pas
le faire. Dans le même sens se prononcent aujourd’hui la plupart des
94
uf21. Encore un mot sur mon titre-slogan. Je n’ai
pas
dit : même combat, mais bien : même avenir. Un combat peut être perdu
95
ni régions, ni Europe fédérée, si nous n’obtenons
pas
les trois à la fois ; c’est qu’aucune de ces trois virtualités exigea
96
e Shah avec l’aide des États-Unis, ne serait-elle
pas
un premier phénomène de rejet de la technologie rationaliste et du ma
97
t qu’en fait la France, très ancienne nation, n’a
pas
peur ; que la Grande-Bretagne, très ancienne nation, a presque aussi
98
sidence de la Commission par un anglais n’apporte
pas
de changement radical dans cette situation. En sera-t-il de même quan
99
it le nier ? Il serait sage de s’en tenir là, non
pas
à cause de la valeur intrinsèque (littéraire, par exemple) de ces tro
100
européenne, le général est positif : « On ne fera
pas
l’Europe si on ne la fait pas avec les peuples et en les y associant2
101
itif : « On ne fera pas l’Europe si on ne la fait
pas
avec les peuples et en les y associant23. ». « C’est un référendum so
102
rmes curieux à rappeler aujourd’hui : Il ne faut
pas
mettre la charrue devant les bœufs : il importe d’abord d’étendre les
103
l’Europe, de 1940 à 1960, le terme ne figure même
pas
à l’index général 29. Il n’empêche que les principaux ténors de la do
104
ve de son règne. Mais, en même temps, n’aurait-il
pas
choisi de se faire renvoyer par les Français à la rédaction de ses mé
105
s silence. Pour Philippe de Gaulle, il n’y avait
pas
de doute : l’intention du Général était de mettre la régionalisation
106
e sera très bien, naturellement ; si ça ne marche
pas
, ce sera très bien aussi… (p. 19) Le 24 avril, au général Lalande, c
107
Pour ma part, j’ai toujours défini la région non
pas
comme une ethnie d’abord, ou comme une entité économique, mais comme
108
« partir sur le refus d’une grande réforme n’est
pas
mauvais » et il ajoute, — amer, cette fois-ci — « Je ne le regrette p
109
oute, — amer, cette fois-ci — « Je ne le regrette
pas
pour moi, mais pour la France qui ne connaîtra pas, avant longtemps,
110
as pour moi, mais pour la France qui ne connaîtra
pas
, avant longtemps, de vraies régions et qui va se vautrer dans la médi
111
te ou réductionniste de modèle marxiste. Il n’est
pas
né de quelque stade spécifique de l’économie, ni d’une géographie émi
112
ni d’une géographie éminemment variable. Il n’est
pas
né de telle étape ou de telle conjoncture historique de l’Empire roma
113
nce diffuse et très tardive de sa chute. Il n’est
pas
né, non plus, de quelque convergence miraculeuse d’Athènes, de Rome e
114
intellects, et aussi en ta sensibilité ; tu n’as
pas
souci de nourrir l’intellect supérieur par des raisons irréfragables
115
se concevoir. […] Aux yeux de la raison, il n’y a
pas
, pour des États entretenant des relations réciproques, d’autre moyen
116
se : ils ont en moyenne 27 ans, et la TV n’existe
pas
— auxquels se joindront généreusement parmi les aînés Jacques Maritai
117
mbre 1946, se produit quelque chose qu’on n’avait
pas
vu depuis treize ans : non seulement Allemands et Français, Italiens
118
e, ou occupés par Hitler, qu’ils ne connaissaient
pas
encore, comme Ignazio Silone, Altiero Spinelli, Henri Brugmans, Eugen
119
e l’on prend la culture au sérieux, qu’elle n’est
pas
un simple ornement. J’ai proposé que la commission que je formerai ré
120
uelques noms si prestigieux qu’ils soient ne font
pas
une génération ni un mouvement. Dernière étape des congrès fondateurs
121
ertés « formelles » où les majorités ne dépassent
pas
100 %. Mais l’effet de Lausanne sur les « intellectuels européens » e
122
n même négatif. Ceux qui étaient engagés là n’ont
pas
été remplacés, que je sache, par des plus jeunes. Lesquels se trouven
123
et ne sera faite que de mots, si elle ne se place
pas
dans le cadre d’un effort beaucoup plus profond pour réaliser une uni
124
uyer la cause de la fédération européenne ne sont
pas
ceux qui se prévalent de la supériorité culturelle de l’Europe ; mais
125
rogrès. Les vrais Européens d’aujourd’hui ne sont
pas
ceux qui recommandent qu’on « tire à vue » sur eux dès qu’ils se prés
126
e parvient à le vivre. Autrement, on ne la croira
pas
. Car ainsi que le disait le bon Dr Schweizer, « l’exemple n’est pas l
127
le disait le bon Dr Schweizer, « l’exemple n’est
pas
le meilleur moyen d’agir sur les hommes, c’est le seul ». Appendice
128
rt et Der Monat à Berlin. Plusieurs ne survivront
pas
à la dissolution du Congrès pour la liberté de la culture (1950-1966)
129
ts, il se trouve, c’est sans doute un hasard, que
pas
un seul durant ce demi-siècle n’est français. L’université, c’est l’E
130
« Facultés » Tout cela nous mène à la mise au
pas
napoléonienne des écoles, c’est-à-dire à la suppression des universit
131
t en fait échange des points de vue. Et je ne dis
pas
que les voies et moyens d’un tel « retour » soient facilement imagina
132
ou d’une large rivière, en pleine campagne, mais
pas
trop loin d’une ville de moyenne grandeur et de vie culturelle et soc
133
suivie d’une discussion réglée. Ici l’on n’impose
pas
une image du monde : on la cherche en commun, sans relâche. Au sein d
134
les, africaines, indaméricaines, etc. Il n’existe
pas
, ni hors d’Europe ni en Europe, de chaires d’européologie. Certes, l’
135
toria. Mais cet Institut de synthèse ne serait-il
pas
idéalement ce dont on parle un peu partout, plus ou moins bien, depui
136
de l’homme en tant qu’il est un être spirituel et
pas
seulement un animal. Il s’agit d’un des traits spécifiques de l’humai
137
nd on les cite, disent eux aussi : « Nous n’avons
pas
ici-bas de cité permanente », décrivent l’homme comme « étranger et v
138
n trouve l’exact équivalent grammatical, mais non
pas
du tout spirituel, dans les œuvres du mystique soufi Sohrawardi d’Ale
139
lo tempore. Thomas More sait que le Royaume n’est
pas
de ce monde, mais il sait aussi que l’Oraison dominicale dit, dans sa
140
’ordre éthique, c’est-à-dire d’une décision de ne
pas
tenir compte des finalités, mais seulement des processus mécaniques o
141
utres activités conçues auparavant, qu’elle n’est
pas
autorégulée, c’est-à-dire qu’elle échappe à la mortalité. La techniqu
142
notre vie, notre existence incorruptibles, — non
pas
du tout moralement, par conversion personnelle ou purification du moi
143
signifie différence. « Une région ne se délimite
pas
, elle se reconnaît », disait vers la fin du siècle passé le grand géo
144
définissait là le contraire de l’utopie. Il n’y a
pas
deux régions pareilles, ceci nous force au réalisme. Et il n’y a pas
145
reilles, ceci nous force au réalisme. Et il n’y a
pas
une seule région réelle qui soit assez grande pour déclencher une gue
146
mot suffit pour qu’ils se reconnaissent. Ce n’est
pas
telle religion, telle opinion, tel genre d’études, c’est le culte de
147
le peuple de Dieu, ces hommes qui ne désespèrent
pas
encore de la race humaine, et veulent lui conserver l’empire de la pe
148
éologie, l’histoire ou la poésie, n’évoque-t-elle
pas
le rêve de Thomas More, puis le projet plus détaillé conçu et décrit
149
ore, dans l’essai sur les traductions : Il n’y a
pas
de plus éminent service à rendre à la littérature que de transporter
150
pposés, richesse européenne par excellence, n’est
pas
seulement nationale et linguistique, elle est aussi dans l’opposition
151
Bien dira-t-on, mais la Réformation n’a-t-elle
pas
divisé, sans espoir, la chrétienté, Nord réformé, Sud catholique et o
152
a fédération européenne. Certes, Mme de Staël n’a
pas
prévu que l’économie, au xxe siècle prendrait le pas non seulement s
153
prévu que l’économie, au xxe siècle prendrait le
pas
non seulement sur la culture, mais sur la morale, et que c’est elle,
154
le tiers-monde. Mme de Staël, de nos jours, n’eût
pas
préconisé l’union de l’Europe sur la base d’une Communauté économique
155
ristiques de l’être européen. La perception n’est
pas
un processus à sens unique : elle se constitue dans un chassé-croisé
156
et de l’objet. Ce que je perçois de l’autre n’est
pas
indépendant de ce que je suis, ni de ce que l’autre pense que je suis
157
les incroyants. Mais la religion chrétienne n’est
pas
plus uniforme que ne le sont l’islam ou le bouddhisme, et ses variété
158
ent uniformisante des intérêts matériels n’arrive
pas
à imposer l’union. Le plus grand dénominateur commun des Européens et
159
ent comme unité politique virtuelle — et il n’est
pas
indifférent à notre propos qu’il ait été l’œuvre d’un Européen de l’E
160
processus éducatif. C’est pourquoi celui-ci n’est
pas
limité à l’action de l’école et de la famille, mais est solidaire de
161
e lorsqu’il parle de Liberté, Mickiewicz n’entend
pas
— sauf à la fin de sa vie — libération sociale ou liberté civique en
162
pelé par la bouche de ces pèlerins, et tu ne m’as
pas
écoutée ; va donc en servitude, là où il y aura le sifflement du knou
163
du grand édifice politique européen il ne restera
pas
pierre sur pierre. […] Et vous crierez au despotisme étranger comme à
164
ppée et refrappée si bien qu’on ne la reconnaîtra
pas
. Ce cri sera repris quinze ans plus tard par un autre grand poète, l
165
… Honte à cette Europe silencieuse Et qui n’a
pas
conquis sa liberté ! Lâches, les peuples t’ont abandonné Ô Magya
166
is ton peuple ! Alors que d’autres n’osent même
pas
verser des larmes Nous les Magyars, nous versons notre sang. Te f
167
r ordre. Dans l’ordre de la preuve. Prudemment et
pas
à pas ». C’est la méthode que préconise B.-H. Lévy dans L’Idéologie f
168
e. Dans l’ordre de la preuve. Prudemment et pas à
pas
». C’est la méthode que préconise B.-H. Lévy dans L’Idéologie françai
169
faire aux dépens de son libelle. Je ne discuterai
pas
le fond de l’ouvrage : il n’y en a guère. Une théologie rudimentaire,
170
hwicg ou de Julien Benda ; nul projet politique ;
pas
la moindre proposition ni de doctrine ni d’action. Il s’agit uniqueme
171
que celui-ci permet déjà d’écrire et de publier —
pas
seulement à des imbéciles. J’ai deux raisons majeures de ne pas me ta
172
à des imbéciles. J’ai deux raisons majeures de ne
pas
me taire. La première est qu’il serait difficile de mieux fausser que
173
u bruns : il n’en dit mot et cela ne se sent même
pas
dans le ton de son discours, arbitraire et tranchant, et pas un insta
174
ton de son discours, arbitraire et tranchant, et
pas
un instant libéral. D’ailleurs, l’absence pathologique de toute trace
175
ouzaine de reprises, sur la foi de citations dont
pas
une n’est honnête : la plupart signifiaient dans leur contexte tout à
176
celles qui sont correctement transcrites ne sont
pas
de moi ; et deux sont de son invention. Voici les textes (les mots qu
177
s rosettes et leurs chapeaux melons… Cela ne peut
pas
être de moi, tout de même — qu’ai-je bien pu vouloir dire ? Probablem
178
« acquis définitif du personnalisme » ne figurant
pas
dans ce numéro d’ Esprit , l’auteur éprouve le besoin d’étayer son in
179
cité entre guillemets p. 19. Au surplus, il n’est
pas
de moi, étant signé E. M. et non D. R. (Je n’avais guère de raisons d
180
riple falsification : — la phrase citée ne figure
pas
dans Esprit ; — le « texte exact » cité en note ne la corrobore nul
181
la corrobore nullement ; — au surplus, inventé ou
pas
, rien n’est de moi dans ce cafouillage. Citations VI et VII La
182
que donne la vérité. Notre mesure commune ne sera
pas
collective, extérieure à notre personne : cela n’a pas de sens pour n
183
ollective, extérieure à notre personne : cela n’a
pas
de sens pour nous. Elle ne sera pas non plus individuelle : on ne peu
184
ne : cela n’a pas de sens pour nous. Elle ne sera
pas
non plus individuelle : on ne peut pas ressusciter des mesures mortes
185
le ne sera pas non plus individuelle : on ne peut
pas
ressusciter des mesures mortes. Je dis qu’elle sera personnelle, qu’e
186
otalitaire ? C’est, en définitive parce qu’il n’a
pas
compris les causes du phénomène hitlérien qu’il se permet de nous tra
187
res, ces expériences « trop simples » où l’on n’a
pas
compris que « seule a le droit de se vouloir totalitaire la vérité qu
188
oi, et cela change le sens du passage ; — je n’ai
pas
écrit : « qui rend compte de tout l’homme », mais bien : « qui rend c
189
s « révolutions avortées » qu’il cite ne figurent
pas
dans mon livre. Et enfin une remarque de fond : — je ne parle pas du
190
re. Et enfin une remarque de fond : — je ne parle
pas
du tout « d’expériences » totalitaires qui seraient « trop simples »
191
le des décrets d’un tyran d’autre part, ne mérite
pas
le nom de philosophe. Citation XII Toutes les citations précéde
192
stion pathétique, mais oiseuse : l’Amérique n’est
pas
mentionnée ni même sous-entendue dans le passage cité ( L’Ordre nouve
193
l’homme. Une fois de plus on dirait que Lévy n’a
pas
lu le contexte des citations qu’on lui aura fournies. Quel dommage qu
194
eur d’une catastrophe nationale. (On veut bien ne
pas
l’imputer à notre action directe. Merci.) Quelles idées ? Pourrait-il
195
uin 1940, comment se peut-il que nous ne l’ayions
pas
su ? Mounier passant ouvertement à la Résistance avec l’École d’Uriag
196
mes autorisées » de L’Express, parce qu’ils n’ont
pas
connu, n’étant pas nés, la réalité de nos problèmes, et les buts de n
197
L’Express, parce qu’ils n’ont pas connu, n’étant
pas
nés, la réalité de nos problèmes, et les buts de notre combat. Lévy f
198
nt où ils écrivaient. De quoi la preuve ne serait
pas
difficile à produire : ils n’avaient lu que le seul B.-H. Lévy — et l
199
t de santé », une « hauteur de ton », qui ne sont
pas
, dit-il, des « énergies méprisables ». Oui, il en convient lui-même,
200
au texte de Mounier, on lit ceci : On ne combat
pas
l’explosion fasciste avec de larmoyantes fidélités démocratiques, ave
201
démocratiques, avec des élections qui n’ont même
pas
la force de déplacer un préfet de police, avec des indignations de sé
202
au jeu de montrer que non seulement il n’en avait
pas
trop dit, mais qu’il en avait dit trop peu. L’article de 1934 où Moun
203
[allait]… bien au-delà des quelques extraits non
pas
tronqués, mais trop limités que propose L’Idéologie française. La «
204
loin dans la volonté de dialogue, — on ne disait
pas
encore détente — que ne l’ont jamais fait les « idéologues des années
205
comme « parafascistes ». Pour autant, je ne crois
pas
un instant que Raymond Aron ait jamais été « fasciste à la française
206
lutionnaire, c’est-à-dire supranational. Ce n’est
pas
en acceptant le joug barbare de la guerre impérialiste, de la lutte d
207
rre comme un signe de dévirilisation. Il n’hésite
pas
à en voir la cause dans le relâchement des liens actuels de la sociét
208
Leiris, étaient-ils donc fascistes ? Je ne pense
pas
: c’étaient des amis. À l’invitation de Bataille, je venais de présen
209
emises ouvertes — serait-ce le sien ? Il n’y en a
pas
traces dans mes textes, pas plus ailleurs qu’ici. Qu’on se reporte à
210
le sien ? Il n’y en a pas traces dans mes textes,
pas
plus ailleurs qu’ici. Qu’on se reporte à mon Journal d’Allemagne , r
211
entée par Mounier et que « son succès ne survécut
pas
à son auteur ». L’Express, 13 février 1981. 62. Cf mon essai « Les j
212
sudètes. Une cession purement diplomatique n’eût
pas
compté à ses yeux. La religion dont il était le fondateur voulait le
213
il est le moteur de la croissance, il n’y a qu’un
pas
à franchir prudemment. » Voilà pour les finances. Et voici pour l’arm
214
nique » (p. 60 de op. cit.). À cela ne se bornent
pas
leurs bienfaits : « Dialectes et genres de vie fort divers viennent a
215
les à tout instant par le souverain, lequel n’est
pas
obligé par la loi70, acte unilatéral et non contrat. « Ce serait crim
216
françaises lors de la canonnade de Valmy n’avait
pas
plus de contenu objectif que le cri de guerre des bolchéviques en 191
217
ans et soldats). Les deux slogans fameux n’en ont
pas
moins servi à populariser les deux dictatures. e) La confusion intére
218
le, dont les premières manifestations ne semblent
pas
organisées, mais aventureuses, et de type plutôt féodal, sans liens d
219
ie anglaise. Mais ce régime « sauvage » ne durera
pas
longtemps : à partir de Napoléon, la dialectique de la Croissance du
220
brouillage des idéologies antagonistes, ne sont [
pas
] à l’abri des erreurs qualifiées d’« humaines » pour les minimiser, d
221
e qui est né, il mourra donc. Mais on voudrait ne
pas
être entraîné dans sa mort… Les signes du déclin de l’État-nation se
222
e. Elle doit survivre pour que l’humanité ne soit
pas
entraînée dans sa perte.76 9. Où la Souveraineté nationale devie
223
ns limites ni règles, dont nos ancêtres n’avaient
pas
l’idée. » (p. 216) « Quand on disait alors souverain, on entendait si
224
ins, c’est qu’ils affirment que leur but n’en est
pas
moins l’union de l’Europe : ils nous répètent comme Michel Debré qu’u
225
ommunautés où l’idolâtrie de la cité-État n’avait
pas
acquis une totale emprise sur le cœur et l’esprit des citoyens. Il n’
226
se sur le cœur et l’esprit des citoyens. Il n’est
pas
nécessaire de souligner l’analogie entre le problème de la souveraine
227
l’institution de la souveraineté nationale n’aura
pas
été érigée en objet de vénération idolâtre. Nous ne pourrons attendre
228
sés par le prestige d’un glorieux passé. Ce n’est
pas
sur ce plan psychologique épiméthéen que notre société peut lever les
229
s générations. Or, l’histoire de l’humanité n’est
pas
faite seulement d’accidents, de victoires et défaites électorales, éc
230
lidarité vitale dans la colonne II, ne signifient
pas
que les citoyens d’un État-nation sont orgueilleux et ceux d’une fédé
231
» Problèmes, on le voit, dont l’importance n’est
pas
plus cantonale qu’européenne, mais décisive et bien réelle, donc nati
232
crise nationale, l’union seule peut les y aider.
Pas
un mot n’a été prononcé sur la nécessité et l’urgence de l’union, sur
233
. Dans les autres pays des Dix, même processus :
pas
un mot sur l’urgence de l’union ; pas un mot sur sa forme : fédératio
234
processus : pas un mot sur l’urgence de l’union ;
pas
un mot sur sa forme : fédération ou amicale des misanthropes ; pas un
235
forme : fédération ou amicale des misanthropes ;
pas
un mot sur les sacrifices qu’aucun pays ne s’est dit prêt à consentir
236
illiards de livres, « alors que le Labour n’avait
pas
été capable de décrocher un seul penny ». Elle se propose de « bloque
237
de la Communauté si la Grande-Bretagne ne reçoit
pas
sa ristourne pour 1983 ». Et elle exige le maintien du veto au Consei
238
Parlement britannique par la CEE ». Là, vraiment,
pas
d’ambiguïté (au sens courant de l’expression) : le Labour est franche
239
récision est ici synonyme de cruauté, mais certes
pas
pour l’Italie plus que pour les autres. De l’Irlande à la Grèce, le
240
u sein de laquelle l’idée européenne ne se heurte
pas
trop à l’idée nationale, qu’elle transcende sans peine », réalise l’E
241
s peine », réalise l’Europe « que nos pères n’ont
pas
su faire ». ( Le Monde , 4-5 mars 1984.) Et ils ajoutent (selon le F
242
r la nature pour que survivent les hommes » n’est
pas
un slogan de « gauchistes », « manipulés » ou non, mais pourrait être
243
Groenen (Pays-Bas) et deux groupes n’appartenant
pas
aux pays de la CEE : le Mk Miljopartiet (Suède) et la Liste alternati
244
et par définition, de caractère européen, et non
pas
inspirées par des intérêts nationaux ». Elle se déclare « pour une Fr
245
ois de plus. 83. « Défense commune » ne signifie
pas
nécessairement défense nucléaire centralisée, mais peut aussi impliqu
246
ue j’ai entrepris quelque chose que je ne pourrai
pas
mener à bien. Alors, je vais être aussi peu objectif que possible dan
247
ul moyen de m’en tirer, au moins en ne m’ennuyant
pas
trop moi-même — je m’excuse pour le reste auprès de vous tous. Il me
248
rtance des thèmes abordés. J’espère qu’il ne sera
pas
le dernier. Je vais faire des propositions précises pour une continua
249
leurs experts, celles de certaines littératures,
pas
toutes, mais enfin il y en a beaucoup d’autres que nous pourrions exa
250
à côté de la réalité. Et je crois que je n’étais
pas
le seul. Sans cela, je n’oserais pas le dire. Cela a été extrêmement
251
e je n’étais pas le seul. Sans cela, je n’oserais
pas
le dire. Cela a été extrêmement utile pour nous tous. J’ai appris que
252
é représentant six-cents personnes. Ce n’est donc
pas
un colloque, on appelle cela un forum et ce n’est pas par hasard. Nou
253
un colloque, on appelle cela un forum et ce n’est
pas
par hasard. Nous nous sommes longuement interrogés sur la manière de
254
roposé « dialogue multilatéral », mais il n’était
pas
sûr que cela pouvait se dire. D’autres ont suggéré « une conversation
255
discussion. S’ils étaient d’accord, il n’y aurait
pas
de colloques. Mais, en fait, chercher ce qui nous unit est, dans le c
256
vraies recherches sont sémiologiques, ou ne sont
pas
« de pointe ». Nous avons eu, d’abord, le rapport extrêmement intéres
257
t, en étant absolument sûr que cela ne risquerait
pas
d’aboutir à des conclusions pratiques éventuellement dangereuses pour
258
n revenir à cette journée, je ne voudrais surtout
pas
oublier de mettre en valeur un intermède qui a occupé, je crois, tout
259
va très loin, d’autant plus loin qu’elle ne s’est
pas
faite du tout pour des raisons géographiques, encore moins ethniques
260
ussie venait en majorité de l’Asie centrale, mais
pas
de Byzance, il s’agit donc d’une transmission purement culturelle com
261
ise orthodoxe. Je me suis demandé s’il n’y aurait
pas
là un premier sujet —je vous en trouverai d’autres — de nouveau collo
262
oit intervenu. C’était en substance : pourquoi ne
pas
appliquer la méthode Georges Nivat aux littératures de l’Ouest, dans
263
t pour dénouer un conflit gigantesque. Je ne sais
pas
si je me fais bien comprendre, c’est un peu difficile à transmettre e
264
ènes et encore plus avec Jérusalem. Mais ce n’est
pas
tout. Il y a en plus des trois sources selon Valéry la source germani
265
il y a la source slave, à laquelle Valéry ne fait
pas
la moindre allusion. Je ne sais pas s’il a jamais lu Dostoïevski, j’e
266
aléry ne fait pas la moindre allusion. Je ne sais
pas
s’il a jamais lu Dostoïevski, j’en doute parfois. La source slave, à
267
out ce qui était définition de la culture n’était
pas
culture, il avait raison aussi. Donc, la culture européenne peut-être
268
seconde conclusion : la culture européenne n’est
pas
la plus belle, n’est pas la seule, n’est pas la plus centrale du mond
269
culture européenne n’est pas la plus belle, n’est
pas
la seule, n’est pas la plus centrale du monde, mais celle qui doit do
270
’est pas la plus belle, n’est pas la seule, n’est
pas
la plus centrale du monde, mais celle qui doit donner, par ses divers
271
munes pour l’ensemble des activités humaines, non
pas
seulement, comme on est toujours tenté de le dire, littéraires et art
272
nce, je dirais des modes d’emploi, au service non
pas
de la puissance des États, des gouvernements, mais de la liberté des
273
on introduction au numéro ce que l’auteur n’avait
pas
hésité à qualifier de « cafouillage politique sans précédent dans l’h
274
rmée de délégués représentant les parlements, non
pas
de députés élus représentant « les forces vives de toutes nos nations
275
se trouve être Coudenhove-Kalergi, que je n’avais
pas
revu depuis New York, pendant la guerre, mais que j’avais connu dès 1
276
qui est légèrement excessif : je ne suis de loin
pas
le seul à avoir préconisé « l’idée », laquelle est encore loin de se
277
cinquantaine de « délégués » — puisqu’ils ne sont
pas
vraiment députés, régulièrement élus et donc dignes du titre — mon si
278
l’Europe signifie la fédérer, ou bien ne signifie
pas
grand-chose […]. Nous ne sommes pas « impatients », mais angoissés. N
279
n ne signifie pas grand-chose […]. Nous ne sommes
pas
« impatients », mais angoissés. Nous ne voulons pas qu’on aille vite
280
s « impatients », mais angoissés. Nous ne voulons
pas
qu’on aille vite par doctrine, par manie ou par tempérament, comme no
281
perles du genre de Festina lente, Paris ne s’est
pas
bâti en un jour, petit à petit l’oiseau fait son nid, prudence est mè
282
gesse des peuples : Petit à petit, Paris ne s’est
pas
fait, mais par deux ou trois décisions, dont celle du baron Haussmann
283
affaires cessantes. — On peut tout faire en deux
pas
, sauf franchir un fossé. — Si votre œuvre est de longue haleine, il n
284
— Si votre œuvre est de longue haleine, il n’y a
pas
une minute à perdre. — Tout est prématuré, pour celui qui ne veut rie
285
prix de l’avenir de ce qui est. La question n’est
pas
de renoncer à des souverainetés illusoires — comment faire abandon de
286
pour arrêter l’élan vers notre union. N’attaquez
pas
les souverainetés, dépassez-les ! Refaites-en une à l’échelle de l’Eu
287
[…]. Ils nous disent : « Je veux bien, je ne suis
pas
contre, mais voyez ces difficultés ! L’opinion, par exemple, n’est pa
288
z ces difficultés ! L’opinion, par exemple, n’est
pas
mûre, et chacun sait qu’on ne peut rien faire sans elle. » C’est qu’i
289
eurs les députés, vous le savez bien, vous n’êtes
pas
de vrais députés, car les vrais sont élus, et vous êtes simplement dé
290
t très simple appuie cette suggestion. On ne fera
pas
l’Europe sans informer ses peuples, et du danger qu’ils courent, et d
291
rrait constituer notre fédération. On n’informera
pas
les peuples sans une propagande massive. Personne n’a les moyens de l
292
de nouveau « serment de Strasbourg ». Je ne sais
pas
encore de quoi il s’agit, mais des députés m’avertissent en passant «
293
i dans les circonstances actuelles l’Europe n’est
pas
capable de se donner une voix dans le concert international, si elle
294
des peuples européens réunis à Strasbourg ne font
pas
l’Europe cette année, qu’y seront-ils donc venus faire, sinon éteindr
295
ndons à nos amis de nous croire : le succès n’est
pas
exclu. Comment ne pas admirer la convergence des exigences de Villey
296
s croire : le succès n’est pas exclu. Comment ne
pas
admirer la convergence des exigences de Villey et des miennes ? À 1 h
297
tard, par des voies privées — la presse n’en dira
pas
un mot — j’ai appris que la motion Jacquet avait été refusée. Tout si
298
trer plusieurs dizaines de députés, conduits d’un
pas
alerte par Paul Reynaud, saluant des deux bras levés : réminiscence i
299
en direction du Comité des ministres : il ne fut
pas
mieux apprécié que le défi de Villey et mes mises en demeure. Je le r
300
re. Je le répète : nos gouvernements ne voulaient
pas
l’Europe unie. Ils ne croyaient au mieux qu’à une coalition contre St
301
pe de la lutte pour une Europe des peuples et non
pas
des États. Je retrouve dans mes notes du 24 août : « Avec Mouskhély,
302
main, peut-être même de notre vie. Nous ne sommes
pas
prêts à nous faire tuer pour les souverainetés nationales. Nous n’acc
303
e savez aussi bien que nous : l’Europe ne se fera
pas
dans le délai très court qui nous est encore imparti. C’est donc la s
304
e témoignage d’une foi encore intacte. Ne trompez
pas
notre espérance, on nous a trop souvent dupés ! Vous ne pouvez plus m
305
satisfaction générale, et dont la recette n’était
pas
trop complexe : non pas « abandonner », mais « dépasser » les souvera
306
t dont la recette n’était pas trop complexe : non
pas
« abandonner », mais « dépasser » les souverainetés au moyen d’un org
307
Laissons maintenant agir les Fous — ne voyez-vous
pas
où les Sages nous ont conduits ? » Relisant cela dans un journal alle
308
ue j’allais y retrouver quelque chose qui n’était
pas
sans relation avec cette parole de Spaak. Et en effet, en date du 23
309
écessaire — et je dis halte ! Si la culture n’est
pas
première, n’est pas directrice et rectrice, elle n’est rien qui mérit
310
s halte ! Si la culture n’est pas première, n’est
pas
directrice et rectrice, elle n’est rien qui mérite qu’on s’en soucie.
311
s apprend d’abord que pour les ministres il n’y a
pas
une culture commune des Européens (formée au cours de trois millénair
312
crucial des régions transfrontalières (on n’avait
pas
osé le dire franchement, pudeur stato-nationaliste oblige) du type de
313
ssources. Tout le reste est littérature. Il n’y a
pas
de libertés sans responsabilités correspondantes, comme, en retour, n
314
tenu pour responsable de ses actes s’il ne les a
pas
commis librement : le bon soldat n’est pas tenu pour assassin pour av
315
les a pas commis librement : le bon soldat n’est
pas
tenu pour assassin pour avoir mitraillé sur ordre l’ennemi. Dans ce d
316
une urgence nouvelle Trente-cinq ans, ce n’est
pas
l’heure des bilans, mais d’une prise de conscience plus impérieuse de
317
la renvoyant à quelque session ultérieure. Je lis
pas
mal d’études sur la CEE de Bruxelles et ses problèmes. Je suis de prè
318
enfin prendre conscience d’un scandale qui n’est
pas
, comme on semble le croire, un fait de nature, mais un cafouillage po
319
us encore que nationales, — au bénéfice final non
pas
de la puissance orgueilleuse d’un Troisième Grand, mais bien des libe
320
r la question à nouveau, aujourd’hui, je n’aurais
pas
perdu mon temps ni celui de mes lecteurs. P.-S. — Je lis dans le nu
321
e demain. » En même temps, la Commission ne devra
pas
perdre de vue « que l’Europe comprend d’autres pays que les démocrati
322
. 101. Le Rapport de V. von Malchus n’en recense
pas
moins d’une cinquantaine dans toute l’Europe. v. Rougemont Denis d
323
nvolontaire due à une série de maladies. Ce n’est
pas
très facile à résumer : j’ai à peine recommencé à travailler. Mais ce
324
créé en 1948 et inauguré en 1950. Mais je ne vais
pas
le laisser, l’abandonner en chemin comme un pauvre enfant. Il faut ab
325
e je m’étais entièrement fourvoyé, que ce n’était
pas
là ma vocation. Ces trois ans avant mon bachot furent vraiment épouva
326
bsession, je ne faisais que cela et je ne pouvais
pas
imaginer que l’on pouvait écrire autre chose que de la poésie. Enfin,
327
lités en leur donnant le sentiment qu’ils ne sont
pas
responsables. J’ai commencé à poser les bases de ma philosophie polit
328
ans la mesure où il est responsable. S’il ne peut
pas
être responsable de son rôle dans la vie civique, il n’est pas libre.
329
onsable de son rôle dans la vie civique, il n’est
pas
libre. De même qu’en justice, on sait très bien que si vous avez comm
330
que votre avocat peut démontrer que vous n’étiez
pas
libre quand vous l’avez commis, vous n’êtes pas tenu non plus pour re
331
z pas libre quand vous l’avez commis, vous n’êtes
pas
tenu non plus pour responsable. Voilà une chose fondamentale sur laqu
332
la société actuelle. Elle a porté des fruits dans
pas
mal de domaines de la politique et de la vie des idées politiques en
333
era jamais, c’est beaucoup trop violent, ce n’est
pas
du tout neutre. » Le lundi matin, je suis arrivé à mon bureau à sept
334
le coup d’aucune loi militaire, qu’il ne voulait
pas
s’occuper de la chose. Le général Guisan m’a donné alors une punition
335
Valais. Tout ce que je vous demande, c’est de ne
pas
vous afficher dans les rues de Berne avec une petite femme à chaque b
336
re entre le Japon et les États-Unis. Je n’ai donc
pas
pu revenir en Europe. J’ai passé six ans en Amérique et j’ai dû m’y d
337
aire, c’est une fédération européenne. Je n’avais
pas
du tout d’argent pour rentrer, aucun job ni rien, et voilà que je reç
338
réflexion sur l’homme, but de la société, et non
pas
l’inverse, comme on a l’air de le croire dans les sociétés totalitair
339
t la liberté de l’homme, de l’homme considéré non
pas
comme un objet que l’État ou les puissants de ce monde, les puissance
340
doit rechercher en faisant une société, ce n’est
pas
la puissance, mais c’est la liberté et la responsabilité liées, comme
341
et du mariage. L’amour dans le mariage, ce n’est
pas
une passion égoïste, purement physique, sexuelle, ou romantique et li
342
mour que l’on subit, l’amour romantique. Ce n’est
pas
l’amour dans le mariage, que je décris comme l’amour actif où l’homme
343
oix est fait. Il est facile. D’ailleurs, ce n’est
pas
du tout ennuyeux, le vrai amour. Je voudrais donc qu’on rétablisse co
344
nt Jean : « Dieu est amour. » Évidemment ce n’est
pas
l’amour sentimental, c’est l’amour-action, l’amour du prochain. C’est
345
j’étais délivré d’un poids énorme, car je n’avais
pas
encore écrit une ligne ! Je pensais à mon livre tout le temps, mais j
346
s avant la guerre. La société d’aujourd’hui n’est
pas
à tort nommée « société de masse » : l’individu s’y dilue, il est dif
347
absolument de petites communautés. Nous ne sommes
pas
faits pour vivre dans de grands États-nations centralisés, sous la di
348
en sont la condition. Ces communautés ne doivent
pas
être fermées sur elles-mêmes, elles ne pourraient pas vivre. Aucune c
349
être fermées sur elles-mêmes, elles ne pourraient
pas
vivre. Aucune communauté n’est suffisante en soi, ne peut constituer
350
ion de dimension de la communauté. Vous ne pouvez
pas
être responsable quand la communauté compte 55 millions d’habitants,
351
r les régions et aboutir à une Europe qui ne soit
pas
une coalition d’États surarmés, pour être assez forte contre les atta
352
aut partir, c’est là-dessus qu’il faut bâtir. Non
pas
sur l’obsession de fabriquer des armes qui pourront se vendre extrême
353
la même chose, vous voyez qu’en somme on ne peut
pas
m’accuser de manquer de cohérence, on pourrait m’accuser peut-être d’
354
ment à ma doctrine, était de l’engagement, et non
pas
de la théorie pure. J’ai tout de suite commencé à travailler pour cré
355
urope il faut d’abord faire des Européens, et non
pas
de petits Français, de petits Suisses, de petits Allemands, de petits
356
quement parce que ça va rapporter. On ne se doute
pas
qu’on est en train de détruire ainsi la société. Alors il y a là une
357
s Américains sont très contents comme ça, ne vont
pas
s’envoyer de bombes atomiques l’un sur l’autre. Cela arrange très bie
358
eur otage ou leur champ de bataille. Ce ne serait
pas
le cas si l’Europe était unie, c’est-à-dire fédérée, car il n’y a pas
359
pe était unie, c’est-à-dire fédérée, car il n’y a
pas
d’autre moyen d’union véritable. Si on veut être mangé à la sauce des
360
s hommes feraient entre eux, les États ne veulent
pas
le faire. Je vous livre simplement ces chiffres : les Russes sont 260
361
les Américains additionnés. Alors qu’on ne vienne
pas
me dire que l’Europe est écrasée entre les deux Grands. Elle se sent
362
Grands. Elle se sent écrasée parce qu’elle n’est
pas
unie. Donc la première chose à faire, c’est une union européenne, une
363
a paix et empêcher la guerre. Mais ne croyez-vous
pas
qu’il est utopique de penser que les pays de l’Est peuvent s’unir à l
364
ssimisme actif » ? Cela veut dire que je ne crois
pas
que les utopies vont se réaliser comme ça, sans nous. Si on veut que
365
Eh bien, on lui attribue cette phrase, je ne sais
pas
s’il l’a écrite, mais elle a été souvent citée ces derniers mois : «
366
ent œuvré pour cela : je me dis donc que cela n’a
pas
été perdu, que je peux, dans ma politique du pessimisme actif, en sou
367
os articles il y a déjà quinze ans. On ne voulait
pas
nous croire, et aujourd’hui c’est une réalité qui s’impose dans le mo
368
de se nourrir, de la manière d’attaquer ou de ne
pas
attaquer la nature, et je pense que la cause écologique a fait des pr
369
impérialiste pour soi-même. Cela nous ne pouvons
pas
le cacher. Nous avons tous en nous un certain désir de liberté et un
370
commet ici une erreur, car Robert Schuman ne fut
pas
présent en 1948 à La Haye.