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congénitale du personnage. Ses insultes contre la
Patrie
et la France ne sont certes pas plus antieuropéennes que ne le seront
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s l’Histoire, Pie II identifie l’Europe à « notre
patrie
, notre maison », car tout y participe d’un même destin menacé. Il écr
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nt, c’est en Europe même, c’est-à-dire dans notre
patrie
, dans notre propre maison, dans notre siège, que nous sommes attaqués
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es nationalistes ; et surtout, sur l’Europe comme
patrie
des hommes libres et du refus de la fatalité. Jamais l’intelligentsia
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istique et affective, qu’on appelait autrefois la
patrie
(terre des pères) puis la nation (lieu de naissance, puis le groupe d
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le premier à parler de l’Europe comme de « notre
patrie
» au roi de Bohême Georges Podiebrad, qui est le premier à parler de
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icz a lutté toute sa vie pour la libération de sa
patrie
, et n’a cessé d’appeler à son aide l’Europe des peuples — celle des g
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zance, sera le premier à nommer « l’Europe, notre
patrie
» : la conscience naît en général du sentiment d’une menace qui pèse
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élai. « Louis doit mourir parce qu’il faut que la
patrie
vive », avait proclamé Robespierre. Louis en appelle à la Nation — qu
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e et jusqu’à nous, entre les termes de nation, de
patrie
, de peuple, de pays et d’État est dénoncée par une très simple observ
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es à un État ; mais on ne peut rien annexer à une
patrie
. f) Mais c’est peut-être l’usage courant et si souvent abusif de l’ad
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s nations, faire l’Europe des États, l’Europe des
patries
. » (Discours de Bourges, 8 mai 1979). Le même Debré écrit encore : «
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s nations, l’Europe des États, voire l’Europe des
patries
, confondues dans un même pot-pourri conceptuel, c’est vouloir, au fai
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i ne s’obtient que dans les grands périls pour la
patrie
, n’implique aucun accord sur la question de l’Europe, bien au contrai
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variés, appartenant à des confessions comme à des
patries
différentes, c’est la jeunesse européenne entière que nous avons cons
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ous défendrons l’Europe, mais seulement comme une
patrie
commune. L’Europe est présente pour nous et nous le prouverons par no