1
s d’écrivain procommuniste ou gauchiste, beaucoup
plus
rarement fasciste ou d’extrême droite, c’est-à-dire d’écrivain embrig
2
r des interdictions qu’elle saurait bien tourner,
plus
rusée que les bureaucrates. La brimade étatique est beaucoup plus per
3
es bureaucrates. La brimade étatique est beaucoup
plus
perfide : elle consiste, en principe, à exiger de l’intellectuel une
4
ntimentale, un enthousiasme sans réserve pour les
plus
déplorables duperies collectives : guerre « nationale », plan quinque
5
u ces prétentions, mais les États bourgeois n’ont
plus
guère à lui envier qu’un degré supérieur de logique dans l’applicatio
6
mi. Je fais de la politique pour qu’on n’en fasse
plus
, ou plutôt pour qu’un jour des hommes comme moi qui n’ont le goût ni
7
bat mauvais, et porter ailleurs leur violence. Ou
plus
exactement encore, si je fais de la politique, c’est bien moins pour
8
de l’époque. […] Voici notre désordre. On ne peut
plus
penser sans buter aussitôt contre un dilemme absurde : ou bien la pen
9
sir ses résistances, et provoquer des adversaires
plus
nobles. Est-ce que tout se ramène à des querelles de gros sous ? Est-
10
s affaires publiques et tout finit en dictature :
plus
question de pensée libre, j’entends : de pensée responsable. Mais si
11
ctions, par leur volonté proclamée de rupture, et
plus
encore par leurs revendications constructives, révèlent peut-être dan
12
politique stalinienne ou fasciste, qui ne connaît
plus
d’autre autorité que la police, plus d’autre unité que l’État, et plu
13
i ne connaît plus d’autre autorité que la police,
plus
d’autre unité que l’État, et plus d’autres réalités que celles qui co
14
que la police, plus d’autre unité que l’État, et
plus
d’autres réalités que celles qui concernent la moitié inférieure de l
15
hambre ? Car il y dépérit, — et sa sécurité n’est
plus
, nous l’avons vu en maint autre pays, qu’une espèce de liberté sous c
16
us, se croit encore tranquille. On ne le laissera
plus
tranquille bien longtemps. Je proposais alors une tâche précise : L
17
déaliste, qu’on lui donne vacance, ou qu’elle n’a
plus
de condition concrète. La pensée qui agit n’est pas libre, mais au co
18
lure même. Que le style s’ordonne à sa fin et non
plus
à de bons modèles. Et qu’il rappelle à la situation, au lieu de rappe
19
mier pas dans l’immédiat. Alors, n’acceptons-nous
plus
un seul maître ? Ce serait oublier ceux qui nous ont appris à nous mé
20
faisait rare sous leurs pieds et qu’ils n’avaient
plus
de berger, aux éclairs de chaleur d’une révolution encore lointaine,
21
ne croix, d’une faucille et d’un marteau, ou avec
plus
ou moins de réticences ; d’un nom connu, d’un nom à faire connaître…
22
en intention, du moins en fait. Les penseurs les
plus
violemment libres du xixe siècle, un Nietzsche, un Kierkegaard, un B
23
zsche, un Kierkegaard, un Baudelaire, ont été les
plus
violemment engagés dans la réalité. Et cela suffirait bien à définir
24
id, à Stalingrad, dans les maquis… » (p. 246). Et
plus
loin : « Le sort de la littérature est lié à celui de la classe ouvri
25
été 1978)d Voici sans doute la description la
plus
complète jamais tentée de la mauvaise conscience européenne5. « Qu’es
26
voudrait voir amplifiées, explicitées, discutées
plus
avant. Voilà qui mériterait, se dit-on, d’au moins tripler ce mince v
27
e volume, et surtout de lui donner des suites non
plus
seulement descriptives mais normatives, programmatiques, et pour tout
28
pour tout dire d’un mot dont l’auteur se méfie :
plus
« engagées ». Là-dessus, je me propose de revenir. Mais d’abord je vo
29
ut « comprendre », tout explorer, tout intégrer ?
Plus
même : un moment d’accélération de cette dialectique du créateur occi
30
contre la Patrie et la France ne sont certes pas
plus
antieuropéennes que ne le seront quelques années plus tard les poèmes
31
C’est cette Europe fille des cités grecques, bien
plus
que ses désirs projetés sur les Barbares, que je veux opposer au sché
32
le corollaire d’un processus historico-économique
plus
vaste : le processus d’unification du monde. » Sur quoi l’auteur conc
33
ar l’arbitraire des puissances coloniales ». Bien
plus
, le tiers-monde reprend à son compte le modèle « d’une économie indus
34
es citoyens à leurs propres destins. Il ne s’agit
plus
désormais, de projeter dans l’espace lointain ni dans le temps des or
35
nne, est mort ou doit mourir bientôt, il n’y aura
plus
d’Europe digne du nom ; et s’il n’y a plus d’Europe, on ne voit pas t
36
y aura plus d’Europe digne du nom ; et s’il n’y a
plus
d’Europe, on ne voit pas très bien comment pourront encore s’épanouir
37
l’homme. Il s’agissait, on le voit, d’une théorie
plus
littéraire que philosophique ou religieuse, mais non moins révélatric
38
guons un dessein beaucoup moins mélodramatique et
plus
sérieux, que Lévi-Strauss exprime dans sa Pensée sauvage : celui « de
39
. Il a si bien séparé le corps et l’âme qu’il n’a
plus
su comment les rejoindre, sinon par l’hypothèse un peu aberrante de l
40
ante — je dirais totalitaire — du matérialisme le
plus
radical. Ce qui l’amène à écrire que l’effort de la science, des scie
41
ire à l’évacuation du sujet humain. Il n’y a donc
plus
de sciences humaines possibles, n’y ayant plus d’homme, plus de sujet
42
nc plus de sciences humaines possibles, n’y ayant
plus
d’homme, plus de sujet à examiner… Et c’est aussi le résultat qu’obti
43
ences humaines possibles, n’y ayant plus d’homme,
plus
de sujet à examiner… Et c’est aussi le résultat qu’obtient Foucault a
44
structuraliste entraîne une conséquence beaucoup
plus
grave : elle refuse l’homme qui a fait l’Europe et dont l’Europe a po
45
» est une notion spécifiquement européenne, voire
plus
précisément française du xviiie siècle. C’est ce comportement, en ta
46
t. Faut-il en conclure que « L’Europe n’intéresse
plus
», comme le répètent depuis plusieurs années la plupart des journaux
47
d’être évident. S’il s’agit de l’Europe des États
plus
ou moins « unis » ou « confédérés », dont les ministres nous répètent
48
lles ? L’Europe a-t-elle cessé d’être « le mot le
plus
ennuyeux de la langue française » comme l’écrivait l’autre jour Jean
49
l ? Oui, tout change, a changé et va changer bien
plus
encore, avec l’ouverture de la campagne pour l’élection du Parlement
50
onc la passion, mais où est l’Europe ? On ne voit
plus
que les partis. Qui va traiter des vrais problèmes ? S’avance alors M
51
rit dans la nouvelle Constitution de l’Espagne et
plus
encore dans le projet de Constitution de la Belgique, et qui, sous le
52
sant la France… En effet, si la France n’existait
plus
, comme tout serait simple ! » On notera que M. Debré n’a pas cité le
53
n de la culture16. Et nous ne sommes heureusement
plus
les seuls. Ainsi Jean-Marie Benoist nous apprend « que depuis des ann
54
vu. Si le premier se nomme supranationalité (voir
plus
haut), le nom du deuxième ne peut même pas être prononcé : c’est l’ig
55
andé par la Raison d’État et la Défense. Il n’y a
plus
de limite au vice, à l’anarchie, à l’infamie : « Dans le faux, tout e
56
es vertus, à l’échelle de l’Europe, ne permettent
plus
, pour l’honnête homme, que la vision d’un continent entièrement domin
57
re à l’échelle européenne : l’idée même en paraît
plus
grotesque encore qu’impossible. (à suivre) 10. P. Thibon, Le Fig
58
nulle autorisation de ma part, bien entendu. Pas
plus
d’ailleurs que je n’en avais donné au Nouvel Observateur qui, quelque
59
ignorance ou de la malveillance. La définition la
plus
facile de l’écologie, et donc la plus courante, consiste à dire que c
60
finition la plus facile de l’écologie, et donc la
plus
courante, consiste à dire que c’est « une mode », ou encore : « Une t
61
s ministères de l’Environnement (signes des temps
plus
que remèdes efficaces, les titulaires de ces ministères sont les prem
62
ndres, Alsace, Corse, Sud Tyrol, etc. Ce sont les
plus
évidentes, les plus pittoresques, les plus explosives, celles aussi d
63
, Sud Tyrol, etc. Ce sont les plus évidentes, les
plus
pittoresques, les plus explosives, celles aussi dont la cause paraît
64
nt les plus évidentes, les plus pittoresques, les
plus
explosives, celles aussi dont la cause paraît la plus facile à défend
65
explosives, celles aussi dont la cause paraît la
plus
facile à défendre. Il y a les régions transfrontalières : deux douzai
66
. Le principe de répartition des pouvoirs est des
plus
simples : il consiste à situer les pouvoirs de décision au niveau com
67
et toujours en partant d’en bas, c’est-à-dire des
plus
petites unités. C’est ce que le diplomate américain D. Moynihan formu
68
er en termes européens : Ne confiez jamais à une
plus
grande unité ce qui peut être fait par une plus petite. Ce que la fam
69
e plus grande unité ce qui peut être fait par une
plus
petite. Ce que la famille peut faire, la municipalité ne doit pas le
70
dre en main leurs destins »20. Il est faux que le
plus
grand soit le plus efficace. E. F. Schumacher a démontré le contraire
71
estins »20. Il est faux que le plus grand soit le
plus
efficace. E. F. Schumacher a démontré le contraire, d’une manière déc
72
les organisations écologistes devraient entrer au
plus
vite en relation avec les organisations régionalistes et fédéralistes
73
stes à l’envi) et par son peuple, les raisons les
plus
raisonnables de faire confiance à l’avenir européen. Je le montrerai
74
conclure que la CEE atteindra, dans ce domaine, à
plus
ou moins brève échéance, une « masse critique » où il sera simplement
75
la solution idéale est impossible, on choisit la
plus
pratique. Il suffirait alors que les fonctionnaires de la Communauté
76
e ». On sait que le thème est celui qui nous a le
plus
constamment requis et préoccupés ici même, comme en témoignent les ci
77
e. Dans les deux volumes de M. Edmond Jouve cités
plus
haut, qui sont censés rassembler tous les discours, propos et textes
78
paux ténors de la doctrine — dont M. Debré est le
plus
souvent et le plus volontiers cité par Jouve — n’ont cessé de proclam
79
octrine — dont M. Debré est le plus souvent et le
plus
volontiers cité par Jouve — n’ont cessé de proclamer que le régionali
80
ssimilé au séparatisme était l’une des formes les
plus
pernicieuses du « complot de l’Étranger » destiné à « défaire » la Fr
81
vre de Jean Mauriac, Mort du général de Gaulle 31
plus
de confirmation que l’historien le plus méfiant ne saurait en exiger.
82
Gaulle 31 plus de confirmation que l’historien le
plus
méfiant ne saurait en exiger. Jean Mauriac a noté au jour le jour et
83
ctions publiques — la garantie de leur autonomie.
Plus
frappante encore est l’évolution récente des trois pays qui ont forgé
84
e la formule de développement de son pays n’était
plus
la centralisation, mais la région. L’organisation de 21 « régions de
85
son niveau réel : celui de la communauté civique
plus
qu’ethnique. L’évolution de l’Espagne vers la régionalisation, au len
86
iècle eût imaginé sans peine, il prévoit beaucoup
plus
: la répartition du pouvoir étatique à des « sous-régions » formées d
87
et très tardive de sa chute. Il n’est pas né, non
plus
, de quelque convergence miraculeuse d’Athènes, de Rome et de Jérusale
88
la tunique sans couture du Saint-Empire. Cinq ans
plus
tôt, en 1303, Philippe le Bel a fait gifler le pape, à Anagni, dans l
89
écrit comme un ensemble humain et historique, non
plus
vaguement géographique32 dont il détaille les conditions ecclésiastiq
90
admirables appels de celui qui fut sans doute le
plus
grand lyrique de l’idéal d’union européenne dans tous les congrès de
91
or Hugo. Et au xxe siècle c’est encore un de nos
plus
grands poètes, Saint-John Perse, qui, sous son nom d’Alexis Léger, éc
92
rres, la levée des impôts, les armements toujours
plus
lourds et la hausse des prix, ne peuvent être enrayées que si la souv
93
Philippe le Bel et qui allait prendre sa forme la
plus
radicale lors de la substitution de l’État au Roi en 1793, est expres
94
d’agent et de théâtre de la révolution sociale la
plus
complète » du genre humain, ou encore de « lieu essentiel de la civil
95
es du Père des peuples, du Duce et du Führer, les
plus
grands écrivains de nos pays (à l’exception de quelques cas de nation
96
é. Jamais l’intelligentsia de nos pays n’aura été
plus
naturellement européenne, ni mieux consciente de ses raisons de l’êtr
97
la politique des États-nations n’en apparaît que
plus
décourageante. La génération suivante, que l’on a baptisée celle des
98
ce de la cité en général et de la Cité européenne
plus
particulièrement. Les deux revues principales du mouvement en France,
99
t la moins nombreuse du congrès (150 personnes au
plus
, contre 300 et 400 aux deux autres) et c’est normal. Mais elle compte
100
éens et les européistes d’aujourd’hui n’entendent
plus
comme en Grande-Bretagne « les beaux-arts », ni comme en France, la l
101
là n’ont pas été remplacés, que je sache, par des
plus
jeunes. Lesquels se trouvent désormais mobilisés par des activités pu
102
érente et de comprendre qu’aujourd’hui il ne peut
plus
être question d’une culture française, pas plus que d’une culture hol
103
e se place pas dans le cadre d’un effort beaucoup
plus
profond pour réaliser une unité économique et politique de l’Europe.
104
le « fait eau de toutes parts », qu’elle est « au
plus
bas », que « c’est la fin » et que nous voici tous « enchaînés, humil
105
ire, ceux qui reconnaissent que l’Europe porte la
plus
lourde responsabilité dans la crise actuelle de civilisation, et qu’e
106
raires qui entretiennent un dialogue permanent au
plus
haut niveau : La Revista de Occidente (Madrid) d’Ortega y Gasset ; Th
107
ouvelles… Après la guerre de 1939-1945 ne surnage
plus
que la NRF qui a perdu son aura d’avant-garde. Quelques revues, dan
108
gèrement les signes qui prouvent de la manière la
plus
manifeste que l’Europe veut devenir une. Tous les hommes un peu profo
109
âme… Ils ont en commun les mêmes aspirations les
plus
hautes et les plus profondes ; c’est l’âme de l’Europe, de l’Europe u
110
mmun les mêmes aspirations les plus hautes et les
plus
profondes ; c’est l’âme de l’Europe, de l’Europe une, qui, sous la vé
111
ues, fait effort vers autre chose, vers une chose
plus
haute. » 34. Pour les auteurs de thèses — elles se multiplient sur c
112
sens actuel. La Sorbonne, qui sera le collège le
plus
célèbre de l’Université de Paris, compte parmi ses maîtres, de 1245 à
113
académique » — comme on dira lorsqu’elle ne sera
plus
qu’un souvenir et une prétention — est à ce moment pleine et entière.
114
’appelle encore que la chrétienté, n’a jamais été
plus
européenne. II. De l’autonomie à l’étatisation Avec ses septs a
115
e sur une connaissance de la totalité »41. Il y a
plus
: « La scolastique, en tant que mode de connaissance propre à l’Unive
116
au sens classique disparaîtra en France durant la
plus
grande partie du xixe siècle et sera remplacé par celui de « Faculté
117
éparées les unes des autres, les Facultés ne sont
plus
que des écoles professionnelles au service de l’État-nation et de cer
118
préparent les jeunes gens à gagner leur vie, non
plus
à en comprendre les finalités. IV. Retour aux petites unités Au
119
autres, en droit comme en fait, compte autant ou
plus
d’étudiants que la plupart des universités complètes dans les autres
120
juxtaposition de spécialistes dont aucun n’entend
plus
le jargon du voisin, par l’évocation d’une utopie qu’on voulut bien c
121
d’intégrer l’expérience acquise dans un ensemble
plus
compréhensif. Les activités intellectuelles de cette communauté peuve
122
es. J’entends par là : les sujets qu’il serait le
plus
malaisé de traiter dans le cadre exclusif d’une de nos facultés class
123
d’arrogance, tandis qu’elle s’interroge elle-même
plus
qu’elle n’a jamais fait dans son histoire. Quant aux relations entre
124
l pas idéalement ce dont on parle un peu partout,
plus
ou moins bien, depuis 1957, date du traité instituant l’Euratom : une
125
seul possible. L’Europe, c’est très peu de chose
plus
une culture. Quatre pour cent des terres du globe, multipliés par une
126
ture qui a fait le Monde et qui doit aujourd’hui,
plus
que jamais, faire des hommes. 40. Louis Halphen, in Aspects de l’
127
tuel, celui à qui rien n’appartient, n’appartient
plus
à rien. Il est le Réalisé, en complète indifférence au monde et aux a
128
érégrine, a-topique de l’homme — et cela d’autant
plus
qu’il est plus spirituel ou libéré, d’autant moins qu’il demeure plus
129
ique de l’homme — et cela d’autant plus qu’il est
plus
spirituel ou libéré, d’autant moins qu’il demeure plus animal ou atta
130
spirituel ou libéré, d’autant moins qu’il demeure
plus
animal ou attaché. 3. De fait, près de quatre siècles avant l’invent
131
a Nouvelle Jérusalem est à la fin des temps, bien
plus
: sa venue marque la fin des temps, elle est dans « ce qui vient » de
132
sées » eût dit Descartes — les carrés ne puissent
plus
être bien réguliers). L’idée générale est de détruire le tissu vivant
133
spondant aux obsessions du médecin Pinel : il y a
plus
qu’un parallélisme entre l’évolution de la psychologie, de la psychia
134
par la guerre au-dehors la tranquillité qu’il n’a
plus
au-dedans. » Napoléon achèvera ce modèle, né de la guerre et dessiné
135
et dessiné pour les besoins de la mobilisation la
plus
rapide par un Centre. Aujourd’hui, 160 États-nations qui l’ont copié
136
uerre. Jamais le lieu, jamais le topos n’aura été
plus
délibérément ignoré, arasé, rayé de la carte, jamais régime n’aura ét
137
arasé, rayé de la carte, jamais régime n’aura été
plus
littéralement u-topique. Je suis loin d’annoncer la fin de l’État-nat
138
m caché, Eranos Jahrbuch, Zürich, 1964. 46. Voir
plus
haut l’article de Ion Vianu « Les utopies psychiatriques ». n. Roug
139
ir toujours connue, et qui est en effet parmi les
plus
souvent citées de Mme de Staël, sait-on qu’elle ne figure que tout in
140
tout d’abord la vertu d’associer les esprits les
plus
divers « d’un bout de l’Europe à l’autre », puis comme la complémenta
141
sommet du Chimboraço, pour découvrir au point le
plus
élevé du globe, quelques phénomènes inconnus ; tantôt ils étudient le
142
t-elle pas le rêve de Thomas More, puis le projet
plus
détaillé conçu et décrit par Leibniz, d’une Académie de l’Europe ? L’
143
— dit Héraclite — et de ce qui diverge procède la
plus
belle harmonie. » Or, toutes les analyses de nos tempéraments et de n
144
Moniteur, obligatoire.) Rien de plus étranger non
plus
à l’ambition que certains prêtent aux tenants de l’union européenne,
145
xixe siècle est devenu le problème économique le
plus
brûlant de la fin du xxe siècle : preuve de plus de la précédence à
146
ndes dans notre histoire ? Sinon par cela qui est
plus
profond encore que les racines, étant au principe même de notre histo
147
les vainqueurs et les vaincus ont fini par n’être
plus
qu’un même peuple dans les divers pays de l’Europe et la religion chr
148
ns parce qu’elles existent dans chaque homme. Et
plus
loin : Il se peut qu’un jour un cri d’union s’élève et que l’univer
149
ational lui-même doit être subordonné aux pensées
plus
hautes dont la vertu se compose. Et elle a des mots très durs contre
150
l’époque, Mme de Staël ajoute une exigence encore
plus
neuve, et qui prend de nos jours sa plus brûlante actualité : c’est d
151
e encore plus neuve, et qui prend de nos jours sa
plus
brûlante actualité : c’est dans la préface De l’Allemagne qu’elle écr
152
. Après Rousseau, Mme de Staël a très bien vu que
plus
la nation sera grande, plus grande sera la tentation de « sacrifier l
153
ël a très bien vu que plus la nation sera grande,
plus
grande sera la tentation de « sacrifier la morale à l’intérêt nationa
154
e « sacrifier la morale à l’intérêt national » et
plus
l’État se gardera de faire participer les citoyens aux affaires de sa
155
ns De l’Allemagne, et les quelques phrases un peu
plus
explicites que je viens de citer suffisent à faire comprendre pourquo
156
rand traité de la culture européenne — au sens le
plus
moderne et le plus large du mot « culture » — Mme de Staël n’ait pu d
157
ulture européenne — au sens le plus moderne et le
plus
large du mot « culture » — Mme de Staël n’ait pu donner pour suite un
158
es de commerce, celui dont les avantages sont les
plus
certains » — et comme Goethe l’a dit après elle : que la culture « ac
159
u’il est de tous les sentiments celui qui rend le
plus
heureux, parce « qu’il réunit plus qu’aucun autre toutes les forces d
160
ui qui rend le plus heureux, parce « qu’il réunit
plus
qu’aucun autre toutes les forces de l’âme dans le même foyer57 ». L’
161
niers siècles. Demandons-nous d’abord quel est le
plus
grand commun dénominateur entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ou
162
elles, géophysiques ou climatériques communes. Le
plus
grand commun dénominateur entre les Européens de Gibraltar à Moscou e
163
incroyants. Mais la religion chrétienne n’est pas
plus
uniforme que ne le sont l’islam ou le bouddhisme, et ses variétés ren
164
lantation durable dans 15 % de la population, les
plus
grandes familles demeurant généralement catholiques. Il serait passio
165
rêts matériels n’arrive pas à imposer l’union. Le
plus
grand dénominateur commun des Européens et les combinaisons spéciales
166
r celui de l’organisation de l’Europe, ce qui est
plus
surprenant. Et il oppose le pape Pie II — qui était l’humaniste et po
167
e le Français Pierre Dubois a écrit cinquante ans
plus
tôt. Podiebrad reprend l’idée de Dubois et en précise les conséquence
168
résister au Turc. (Byzance est tombée quatre ans
plus
tôt.) L’ouvrage est offert en 1463 à Louis XI, auquel il est dédié. P
169
’Est ont eu de l’ensemble européen une perception
plus
dramatique, plus urgente que n’en ont ceux de l’Ouest. L’ouvrage comm
170
ensemble européen une perception plus dramatique,
plus
urgente que n’en ont ceux de l’Ouest. L’ouvrage commence par une lame
171
ssance des chefs païens, si maintenant tu ne peux
plus
soutenir l’assaut de tes voisins ? Puis Podiebrad décrit longuement,
172
bassadeurs des Princes et des communes, munis des
plus
larges pouvoirs et votant à la majorité simple ; d’une Cour de justic
173
ise, élargie aux dimensions d’un projet mystique,
plus
encore que politique, par un autre Tchèque : Amos Comenius. Ce plan t
174
est à ses yeux qu’une partie de la tâche beaucoup
plus
vaste qu’exposent sa Didactica magna ou Grande Didactique, et son tra
175
fut Européen, sa vie le fait bien savoir, vie des
plus
agitées. Comenius perd ses parents très jeune et son éducation sera n
176
pirituelle de l’Europe qui fut et qui est encore,
plus
qu’on ne le croit, celle des grands penseurs de l’Est. Il y a là, de
177
il y a toujours dans le mot de Liberté, beaucoup
plus
que ce qu’on y met de revendications précises — dangereusement plus !
178
y met de revendications précises — dangereusement
plus
! De son œuvre considérable, poétique et politique indissolublement,
179
ars, nous versons notre sang. Te faut-il encore
plus
, ô Liberté, Pour que ta grâce daigne sur nous descendre ? Nous avo
180
e théologie rudimentaire, qui nous ramène au Dieu
plus
abstrait que transcendant de Léon Brunschwicg ou de Julien Benda ; nu
181
trace d’humour dans ce livre est l’indicateur le
plus
sûr d’une disposition d’esprit totalitaire. Ma seconde raison de parl
182
, d’Arnaud Dandieu et de Robert Aron, qui ne sont
plus
là pour rétablir la vérité sur leur œuvre et sur leur combat. Afin qu
183
e et sur leur combat. Afin que ces amis ne soient
plus
impunément « livrés au caprice d’un gamin, jetés en proie à des mécha
184
os ventres et de chapeaux melons. La France n’est
plus
contemporaine des nations qui l’entourent et qui la menacent. Tel est
185
menacent. Tel est le fait. Et j’ajoutais un peu
plus
loin que le problème de la jeunesse française se posait en termes his
186
a n’a pas de sens pour nous. Elle ne sera pas non
plus
individuelle : on ne peut pas ressusciter des mesures mortes. Je dis
187
ir préciser (note 12 p. 249) que « le texte vise,
plus
spécifiquement, l’individualisme ». S’il m’avait lu, il eût remarqué,
188
Citations VIII, IX, X et XI Mais voilà qui est
plus
grave encore et révèle chez notre auteur une incapacité fondamentale
189
rend compte du tout de l’homme et de ses fins les
plus
lointaines°. — les mots « révolutions avortées » qu’il cite ne figure
190
vertes, donc nazis ; non seulement ils se veulent
plus
totalitaires que les fascistes et les staliniens, mais encore, et enf
191
du comité de rédaction de L’Express cautionne le
plus
monstrueux produit de la méthode de truquage des textes qu’il vient p
192
cles d’intellectuels parisiens qu’ils méprisaient
plus
que personne ? Mais surtout : s’il est vrai, comme l’écrit noir sur b
193
orance où je me trouvais d’être le complice, bien
plus
: l’admirateur « ému » selon Lévy de l’Adversaire que je désignais. C
194
es de cette époque, en déduise que nous adhérions
plus
ou moins consciemment aux doctrines des fascistes et des nazis. Ce le
195
entier. Tentation de facilité : quand on n’y voit
plus
clair du tout, quand on n’en peut plus, quand le monde devient si obs
196
n n’y voit plus clair du tout, quand on n’en peut
plus
, quand le monde devient si obscur et si lourd, ah ! qu’il est commode
197
ion » devient ici « fascination ». Elle ne menace
plus
le « monde entier » (déjà devenu « la douce terre de France » chez Lé
198
» chez Lévy), mais Mounier lui-même, lequel n’est
plus
antinazi, mais profasciste. CQFD. En effet, on pourrait en rajouter.
199
ans sa hâte, quatre textes qui me paraissent bien
plus
indiscutables et précis dans l’acquiescement que ceux qu’il a cités d
200
la jeunesse ardente de l’Allemagne ne troubleront
plus
tant les Français le jour où ils auront eux aussi conscience de leur
201
eux aussi conscience de leur volonté de vivre ».
Plus
téméraire encore, dans l’optimisme (Lévy dirait dans la complicité) :
202
Ces phrases sont signées Raymond Aron. Elles vont
plus
loin dans la volonté de dialogue, — on ne disait pas encore détente —
203
silence observé par Lévy sur des textes beaucoup
plus
discutables que les nôtres — surtout isolés de leur contexte, selon s
204
re diptyque des discours Hitler-Niemöller. Encore
plus
d’accord avec vos deux pages de la dernière NRF 66 C’est beaucoup p
205
deux pages de la dernière NRF 66 C’est beaucoup
plus
« Collège de sociologie » que notre déclaration même : certains parag
206
ien ? Il n’y en a pas traces dans mes textes, pas
plus
ailleurs qu’ici. Qu’on se reporte à mon Journal d’Allemagne , repris
207
s alors Hitler démasqua l’aspect original (et non
plus
jacobin) de la dictature totalitaire : l’impérialisme religieux ou so
208
x nations en général, aux « gentils », aux païens
plus
spécialement. Le mot natio au xiie siècle prend un sens très précis,
209
s » (comme on dit) à la France. Mais il ne s’agit
plus
que d’ornements. En effet, dès la seconde moitié du xiie siècle, une
210
puis se fondre dans une uniformisation sans cesse
plus
marquée de l’armée. Ce puissant instrument de la force de l’État a co
211
sans subtiles et précises nuances, qui en disent
plus
que les définitions, comme dans cette phrase de Rousseau : « Grandeur
212
e et nation se retrouve même chez les auteurs les
plus
modérés de l’époque : « Une nation de soldats va combattre contre des
213
nçaises lors de la canonnade de Valmy n’avait pas
plus
de contenu objectif que le cri de guerre des bolchéviques en 1917 : L
214
encore nos exemples dans Littré, indicateur bien
plus
naïf, donc plus révélateur que les définitions savantes. On y lit : «
215
ples dans Littré, indicateur bien plus naïf, donc
plus
révélateur que les définitions savantes. On y lit : « National : qui
216
. L’administration des hommes et des choses y est
plus
mécanisée que dans n’importe quelle société humaine jusque-là. Tout y
217
ectique de la Croissance du Pouvoir ne comportera
plus
seulement deux termes, l’État et la Guerre, mais un tiers médiateur :
218
ujours couvrir, faute de mieux, les atteintes les
plus
graves à la justice sociale et à l’intérêt général de la Nation. Voic
219
nécessités de la guerre » contraignent à étatiser
plus
strictement les ressources et la vie de la nation. Ce que les girondi
220
le-même se retourner contre l’homme et, selon les
plus
grandes probabilités, l’éliminer. Dès aujourd’hui, les ordinateurs de
221
Mais loin de conférer au président le pouvoir le
plus
grand jamais détenu par un seul homme, le phénomène de la guerre pous
222
rmer la décision fatidique, n’est sans doute déjà
plus
maîtrisable. L’index de la main droite du président ne sera plus que
223
e. L’index de la main droite du président ne sera
plus
que le dernier élément de transmission d’une décision prise hors de l
224
. Les probabilités d’une catastrophe globale sont
plus
grandes que celles de la paix. Mais nul calcul n’est garanti contre l
225
r ce point —, en Europe, et dans des déclarations
plus
récentes comme celle de Daniel Bell aux USA : « Les gouvernements son
226
ils sont dans leur être et leur agir concret, non
plus
dans leurs seules prétentions. Nous verrons aussitôt que tous, sans e
227
ais à cette critique fondamentale une énumération
plus
détaillée des déficits accumulés par les États-nations européens et d
228
Cette liberté consiste pour le Souverain à n’être
plus
tenu par des règles ; désormais il formule les règles à sa guise… » (
229
souveraineté nationale dans les dictionnaires les
plus
répandus. Ainsi le Petit Larousse : « Souveraineté nationale : princi
230
ionale, inaliénable, une et indivisible, d’autant
plus
absolutisée, sacralisée, qu’elle n’a plus d’existence opérationnelle
231
’autant plus absolutisée, sacralisée, qu’elle n’a
plus
d’existence opérationnelle démontrable hormis sa faculté de bloquer l
232
novatrice ou positivement impérative. Elle n’est
plus
qu’une prétention que l’on invoque à titre de tabou, ce qui exempte d
233
à trouver. La Souveraineté de l’État ne peut donc
plus
servir qu’à refuser ce que l’on déteste. Ce n’est plus toute-puissanc
234
servir qu’à refuser ce que l’on déteste. Ce n’est
plus
toute-puissance, mais puissance de refuser, et bloquage de toute solu
235
tention que l’on allègue arbitrairement. Ce n’est
plus
volonté, mais nolonté, qui est vouloir du non, vouloir du rien. Tel e
236
aise existe une et souveraine, ou bien elle n’est
plus
» (Lettre ouverte aux Français pour la conquête de la France, 1980).
237
fut l’œuvre de sa vie, A Study of History 80, le
plus
grand philosophe de l’Histoire, en notre siècle, Arnold Toynbee, fait
238
ière où il était né et l’administration politique
plus
vaste que Rome avait créée. Ce compromis était psychologiquement poss
239
souveraineté locale sous la discipline d’une loi
plus
haute et préviendrait ainsi la calamité (sans cela inévitable) de not
240
un édifice politique qui nous permettra de donner
plus
de substance, avant qu’il ne soit trop tard, à l’organisation interna
241
fiés de cette idole : la souveraineté nationale.
Plus
de trente ans plus tard, et à la veille d’élire un nouveau Parlement
242
l’État Compétence du Collège exécutif Droit du
plus
fort Minorités favorisées « La vie politique est un combat » La vie
243
ébut du xive siècle, Paris, PUF, 1980. 70. Voir
plus
bas, chapitre 9, la réfutation de cette thèse par B. de Jouvenel, pou
244
71. Voir L’Avenir est notre affaire , 1977, et
plus
anciennement Vingt-huit siècles d’Europe , 1961, et Lettre ouverte
245
illustrer de manière exemplaire une situation ni
plus
ni moins complexe en fait que dans n’importe quel pays des Dix, mais
246
n’importe quel pays des Dix, mais qui devient ici
plus
lisible qu’ailleurs, parce que le nationalisme y chante à livre ouver
247
avant de remarquer : — Cette élection n’est guère
plus
importante qu’une cantonale » (Le Monde, 6 février). Mais tous les ch
248
roblèmes, on le voit, dont l’importance n’est pas
plus
cantonale qu’européenne, mais décisive et bien réelle, donc nationale
249
ciété » (S. Veil) ou « la condition d’une société
plus
juste » (tous les chefs socialistes). C’est dans le débat des partis,
250
oncer » pour que la liste de Simone Veil fasse la
plus
grande majorité possible. Le 21 mai, un débat de 80 minutes marquant
251
ssait de savoir si la gauche ou la droite étaient
plus
ou moins cohérentes avec leur image de combat, et laquelle allait, le
252
out nationale… C’est à celui qui promet d’être le
plus
exigeant avec la CEE dans l’intérêt strictement financier du Royaume-
253
ynonyme de cruauté, mais certes pas pour l’Italie
plus
que pour les autres. De l’Irlande à la Grèce, le Parlement européen
254
eterre et en Italie, qui sont les quatre pays les
plus
importants de la Communauté, il a constitué très nettement, sinon exc
255
. Ceci reflète le paradoxe de polémiques toujours
plus
âpres, en l’absence de toute passion manifeste. (On pourrait dire qu
256
liticien est un hommage que les nationalismes les
plus
obtus rendent à l’idéal européen.) En Italie, tout comme en France (c
257
s des grands partis une occasion de se compter82.
Plus
spécialement ici, c’est le problème du Parti socialiste, parti du pré
258
17 juin. Mais ce que l’on voit se définir avec la
plus
grande netteté, c’est la communauté de leurs vues sur l’Europe et mêm
259
manipulés » ou non, mais pourrait être qualifié à
plus
juste titre de conservateur. Quant aux destructeurs de notre environn
260
pe de la qualité de la vie : de cette contrée, la
plus
polluée du monde, nous voulons faire la championne du monde de la dép
261
le chômage, mais aussi comme projet d’une société
plus
solidaire, y compris avec le tiers-monde. Les régions unies d’Europe
262
« Internationale écologiste », mais qu’il serait
plus
exact, en l’occurrence, de baptiser la Première interrégionale europé
263
n de politiciens européens pour lesquels ce n’est
plus
la guerre, mais bien la paix qui est le vrai cas d’urgence. L’ex-am
264
imité. Les citoyens ne peuvent comprendre que les
plus
hauts représentants des États membres s’abaissent à des querelles sub
265
oit voir le jour au xxe siècle, il ne nous reste
plus
que seize ans ! » « Une souveraineté européenne » — encore qu’elle r
266
nner à la gauche l’occasion de s’appuyer mieux et
plus
sur les forces qui l’ont portée au pouvoir ». L’Europe prétexte, une
267
la création d’un modèle neuf : défense classique
plus
défense civile avec renonciation expresse à la fabrication et à l’emp
268
celle de résumer un colloque comme celui-ci où le
plus
important ne saurait être résumé. Les mots qui ont fusé de partout, l
269
de partout, les échanges rapides, c’est tellement
plus
important que les conclusions solennelles que l’on pourrait tirer de
270
vécus ensemble depuis trois ans, a été de loin le
plus
riche par le nombre et par l’importance des thèmes abordés. J’espère
271
es. Je retiens, parmi d’autres qui sont peut-être
plus
importants, les trois thèmes qui nous ont le plus longuement retenus
272
plus importants, les trois thèmes qui nous ont le
plus
longuement retenus et qui ont été dans l’ordre : le thème du Forum cu
273
e monde peut parler, mais c’est celui qui crie le
plus
fort qui vend le mieux sa marchandise. Il y aura certes ce côté-là da
274
ou mieux encore, la sémiologie ; cela fait encore
plus
d’effet. Les vraies recherches sont sémiologiques, ou ne sont pas « d
275
vu ces images sur un grand écran, qu’il n’y avait
plus
rien à ajouter et nous avons levé la séance : bel hommage à ce que vo
276
entre deux types d’Europe va très loin, d’autant
plus
loin qu’elle ne s’est pas faite du tout pour des raisons géographique
277
on purement culturelle comme on dit aujourd’hui —
plus
précisément ecclésiastique, religieuse, théologique, qui a imprimé de
278
if, aimable, je tiens à le souligner, et d’autant
plus
qu’il en alla de même pour les réponses venues de l’autre côté, et je
279
ait d’appliquer à l’Est. Cela m’a frappé d’autant
plus
que j’avais eu la même idée en même temps que lui, sans que nous ayon
280
ature purement objective, où l’auteur ne jouerait
plus
aucun rôle, ne défendrait aucun point de vue, la littérature sémiolog
281
radicalement ces deux camps au point de créer le
plus
grand péril jamais encouru par l’humanité. Nous avons eu l’impression
282
dans les interventions qui ont suivi ces exposés
plus
longs, interventions de MM. Diez del Corral, Acimovic, Mayer, Lipatti
283
sité extraordinaire des sources, qui est beaucoup
plus
grande qu’on ne veut bien le dire d’habitude. Tout le monde, dans les
284
était au fond incompatible avec Athènes et encore
plus
avec Jérusalem. Mais ce n’est pas tout. Il y a en plus des trois sour
285
avec Jérusalem. Mais ce n’est pas tout. Il y a en
plus
des trois sources selon Valéry la source germanique qui est considéra
286
itions, toutes justes. Le jeudi matin, je ne sais
plus
qui d’entre nous a dit qu’il connaissait quatre-vingts définitions de
287
e conclusion : la culture européenne n’est pas la
plus
belle, n’est pas la seule, n’est pas la plus centrale du monde, mais
288
s la plus belle, n’est pas la seule, n’est pas la
plus
centrale du monde, mais celle qui doit donner, par ses diversités mêm
289
dire, littéraires et artistiques, mais peut-être
plus
encore scientifiques, technologiques, et donc économiques aussi. Conf
290
autre colloque encore, pour ce groupe. Mais, bien
plus
, il me semble que c’est là, en quelque sorte, le sujet de tous les co
291
L’Europe est menacée, l’Europe est divisée, et la
plus
grave menace vient de ses divisions. Appauvrie, encombrée de barrière
292
hent ses biens de circuler, mais qui ne sauraient
plus
la protéger, notre Europe désunie marche à sa fin. Aucun de nos pays
293
peuples d’outre-mer associés à nos destinées, la
plus
grande formation politique et le plus vaste ensemble économique de no
294
stinées, la plus grande formation politique et le
plus
vaste ensemble économique de notre temps. Jamais l’histoire du monde
295
r et la misère n’auront été mises en échec par un
plus
formidable adversaire. Entre ce grand péril et cette grande espérance
296
me dit-il en me serrant la main. Quelques marches
plus
haut, Léon Maccas, délégué grec : « Je salue en vous celui dont l’idé
297
nt la convergence m’apparaît aujourd’hui d’autant
plus
frappante que je suis bien placé pour savoir qu’elle ne fut en rien c
298
quelques extraits de ces Lettres , qui en diront
plus
que de longs commentaires sur l’opinion que les fédéralistes — et d’a
299
llusoires — comment faire abandon de ce qu’on n’a
plus
? — mais de renoncer, une fois pour toutes, à invoquer ce mauvais mot
300
e il y en a peu. Si vous me dites enfin que c’est
plus
difficile que je n’ai l’air de le penser dans ma candeur naïve, je vo
301
je vous demanderai si quelque chose au monde est
plus
difficile à concevoir que le maintien du statu quo, que la vie, la du
302
zons du continent. Sortis des milieux sociaux les
plus
variés, appartenant à des confessions comme à des patries différentes
303
de représenter ici. Si une nouvelle fois, mais en
plus
grand nombre, nous avons forcé les frontières, et si nous sommes ici
304
ce, on nous a trop souvent dupés ! Vous ne pouvez
plus
multiplier les professions de foi européenne tout en reculant aussitô
305
nt de la fédération européenne. Nous jurons de ne
plus
reconnaître, à partir d’aujourd’hui, les frontières. Nous déclarons q
306
et/ou fédération qui existait bel et bien depuis
plus
d’un siècle, à la satisfaction générale, et dont la recette n’était p
307
r nature même et par ma profession, me requièrent
plus
personnellement : la culture en Europe et le problème des régions, qu
308
ns européens par leurs traditions culturelles, et
plus
européens encore par les espoirs qu’ils mettent dans un avenir d’unio
309
onomiques qu’elle met en œuvre à leur service. La
plus
remarquable réalisation du Conseil de l’Europe dans ce domaine fut ég
310
seil de l’Europe dans ce domaine fut également la
plus
fidèle aux exigences d’une culture des valeurs qui méritent que les E
311
5, qui restera l’un des ouvrages de référence les
plus
riches de ces temps héroïques. Par la suite, le CE a constitué un Com
312
ontraire des besoins humains dans leur réalité la
plus
immédiate — à l’échelle de la commune — ces besoins mêmes que la cent
313
États européens empêche de prendre en compte et à
plus
forte raison de satisfaire. On est parti de ces besoins les mieux con
314
arbitraires au gré des guerres et des traités. Le
plus
remarquable, en l’occurrence, c’est que la région est désormais en me
315
’heure des bilans, mais d’une prise de conscience
plus
impérieuse des vraies urgences, celles qu’aggrave aujourd’hui l’appel
316
leur parti d’avoir passé un tiers de siècle à ne
plus
avancer, à parler de l’union sans la faire et à dire son urgence tout
317
faisant aucun doute, on l’a vu par les noms cités
plus
haut — la seule question qui demeure ouverte et qui exige une réponse
318
versité, et de l’union des autonomies, régionales
plus
encore que nationales, — au bénéfice final non pas de la puissance or
319
, hélas. 89. Il deviendra notre collaborateur le
plus
actif au Centre européen de la culture, dès la fin de l’année. 90. C
320
ipulations imaginatives, on était dans les choses
plus
sérieuses. Et puis je suis entré au gymnase scientifique de Neuchâtel
321
t de la littérature. C’était très mal vu. Je n’ai
plus
fait que ça depuis lors. Après ses études universitaires en lettres e
322
it , et une autre petite revue à laquelle j’étais
plus
étroitement attaché, qui s’appelait L’Ordre nouveau , rien de commun
323
uand vous l’avez commis, vous n’êtes pas tenu non
plus
pour responsable. Voilà une chose fondamentale sur laquelle repose to
324
, où j’avais acheté ma Gazette de Lausanne sans
plus
penser à mon article. Il était en première page, et le titre en était
325
la Suisse, ce qui était vraiment l’accusation la
plus
grave que l’on pouvait porter contre quelqu’un à l’époque. Finalement
326
. Nous étions neuf conférenciers, dont j’étais le
plus
jeune, et j’ai parlé des maladies de l’Europe, de la mauvaise mine qu
327
ts-nations, il perd sa responsabilité. Il ne peut
plus
être un citoyen libre et responsable. Voilà tout ce que nous disions
328
ns aucune règle sauf celle de vaincre, de tuer le
plus
possible d’hommes ou de gagner le plus possible de milliards, j’ai vu
329
de tuer le plus possible d’hommes ou de gagner le
plus
possible de milliards, j’ai vu commencer là la grande crise du monde
330
st un des grands thèmes de Denis de Rougemont. Au
plus
profond de l’homme, c’est le sentiment par excellence qui le porte ve
331
alement à des catastrophes, recherché comme étant
plus
romantique, tandis que l’amour sérieux, vécu tous les jours, et qui e
332
ma tradition suisse de fédéralisme poussé encore
plus
loin que ce n’est le cas aujourd’hui, où une tendance centralisatrice
333
rtir d’une finalité de l’homme et des valeurs les
plus
communes aux Européens, cela veut dire qu’il nous faut partir de la c
334
ivals de musique, dont j’ai été président pendant
plus
de trente ans, avec 40 festivals européens, un festival d’Israël et u
335
e nous pourrions réaliser sous une forme beaucoup
plus
vaste que celle de notre Centre européen de la culture, ce qui me per
336
guerre du genre humain, après quoi il n’y aurait
plus
personne pour en parler. Éviter la guerre, concrètement, c’est faire
337
combien ils seraient ? 535 millions, c’est-à-dire
plus
que les Russes et les Américains additionnés. Alors qu’on ne vienne p
338
onent, traduisent mes livres. Je sais qu’ils sont
plus
Européens que beaucoup d’entre nous dans l’Europe de l’Ouest. C’est p
339
este pessimiste actif, mais je souligne peut-être
plus
le mot « actif » que le mot « pessimiste ». Qu’entendez-vous par « pe
340
es choses aller — et elles ne pourraient qu’aller
plus
mal vers la catastrophe totale — en revanche on doit être optimiste s
341
t des finalités communes de la culture. Pour être
plus
concret, plus précis : la question des régions fait des progrès immen
342
s communes de la culture. Pour être plus concret,
plus
précis : la question des régions fait des progrès immenses. J’en suis