1
e », dont je reproduis quelques extraits : J’ai,
pour
la politique, une espèce d’aversion naturelle. L’aveu paraîtra maladr
2
e m’en mêler. Mais tel est le malheur des temps :
pour
peu que l’intellectuel d’aujourd’hui ait préservé en lui un pouvoir d
3
hésion sentimentale, un enthousiasme sans réserve
pour
les plus déplorables duperies collectives : guerre « nationale », pla
4
ore, si je fais de la politique, c’est bien moins
pour
sauver le monde que pour accomplir les devoirs du clerc engagé malgré
5
itique, c’est bien moins pour sauver le monde que
pour
accomplir les devoirs du clerc engagé malgré lui dans le désordre de
6
e serait le dernier mot des souffrances morales ?
Pour
peu qu’on sorte de sa chambre, on est presque forcé d’en convenir. Ma
7
révoltant, c’est cela qu’il faut dénoncer. C’est
pour
aider à changer cela qu’un intellectuel d’aujourd’hui se doit de sort
8
violemment accentué qu’il peut paraître suffisant
pour
définir un front unique, fût-il provisoire. Le chapitre suivant s’in
9
qui concernent la moitié inférieure de l’homme. (
Pour
le cœur et la tête, on verra plus tard, disent-ils ; en attendant, il
10
te-t-il encore un détroit navigable ? Existe-t-il
pour
l’intellectuel une possibilité de sortir de sa chambre ? Car il y dép
11
s’impose à la France actuelle : non pas seulement
pour
le salut de l’Occident, ou comme disent les marxistes, pour que l’his
12
ès tout ce n’est pas cela qui nous importe — mais
pour
le salut de la pensée et pour que l’homme reste humain, ou le devienn
13
les lois de l’État, ne sera jamais que servitude
pour
le penseur, s’il sait que la violence de sa pensée fonde la seule aut
14
esprits libres. Je sais bien que ce vœu signifie
pour
beaucoup un appel aux « lois scélérates » ; pour d’autres, qu’il témo
15
pour beaucoup un appel aux « lois scélérates » ;
pour
d’autres, qu’il témoigne d’un goût romantique du scandale ; enfin qu’
16
signant une quantité de manifestes. Ils ont signé
pour
le négus et contre lui ; pour le chef bien-aimé, Père des peuples, et
17
stes. Ils ont signé pour le négus et contre lui ;
pour
le chef bien-aimé, Père des peuples, et pour ses innocentes victimes,
18
ui ; pour le chef bien-aimé, Père des peuples, et
pour
ses innocentes victimes, vipères lubriques ; pour Franco et contre Fr
19
pour ses innocentes victimes, vipères lubriques ;
pour
Franco et contre Franco ; contre Dollfuss et pour Schuschnigg ; pour
20
pour Franco et contre Franco ; contre Dollfuss et
pour
Schuschnigg ; pour Thaelmann, contre le Japon, à propos du tsar, à M.
21
re Franco ; contre Dollfuss et pour Schuschnigg ;
pour
Thaelmann, contre le Japon, à propos du tsar, à M. Bénès ; des deux m
22
ient de vrais libéraux, irresponsables nés égarés
pour
un temps dans les voies de « l’engagement » politique, et faisant ame
23
es apparences d’une dictature. Je ne cesserai pas
pour
si peu, de professer une notion de l’engagement qui fut commune, dans
24
ns « Je sers », c’est un recueil d’articles parus
pour
la plupart dans Esprit et L’Ordre nouveau , et de conférences sur
25
t Matisse ». À quoi s’ajoute bientôt l’engouement
pour
l’art enfantin : « Les chances de renouveau dont l’homme dépend pour
26
: « Les chances de renouveau dont l’homme dépend
pour
retrouver les chemins de la création ne se trouvent pas seulement dan
27
hares et les alchimistes. Sans compter sa passion
pour
la peinture qui, à l’en croire, était exclusivement européenne… Reste
28
-gardes du xxe siècle prônent l’art social, fait
pour
tous et « par tous » (selon l’oracle de Lautréamont). En tant qu’elle
29
rier n’aura jamais l’idée ou l’occasion d’ouvrir,
pour
ne rien dire de sa capacité de les comprendre. Mais il serait vain de
30
s Scythes, connu (nous disent Boas et Lovejoy)7 «
pour
la Voie communautaire qu’il poursuit dans sa recherche du bonheur ».
31
». La justice y est basée « sur le respect qu’ont
pour
elle les membres de la tribu, et non pas sur les lois ». Et voilà qui
32
itre du colonialisme — qui est sans doute décisif
pour
définir le rôle mondial d’une bonne Europe — André Reszler est peut-ê
33
érie par la France de « fait important et heureux
pour
le progrès de la civilisation ». Ainsi que l’écrit Miklos Molnar8 : «
34
ilisation ». Ainsi que l’écrit Miklos Molnar8 : «
Pour
Marx et Engels, la colonisation n’est au fond que l’épiphénomène ou l
35
’un bon sauvage ou d’un homme régénéré. Il s’agit
pour
l’Europe de proposer au Monde et d’illustrer d’une manière convaincan
36
t passer, — on l’a dit — pour un peu frivoles, ou
pour
des exercices de mandarins en Sorbonne et au Collège de France, nous
37
’accepte sans réserve cette position du problème.
Pour
moi, l’anthropologie évangélique est tout simplement la christologie
38
homme ». Paul revient sans cesse sur la nécessité
pour
le « vieil homme » de « mourir ». Il n’est question que de « dépouill
39
ient à résoudre un problème littéralement crucial
pour
les premiers docteurs de l’Église : comment définir le Père, le Fils
40
iles présentent comme étant tous les trois Dieu ?
Pour
ces trois fonctions différentes d’une seule entité, les Pères ne trou
41
ait pas, nous dit-on, des instruments nécessaires
pour
penser « ce doublet empirico-transcendental qu’on appelle l’homme ».
42
empirico-transcendental qu’on appelle l’homme ».
Pour
Athanase et les Pères de Nicée, il ne s’agissait pas d’un doublet, ma
43
u’il s’est incarné en elle. Descartes (évidemment
pour
cette raison) : « Celui qui ne croit pas en Dieu ne peut pas faire de
44
se l’homme qui a fait l’Europe et dont l’Europe a
pour
mission de favoriser la reproduction, la recréation permanente. Les s
45
s en partie inconscientes, que je crois dangereux
pour
l’Europe, destructeur du civisme dont nous parlait ce matin Jacques F
46
jamais s’avouer et qu’il compte sur notre lâcheté
pour
l’en dispenser. Le danger du structuralisme n’est pas que cette doct
47
pour que l’homme y soit un prochain, un semblable
pour
qui l’on puisse agir. La personne se dissout dans les grandes dimensi
48
du christianisme (ce qui n’est pas le cas), mais
pour
s’il est commandé par Staline, par Mao ou simplement par Berlinguer.
49
rt concret de l’Europe, peu importe qu’ils soient
pour
ou contre, de gauche ou de droite, européistes ou nationalistes ? Leu
50
bien plus encore, avec l’ouverture de la campagne
pour
l’élection du Parlement des Neuf. Oh ! pour parler d’Europe, on parl
51
agne pour l’élection du Parlement des Neuf. Oh !
pour
parler d’Europe, on parlera de l’Europe. Et même on la mettra à toute
52
tout pas croire, nous assure-t-on, qu’elle ait eu
pour
objet de « mettre sur orbite » le député-maire P. Mauroy, ou de contr
53
un congrès du RPR (les gaullistes orthodoxes) qui
pour
défendre « la vraie Europe » a sifflé et conspué l’Europe fédérale, p
54
ré, cependant que J. Chirac départageait… Oui, «
pour
parler d’Europe, on en a parlé ». Mais c’est à croire que s’il n’y av
55
bottes de sept lieues ! »12 Il s’agissait alors,
pour
lui gaulliste, d’une Europe des États, c’est vrai, mais cependant dot
56
n de l’Europe qui ne soit pas l’Europe française.
Pour
Michel Debré, les choses sont simples, insupportablement simples, com
57
es, laquelle ne vise qu’à « démembrer la France »
pour
« faire l’Europe à la germanique ou à l’anglo-saxonne, en défaisant l
58
se borne à désigner comme mon « dernier livre ».
Pour
qui s’en étonnerait, voici l’explication. Les Jeunes du RPR, donc de
59
lles extrémités (fussent-elles seulement verbales
pour
le moment, mais il n’y a pas d’illusions à se faire sur leur traducti
60
de l’un des partis, mais à l’entente, peut-être,
pour
laquelle prient les croyants des trois religions abrahamiques.) Quell
61
r de l’Europe puissent intéresser VGE. Mais c’est
pour
souligner aussitôt que seul l’avenir de la France de l’an 2000 import
62
s dépendance de quiconque. Si elle s’ouvre, c’est
pour
rayonner, manifester et imposer sa place naturelle dans le Monde, qui
63
tus, à l’échelle de l’Europe, ne permettent plus,
pour
l’honnête homme, que la vision d’un continent entièrement dominé par
64
on en croit Michel Debré. La réponse est gênante.
Pour
lui. La France des jacobins et de Napoléon est en effet le seul pays
65
t « libertés » ont renoncé, sans nulle compétence
pour
ce faire, à tous les droits et à l’autonomie de leur province qu’ils
66
et à l’autonomie de leur province qu’ils avaient
pour
mandat d’affermir. Pareille trahison (portée aux nues par les manuels
67
mbre 1978. 12. Cf. Michel Debré, Projet de Pacte
pour
une Union d’États européens, Éd. Nagel. Paris, 1951, p. 28. 13. Op.
68
hait dans Paris : « L’Avenir est votre affaire »,
pour
annoncer son colloque « d’expérimentateurs sociaux », autour d’Ivan I
69
ir (printemps 1979)i Nous ne sommes pas réunis
pour
ébaucher un programme d’action militante, une politique des mouvement
70
politique des mouvements écologiques, mais plutôt
pour
tenter d’interpréter certains conflits qui sévissent dans notre siècl
71
elle de l’EDF définit les écologistes comme ayant
pour
but véritable « d’entraver le fonctionnement des institutions existan
72
’avisait de présenter aussi une brochure critique
pour
le nucléaire, la direction le rappellerait aussitôt à l’ordre, car «
73
nouvelle définition de la politique : si l’on est
pour
le nucléaire, on fait de l’information, si l’on est contre, on fait d
74
-monde.) En fait, si nous prenons un peu de recul
pour
considérer le phénomène dans son ensemble, c’est très simple : l’Écol
75
ument par excellence de l’État-nation centralisé.
Pour
l’École primaire, l’esprit de l’enfant est une tabula rasa ou maison
76
mondiale) et trop grand (à l’échelle des régions)
pour
jouer encore son rôle d’État — d’animateur, d’arbitre, de protecteur.
77
x douzaines environ sur la carte qu’avait dressée
pour
le colloque tenu au Conseil de l’Europe en 1972, V. von Malchus, et q
78
s de participation civique, régions assez petites
pour
permettre à la voix d’un citoyen de s’y faire entendre et qu’on puiss
79
ues d’importance décisive au seuil de la campagne
pour
la première élection du Parlement européen. — S’il est vrai que la ca
80
ire traduire tout dans sa propre langue. L’option
pour
trois langues, dites « principales », deviendra alors inévitable. Qu
81
que le suffrage universel aurait essentiellement
pour
objet de donner, de façon spectaculaire, une certaine légitimité à l’
82
de la doctrine du Général ? Celle-ci est exposée
pour
la première fois dans son principe et dans ses développements immédia
83
s de ses conseillers, de Gaulle lance la campagne
pour
le référendum sur les régions. C’est sur cette grande idée nouvelle q
84
n que les gaullistes l’aient passé sous silence.
Pour
Philippe de Gaulle, il n’y avait pas de doute : l’intention du Généra
85
ai été renversé sur un projet qui était essentiel
pour
le pays. (p. 25) Le lendemain, il réitère, cette fois-ci à la RTF, d
86
(p. 53) Nos lecteurs savent assez à quel point,
pour
les fédéralistes européens, participation des citoyens et petites uni
87
, — amer, cette fois-ci — « Je ne le regrette pas
pour
moi, mais pour la France qui ne connaîtra pas, avant longtemps, de vr
88
fois-ci — « Je ne le regrette pas pour moi, mais
pour
la France qui ne connaîtra pas, avant longtemps, de vraies régions et
89
nations voisines, annexées et alignées sans égard
pour
leurs intérêts propres ni pour leurs identités culturelles, coutumièr
90
lignées sans égard pour leurs intérêts propres ni
pour
leurs identités culturelles, coutumières et linguistiques. En France,
91
Anglais, « il est ridicule d’avoir des assemblées
pour
les Écossais et pour les Gallois, et non pour les régions anglaises »
92
icule d’avoir des assemblées pour les Écossais et
pour
les Gallois, et non pour les régions anglaises ». Ce qui situe le pro
93
ées pour les Écossais et pour les Gallois, et non
pour
les régions anglaises ». Ce qui situe le problème à son niveau réel :
94
ées. Toutes ces entités jouissent d’une autonomie
pour
la gestion de leurs intérêts respectifs ». Enfin, les art. 143 à 158
95
stion de l’Europe. 22. Extrait de la brochure
Pour
une politique culturelle européenne, par Henri Brugmans, Fonds europé
96
rontalières et l’Europe , 1975. Voir également :
Pour
une métropole régionale : Aix-Marseille-Étang de Berre , Éditions de
97
reur Henri VII, qui vient se faire sacrer à Rome,
pour
restaurer l’unité des esprits dans la diversité normale et nécessaire
98
papauté. C’est la partie qui veut se faire passer
pour
le tout. C’est l’utopie naissante de la souveraineté nationale absolu
99
de Constantinople et la guerre contre les Turcs,
pour
la première fois dans l’Histoire, Pie II identifie l’Europe à « notre
100
ncevoir. […] Aux yeux de la raison, il n’y a pas,
pour
des États entretenant des relations réciproques, d’autre moyen de sor
101
s individus, à leur liberté sauvage (anarchique),
pour
s’accommoder de la contrainte publique des lois et former ainsi un «
102
endrait à la fin à tous les peuples de la terre.
Pour
Hegel, une génération plus tard, l’Europe est vraiment « la fin de l’
103
ieu essentiel de la civilisation prépondérante ».
Pour
le reste du siècle, les noms de Nietzsche, de Proudhon, de Jacob Burc
104
e est prise entre sa vocation fédéraliste d’union
pour
les diversités à sauvegarder et la fascination mortelle de nationalis
105
par des « intellectuels » encore peu connus — et
pour
cause : ils ont en moyenne 27 ans, et la TV n’existe pas — auxquels s
106
l’Anti-Europe des fascistes et des nazis34. Mais
pour
original qu’il soit, pour efficace qu’il aille se révéler à travers l
107
s et des nazis34. Mais pour original qu’il soit,
pour
efficace qu’il aille se révéler à travers la Résistance de neuf pays3
108
ient le lendemain. Presque tout l’essentiel. Mais
pour
quelles suites ? Peu de participants se sont engagés. Je les compte s
109
ster, depuis trente ans, leur vitalité créatrice.
Pour
composer la commission culturelle, j’ai écrit à une centaine « d’inte
110
s, président de la Commission nationale française
pour
l’éducation, la science et la culture, Wladimir Porché, directeur gén
111
s dans le cadre d’un effort beaucoup plus profond
pour
réaliser une unité économique et politique de l’Europe. Quelques ann
112
urs ne survivront pas à la dissolution du Congrès
pour
la liberté de la culture (1950-1966) qui assurait leur complète liber
113
, qui dure encore, mais ne parle de l’Europe que
pour
mettre en garde contre les illusions et les dangers de l’européisme,
114
rs autre chose, vers une chose plus haute. » 34.
Pour
les auteurs de thèses — elles se multiplient sur cette période — indi
115
jà pouvoir se contenter du simple mot universitas
pour
les désigner »40. Soulignons ici, fortement, que ces corporations par
116
, etc. La durée des études varie entre quatre ans
pour
obtenir le grade de bachelier, huit ans pour le grade de maître, douz
117
ans pour obtenir le grade de bachelier, huit ans
pour
le grade de maître, douze à treize ans pour le grade de docteur. (Et
118
t ans pour le grade de maître, douze à treize ans
pour
le grade de docteur. (Et l’on se plaint aujourd’hui de l’allongement
119
rvenir dans les luttes politiques et de s’attirer
pour
ce faire les faveurs du Prince, quel qu’il soit, lequel en profite au
120
ince, quel qu’il soit, lequel en profite aussitôt
pour
décorer, récupérer, embrigader en la personne de ses auteurs toute es
121
UER, régions, PME, autonomies librement fédérées
pour
combiner les avantages des petites communautés et des grands moyens,
122
1964, appelé à prononcer le « discours solennel »
pour
l’inauguration de la IIIe Assemblée de la Conférence permanente des r
123
du Tout. Vraiment européenne, puisqu’elle aurait
pour
fin de recréer l’union dans la diversité, qui est la formule de notre
124
c’est très peu de chose plus une culture. Quatre
pour
cent des terres du globe, multipliés par une culture qui a fait le Mo
125
on achèvera ce modèle, né de la guerre et dessiné
pour
les besoins de la mobilisation la plus rapide par un Centre. Aujourd’
126
pas une seule région réelle qui soit assez grande
pour
déclencher une guerre atomique, mettant fin au genre humain. Ceci nou
127
ette petite phrase hors d’un contexte inimportant
pour
en faire la devise de l’œuvre entière. Et ce n’est point par hasard,
128
mineurs, ils creusent jusqu’au fond de la terre,
pour
pénétrer, au sein de l’éternelle nuit, les mystères du monde ténébreu
129
x ; tantôt ils s’élèvent au sommet du Chimboraço,
pour
découvrir au point le plus élevé du globe, quelques phénomènes inconn
130
nus ; tantôt ils étudient les langues de l’Orient
pour
y chercher l’histoire primitive de l’homme ; tantôt ils vont à Jérusa
131
rimitive de l’homme ; tantôt ils vont à Jérusalem
pour
faire sortir des ruines saintes une étincelle qui ranime la religion
132
ette société des hommes de la pensée, qu’elle ait
pour
champ la philosophie ou les lettres, les sciences physiques et nature
133
tre le nord et le midi du continent. Je note ici,
pour
y revenir tout à l’heure, que le problème ainsi posé par Mme de Staël
134
en des peuples du Nord et du Midi ; elle a fondu,
pour
ainsi dire, dans une opinion commune des mœurs opposées ; et, rapproc
135
-je, s’appelle une nation, tout lui serait permis
pour
se faire du bien ? Le mot de nation serait alors synonyme de celui de
136
érêt national qui est déjà bien assez scandaleuse
pour
l’époque, Mme de Staël ajoute une exigence encore plus neuve, et qui
137
t les manipulations génétiques qu’on nous annonce
pour
demain. Mais j’en reviens à la critique de la nation. Après Rousseau,
138
concentration du pouvoir des monarques ont rendu
pour
ainsi dire, la politique toute négative.54 Au contraire, dans les p
139
du mot « culture » — Mme de Staël n’ait pu donner
pour
suite une Politique déduite de la culture. Un tel livre eût été capab
140
le sens chrétien de l’amour qui tout embrasse, —
pour
cet homme elle eût proposé l’union fédérale de nos peuples, dans cet
141
eler ce que cela pourrait bien être : — une tâche
pour
cette génération ! 47. Œuvres complètes, tome XI, De l’Allemagne,
142
e je connais des apports de l’Est, ce qu’ils sont
pour
moi — au sens où esse est percipi (être, c’est être perçu) — je ne l’
143
de Calvin pénétrant la France du Midi, l’Espagne
pour
un temps bref, l’Écosse, la Hollande et la Rhénanie durablement, mais
144
Georges roy de Bohême et la seigneurie de Venise,
pour
résister au Turc. (Byzance est tombée quatre ans plus tôt.) L’ouvrage
145
dier la théologie en Allemagne, revient en Bohême
pour
y être pédagogue, puis pasteur de l’Église réformée des frères morave
146
e » est un terme parfois utilisé au xviie siècle
pour
désigner l’ensemble des savoirs philosophiques, théologiques, scienti
147
uthériens. Il se retire en Prusse-Orientale, puis
pour
un temps en Transylvanie. Retourne en Pologne, d’où l’invasion suédoi
148
et mort en Grèce, Mickiewicz a lutté toute sa vie
pour
la libération de sa patrie, et n’a cessé d’appeler à son aide l’Europ
149
ns, les Allemands et surtout les Russes. Liberté,
pour
lui, signifie liberté des peuples. Mais il y a toujours dans le mot d
150
vite les proscrits polonais à s’en aller. Il part
pour
Paris en 1832. C’est là qu’il écrira le Livre des Pèlerins, qui s’adr
151
vers toi, nation, afin d’avoir un morceau de fer
pour
défense et une poignée de poudre, et toi tu m’as donné un article de
152
. Je vous le dis en vérité, votre pèlerinage sera
pour
les Puissances une pierre d’achoppement Les Puissances ont rejeté vot
153
ni de doctrine ni d’action. Il s’agit uniquement,
pour
l’auteur, de dénoncer comme fascistes et nazis bien moins ceux qui s’
154
x qui furent vilipendés, condamnés et emprisonnés
pour
avoir combattu, par leurs écrits et par leur engagement concret, le «
155
le mieux, qui sont les miens, leur exemple valant
pour
les autres. De bons amis m’ont conseillé le silence : ce livre ne vau
156
tomber. Comme si un livre avait besoin d’être bon
pour
faire du mal ! On va voir ce que celui-ci permet déjà d’écrire et de
157
aison de parler est simplement un devoir de piété
pour
la mémoire d’Emmanuel Mounier, d’Arnaud Dandieu et de Robert Aron, qu
158
ud Dandieu et de Robert Aron, qui ne sont plus là
pour
rétablir la vérité sur leur œuvre et sur leur combat. Afin que ces am
159
uteur sont en italiques). Citations I et II
Pour
illustrer ce qu’il appelle la naissance du fascisme en France dans «
160
zisme et stalinisme. Citations III, IV et V
Pour
accréditer l’idée particulièrement aberrante d’une collusion entre le
161
ui ne vaut ni que l’on meure ni qu’on se mobilise
pour
elle — pauvre “mesure morte” impossible à “ressusciter”12) » (p. 20-2
162
xtérieure à notre personne : cela n’a pas de sens
pour
nous. Elle ne sera pas non plus individuelle : on ne peut pas ressusc
163
tits groupes, non dans l’État totalitaire. Elle a
pour
formule réelle — même là où l’on refuse encore ce nom — la fédération
164
esponsable est la masse agglomérée, — qu’il prend
pour
une « communauté » ? (J’ai écrit souvent dans les années 1930 : « C’e
165
es notes bibliographiques de B.-H. Lévy renvoient
pour
la plupart à des petites revues publiées entre 1932 et la guerre. Un
166
tude, qu’on appelle capitaliste, est, en réalité,
pour
qui va au fond des choses, matérialiste et abstraite à la fois. Elle
167
e psychanalyse de ces palinodies inexpliquées, et
pour
achever de décrire la méthode de l’auteur, il est intéressant de rele
168
aditionaliste » ? C’était le nom de la Révolution
pour
Victor Considérant, vers 1848, par opposition au « désordre établi »
169
ste, nous avons tous été condamnés à de la prison
pour
des idées dont L’Express nous apprend qu’elles étaient au pouvoir à V
170
lèmes, et les buts de notre combat. Lévy figurera
pour
des semaines sur la liste des best-sellers. L’Express qui avalise et
171
vy et signale les attaques dont il a été l’objet,
pour
mieux prendre sa défense. La présence de Mounier parmi les « idéolog
172
ticle de 1934 où Mounier avoue « sa fascination »
pour
les « valeurs » du nazisme naissant [allait]… bien au-delà des quelqu
173
n de la liberté dont la France serait responsable
pour
le monde entier. Voici ces textes qui compléteront le réquisitoire de
174
par le même Raymond Aron comme « parafascistes ».
Pour
autant, je ne crois pas un instant que Raymond Aron ait jamais été «
175
s à L’Ordre nouveau . Harro Schulze-Boysen était
pour
nous un prestigieux camarade de combat, et un ami. Il fut plus tard l
176
ervir leur pays. […] Nous luttons tous, en effet,
pour
une cause commune ! Un an avant, dans la revue suisse Présence , j’
177
ia Lucerne, en Suisse, des informations décisives
pour
la défaite finale d’Hitler. Il était par sa mère le petit-fils de Bis
178
6.11. Je cite la Bible œcuménique, dite TOB, sauf
pour
le dernier mot, emprunté à Segond. Autres versions : impies (Osterval
179
à la différence de B.-H. Lévy, est assez cultivé
pour
savoir que condamner l’individualisme, « cette maladie de l’individu
180
L’État-nation contre l’Europe : Notes
pour
une histoire des concepts (printemps 1984)r 1. Quand natio signi
181
nnée par l’empereur Frédéric Barberousse institue
pour
les élèves non italiens quatre nationes, chacune dirigée par un recte
182
d Mazarin fonde le « collège des Quatre-Nations »
pour
les étudiants venus à Paris des provinces espagnoles, italiennes, all
183
es jusque-là détenus sans conteste par la papauté
pour
le spirituel et par l’empire pour le temporel, nonobstant la longue q
184
par la papauté pour le spirituel et par l’empire
pour
le temporel, nonobstant la longue querelle née de la tendance irrépre
185
le définition de l’État : « L’État classique opte
pour
l’essentiel, le contrôle des hommes, l’enracinement au sol. » Faut-il
186
il n’y a qu’un pas à franchir prudemment. » Voilà
pour
les finances. Et voici pour l’armée : « Entre 1600 et 1760, les armée
187
r prudemment. » Voilà pour les finances. Et voici
pour
l’armée : « Entre 1600 et 1760, les armées de l’Europe classique quin
188
ppartient qu’au prince et non aux magistrats élus
pour
un temps déterminé. Le citoyen est « franc sujet » du souverain, seul
189
ues ». Mais, dira-t-on, cette souveraineté donnée
pour
absolue n’est-elle donc incitée, régulée, protégée, humanisée par rie
190
ècle élabore et précise la notion de souveraineté
pour
définir l’État, nom qui apparaît rarement dans les textes du temps. L
191
lui qui croit un peu n’importe quoi. Les nations,
pour
Bossuet, sont « fières », « indomptables », « farouches », « bellique
192
oie » ou « promises aux vautours », toujours nées
pour
la guerre et la domination, et non pour le bonheur du peuple. Le lien
193
ours nées pour la guerre et la domination, et non
pour
le bonheur du peuple. Le lien originel entre guerre et nation se retr
194
icaine, et dont l’empereur Napoléon Ier se servit
pour
désigner après ses victoires la nation française. » Nous rejoignons l
195
à six voix de majorité sur 721 votants (soit 366
pour
la mort, 360 pour d’autres mesures) la mise à mort du roi, sans appel
196
orité sur 721 votants (soit 366 pour la mort, 360
pour
d’autres mesures) la mise à mort du roi, sans appel ni délai. « Louis
197
ens feudataires du royaume, et faisait travailler
pour
son compte exclusif un groupe de grands commis — dont Colbert est res
198
is — dont Colbert est resté le type — qui avaient
pour
charge unique d’organiser et de faire fonctionner le pouvoir royal :
199
État pourrait dire, non sans injustice d’ailleurs
pour
les rois de l’ère féodale72 : — le Roi c’est moi. c) Il y a continuit
200
mais moins bien toléré… 5. Né de la guerre et
pour
la guerre74 Sur la foncière parenté de l’État-nation et de la gue
201
orsqu’ils déclarent la guerre à l’Europe des rois
pour
remédier aux troubles intérieurs, les jacobins le poursuivent par la
202
ntre le crime, ainsi récupéré d’un même mouvement
pour
un nouveau bond en avant du PNB. 7. Où nous mène cette évolution ?
203
s aujourd’hui, les ordinateurs des deux camps ont
pour
principal objectif de mesurer les progrès de l’armement d’en face. On
204
assez largement par les Russes. Tout va donc bien
pour
le moment. Des instruments d’une folle susceptibilité avertissent san
205
ais peut être perdue d’un seul coup, sans retour,
pour
tous et par chacun. La masse des informations de tous les ordres, néc
206
e des informations de tous les ordres, nécessaire
pour
former la décision fatidique, n’est sans doute déjà plus maîtrisable.
207
is les conventions, même tacites, et même vitales
pour
la santé des industries, le contrôle répressif des mouvements pacifis
208
s] à l’abri des erreurs qualifiées d’« humaines »
pour
les minimiser, dans les installations nucléaires. Un beau jour, ou l’
209
rtes, le pire est devenu calculable, dès lors que
pour
la première fois dans son histoire, l’Homme dispose des moyens qu’il
210
exceptions près dans les deux cas) — trop petits
pour
jouer un rôle effectif à l’échelle mondiale, — trop grands pour anime
211
rôle effectif à l’échelle mondiale, — trop grands
pour
animer réellement leurs régions et pour résoudre les problèmes spécif
212
op grands pour animer réellement leurs régions et
pour
résoudre les problèmes spécifiques qui s’y posent. L’argument est dev
213
« Les gouvernements sont aujourd’hui trop petits
pour
régler les affaires mondiales, et trop grands pour régler les affaire
214
our régler les affaires mondiales, et trop grands
pour
régler les affaires locales. » Dans ma Lettre ouverte aux Européens
215
’ils prétendent monopoliser. Ils sont trop petits
pour
se défendre seuls, même avec l’aide d’une petite ou moyenne force de
216
. Ils sont trop petits dans le domaine économique
pour
répondre au « défi américain », mais aussi pour répondre au défi du t
217
e pour répondre au « défi américain », mais aussi
pour
répondre au défi du tiers-monde… Enfin, ils sont trop petits pour agi
218
défi du tiers-monde… Enfin, ils sont trop petits
pour
agir politiquement au niveau des empires véritables qui dominent notr
219
s véritables qui dominent notre monde, et surtout
pour
résister à la satellisation politique ou économique. Par quoi ils man
220
n de l’Europe en 30 États-nations souverains qui,
pour
mieux affirmer leur souveraineté, refusent de se fédérer à l’Ouest, o
221
réversibles et donc mortels. L’Europe doit s’unir
pour
survivre. Elle doit survivre pour que l’humanité ne soit pas entraîné
222
renversant l’empire antérieur de la Loy. Liberté
pour
le Souverain, c’est la devise du xviiie siècle. Cette liberté consis
223
devise du xviiie siècle. Cette liberté consiste
pour
le Souverain à n’être plus tenu par des règles ; désormais il formule
224
en elle n’est plus » (Lettre ouverte aux Français
pour
la conquête de la France, 1980). Il ne reste en fait que l’État qui p
225
e célibataires ; — une mise en commun des chacuns
pour
soi.79 Toutes choses que l’on peut dire ou écrire, mais non point pr
226
on peut dire ou écrire, mais non point pratiquer,
pour
des raisons trop évidentes. Comment fonder l’union sur l’obstacle par
227
la question décisive : Cette seconde tentative —
pour
bâtir un édifice politique qui nous permettra de donner plus de subst
228
nomies régionales Unité contre l’Étranger Union
pour
la sauvegarde des autonomies Raison d’État Respect inconditionnel d
229
imuler et convaincre Rivalité Entraide Chacun
pour
soi Un pour tous, tous pour un Supériorité, primauté, prépondéranc
230
nvaincre Rivalité Entraide Chacun pour soi Un
pour
tous, tous pour un Supériorité, primauté, prépondérance, dominance
231
ité Entraide Chacun pour soi Un pour tous, tous
pour
un Supériorité, primauté, prépondérance, dominance, monopole d’une
232
mplement, objectivement, que le système requiert,
pour
fonctionner, soit l’affirmation de l’orgueil national, soit la pratiq
233
la réfutation de cette thèse par B. de Jouvenel,
pour
ce qui concerne les prédécesseurs de Louis XIV. 71. Voir L’Avenir e
234
e professeurs et publicistes, sous ma présidence,
pour
discuter les aspects culturels fondamentaux de l’union des peuples de
235
élections européennes (printemps 1984)s I.
Pour
tous les vieux partis : un débat national d’abord 1. Le cas de l
236
cas de la France Prenons ce pays de la clarté
pour
illustrer de manière exemplaire une situation ni plus ni moins comple
237
ennes était d’abord national » (Georges Marchais,
pour
le PC), que « la bataille pour l’Europe était d’abord une bataille po
238
(Georges Marchais, pour le PC), que « la bataille
pour
l’Europe était d’abord une bataille pour la France », car « avant de
239
bataille pour l’Europe était d’abord une bataille
pour
la France », car « avant de faire l’Europe il faut refaire la France
240
’Europe il faut refaire la France » (Claude Labbé
pour
le RPR), tandis que Le Monde précisait le 15 mai en toute innocence a
241
sanes qui ne s’obtient que dans les grands périls
pour
la patrie, n’implique aucun accord sur la question de l’Europe, bien
242
une volonté d’identité » (Le Monde, 17 mai). Mais
pour
peu que Lionel Jospin ironise sur la droite : « Ni M. Giscard d’Estai
243
le opposait à la télévision française Simone Veil
pour
la droite et Lionel Jospin pour la gauche. Il en est résulté à l’évid
244
çaise Simone Veil pour la droite et Lionel Jospin
pour
la gauche. Il en est résulté à l’évidence que ni la droite ni la gauc
245
programme des conservateurs et des travaillistes
pour
les élections européennes a confirmé, le 21 mai, que les deux grands
246
s partenaires des Dix, des ristournes budgétaires
pour
un total de 2 milliards de livres, « alors que le Labour n’avait pas
247
si la Grande-Bretagne ne reçoit pas sa ristourne
pour
1983 ». Et elle exige le maintien du veto au Conseil des ministres de
248
de la Communauté est sans ambiguïté… Mr. Kinnock,
pour
le Parti travailliste, a exigé, lui, « le rapatriement » des pouvoirs
249
sion est ici synonyme de cruauté, mais certes pas
pour
l’Italie plus que pour les autres. De l’Irlande à la Grèce, le Parle
250
e cruauté, mais certes pas pour l’Italie plus que
pour
les autres. De l’Irlande à la Grèce, le Parlement européen est un pu
251
ident du Conseil, M. Craxi : s’il y a gain marqué
pour
le PSI, cela signifiera un coup d’arrêt aux communistes, mais aussi a
252
euillent ou non, avec des prises de position soit
pour
l’Europe « impossible » des États-nations, soit pour l’Europe vitalem
253
r l’Europe « impossible » des États-nations, soit
pour
l’Europe vitalement nécessaire de la souveraineté fédérale du contine
254
du projet Europe. II. Les jeunes mouvements :
pour
une Europe des régions fédérées À l’heure où ceci est écrit, nul n
255
ut, pourront réunir à temps les fonds nécessaires
pour
présenter régulièrement leurs candidats à l’élection du 17 juin. Mais
256
in la convergence frappante de leurs propositions
pour
l’union de l’Europe, et cela qu’ils se disent de gauche ou de droite,
257
) acceptant « le concept d’une Europe fédérale ».
Pour
eux, il va sans dire que « la revendication européenne devra s’accomp
258
s sont des industriels, rarement « de gauche »…).
Pour
les verts français, qui regroupent la Confédération et le Parti écolo
259
des revenus, non seulement comme moyen technique
pour
résorber le chômage, mais aussi comme projet d’une société plus solid
260
du 7 mars 1984, que « les verts entendent plaider
pour
les régions unies d’Europe face à l’Europe des marchands et des techn
261
s une politique économique et sociale écologique.
Pour
une agriculture en équilibre avec la nature. Pour un partage honnête
262
Pour une agriculture en équilibre avec la nature.
Pour
un partage honnête de la prospérité de la planète avec les peuples du
263
té de la planète avec les peuples du tiers-monde.
Pour
une Europe des régions. De nombreux groupes régionalistes, écologis
264
able de 4,6 millions de francs français est exigé
pour
chaque liste.) Signalons parmi ces groupes l’Action fédéraliste socia
265
s par des intérêts nationaux ». Elle se déclare «
pour
une France fédérale dans une Europe fédérée ». Elle affirme donc, ell
266
s et des patrimoines culturels ; — la possibilité
pour
chacun de « vivre et travailler au pays » ; — le droit pour tous les
267
n de « vivre et travailler au pays » ; — le droit
pour
tous les citoyens de s’exprimer clairement sur les problèmes qui les
268
es partis classiques persistent à ne rien vouloir
pour
l’Europe, mais seulement à combattre leurs rivaux nationaux. III.
269
en : personne n’en parle ou presque, et seulement
pour
le dénigrer. Sauf l’un des rédacteurs de la remarquable Europaische Z
270
’une nouvelle génération de politiciens européens
pour
lesquels ce n’est plus la guerre, mais bien la paix qui est le vrai c
271
des Nations unies, Mrs. Kirkpatrick, interviewée
pour
Antenne 2 par deux journalistes français, le 6 avril 1984, a confirmé
272
aration récente : « L’Europe a tout ce qu’il faut
pour
être une superpuissance, sauf la volonté. » L’un des Français lui dit
273
uicidaire qu’ils pratiquent. Quant à la Tribune
pour
l’Europe, information du Parlement européen, elle publie en tête de s
274
en ne m’ennuyant pas trop moi-même — je m’excuse
pour
le reste auprès de vous tous. Il me semble que ce colloque, des trois
275
dernier. Je vais faire des propositions précises
pour
une continuation indéfinie de ce genre de rencontres. Je retiens, par
276
me suis dit : est-ce qu’on prépare déjà un forum
pour
l’année prochaine ? Je croyais qu’il parlait de notre colloque. J’éta
277
oserais pas le dire. Cela a été extrêmement utile
pour
nous tous. J’ai appris que le Forum culturel dont il était question a
278
ut de suite que j’ai toujours eu quelque méfiance
pour
cette approche du problème. Les intellectuels vont d’instinct vers ce
279
st-à-dire le genre de termes qui ont été retenus,
pour
préparer Budapest, en étant absolument sûr que cela ne risquerait pas
280
conclusions pratiques éventuellement dangereuses
pour
les uns ou les autres. Mais avant d’en revenir à cette journée, je ne
281
tant plus loin qu’elle ne s’est pas faite du tout
pour
des raisons géographiques, encore moins ethniques — la population de
282
souligner, et d’autant plus qu’il en alla de même
pour
les réponses venues de l’autre côté, et je crois que cela est tout à
283
st détendu quand notre président a pris la parole
pour
dire que les propos de Georges Nivat lui avaient suggéré d’appliquer
284
rquable, le même phénomène que Nivat a souligné :
pour
échapper à l’idéologie, le retour à la littérature paysanne, à la lit
285
e près. Voilà encore un autre colloque à préparer
pour
une autre année ! Je crois bien que, lors de ce débat, de l’exposé de
286
ai eu l’impression de vivre un moment important :
pour
la première fois, je voyais des gens représentant les deux camps, com
287
vait, en même temps, peut-être apporter le secret
pour
dénouer un conflit gigantesque. Je ne sais pas si je me fais bien com
288
tenant nos colloques, ou en créant des instituts
pour
l’étude de la culture européenne, a été de glorifier la culture europ
289
e définir la culture commune des Européens, c’est
pour
prendre mieux conscience de ce que l’Europe a fait dans le reste du m
290
es deux grandes sources qui sont venues s’ajouter
pour
compliquer formidablement le jeu, pendant tout le Moyen Âge : la myst
291
urce slave, à partir du xixe , a été considérable
pour
nous, ne fût-ce que par l’influence des romanciers russes de la fin d
292
é d’intégration personnelle, des mesures communes
pour
l’ensemble des activités humaines, non pas seulement, comme on est to
293
à sans doute le sujet d’un autre colloque encore,
pour
ce groupe. Mais, bien plus, il me semble que c’est là, en quelque sor
294
tataire aux vœux pies d’une impeccable prudence —
pour
la plupart — qui le précédaient au sommaire. 1. Les deux responsabi
295
enfin les animateurs des six grandes associations
pour
l’Europe qui avaient conjointement organisé le congrès85. La séance d
296
ées. Elle est de ranimer ses pouvoirs d’invention
pour
la défense et pour l’illustration des droits et des devoirs de la per
297
nimer ses pouvoirs d’invention pour la défense et
pour
l’illustration des droits et des devoirs de la personne humaine, dont
298
erté. Tel est l’enjeu final de notre lutte. C’est
pour
sauver nos libertés acquises, mais aussi pour en élargir le bénéfice
299
est pour sauver nos libertés acquises, mais aussi
pour
en élargir le bénéfice à tous les hommes, que nous voulons l’union de
300
nc notoire à tous que nous, Européens, rassemblés
pour
donner une voix à tous les peuples de ce continent, déclarons solenne
301
prême chance de la paix et gage d’un grand avenir
pour
cette génération et celles qui la suivront. L’ovation qui suivit la
302
e sommet de l’enthousiasme publiquement manifesté
pour
l’union des Européens. Durant les neuf mois qui suivirent, une déléga
303
nd Silva, secrétaire général du « Bureau d’études
pour
un centre européen de la culture » né, lui aussi, du congrès de La Ha
304
igné, nous débarquions à Strasbourg en août 1949,
pour
la première session de l’Assemblée consultative du Conseil de l’Europ
305
ui d’autant plus frappante que je suis bien placé
pour
savoir qu’elle ne fut en rien concertée. Je les rapporte ici telles q
306
. Messieurs les députés européens, Vous êtes ici
pour
faire l’Europe, et non pour faire semblant de la faire. Faire l’Europ
307
opéens, Vous êtes ici pour faire l’Europe, et non
pour
faire semblant de la faire. Faire l’Europe signifie la fédérer, ou bi
308
a pas une minute à perdre. — Tout est prématuré,
pour
celui qui ne veut rien. — Chi va piano perd la Corée. — La prudence e
309
invoquer ce mauvais motif qui en cache de pires,
pour
arrêter l’élan vers notre union. N’attaquez pas les souverainetés, dé
310
rien faire sans elle. » C’est qu’ils se prennent
pour
l’opinion, qu’ils ont négligé d’écouter. Tous les sondages précis réf
311
vrais sont élus, et vous êtes simplement délégués
pour
consultation. Décidez de vous faire élire. Un raisonnement très simpl
312
Strasbourg. Pendant l’entracte d’un concert donné
pour
l’Assemblée dans la cour du Palais de Rohan (préfecture du Bas-Rhin),
313
Philip ajoute qu’il y aura un dîner après-demain
pour
arrêter les modalités de l’action. Le lendemain matin, téléphone à Vi
314
ccidentale sont aujourd’hui totalement solidaires
pour
la guerre ou pour la paix, pour la servitude ou pour la liberté, pour
315
jourd’hui totalement solidaires pour la guerre ou
pour
la paix, pour la servitude ou pour la liberté, pour l’anéantissement
316
lement solidaires pour la guerre ou pour la paix,
pour
la servitude ou pour la liberté, pour l’anéantissement ou pour de nou
317
r la guerre ou pour la paix, pour la servitude ou
pour
la liberté, pour l’anéantissement ou pour de nouvelles floraisons. Si
318
ur la paix, pour la servitude ou pour la liberté,
pour
l’anéantissement ou pour de nouvelles floraisons. Si dans les circons
319
tude ou pour la liberté, pour l’anéantissement ou
pour
de nouvelles floraisons. Si dans les circonstances actuelles l’Europe
320
te par 98 voix sur 98 présents le patronage du CE
pour
notre Centre européen de la culture. Guy Mollet me promet de faire le
321
lieu sans doute, décision remise à midi. » Départ
pour
Bâle et Genève à 11 h 30. Plus tard, par des voies privées — la press
322
is de l’Europe, fut aménagé en salle de parlement
pour
les séances du conseil contestataire. Tous les fédéralistes présents
323
lors de la dernière séance à laquelle j’assistai,
pour
rédiger un Serment, de nouveau, aux termes duquel les députés vigilan
324
er à Strasbourg aussi longtemps qu’il le faudrait
pour
faire voter par l’Assemblée la mise en discussion d’une Constitution
325
tera le symbole joyeux de cette étape de la lutte
pour
une Europe des peuples et non pas des États. Je retrouve dans mes not
326
e nouveau, Silva, Dadelsen et moi le 17 novembre,
pour
assister à trois congrès (UEF, NEI, MSEUE), et pour participer à des
327
ur assister à trois congrès (UEF, NEI, MSEUE), et
pour
participer à des travaux sur les instituts universitaires, le cinéma
328
e vie. Nous ne sommes pas prêts à nous faire tuer
pour
les souverainetés nationales. Nous n’accepterons de mourir que pour d
329
etés nationales. Nous n’accepterons de mourir que
pour
des raisons de vivre. Proclamez ces raisons, faites l’Europe ! Au ryt
330
ses possibilités, ses servitudes. Nous sommes ici
pour
proclamer des nécessités et un but. L’heure est venue pour vous d’acc
331
lamer des nécessités et un but. L’heure est venue
pour
vous d’accomplir l’acte révolutionnaire qui seul peut nous sauver. N
332
seuls que vous serez jugés. Prend place alors —
pour
être dit après la réponse du président de l’Assemblée — le texte d’un
333
t comme une patrie commune. L’Europe est présente
pour
nous et nous le prouverons par nos actes. On reste curieux de savoir
334
des gens — jeunes de tout âge — qui « marchent »
pour
rien, pour l’idée… Je me trompe ? Je ne demande qu’à me tromper. 4
335
jeunes de tout âge — qui « marchent » pour rien,
pour
l’idée… Je me trompe ? Je ne demande qu’à me tromper. 4. L’initiat
336
its ? » Relisant cela dans un journal allemand et
pour
en vérifier la traduction, je me suis reporté à mes notes de journal
337
fédéralistes, mais en même temps il s’en allait.
Pour
tous ceux qui avaient mis leur espoir dans l’avenir du Conseil de l’E
338
, tout récent, de Venise, et celui qui se prépare
pour
l’automne à Rome. Il y a là des réactions de compensation bien compré
339
valeurs qui méritent que les Européens s’unissent
pour
les défendre et les illustrer : ce fut la table ronde de l’Europe, ré
340
citoyennes et citoyens à concentrer leurs efforts
pour
: — développer le patrimoine et la création97 — développer les aptitu
341
la moindre allusion aux moyens à mettre en œuvre
pour
assurer par exemple aux citoyens « le plein exercice de la liberté de
342
à venir de son Union. On nous apprend d’abord que
pour
les ministres il n’y a pas une culture commune des Européens (formée
343
correspondantes, comme, en retour, nul n’est tenu
pour
responsable de ses actes s’il ne les a pas commis librement : le bon
344
s commis librement : le bon soldat n’est pas tenu
pour
assassin pour avoir mitraillé sur ordre l’ennemi. Dans ce domaine clé
345
ment : le bon soldat n’est pas tenu pour assassin
pour
avoir mitraillé sur ordre l’ennemi. Dans ce domaine clé du progrès po
346
d’immédiates conclusions ? Qui est le mieux placé
pour
le faire ? Je vois seulement ce qui est urgent, et qui commande le re
347
et de la Constitution rédigé par Fernand Dehousse
pour
l’Assemblée ad hoc, en 1953, offre la meilleure base pour une entente
348
ssemblée ad hoc, en 1953, offre la meilleure base
pour
une entente rapide : s’inspirant de la Constitution fédérale de la Su
349
: United Europe (fondée par Churchill), le Comité
pour
l’Europe unie (Raoul Dautry et René Courtin), la Ligue économique de
350
holiques, Robert Bichet), le Mouvement socialiste
pour
les États-Unis d’Europe (André Philip) et, last but not least, l’Unio
351
nement que tinrent les partisans de l’Europe unie
pour
faire élire en 1979 la première assemblée européenne de la CEE, bient
352
asati, à propos du Centre européen de la culture (
pour
lequel j’ai demandé le patronage du Conseil), puis Senghor, puis Mme
353
e. » Je cite ces paroles, toute modestie ravalée,
pour
décrire l’atmosphère de ces journées qui allaient se révéler journées
354
r rapidement, et puis deux livres très importants
pour
moi, qu’il faudra que je réécrive presque entièrement, bien que j’aie
355
ir, mettre sur pied un grand programme de culture
pour
l’Europe. La culture au service de la construction fédérale de l’Euro
356
ros traités de chimie qui étaient très difficiles
pour
moi parce que là, on était très loin de mes manipulations imaginative
357
ns avant mon bachot furent vraiment épouvantables
pour
moi : j’avais quatorze heures de mathématiques par semaine. J’en ai b
358
ne. J’en ai beaucoup souffert, et je me suis mis,
pour
essayer de compenser cette erreur d’aiguillage au départ, à écrire de
359
tres et philosophie, Denis de Rougemont est parti
pour
Paris, où il a travaillé auprès de maisons d’édition et écrit les pre
360
tte critique-là, tout en étant très antimarxistes
pour
le reste. Nous avons alors fondé les groupes personnalistes qui conti
361
démordu, de cette théorie-là qui est fondamentale
pour
tous mes livres : l’homme est libre dans la mesure où il est responsa
362
vous l’avez commis, vous n’êtes pas tenu non plus
pour
responsable. Voilà une chose fondamentale sur laquelle repose toute l
363
le général. J’ai été mis aux arrêts immédiatement
pour
atteinte à la neutralité suisse et même bien pire : j’étais accusé de
364
u : « Non, mon colonel, aucune, j’ai toujours été
pour
les vacances payées. » Après cette insolence, on a bu un verre ensemb
365
on Pro Helvetia a proposé que j’aille en Amérique
pour
un bref voyage faire jouer à la « World’s Fair » de New York un orato
366
ation européenne. Je n’avais pas du tout d’argent
pour
rentrer, aucun job ni rien, et voilà que je reçois un beau jour, au d
367
n anglais : un cadeau du ciel. J’ai pris un avion
pour
la première fois de ma vie, ou à peu près. Superbe traversée. Je suis
368
nts près de Neuchâtel. J’ai préparé ma conférence
pour
les « Rencontres internationales » et l’ai donnée le jour même de mes
369
érenciers remarquables qui étaient, entre autres,
pour
la France, Georges Bernanos et Julien Benda, pour l’Allemagne le phil
370
pour la France, Georges Bernanos et Julien Benda,
pour
l’Allemagne le philosophe Karl Jaspers, le philosophe marxiste hongro
371
ourd’hui. Vous me demandez quels dangers existent
pour
l’homme ? Eh bien, tout simplement celui de perdre toute liberté, en
372
t ce que j’écris et de toute mon action politique
pour
l’Europe. Les dangers sont innombrables, ils proviennent tous de la m
373
à je me répète, il faut que la société soit faite
pour
l’homme, et non le contraire. Les deux grandes finalités que l’on doi
374
ent-il un facteur de libération et de dépassement
pour
l’homme ? Ne peut-il devenir facteur de destruction de l’autre et de
375
e décris comme l’amour actif où l’homme est actif
pour
le bien de la femme et la femme pour le bien de l’homme par ses actio
376
me est actif pour le bien de la femme et la femme
pour
le bien de l’homme par ses actions quotidiennes, toute sa manière de
377
is que l’amour-passion, comme le mot l’indique, a
pour
étymologie « pati », en latin, qui veut dire subir, souffrir. L’amour
378
itable amour — on veut le bien de l’autre — passe
pour
ennuyeux. Mais entre vivre une vie un peu ennuyeuse ou vivre une vie
379
vie quotidienne les principes que vous énoncez ?
Pour
servir les finalités suprêmes de l’homme, libre et responsable, et ai
380
de petites communautés. Nous ne sommes pas faits
pour
vivre dans de grands États-nations centralisés, sous la direction de
381
’État et de ses fonctionnaires. Nous sommes faits
pour
vivre dans notre commune, dans notre famille d’abord, dans notre peti
382
, comme les Suisses l’ont fait de tout temps. Non
pour
créer une puissance guerrière, mais pour créer un cadre à l’intérieur
383
mps. Non pour créer une puissance guerrière, mais
pour
créer un cadre à l’intérieur duquel l’homme puisse être un homme, un
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e qui ne soit pas une coalition d’États surarmés,
pour
être assez forte contre les attaques russes ou contre les ripostes am
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s russes ou contre les ripostes américaines, mais
pour
pouvoir vivre ensemble et faire son métier d’homme. Voilà la base de
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ie pure. J’ai tout de suite commencé à travailler
pour
créer une cellule en Europe qui soit consacrée à la culture, au servi
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t c’est de cela que nous devons vivre maintenant,
pour
cela que nous devons travailler, parce que c’est cela qui nous donne
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r à m’en occuper encore pendant au moins six mois
pour
mettre sur pied quelque chose de plus ambitieux que notre Centre, c’e
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nes où les valeurs culturelles peuvent intervenir
pour
contrôler la folie des États-nations, des industries, qui veulent tou
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nsi la société. Alors il y a là une tâche immense
pour
la culture, que nous pourrions réaliser sous une forme beaucoup plus
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ze livres dont je vous parlais en débutant. Voilà
pour
mon engagement européen. Quel avenir ? Denis de Rougemont nous laisse
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amertume. Il nous dit : « Toute action doit avoir
pour
fin l’homme ; c’est à nous d’inventer l’avenir », nous confiant que l
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’œuvre à laquelle il est attelé avec passion aura
pour
titre La Morale du But , la politique des finalités. Une œuvre presq
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re humain, après quoi il n’y aurait plus personne
pour
en parler. Éviter la guerre, concrètement, c’est faire une Europe féd
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on européenne, une union sur la base des régions,
pour
sauver la paix, pour assurer la paix et empêcher la guerre. Mais ne c
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ion sur la base des régions, pour sauver la paix,
pour
assurer la paix et empêcher la guerre. Mais ne croyez-vous pas qu’il
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valeurs et des finalités communes de la culture.
Pour
être plus concret, plus précis : la question des régions fait des pro
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je suis optimiste parce que j’ai énormément œuvré
pour
cela : je me dis donc que cela n’a pas été perdu, que je peux, dans m
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, ce qui rime avec « rigolos », et cela suffisait
pour
nous couvrir de ridicule. Aujourd’hui ce que nous disions et qui para
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e la nature sont déjà deux objectifs immenses, et
pour
y parvenir il faut donner aux hommes d’aujourd’hui l’idée que leur so
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Chaque homme est aussi un petit peu impérialiste
pour
soi-même. Cela nous ne pouvons pas le cacher. Nous avons tous en nous