1
intellectuel d’aujourd’hui ait préservé en lui un
pouvoir
de colère, et par ailleurs le besoin de penser, il se voit obligé de
2
ni des habiletés ni des contraintes qu’il y faut,
puissent
quitter ce combat mauvais, et porter ailleurs leur violence. Ou plus
3
rdre de l’époque. […] Voici notre désordre. On ne
peut
plus penser sans buter aussitôt contre un dilemme absurde : ou bien l
4
’elle cherchait, elle avait cru voir autre chose,
pouvoir
choisir ses résistances, et provoquer des adversaires plus nobles. Es
5
me l’un de ses points de repère principaux. Il se
peut
qu’il y trouve quelques appuis occasionnels ; et certains objectifs s
6
es intellectuels, et si violemment accentué qu’il
peut
paraître suffisant pour définir un front unique, fût-il provisoire.
7
blique, n’engagent à rien, personnellement. Il se
peut
que cela tranquillise des consciences faiblement troublées ; il se pe
8
lise des consciences faiblement troublées ; il se
peut
que cela dispense de porter sérieusement nos angoisses ; il est certa
9
mmes réellement humains : mais c’est à eux que le
pouvoir
doit revenir, c’est par eux qu’il peut être humanisé. Le but de la so
10
que le pouvoir doit revenir, c’est par eux qu’il
peut
être humanisé. Le but de la société, c’est la personne. On n’y attein
11
tations tirées de la dernière partie de l’ouvrage
peuvent
en déterminer l’axe de référence. La liberté de penser ne doit pas s
12
ste humain, ou le devienne. […] Seule, détient le
pouvoir
de s’incarner, l’idée qui crée un risque dans ma vie. Ce risque attes
13
erte », dit Kierkegaard. Penser avec les mains ne
peut
être en tout temps qu’une activité subversive, non moins qu’ordonnatr
14
pas intact ! « Ne rien écrire d’autre que ce qui
pourrait
désespérer l’espèce d’homme qui se hâte », écrivait Nietzsche. Nous d
15
Nous dirions : Ne rien écrire d’autre que ce qui
pourrait
désespérer l’espèce d’homme qui demande à la lecture une évasion, un
16
libérer et assumer les risques de sa liberté. Il
peut
sembler paradoxal de soutenir que l’engagement d’une pensée suppose s
17
éralisme qui a répandu l’idée que l’engagement ne
peut
être qu’un esclavage. La liberté réelle n’a pas de pires ennemis que
18
i peu étrangère ou extérieure à l’Europe que l’on
peut
lire dès la p. 3 : « Je considère l’antieuropéanisme comme un élément
19
dt, d’un Nietzsche et d’un Spengler ; à quoi l’on
pourrait
ajouter celui d’un Gobineau, précurseur du Paul Valéry toujours cité
20
adent transforment l’intuition de l’épuisement du
pouvoir
créateur de l’Europe en nouveau principe créateur », cependant que «
21
ive », qui prendrait ses modèles, plutôt que « du
pouvoir
centralisé de la France absolutiste », de « l’expérience anarchiste d
22
ur de la vraie tradition européenne, la seule qui
puisse
nous sauver de la tentation des despotismes asiates, des théocraties
23
e ne manquera pas, sinon d’instruire — elle ne le
pourrait
— du moins de suggérer qu’il y aurait lieu de l’instruire contre l’au
24
toutes les fautes et de tous les crimes qu’elle a
pu
— et qu’elle pourrait encore commettre. Comme le remarque Jacques Ell
25
s et de tous les crimes qu’elle a pu — et qu’elle
pourrait
encore commettre. Comme le remarque Jacques Ellul, “notre civilisatio
26
marche de l’humanité vers l’unité. Ainsi, Engels
peut
écrire, en 1848, au sujet de l’expansion américaine : « En Amérique,
27
a plus d’Europe, on ne voit pas très bien comment
pourront
encore s’épanouir les personnes, puisqu’on sera tombé, probablement,
28
-Strauss, Foucault et Lacan. Quoique ces théories
puissent
passer, — on l’a dit — pour un peu frivoles, ou pour des exercices de
29
la mort de Dieu entraînant la mort de l’homme ne
peut
être qu’une fausse nouvelle, car si Dieu est mort, c’est qu’il n’étai
30
st qu’il n’était pas Dieu ; n’existant pas, il ne
pouvait
mourir. Et si l’homme, fait à l’image de Dieu, était mort, comment le
31
ocence, car on ne condamne pas un prévenu si l’on
peut
démontrer qu’il n’était pas responsable, que ce n’est pas son moi qui
32
s prochains, car l’unicité même de sa vocation ne
peut
être assumée, agie, réalisée, que dans la réalité d’une communauté. L
33
s Choses, explique que l’homme au sens moderne ne
peut
être pensé que depuis le xviiie siècle. Avant cela, il ne disposait
34
nce cartésienne. Les dégâts resteront limités. On
pourrait
faire observer aussi que, bien loin que la personne doive sa constitu
35
tte raison) : « Celui qui ne croit pas en Dieu ne
peut
pas faire de physique ». À toutes les écoles qui annoncent la mort de
36
ens nietzschéen et schelerien) contre tout ce qui
peut
ressembler à une culture européenne. Ils en viennent à admirer n’impo
37
éfense nationale, ultima ratio de l’arbitraire du
pouvoir
, du ça qui va sans dire parce qu’il n’osera jamais s’avouer et qu’il
38
e libre dans la société, cesser de dire qu’on n’y
peut
rien. Le civisme est le fait de la personne. Mais point de personne h
39
me y soit un prochain, un semblable pour qui l’on
puisse
agir. La personne se dissout dans les grandes dimensions, celles des
40
ir ici rejoint les conclusions que nous espérions
pouvoir
tirer de ce colloque, en opposant à l’attitude mentale qu’implique la
41
ésence d’une fausse nouvelle : cette Europe-là ne
peut
pas « agoniser » puisqu’elle n’a jamais existé, et l’on peut douter q
42
agoniser » puisqu’elle n’a jamais existé, et l’on
peut
douter qu’elle voie le jour aussi longtemps que les États refuseront
43
cultures et de leurs espoirs ? Mais alors comment
pourrait
-on avec un tel sang-froid, sans la moindre émotion dans la voix et pa
44
L’Avenir, c’est notre affaire ! » Michel Debré ne
pouvait
tout de même pas leur révéler que ce titre était celui d’un livre « i
45
eurs et de tabous, cherchons donc la religion qui
peut
les expliquer. Telle est l’approche que nous avons préconisée dès nos
46
Monde en l’an 2000, et même l’avenir de l’Europe
puissent
intéresser VGE. Mais c’est pour souligner aussitôt que seul l’avenir
47
tionalité (voir plus haut), le nom du deuxième ne
peut
même pas être prononcé : c’est l’ignoble perversion de « l’infranatio
48
érée (ils ne savent pas ce que signifie ce terme)
puisse
faire à la nation française, dans son ensemble synthétique actuel, au
49
tion européenne apporte le « développement ». On
pourrait
dire, peut-être en simplifiant beaucoup, que nous sommes ici en prése
50
eau régional que les mesures d’écologie concrètes
peuvent
et doivent être élaborées et appliquées : rivières, lacs, chutes d’ea
51
voix d’un citoyen de s’y faire entendre et qu’on
puisse
lui répondre. 6. Il s’agit donc, si l’on veut arriver à des solution
52
tion continentale. Le principe de répartition des
pouvoirs
est des plus simples : il consiste à situer les pouvoirs de décision
53
s est des plus simples : il consiste à situer les
pouvoirs
de décision au niveau communautaire le mieux accordé aux dimensions d
54
Ne confiez jamais à une plus grande unité ce qui
peut
être fait par une plus petite. Ce que la famille peut faire, la munic
55
être fait par une plus petite. Ce que la famille
peut
faire, la municipalité ne doit pas le faire. Ce que la municipalité p
56
lité ne doit pas le faire. Ce que la municipalité
peut
faire, les États ne doivent pas le faire. Et ce que les États peuvent
57
tats ne doivent pas le faire. Et ce que les États
peuvent
faire, le gouvernement fédéral ne doit pas le faire. Dans le même se
58
l est vrai enfin que les problèmes écologiques ne
peuvent
être résolus qu’à l’échelle régionale ou continentale, jamais à l’éch
59
: même combat, mais bien : même avenir. Un combat
peut
être perdu et c’est fini. Un avenir adviendra certainement. Ce qu’il
60
qu’aucune de ces trois virtualités exigeantes ne
peut
se réaliser seule ; c’est que l’avenir de chacune d’elle est celui de
61
ndra de moins en moins probable que la Communauté
puisse
s’offrir le luxe, de plus en plus ruineux, de traduire tous ses docum
62
ime linguistique actuel, par lequel tout national
pourra
toujours se faire traduire tout dans sa propre langue. L’option pour
63
le français et l’allemand s’imposeront alors, qui
pourrait
le nier ? Il serait sage de s’en tenir là, non pas à cause de la vale
64
ait alors que les fonctionnaires de la Communauté
puissent
s’exprimer couramment dans l’une de ces trois langues et comprendre l
65
s de cette Europe des régions dont le moins qu’on
puisse
dire est qu’elle les « hérisse » selon l’expression de Pompidou, tand
66
me des régions, c’était le dernier service que je
pouvais
rendre à la France. (p. 54) Dans mes mémoires, j’expliquerai pourquoi
67
des régions progresse au-delà de tout ce que nous
pouvions
espérer, il y a dix ans, lors de l’échec du référendum gaullien. Rap
68
1970. Le régime régional a permis l’accession au
pouvoir
du parti communiste dans plusieurs provinces importantes de la Pénins
69
s démonstrations — et les seules jusqu’ici — d’un
pouvoir
« communiste » non totalitaire. La Suisse figure depuis près de sept
70
plusieurs années. Il prévoit une répartition des
pouvoirs
entre quatre régions — wallonne, flamande, allemande, bruxelloise — m
71
ine, il prévoit beaucoup plus : la répartition du
pouvoir
étatique à des « sous-régions » formées de communes associées, et que
72
e « moyens de production », le phénomène européen
peut
être décrit comme résultant de prises de conscience successives, nées
73
e de quelque chose de grand qui nous englobe, qui
peut
périr et qui attend de nous seuls sa renaissance. Et de nouveau, c’es
74
ts toujours plus lourds et la hausse des prix, ne
peuvent
être enrayées que si la souveraineté absolue est enlevée aux Princes
75
les États et les conduire à la paix perpétuelle,
peut
se concevoir. […] Aux yeux de la raison, il n’y a pas, pour des États
76
e encore, aux yeux du grand public et surtout des
pouvoirs
, qu’en une poussière de ce qu’on nommera trente ans plus tard des « g
77
et clandestine, est-il à tout jamais perdu ? J’ai
pu
le craindre, par bouffées d’angoisse, durant mes années d’exil améric
78
ns d’une défense de nos diversités culturelles :
Peut
-on défendre la culture française en tant que telle ? À cela, je répon
79
différente et de comprendre qu’aujourd’hui il ne
peut
plus être question d’une culture française, pas plus que d’une cultur
80
iamétralement. Dans un écrit du même auteur38, on
peut
lire que l’Europe est « foutue », qu’elle est « en grand danger de cr
81
d, le même Sartre déclare que seule « la prise du
pouvoir
par les travailleurs » sauvera la culture de l’Europe. Etc. Ces palin
82
tions doctrinales, pratiques et politiques, qu’on
peut
attendre d’un intellectuel engagé. Ceux qui viennent appuyer la cause
83
t celui de son aménagement. Et que l’Europe seule
peut
en offrir le modèle, si d’abord elle parvient à le vivre. Autrement,
84
l’unité de base sur laquelle l’union de l’Europe
peut
encore s’édifier et doit l’être. Elle s’est constituée au cours des s
85
ères de sentir et d’agir dont l’extrême diversité
peut
apparaître, paradoxalement, comme le vrai caractère distinctif face a
86
ssurent leur propre police et ne dépendent ni des
pouvoirs
de la ville ni de ceux de l’Évêque, ni même du Roi, mais ne relèvent
87
l’ensemble des collèges parisiens « croient déjà
pouvoir
se contenter du simple mot universitas pour les désigner »40. Soulign
88
possiblement critique ou négative à l’endroit des
pouvoirs
établis, ou complice des pouvoirs en mal d’établissement. À ce jeu, l
89
à l’endroit des pouvoirs établis, ou complice des
pouvoirs
en mal d’établissement. À ce jeu, l’Université perdra son immédiateté
90
el et à la réduction de cet enseignement à ce qui
peut
servir à la mobilisation des esprits par les maîtres de la capitale.
91
Les activités intellectuelles de cette communauté
peuvent
être définies à grands traits comme suit : Quant à la forme : peu ou
92
elle. Deux meneurs de jeu par colloque, et ils ne
peuvent
appartenir à la même spécialité. Quant au contenu : seuls sont portés
93
s de ceux que, pour ma part, je serais heureux de
pouvoir
étudier et discuter, si j’avais à participer aux activités de la comm
94
es rajeunis… Comment baptiser l’entreprise ? Elle
pourrait
se réclamer de beaucoup de noms illustres, d’hommes qui ont rêvé l’Ac
95
, mais lieu réel de l’aventure spirituelle, on ne
peut
le comparer dans la tradition occidentale, chrétienne, qu’aux « Nouve
96
al compassées » eût dit Descartes — les carrés ne
puissent
plus être bien réguliers). L’idée générale est de détruire le tissu v
97
elaient « privilèges » ; de tuer tout civisme qui
puisse
s’opposer aux décrets de la capitale. Dans le géométrisme de ce plan,
98
nir en chute, à moins que le mouvement descendant
puisse
être artificiellement arrêté. Immobiliser une descente est le but sup
99
ntres internationales de Genève, en 1946, où l’on
put
voir Bernanos dialoguer avec Jaspers, Julien Benda avec Georg Lukacs,
100
9, dont une seule, la vingt et unième, paraissait
pouvoir
s’appliquer à l’expression d’« esprit européen ». Dans les exemples i
101
it du corps ». L’esprit européen, me semble-t-il,
pourrait
se définir assez bien, dans l’œuvre de Mme de Staël, comme le contrai
102
pensent, d’un bout de l’Europe à l’autre ». On ne
peut
ici que citer : Souvent ils n’ont entre eux aucune relation ; ils so
103
ent d’en être reprise, du côté de Genève comme on
pouvait
s’y attendre, et je forme ici le vœu qu’elle se réalise, sous le patr
104
auraient tort de se priver des lumières qu’elles
peuvent
mutuellement se prêter. Il y a quelque chose de très singulier dans l
105
és, et nul homme quelque supérieur qu’il soit, ne
peut
deviner ce qui se développe naturellement dans l’esprit de celui qui
106
istent dans chaque homme. Et plus loin : Il se
peut
qu’un jour un cri d’union s’élève et que l’universalité des chrétiens
107
s États chez les modernes, et la concentration du
pouvoir
des monarques ont rendu pour ainsi dire, la politique toute négative.
108
. « Dans l’enceinte des petits États, la liberté
peut
exister, parce que les passions ne sont point excitées par aucun but,
109
es gouvernements se simplifierait tellement qu’on
pourrait
alors adopter comme praticable, l’indépendance complète, dont l’organ
110
lus large du mot « culture » — Mme de Staël n’ait
pu
donner pour suite une Politique déduite de la culture. Un tel livre e
111
que Mme de Staël vienne nous rappeler ce que cela
pourrait
bien être : — une tâche pour cette génération ! 47. Œuvres complèt
112
uelques dizaines d’années au xvie siècle où l’on
put
croire un moment que le passage à la Réforme des grandes familles de
113
érence de Louis XI et la résistance de Pie II, au
pouvoir
duquel il entendait faire pièce, le projet de Podiebrad marque une da
114
a puissance des chefs païens, si maintenant tu ne
peux
plus soutenir l’assaut de tes voisins ? Puis Podiebrad décrit longue
115
es Princes et des communes, munis des plus larges
pouvoirs
et votant à la majorité simple ; d’une Cour de justice ; d’une procéd
116
très jeune et son éducation sera négligée : il ne
peut
commencer des études latines qu’à 16 ans. Il va étudier la théologie
117
se de montrer dans le détail — c’est ingrat, mais
peut
être amusant une fois repérés les procédés — la falsification systéma
118
leurs rosettes et leurs chapeaux melons… Cela ne
peut
pas être de moi, tout de même — qu’ai-je bien pu vouloir dire ? Proba
119
eut pas être de moi, tout de même — qu’ai-je bien
pu
vouloir dire ? Probablement qu’entre un vieux sénateur radical décoré
120
on invention, d’où le renvoi à la note 7, où l’on
peut
lire : Le texte dit exactement (ce souci de précision, ici, touche a
121
es et une idéologie périmée. » Ce que le lecteur
peut
vérifier, c’est que « le texte dit exactement » tout autre chose que
122
s. Elle ne sera pas non plus individuelle : on ne
peut
pas ressusciter des mesures mortes. Je dis qu’elle sera personnelle,
123
ique ! Quel crime a-t-elle commis […] pour qu’on
puisse
l’accuser et avec une telle outrance, de « consacrer la pire dégradat
124
t, il l’a raté62. L’idéologie personnaliste au
pouvoir
? Tout cela ne serait presque rien si, dans L’Express n° 1546 du 1
125
l’intelligentsia parisienne. Elles ont accédé au
pouvoir
à la faveur d’une catastrophe nationale. Là encore elles sont demeuré
126
u, d’Alexandre Marc, de moi-même, ont « accédé au
pouvoir
» à Vichy, à la faveur d’une catastrophe nationale. (On veut bien ne
127
r à notre action directe. Merci.) Quelles idées ?
Pourrait
-il les rappeler ? La primauté de l’esprit sur les mythes collectifs e
128
ourrier des totalitarismes de l’Est. Raymond Aron
peut
-il croire que Vichy ait adopté un seul instant nos thèses ? Croit-il
129
Et comment nos idées auraient-elles « accédé au
pouvoir
» à Vichy ? Un politicien combinard comme Laval, un vieux militaire l
130
n, que nos idées personnalistes aient « accédé au
pouvoir
» à Vichy et cela « à la faveur » de la « catastrophe nationale » de
131
catastrophe nationale » de juin 1940, comment se
peut
-il que nous ne l’ayions pas su ? Mounier passant ouvertement à la Rés
132
s dont L’Express nous apprend qu’elles étaient au
pouvoir
à Vichy, donc en accord avec les nazis triomphants. Tragique aveuglem
133
. Car c’est seulement dans le détail précis qu’on
peut
déceler le procédé — si contagieux chez les critiques, on va le voir
134
and on n’y voit plus clair du tout, quand on n’en
peut
plus, quand le monde devient si obscur et si lourd, ah ! qu’il est co
135
us antinazi, mais profasciste. CQFD. En effet, on
pourrait
en rajouter. B.-H. Lévy a longuement cité les « éloges » adressés par
136
la France se décide à être elle-même, alors tout
peut
changer, « le dynamisme, la jeunesse ardente de l’Allemagne ne troubl
137
on n’a dit mot : La jeune génération du Reich ne
peut
faire autrement que de condamner et de combattre la tentative d’union
138
d’hui… Le problème de l’union franco-allemande ne
peut
se poser sainement qu’à partir de la Révolution […] La jeunesse europ
139
: sacré, de cette usurpation par les royaumes des
pouvoirs
suprêmes jusque-là détenus sans conteste par la papauté pour le spiri
140
e de la tendance irrépressible de chacun des deux
pouvoirs
à déborder sur le domaine de l’autre (querelle des Investitures, par
141
que de Dieu ». Or cette puissance ou souveraineté
peut
, selon Jean Bodin et ses disciples (jusqu’à nous !), résider dans tro
142
t, et moins encore du peuple, dont le mieux qu’on
puisse
dire est « bon peuple », celui qui croit un peu n’importe quoi. Les n
143
nucléaires, biologiques et chimiques (guerre ABC)
peut
entraîner la fin du genre humain. Étapes chronologiques d’abord (I),
144
ns son sein un Comité de salut public chargé d’un
pouvoir
exécutif de dictature, qu’il exercera jusqu’en 1795 ; — à cette date,
145
gislatifs, va concentrer sur sa personne tous les
pouvoirs
, — et cela fait, il sera élu empereur, en 1804, sous le nom de Napolé
146
ersonne sociale au petit groupe des détenteurs du
pouvoir
exécutif, c’est-à-dire à l’État, lequel décide de tout au nom de la N
147
rge unique d’organiser et de faire fonctionner le
pouvoir
royal : l’ensemble constituait l’État. L’État c’est moi, aurait dit L
148
u son rôle en France jusqu’à nos jours), cet État
pourrait
dire, non sans injustice d’ailleurs pour les rois de l’ère féodale72
149
(op. cit., p. 57) : « L’État classique exerce son
pouvoir
au profit du groupe qui est l’État. Bien savoir qui est l’État, c’est
150
t et ce qu’il est. Ces tautologies insistantes ne
peuvent
manquer d’évoquer le « Dieu seul parle bien de Dieu » de Pascal… Nous
151
Paoli73. Quant à Lénine, il détruisit en fait le
pouvoir
des soviets (conseils d’ouvriers, paysans et soldats). Les deux sloga
152
est dénoncée par une très simple observation : on
peut
annexer des peuples à une nation, ou des pays et territoires à un Éta
153
ou des pays et territoires à un État ; mais on ne
peut
rien annexer à une patrie. f) Mais c’est peut-être l’usage courant et
154
r de Napoléon, la dialectique de la Croissance du
Pouvoir
ne comportera plus seulement deux termes, l’État et la Guerre, mais u
155
ère ». L’ultima ratio de la « défense nationale »
pourra
toujours couvrir, faute de mieux, les atteintes les plus graves à la
156
efficace : le dépérissement ou la suppression des
pouvoirs
locaux et de la vie civique des provinces, obtenus par la division du
157
yen. Napoléon l’avait prévue dès son accession au
pouvoir
: il entendait tout mettre en uniforme, élèves des trois degrés, cons
158
par habitant. Il semblait, vers 1977, que les USA
pouvaient
tuer tous les hommes existants environ 32 000 fois, l’URSS seulement
159
les cieux. Mais loin de conférer au président le
pouvoir
le plus grand jamais détenu par un seul homme, le phénomène de la gue
160
ul homme, le phénomène de la guerre pousse-bouton
peut
marquer le seuil de l’anéantissement de toutes les libertés et volont
161
olonté d’un seul individu. Jamais pareil cumul de
pouvoirs
décisifs, naguère détenus par des millions de citoyens, n’aura signif
162
abandons individuels. Or, cette somme insensée de
pouvoirs
dont le citoyen s’est laissé dessaisir par égoïsme, par peur des risq
163
, par peur des risques ou gain de paix, désormais
peut
être perdue d’un seul coup, sans retour, pour tous et par chacun. La
164
sauraient être tolérées dans le jeu qui assure le
pouvoir
des deux grands, à la fois sur leurs propres peuples, sur les États d
165
uses — solvet saeclum in favilla. 8. Où le mal
peut
devenir l’ennemi du pire Certes, le pire est devenu calculable, dè
166
s pires excès. Du temps de la montée de Hitler au
pouvoir
et du règne incontesté de Staline, un jeune mouvement personnaliste,
167
u qui, n’ayant qu’une souveraineté surveillée, ne
peuvent
y renoncer à l’Est, force est de constater que les Européens, s’ils s
168
état actuel de division, nos « souverainetés » ne
peuvent
en effet : — ni résister à la colonisation économique par les USA ; —
169
etranchés dans leurs souverainetés nationales, ne
pourront
échapper au cours des prochaines décennies aux dangers énumérés, dont
170
76) : la souveraineté du prince consiste dans son
pouvoir
« de poser et de casser les loys ». On touche à la souveraineté absol
171
ci déclaré souverain, c’est l’État qui dispose du
pouvoir
par la police et par l’argent. Et l’on a vu (chap. 8) que l’État ne c
172
des autres. Exactement aussi bête que cela. Mais
pouvant
entraîner sous peu l’extinction de toute vie indigène sur la terre, v
173
ce que l’on vient de rappeler, et que personne ne
peut
contester de bonne foi, quel est l’obstacle majeur qui paralyse encor
174
que le recours à la « souveraineté nationale » ne
peut
servir que les ennemis de tout régime fédéraliste. Car le Monde du 30
175
donnée ou à trouver. La Souveraineté de l’État ne
peut
donc plus servir qu’à refuser ce que l’on déteste. Ce n’est plus tout
176
France, 1980). Il ne reste en fait que l’État qui
puisse
revendiquer la souveraineté absolue, laquelle s’oppose par sa définit
177
n des chacuns pour soi.79 Toutes choses que l’on
peut
dire ou écrire, mais non point pratiquer, pour des raisons trop évide
178
l actuel trouvera sa solution — pour autant qu’on
puisse
en trouver une — dans quelque partie de l’Europe où l’institution de
179
é érigée en objet de vénération idolâtre. Nous ne
pourrons
attendre de salut d’aucun des États nationaux d’Occident où chaque pe
180
e plan psychologique épiméthéen que notre société
peut
lever les yeux dans l’espérance d’y découvrir quelque forme d’associa
181
suis nationaliste ». G. Marchais, 7 juin 1979. Je
pourrais
reproduire ici des dizaines de déclarations d’hommes politiques de pr
182
main la paix, paru en 1945, et signé Jacquier, on
pouvait
lire : « [La souveraineté nationale est] un dogme périmé… depuis cinq
183
spective du scrutin européen, à savoir : Jusqu’où
peut
aller l’ascension de M. Le Pen ? — Mme Veil placera-t-elle l’oppositi
184
tion au-dessus de la barre des 50 % ? — La gauche
peut
-elle combler une partie de son retard ? » Problèmes, on le voit, dont
185
es de surmonter sa crise nationale, l’union seule
peut
les y aider. Pas un mot n’a été prononcé sur la nécessité et l’urgenc
186
mai 1984). Mrs. Thatcher s’est félicitée d’avoir
pu
« arracher », à ses partenaires des Dix, des ristournes budgétaires p
187
availliste, a exigé, lui, « le rapatriement » des
pouvoirs
« ravis au Parlement britannique par la CEE ». Là, vraiment, pas d’am
188
es, en l’absence de toute passion manifeste. (On
pourrait
dire que le discours politicien est un hommage que les nationalismes
189
mais sous le parapluie américain — ou bien la RFA
pourra-t
-elle saisir sa chance de passer directement de son régime actuel de p
190
écologistes, ou fédéralistes, en France surtout,
pourront
réunir à temps les fonds nécessaires pour présenter régulièrement leu
191
date) : « Les régions, dans le cadre de l’Europe,
pourront
traverser les actuelles frontières nationales. » Ce qui rejoint les p
192
gan de « gauchistes », « manipulés » ou non, mais
pourrait
être qualifié à plus juste titre de conservateur. Quant aux destructe
193
et bureaucratique réside dans la répartition des
pouvoirs
en faveur de communautés territoriales et politiques autonomes et res
194
intermédiaires et l’État, entre l’individu et le
pouvoir
». De nombreux mouvements régionalistes se proposent de former des li
195
lendemain de l’échec d’Athènes : Les citoyens ne
peuvent
comprendre que les États membres et leurs représentants, après s’être
196
arrogé, au mépris des traités qui les lient, des
pouvoirs
exécutifs et législatifs exorbitants par rapport à l’intérêt commun e
197
rche systématique de l’unanimité. Les citoyens ne
peuvent
comprendre que les plus hauts représentants des États membres s’abais
198
encore qu’elle reste à définir — voilà ce que ne
peuvent
se permettre d’envisager nos États-nations, parvenus non sans peine à
199
nde du 18 mai) que l’élection des députés au PE «
peut
donner à la gauche l’occasion de s’appuyer mieux et plus sur les forc
200
mieux et plus sur les forces qui l’ont portée au
pouvoir
». L’Europe prétexte, une fois de plus. 83. « Défense commune » ne s
201
écessairement défense nucléaire centralisée, mais
peut
aussi impliquer une solution du type CED (qui a échoué en 1954) ou mi
202
mportant que les conclusions solennelles que l’on
pourrait
tirer de nos débats, que je crois que j’ai entrepris quelque chose qu
203
crois que j’ai entrepris quelque chose que je ne
pourrai
pas mener à bien. Alors, je vais être aussi peu objectif que possible
204
, mais enfin il y en a beaucoup d’autres que nous
pourrions
examiner, et cela a été une journée extrêmement instructive, pour tou
205
multilatéral », mais il n’était pas sûr que cela
pouvait
se dire. D’autres ont suggéré « une conversation ». Quant à moi, j’ai
206
ù on réunit beaucoup de monde et où tout le monde
peut
parler, mais c’est celui qui crie le plus fort qui vend le mieux sa m
207
me. Les intellectuels vont d’instinct vers ce qui
peut
séparer, ne fût-ce qu’en apparence, et peut donner lieu à une discuss
208
e qui peut séparer, ne fût-ce qu’en apparence, et
peut
donner lieu à une discussion. S’ils étaient d’accord, il n’y aurait p
209
uest, dans ce siècle, dans leurs rapports avec le
pouvoir
et avec les oppositions ? On verrait peut-être que la langue de bois
210
éologie. Le parallélisme est intéressant, et on a
pu
constater qu’il y avait des conflits parfois comparables des deux côt
211
tour de cette table, quelque chose se nouait, qui
pouvait
, en même temps, peut-être apporter le secret pour dénouer un conflit
212
de la musique des débuts du xxe siècle. Ce qu’on
peut
dire sur l’Europe, s’il faut définir d’un mot sa culture, c’est que c
213
mplifiées par des œuvres et par des personnes. Il
peut
y en avoir des millions, et cela sera juste dans la mesure où ce sero
214
es d’être responsable. Celle de l’homme d’État au
pouvoir
, dont la charge est de saisir et de créer toutes opportunités de se r
215
yens préconisés soient ceux du but et non du seul
pouvoir
à conserver. Celle qui répond de la politique des États, et celle qui
216
l’Europe. Les responsables politiques, hommes de
pouvoir
, s’ils échouent, se retirent purement et simplement — ou restent au p
217
e retirent purement et simplement — ou restent au
pouvoir
quitte à changer de buts. Mais les responsables des finalités font vo
218
ope désunie marche à sa fin. Aucun de nos pays ne
peut
prétendre, seul, à une défense sérieuse de son indépendance. Aucun de
219
érieuse de son indépendance. Aucun de nos pays ne
peut
résoudre, seul, les problèmes que lui pose l’économie moderne. À défa
220
la mesure du danger. Tous ensemble, demain, nous
pouvons
édifier avec les peuples d’outre-mer associés à nos destinées, la plu
221
des libertés organisées. Elle est de ranimer ses
pouvoirs
d’invention pour la défense et pour l’illustration des droits et des
222
les fédéralistes — et d’abord mes amis de l’UEF —
pouvaient
se former alors du Conseil de l’Europe. Messieurs les députés europé
223
n nid en un jour, toutes affaires cessantes. — On
peut
tout faire en deux pas, sauf franchir un fossé. — Si votre œuvre est
224
exemple, n’est pas mûre, et chacun sait qu’on ne
peut
rien faire sans elle. » C’est qu’ils se prennent pour l’opinion, qu’i
225
ger qu’ils courent, et de la parade puissante que
pourrait
constituer notre fédération. On n’informera pas les peuples sans une
226
uples qu’elle comporte un enjeu, et que leur sort
peut
changer, matériellement aussi, selon l’issue des élections. En d’autr
227
cisions et sur les événements, qu’est-ce donc qui
peut
arrêter le monde sur la pente fatale où déjà il s’est engagé ? Si les
228
un acte révolutionnaire des délégués à Strasbourg
peut
réveiller la volonté de vivre dans notre Europe aujourd’hui paralysée
229
source (mais plusieurs survivants de l’événement
pourront
sans doute nous le rappeler), un bâtiment sis dans le parc, en face d
230
ion d’un accord de principe des gouvernements. On
pouvait
voir, dans cette dernière disposition, un geste accommodant en direct
231
vous d’accomplir l’acte révolutionnaire qui seul
peut
nous sauver. Nous demandons que les délégués conscients des dangers
232
espérance, on nous a trop souvent dupés ! Vous ne
pouvez
plus multiplier les professions de foi européenne tout en reculant au
233
ent Nous jurons que, par tous les moyens en notre
pouvoir
et par toutes les forces que nous donne la légitimité de notre but, n
234
les « abandonner », ils ont donné naissance à un
pouvoir
central93, strictement délimité, qui ne tient sa légitimité que de se
235
sion du CE qui anime la Conférence permanente des
pouvoirs
locaux et régionaux est à peu près l’inverse du précédent. Ici, l’on
236
ionaux » au titre de la Conférence permanente des
pouvoirs
locaux : c’était enregistrer symboliquement les progrès accomplis dan
237
e siècle finissant. Une troisième Conférence des
pouvoirs
locaux et régionaux va se tenir en octobre à Borken (RFA) et permettr
238
olution qu’au niveau de la région : le citoyen ne
peut
se sentir libre, et être libre en vérité, que là seulement où il est
239
uridique, sociale et culturelle, mais sans autres
pouvoirs
que de propositions, et la seconde à vocation unique, économique, mai
240
cation unique, économique, mais dotée de quelques
pouvoirs
(sans cesse menacés, d’ailleurs, par le droit de veto d’un des membre
241
note philosophique, c’est-à-dire de contestation,
pourra-t
-il être une occasion privilégiée de la prise de conscience que j’appe
242
ion fédérale de la Suisse (1848), il préconise un
Pouvoir
fédéral né d’une délégation de souveraineté des membres, dans des dom
243
ités ; avec, en retour, la garantie donnée par ce
Pouvoir
aux souverainetés subsistantes des membres. Qui oserait, aujourd’hui,
244
es démocraties de l’Europe occidentale » (…) « On
peut
imaginer que la Commission Colombo va consacrer une attention particu
245
G. Vedel, V. Veronese, etc. 93. Ajoutons que le
pouvoir
fédéral, en retour, garantit expressément la souveraineté des cantons
246
partie écrits, ce sont des thèmes d’essai que je
peux
terminer rapidement, et puis deux livres très importants pour moi, qu
247
une éprouvette, et avec une stupéfaction que vous
pouvez
imaginer — surtout à cet âge-là où les questions de croissance, de gé
248
uvelle obsession, je ne faisais que cela et je ne
pouvais
pas imaginer que l’on pouvait écrire autre chose que de la poésie. En
249
s que cela et je ne pouvais pas imaginer que l’on
pouvait
écrire autre chose que de la poésie. Enfin, je trouvais vulgaire d’éc
250
bre dans la mesure où il est responsable. S’il ne
peut
pas être responsable de son rôle dans la vie civique, il n’est pas li
251
s une grave faute ou un crime et que votre avocat
peut
démontrer que vous n’étiez pas libre quand vous l’avez commis, vous n
252
l des troupes. Je m’y suis senti à l’aise, car je
pouvais
commencer à appliquer mes idées sur le vif. J’ai fondé en même temps
253
u-frère qui était à la censure. Il m’a dit : « Tu
peux
être tranquille, ça ne passera jamais, c’est beaucoup trop violent, c
254
tait vraiment l’accusation la plus grave que l’on
pouvait
porter contre quelqu’un à l’époque. Finalement le chef de la Justice
255
que par Arthur Honegger, on a été trop content de
pouvoir
se débarrasser de ma personne : j’étais devenu gênant en Suisse, on m
256
ntre le Japon et les États-Unis. Je n’ai donc pas
pu
revenir en Europe. J’ai passé six ans en Amérique et j’ai dû m’y débr
257
ndu, à New York, je pensais sans cesse à ce qu’on
pourrait
faire si Hitler était battu, si nous pourrions rentrer en Europe. J’a
258
’on pourrait faire si Hitler était battu, si nous
pourrions
rentrer en Europe. J’avais beaucoup d’amis de tous les pays européens
259
giés là-bas, avec qui nous nous disions : si nous
pouvons
rentrer en Europe, il n’y aura qu’une chose à faire, c’est une fédéra
260
ssais de la théorie à la pratique. Si bien que je
peux
faire remonter mon engagement européen à quarante ans exactement, et
261
s États-nations, il perd sa responsabilité. Il ne
peut
plus être un citoyen libre et responsable. Voilà tout ce que nous dis
262
commencer là la grande crise du monde moderne qui
peut
le conduire à son anéantissement. Car vous savez, c’est une chose qui
263
de libération et de dépassement pour l’homme ? Ne
peut
-il devenir facteur de destruction de l’autre et de soi-même ? Quand o
264
t l’amour-passion, et à quelles catastrophes cela
pouvait
mener. J’ai éprouvé le besoin d’écrire ce livre ; c’est toujours diff
265
disant : « J’ai une grande requête à vous faire :
pourriez
-vous céder votre tour de deux mois, car je viens de recevoir un manus
266
it une quantité de recherches auxquelles j’aurais
pu
passer ma vie. Quand j’ai commencé à mesurer mon ignorance en histoir
267
connaissance de cause. À quelle condition l’homme
peut
-il se sentir véritablement citoyen ? Comment l’homme peut-il réaliser
268
se sentir véritablement citoyen ? Comment l’homme
peut
-il réaliser dans la vie quotidienne les principes que vous énoncez ?
269
oivent pas être fermées sur elles-mêmes, elles ne
pourraient
pas vivre. Aucune communauté n’est suffisante en soi, ne peut constit
270
re. Aucune communauté n’est suffisante en soi, ne
peut
constituer une petite autarcie : elles doivent communiquer entre elle
271
pour créer un cadre à l’intérieur duquel l’homme
puisse
être un homme, un cadre de liberté et de responsabilité. La responsab
272
e question de dimension de la communauté. Vous ne
pouvez
pas être responsable quand la communauté compte 55 millions d’habitan
273
commune ou de la région, là où la voix d’un homme
peut
se faire entendre. Donc il nous faut recréer cela, et puis ensuite fé
274
ses ou contre les ripostes américaines, mais pour
pouvoir
vivre ensemble et faire son métier d’homme. Voilà la base de ce que j
275
re son métier d’homme. Voilà la base de ce que je
peux
appeler la révolution personnaliste, à laquelle j’ai consacré non seu
276
on pas sur l’obsession de fabriquer des armes qui
pourront
se vendre extrêmement cher, comme vous voyez de nombreux pays le fair
277
de créer un milieu social, une société où l’homme
puisse
être libre et responsable et pratiquer l’amour d’une manière active.
278
urs à la même chose, vous voyez qu’en somme on ne
peut
pas m’accuser de manquer de cohérence, on pourrait m’accuser peut-êtr
279
ne peut pas m’accuser de manquer de cohérence, on
pourrait
m’accuser peut-être d’en avoir trop dans les détails. Ce que j’ai fai
280
nes. Tous les domaines où les valeurs culturelles
peuvent
intervenir pour contrôler la folie des États-nations, des industries,
281
tout de suite tirer des milliards de découvertes
pouvant
supprimer le genre humain, détruire la nature, sans mesurer les consé
282
a là une tâche immense pour la culture, que nous
pourrions
réaliser sous une forme beaucoup plus vaste que celle de notre Centre
283
e courageux, percutant, critiquant violemment les
pouvoirs
politiques et économiques, sourds aux véritables exigences de liberté
284
u’il est utopique de penser que les pays de l’Est
peuvent
s’unir à l’Europe ? Ils ne demandent que ça. J’en ai des preuves quas
285
ste : si on laisse les choses aller — et elles ne
pourraient
qu’aller plus mal vers la catastrophe totale — en revanche on doit êt
286
e on doit être optimiste si on est actif et si on
peut
mesurer les progrès de cette action. Par exemple, je suis frappé de v
287
je me dis donc que cela n’a pas été perdu, que je
peux
, dans ma politique du pessimisme actif, en souligner les succès. Les
288
issait subversif est dans tous les journaux. Vous
pouvez
ouvrir n’importe quel journal, vous verrez que l’on vous parle de la
289
etit peu impérialiste pour soi-même. Cela nous ne
pouvons
pas le cacher. Nous avons tous en nous un certain désir de liberté et
290
rté de l’autre. Dans les deux cas, il s’agit d’un
pouvoir
. La puissance, écoutez bien cela, car toute ma pensée s’y résume, la
291
oute ma pensée s’y résume, la puissance, c’est le
pouvoir
qu’on veut prendre sur autrui, la liberté, c’est le pouvoir qu’on veu
292
’on veut prendre sur autrui, la liberté, c’est le
pouvoir
qu’on veut prendre sur soi-même. Voilà, je crois que je n’ai rien à a
293
la puissance sur les autres, la puissance qui ne
peut
mener qu’à la mort et à la catastrophe ? Ou voulons-nous la liberté e