1 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Contribution à une recherche éventuelle sur les sources de la notion d’engagement de l’écrivain (printemps 1978)
1 ectuel une adhésion sentimentale, un enthousiasme sans réserve pour les plus déplorables duperies collectives : guerre « nat
2 […] Voici notre désordre. On ne peut plus penser sans buter aussitôt contre un dilemme absurde : ou bien la pensée reste « 
2 1978, Cadmos, articles (1978–1986). L’Intellectuel contre l’Europe (été 1978)
3 Reszler illustre les étapes de cet immense procès sans avocats, qui va de l’éloge du bon sauvage aux imprécations contre l’O
4 ésormais de notre capacité à présenter au monde — sans chercher à le vendre et encore moins à l’imposer — un modèle de fédér
3 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Conditions d’un renouveau (automne 1978)
5 nous ? Personne n’a jamais dit : « je suis mort » sans démontrer par là qu’il ment. La phrase ne sera jamais dite, ou si ell
6 le facteur principal d’accroissement. J’accepte sans réserve cette position du problème. Pour moi, l’anthropologie évangél
7 à parler de la « mort de l’homme ». Paul revient sans cesse sur la nécessité pour le « vieil homme » de « mourir ». Il n’es
8 ma ratio de l’arbitraire du pouvoir, du ça qui va sans dire parce qu’il n’osera jamais s’avouer et qu’il compte sur notre lâ
4 1979, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (hiver 1978)
9 alors comment pourrait-on avec un tel sang-froid, sans la moindre émotion dans la voix et parfois même avec un je ne sais qu
10 e la France déifiée, de la Puissance divine, donc sans limites, et de la mission universelle de la nation une et indivisible
11 de la République française, idéalement fermée et sans dépendance de quiconque. Si elle s’ouvre, c’est pour rayonner, manife
12 à tout moment de chacun des membres, c’est-à-dire sans foi jurée, donc sans fœdus, autant dire, sans fédéralisme. V. « Dé
13 un des membres, c’est-à-dire sans foi jurée, donc sans fœdus, autant dire, sans fédéralisme. V. « Défaire la France » ?
14 ire sans foi jurée, donc sans fœdus, autant dire, sans fédéralisme. V. « Défaire la France » ? En ce point, l’on se de
15 fondu « privilèges » et « libertés » ont renoncé, sans nulle compétence pour ce faire, à tous les droits et à l’autonomie de
16 congrès du RPR à Paris, le 12 novembre 1978. 15. Sans nulle autorisation de ma part, bien entendu. Pas plus d’ailleurs que
5 1979, Cadmos, articles (1978–1986). Écologie, régions, Europe fédérée : même avenir (printemps 1979)
17 ne signifie pas que notre colloquej doive rester sans effets réels sur nous-mêmes et sur ce qui vient. Que veut dire, en ef
18 es agences d’État : Wolf, Reuter, Havas, Stefani, sans l’aide desquelles la guerre de 1914 n’eût pas été concevable. Dévelop
19 uvement — comme c’est aussi le cas de l’urbanisme sans frein — à la fois les écosystèmes naturels et les communautés humaine
20 tes ; — s’il est vrai que ni la région ne se fera sans l’Europe fédérée, ni celle-ci sans des régions à sa base ; — s’il est
21 ion ne se fera sans l’Europe fédérée, ni celle-ci sans des régions à sa base ; — s’il est vrai enfin que les problèmes écolo
6 1979, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (printemps 1979)
22 ellement, les industries vitales seront réparties sans notre accord ; naturellement, notre force nucléaire se trouvera petit
23 lée ; naturellement, notre langue sera éliminée ; sans nul doute les principes et les objectifs de l’éducation de nos enfant
24 ur sur les nations voisines, annexées et alignées sans égard pour leurs intérêts propres ni pour leurs identités culturelles
25 ttachement direct de leur région à l’Europe unie, sans passer par le relais londonien. Mais, disent les Anglais, « il est ri
26 de cette division que le xixe siècle eût imaginé sans peine, il prévoit beaucoup plus : la répartition du pouvoir étatique
7 1979, Cadmos, articles (1978–1986). L’Europe comme invention de la culture (automne 1979)
27 ontée des royaumes nationaux déchirant la tunique sans couture du Saint-Empire. Cinq ans plus tôt, en 1303, Philippe le Bel
28 e la souveraineté nationale absolue. « La tunique sans couture » du monde en paix sous « le divin Auguste monarque, et Paul
29 « État des nations (civitas gentium) » croissant sans cesse librement, qui s’étendrait à la fin à tous les peuples de la te
30 i règnent aujourd’hui avec l’aide du patriotisme, sans soupçonner à quel point leur politique de désunion est fatalement une
31 tler », « Par-dessus les frontières », « L’Europe sans la France », « Notre Europe ». À quoi s’ajoutent chroniques et articl
8 1980, Cadmos, articles (1978–1986). L’Université par l’Europe et vice versa (hiver 1979)
32 onstituée au cours des siècles par la composition sans préméditation de valeurs religieuses — grecques, mazdéennes, romanes
33 : hôtels, auberges, marché, boutiques, chapelles, sans oublier plusieurs terrasses de café. Dans le centre aussi, un groupe
34 pas une image du monde : on la cherche en commun, sans relâche. Au sein des colloques règne une liberté spontanément discipl
35 e et les universités existantes, on les imaginera sans peine. L’introduction, si désirable dans nos mœurs universitaires, d’
9 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Utopie, technique, État-nation (printemps 1980)
36 s du monde, en parfait détachement de tous liens. Sans feu ni lieu, il est comme Shiva le mendiant du Ciel et l’éternel erra
37 de la mystique à l’histoire, de « ce qui vient » sans fin à « ce qui s’établit », s’institue, sécrète son architecture, com
38 avenir et du futurum aeternum ; du dieu qui vient sans fin vers nous — Dieu à-venir. 45. J’emprunte tout cela — hélas, bea
10 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Madame de Staël et « l’esprit européen » (été 1980)
39 européen ». Dans les exemples invoqués revenaient sans cesse « l’esprit de parti », « l’esprit national » et « l’esprit du c
40 -t-on, mais la Réformation n’a-t-elle pas divisé, sans espoir, la chrétienté, Nord réformé, Sud catholique et orthodoxe ? Ré
11 1981, Cadmos, articles (1978–1986). L’apport culturel de l’Europe de l’Est (printemps 1981)
41 st-il retiré de toi ? Comment a disparu ton éclat sans rival ? Où est la vigueur de ton peuple ? Où, le respect que toutes l
42 ’une armée commune et d’une assistance mutuelle «  sans même qu’il l’ait requise à notre collègue attaqué » ; enfin, d’un bud
12 1981, Cadmos, articles (1978–1986). Un falsificateur vu de près (été 1981)
43 en sûr, de rappeler que tout le contexte condamne sans appel fascisme, nazisme et stalinisme. Citations III, IV et V P
44 , au nom de laquelle ils n’ont cessé de condamner sans rémission toutes formes d’idéologies totalitaires. B.-H. Lévy ignore-
45 dicat des libraires français aux ordres de Vichy. Sans parler des articles, essais, pamphlets, chroniques que je n’ai cessé
46 retenues par B.-H. Lévy ont toutes été choisies, sans exception, de telle manière qu’un lecteur d’aujourd’hui ne sachant qu
47 t d’offrir au monde un modèle d’ordre : « Chacun, sans renoncer à ses espérances, doit contribuer à mettre de l’ordre chez s
48 e lui reproche « cette manie de porter des bottes sans aller à cheval, ces uniformes, ces poignards qui pendent à vos ceintu
13 1984, Cadmos, articles (1978–1986). L’État-nation contre l’Europe : Notes pour une histoire des concepts (printemps 1984)
49 royaumes des pouvoirs suprêmes jusque-là détenus sans conteste par la papauté pour le spirituel et par l’empire pour le tem
50 confronter puis se fondre dans une uniformisation sans cesse plus marquée de l’armée. Ce puissant instrument de la force de
51 nt des États. » (p. 68) « Or, que serait l’Europe sans ses nations ? » (p. 69) Et voilà justifiées par le bien des États les
52 , d’Espagne, d’Autriche et la guerre de Sept Ans, sans oublier l’écrasante défaite subie par Soubise à Rossbach au sommet de
53 au pluriel qu’au singulier » (p. 69). Mais quoi ? Sans pluralité des États, comment ferait-on ces guerres qui demeurent les
54 st le seul interprète… Elle est donc pratiquement sans limites. 3. Confusion générale des concepts De la fin du xiie
55 d’abord (I), puis dialectique des concepts (II), sans décider qui a commencé ou résulté, de la poule ou de l’œuf. I. Chro
56 360 pour d’autres mesures) la mise à mort du roi, sans appel ni délai. « Louis doit mourir parce qu’il faut que la patrie vi
57 ées, mais aventureuses, et de type plutôt féodal, sans liens d’aucune sorte avec l’État en général : il suffit de penser à l
58 tralisation administrative exigent une discipline sans cesse accrue du citoyen. Napoléon l’avait prévue dès son accession au
59 cralisation de l’État-nation dans sa souveraineté sans limites verra la guerre elle-même se retourner contre l’homme et, sel
60 nstruments d’une folle susceptibilité avertissent sans relâche les gouvernants de tout ce qui se passe, ou seulement se prép
61 paix, désormais peut être perdue d’un seul coup, sans retour, pour tous et par chacun. La masse des informations de tous le
62 ules prétentions. Nous verrons aussitôt que tous, sans exception, sont à la fois trop petits si on les regarde à l’échelle m
63 e venue de l’Est ; — ni lutter contre l’inflation sans augmenter le chômage ; — ni réduire le chômage sans augmenter l’infla
64 ns augmenter le chômage ; — ni réduire le chômage sans augmenter l’inflation ; — ni maintenir la valeur de leur monnaie ; —
65 ni faire face à leurs besoins allégués en énergie sans menacer l’environnement et s’opposer par la police à l’exercice des d
66 surtout vu la construction de cette Souveraineté sans limites ni règles, dont nos ancêtres n’avaient pas l’idée. » (p. 216)
67 fédération européenne et l’autonomie des régions, sans prendre la peine d’en donner d’autres raisons, la seule mention de l’
14 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Chronique européenne : La préparation des élections européennes (printemps 1984)
68 Parti conservateur en faveur de la Communauté est sans ambiguïté… Mr. Kinnock, pour le Parti travailliste, a exigé, lui, « l
69 concept d’une Europe fédérale ». Pour eux, il va sans dire que « la revendication européenne devra s’accompagner à terme d’
70 e pas trop à l’idée nationale, qu’elle transcende sans peine », réalise l’Europe « que nos pères n’ont pas su faire ». ( Le
71  Les Verts » : voilà qui évoque plutôt la gauche ( sans raison sérieuse, disons-le. « Conserver la nature pour que survivent
15 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Conclusions (été-automne 1984)
72 mais aussi avec amitié, autour d’une même table, sans animosité dans la manière de discuter. Et tout cela, dans une conjonc
73 urope a fait dans le reste du monde, en diffusant sans la moindre précaution, sans la moindre prise de conscience, sans les
74 u monde, en diffusant sans la moindre précaution, sans la moindre prise de conscience, sans les moindres réserves, sans le m
75 précaution, sans la moindre prise de conscience, sans les moindres réserves, sans le moindre sens des cultures différentes,
76 prise de conscience, sans les moindres réserves, sans le moindre sens des cultures différentes, notre civilisation scientif
77 éfinie comme ce qui admet un nombre non limité et sans cesse croissant de définitions toutes justes, c’est-à-dire capables d
78 eront à leur manière, selon leur vocation unique, sans précédent, tout ce qui leur est venu de partout — les objets de leur
16 1985, Cadmos, articles (1978–1986). Trente-cinq ans d’attentes déçues, mais d’espoir invaincu : le Conseil de l’Europe (été 1985)
79 pas hésité à qualifier de « cafouillage politique sans précédent dans l’histoire de l’Europe » et « d’aberration maximale du
80 homme de pensée soucieux d’agir et d’un militant sans relâche de l’union fédérale de l’Europe. Les responsables politiques,
81 pas mûre, et chacun sait qu’on ne peut rien faire sans elle. » C’est qu’ils se prennent pour l’opinion, qu’ils ont négligé d
82 appuie cette suggestion. On ne fera pas l’Europe sans informer ses peuples, et du danger qu’ils courent, et de la parade pu
83 notre fédération. On n’informera pas les peuples sans une propagande massive. Personne n’a les moyens de la financer. La se
84 simplement. 3. Le Conseil de l’Orangerie. Suite, sans nul doute à l’initiative avortée de Daniel Villey, la troisième manif
85 ute l’Europe en autocars à l’appel de l’UEF91, et sans respecter les frontières, restera le symbole joyeux de cette étape de
86 composent : en « associant » leurs souverainetés sans en aucune façon les « abandonner », ils ont donné naissance à un pouv
87 ’allais y retrouver quelque chose qui n’était pas sans relation avec cette parole de Spaak. Et en effet, en date du 23 août
88 litaire, que l’action des gouvernements s’efforce sans relâche de soustraire au débat public, au contrôle démocratique, à l’
89 e reste est littérature. Il n’y a pas de libertés sans responsabilités correspondantes, comme, en retour, nul n’est tenu pou
90 clé du progrès politique, le Conseil de l’Europe, sans contredit, s’est placé au tout premier rang des constructeurs d’une E
91 de siècle à ne plus avancer, à parler de l’union sans la faire et à dire son urgence tout en la renvoyant à quelque session
92 deux grandes organisations à vocation européenne, sans liens d’aucune espèce hors des buts allégués d’union, cela va sans di
93 ne espèce hors des buts allégués d’union, cela va sans dire, buts toujours différés sine die, et cela va tellement mieux en
94 politique, juridique, sociale et culturelle, mais sans autres pouvoirs que de propositions, et la seconde à vocation unique,
95 que, économique, mais dotée de quelques pouvoirs ( sans cesse menacés, d’ailleurs, par le droit de veto d’un des membres) ; l
96 de législatif digne du nom, mais deux assemblées sans nuls liens et dont les vœux n’ont guère de poids au regard des intérê
97 fouillage politique — donc fait de main d’homme — sans précédent dans l’histoire de l’Europe. L’ensemble d’études politiques
98 ugmans, Alexandre Marc, Raymond Silva), qui avait sans cesse été à l’avant-garde de l’action sur l’opinion publique. Ces six
99 de cette opération hautement risquée et réalisée sans la moindre bavure. 92. Publié par le Centre européen de la culture,
17 1986, Cadmos, articles (1978–1986). Denis de Rougemont tel qu’en lui-même… [Entretien] (printemps 1986)
100 Berne, où j’avais acheté ma Gazette de Lausanne sans plus penser à mon article. Il était en première page, et le titre en
101 . » Je me dis : « Bon c’est un peu sentimental », sans penser une seconde que cela produirait un déchaînement dans le grand
102 s de forteresse dans le Valais, au pain, à l’eau, sans visites ni courrier. Vous avez bien compris ? Répétez. » J’ai répété
103 t d’écrire. Bien entendu, à New York, je pensais sans cesse à ce qu’on pourrait faire si Hitler était battu, si nous pourri
104 rès bien, mais quand on s’est mis à les appliquer sans aucune mesure, sans aucune finalité, sans aucune règle sauf celle de
105 on s’est mis à les appliquer sans aucune mesure, sans aucune finalité, sans aucune règle sauf celle de vaincre, de tuer le
106 pliquer sans aucune mesure, sans aucune finalité, sans aucune règle sauf celle de vaincre, de tuer le plus possible d’hommes
107 nt supprimer le genre humain, détruire la nature, sans mesurer les conséquences à long terme de leurs activités. C’est une d
108 is pas que les utopies vont se réaliser comme ça, sans nous. Si on veut que les choses avancent dans le sens de la paix, c’e