1 1978, Cadmos, articles (1978–1986). L’Intellectuel contre l’Europe (été 1978)
1 nse procès sans avocats, qui va de l’éloge du bon sauvage aux imprécations contre l’Occident moderne, par un fascinant feu d’ar
2 isses par le naturaliste Albert de Haller, du bon sauvage archétypique : ce « contemporain des habitants de l’Âge d’Or réduit à
3 dessus de tout soupçon ! L’éloge séculaire du bon sauvage conduit à celui du primitivisme dans les arts — de Gauguin aux masque
4 alédonie et les eaux-fortes issues des « palettes sauvages  » de Kandinsky, Franz Marc et Matisse ». À quoi s’ajoute bientôt l’en
5 us les peuples de ce continent. Le mythe du « bon sauvage  » que l’Europe « réaliste » se plaît à ridiculiser et que l’Europe de
6 ni dans l’avenir, l’image fantasmatique d’un bon sauvage ou d’un homme régénéré. Il s’agit pour l’Europe de proposer au Monde
2 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Conditions d’un renouveau (automne 1978)
7 sérieux, que Lévi-Strauss exprime dans sa Pensée sauvage  : celui « de réintégrer la culture dans la nature » et finalement la
8 en viennent à admirer n’importe quoi qu’on dit «  sauvage  » (mais où le dit-on hors de Paris ?). La « sauvagerie » est une noti
3 1979, Cadmos, articles (1978–1986). L’Europe comme invention de la culture (automne 1979)
9 de renoncer, comme les individus, à leur liberté sauvage (anarchique), pour s’accommoder de la contrainte publique des lois et
4 1984, Cadmos, articles (1978–1986). L’État-nation contre l’Europe : Notes pour une histoire des concepts (printemps 1984)
10 e penser à l’industrie anglaise. Mais ce régime «  sauvage  » ne durera pas longtemps : à partir de Napoléon, la dialectique de l
11 souveraineté nationale à une phase encore à demi sauvage de la vie des nations… Les nations sont toujours vivantes mais leur p