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nse procès sans avocats, qui va de l’éloge du bon
sauvage
aux imprécations contre l’Occident moderne, par un fascinant feu d’ar
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isses par le naturaliste Albert de Haller, du bon
sauvage
archétypique : ce « contemporain des habitants de l’Âge d’Or réduit à
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dessus de tout soupçon ! L’éloge séculaire du bon
sauvage
conduit à celui du primitivisme dans les arts — de Gauguin aux masque
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alédonie et les eaux-fortes issues des « palettes
sauvages
» de Kandinsky, Franz Marc et Matisse ». À quoi s’ajoute bientôt l’en
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us les peuples de ce continent. Le mythe du « bon
sauvage
» que l’Europe « réaliste » se plaît à ridiculiser et que l’Europe de
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ni dans l’avenir, l’image fantasmatique d’un bon
sauvage
ou d’un homme régénéré. Il s’agit pour l’Europe de proposer au Monde