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ns la nature de l’homme en tant qu’il est un être
spirituel
et pas seulement un animal. Il s’agit d’un des traits spécifiques de
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gions. Quelques exemples : — hindouisme : le vrai
spirituel
, celui à qui rien n’appartient, n’appartient plus à rien. Il est le R
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de l’homme — et cela d’autant plus qu’il est plus
spirituel
ou libéré, d’autant moins qu’il demeure plus animal ou attaché. 3. D
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xact équivalent grammatical, mais non pas du tout
spirituel
, dans les œuvres du mystique soufi Sohrawardi d’Alep (1155-1191). Ce
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physique (ou-topos), mais lieu réel de l’aventure
spirituelle
, on ne peut le comparer dans la tradition occidentale, chrétienne, qu
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ssement surtout — symbole de tous les autres — du
spirituel
vécu à l’orthodoxie imposée, du personnel irréductible au collectif t
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fanisation du non-lieu transcendant et de la cité
spirituelle
, son transfert de plus en plus abusif, dans le temps de l’Histoire et
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ar sa fonction ni par ses finalités génériques ou
spirituelles
. On dirait qu’elle résulte du rêve de rendre notre vie, notre existen
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ue, encore moins politologique. Il est proprement
spirituel
. Toute utopie au sens de Thomas More, de Campanella, de Fourier, est
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i de nos refus d’un présent exécré. Mais l’utopie
spirituelle
de la Nouvelle Jérusalem (Apoc. ch. III et XXII) est la promesse, acc