1
Contribution à une recherche éventuelle
sur
les sources de la notion d’engagement de l’écrivain (printemps 1978)a
2
ant. Je préfère porter cette guerre qu’on me fait
sur
le territoire ennemi. Je fais de la politique pour qu’on n’en fasse p
3
le fantasme de l’ouvrier3. Tout mon livre repose
sur
l’idée simple de l’incarnation de la pensée, c’est-à-dire du passage
4
rche intime, dans son élan premier, dans sa prise
sur
le réel et dans sa volonté de la transformer, donc finalement de le d
5
célèbres encore que radicalement contradictoires,
sur
quelques-uns des problèmes importants de ce siècle, ayant écrit p. 27
6
Esprit et L’Ordre nouveau , et de conférences
sur
les principaux thèmes du personnalisme. 2. Penser avec les mains, r
7
nis de, « Contribution à une recherche éventuelle
sur
les sources de la notion d’engagement de l’écrivain », Cadmos, Genève
8
appui, en se définissant par rapport à l’Europe,
sur
les civilisations d’autres continents ». Par où l’on voit qu’il s’agi
9
ne et les « clameurs » de Bartholomé de las Casas
sur
l’innocence et les souffrances des Indiens, et par l’aimable mytholog
10
acier Jean-Paul Sartre invitant à « tirer à vue »
sur
l’Européen qui se présenterait en Afrique. On me pardonnera d’appréci
11
cre du Printemps. Et tout débouche au xxe siècle
sur
une crise non seulement de la culture mais de l’idée même de culture,
12
ent de la culture mais de l’idée même de culture,
sur
le divorce entre art et société, sur l’impuissance de la révolte en s
13
de culture, sur le divorce entre art et société,
sur
l’impuissance de la révolte en soi et la mise au pas de l’artiste dan
14
de l’Est, et qui a nourri deux ouvrages marquants
sur
les rapports de l’anarchie et du marxisme avec l’esthétique. Cent-cin
15
Gobineau, précurseur du Paul Valéry toujours cité
sur
la mortalité des civilisations : « C’est nous modernes, nous les prem
16
éunissant sous la même couverture « les peintures
sur
verre bavaroises, le graphisme populaire du folklore russe, les sculp
17
, les ambiguïtés qui subsistent dans la polémique
sur
l’Europe, sa spécificité culturelle et la possibilité de son union po
18
du bonheur ». Toute leur vie sociale est « fondée
sur
une base communale ». La justice y est basée « sur le respect qu’ont
19
ur une base communale ». La justice y est basée «
sur
le respect qu’ont pour elle les membres de la tribu, et non pas sur l
20
ont pour elle les membres de la tribu, et non pas
sur
les lois ». Et voilà qui évoque une fois de plus l’exemple des premie
21
cités grecques, bien plus que ses désirs projetés
sur
les Barbares, que je veux opposer au schéma de l’État-nation, celui q
22
es, au-delà des prétentions de l’État-nation ? 4.
Sur
le chapitre du colonialisme — qui est sans doute décisif pour définir
23
Jacques Ellul, “notre civilisation est construite
sur
le sang et le vol, ressemblant en cela à toutes les civilisations” »
24
permanente de Marx et d’Engels. « Loin de porter
sur
le colonialisme une condamnation globale, Marx et Engels aperçoivent
25
us vaste : le processus d’unification du monde. »
Sur
quoi l’auteur conclut dans un large finale : « Si l’Europe doit survi
26
moins à l’imposer — un modèle de fédération fondé
sur
les régions autogérées, donc sur la participation des citoyens à leur
27
fédération fondé sur les régions autogérées, donc
sur
la participation des citoyens à leurs propres destins. Il ne s’agit p
28
s avons décidé de prendre au sérieux les théories
sur
la « mort de l’homme » lancées dans les années 1960 par les structura
29
e la « mort de l’homme ». Paul revient sans cesse
sur
la nécessité pour le « vieil homme » de « mourir ». Il n’est question
30
oucault au terme (c’est à voir) de ses recherches
sur
l’archéologie du savoir. Vous l’avouerai-je ? Je ferais mon deuil des
31
rce qu’il n’osera jamais s’avouer et qu’il compte
sur
notre lâcheté pour l’en dispenser. Le danger du structuralisme n’est
32
t européen. Voici quelques échantillons de titres
sur
plusieurs colonnes parus dans les principaux journaux de France, de S
33
Allemagne et de Grande-Bretagne, de 1974 à 1976 :
Sur
l’Europe en général : — « L’Europe agonise » — « L’Europe à la dérive
34
« L’Europe se meurt » — « L’Europe c’est fini ».
Sur
les activités des Neuf : « L’Europe verte écartelée » — « Europa Agra
35
kann das noch verstehen ? » — « Les Neuf divisés
sur
leur politique énergétique » — « Conseil européen : l’enlisement » —
36
ssure-t-on, qu’elle ait eu pour objet de « mettre
sur
orbite » le député-maire P. Mauroy, ou de contrer Michel Rocard. Pas
37
éographie, de l’économie de l’histoire, on a buté
sur
des réalités précises, vivantes, concrètes, de l’Europe11. Puis il y
38
oblèmes ? S’avance alors M. Michel Debré. III.
Sur
un « livre infâme » Depuis trente ans, M. Debré a beaucoup parlé d
39
ndignation. Je reviendrai sans doute — ailleurs —
sur
l’évolution remarquable qui a conduit l’auteur de cette phrase excess
40
moment, mais il n’y a pas d’illusions à se faire
sur
leur traduction en décrets, le cas échéant : taxer un livre d’infamie
41
ue notre colloquej doive rester sans effets réels
sur
nous-mêmes et sur ce qui vient. Que veut dire, en effet, la phrase fa
42
doive rester sans effets réels sur nous-mêmes et
sur
ce qui vient. Que veut dire, en effet, la phrase fameuse des Thèses s
43
veut dire, en effet, la phrase fameuse des Thèses
sur
Feuerbach selon laquelle les philosophes, jusqu’ici, n’ont fait qu’in
44
t, l’on s’aperçoit que l’écologie n’est pas jugée
sur
son mérite, mais sur les visées politiques qu’elle est censée traduir
45
e l’écologie n’est pas jugée sur son mérite, mais
sur
les visées politiques qu’elle est censée traduire tout en les dissimu
46
ctrice d’électricité fait distribuer une brochure
sur
les centrales nucléaires : celles-ci, bien sûr, sont « nécessaires »,
47
lle, d’essence cartésienne, a voulu se développer
sur
une tabula rasa — qu’elle a créée au besoin — d’où ses liens de compl
48
té essentielle avec la désertification résultant,
sur
trois continents, du « progrès » industriel, du « développement ». De
49
égions transfrontalières : deux douzaines environ
sur
la carte qu’avait dressée pour le colloque tenu au Conseil de l’Europ
50
à la Regio Basiliensis (Suisse, France, RFA), et
sur
l’arc alpin, aux régions Alpes-Adriatique (Italie, Autriche, Slovène)
51
une centralisation ombrageuse, tout marche mieux,
sur
une petite échelle, dans les autonomies locales. « Coopératives d’hab
52
’un pays à l’autre chez les Neuf21. Encore un mot
sur
mon titre-slogan. Je n’ai pas dit : même combat, mais bien : même ave
53
iés, et il est vraisemblable que les inscriptions
sur
nos monuments seront traduites en « volapük ». À ces fantasmes, on n
54
e cite Edmond Jouve dans ses deux énormes volumes
sur
Le Général de Gaulle et la construction de l’Europe, 1940-1966 (884 p
55
rope, 1940-1966 (884 p. et 972 p., Paris, 1967) :
Sur
l’élection au suffrage universel de l’Assemblée européenne, le généra
56
IV. De Gaulle et les régions S’il est un sujet
sur
lequel les gaullistes d’aujourd’hui se réclament avec passion de leur
57
tés, de 1963 à 1979. La thèse des gaullistes durs
sur
la région est totalement négative. Dans les deux volumes de M. Edmond
58
s, de Gaulle lance la campagne pour le référendum
sur
les régions. C’est sur cette grande idée nouvelle qu’il a choisi de l
59
ampagne pour le référendum sur les régions. C’est
sur
cette grande idée nouvelle qu’il a choisi de livrer la bataille décis
60
r par les Français à la rédaction de ses mémoires
sur
la France, cette « Princesse de légendes », cette Iseut que, tel Tris
61
de l’ère nouvelle, celle des régions. Il gagnait
sur
tous les tableaux, en perdant son référendum. Cette hypothèse trouve
62
?) au cours de la semaine précédant le référendum
sur
les régions, fixé au 27 avril 1969, puis aux lendemains de son retour
63
me concerne, l’avenir dira que j’ai été renversé
sur
un projet qui était essentiel pour le pays. (p. 25) Le lendemain, il
64
tin de la France, parce que, si je suis désavoué…
sur
ce sujet capital… je cesserai aussitôt d’exercer mes fonctions. (p. 2
65
stoire, parce que j’ai attiré l’attention du pays
sur
la participation essentielle à l’avenir de la France. » (p. 53) Nos
66
e visite le 16 juillet 1969 il redit que « partir
sur
le refus d’une grande réforme n’est pas mauvais » et il ajoute, — ame
67
Les véritables héritiers de la pensée gaullienne,
sur
le thème régional, sont-ils donc les fédéralistes européens ? Il y au
68
e la mainmise d’un État central et centralisateur
sur
les nations voisines, annexées et alignées sans égard pour leurs inté
69
le 21 septembre 1978 par la troisième Convention
sur
la régionalisation et la décentralisation réunie par l’Institut danoi
70
ordeaux, par la Convention du Conseil de l’Europe
sur
les problèmes de la régionalisation, termes que nous faisons nôtres,
71
, irréductible à tout système d’explication fondé
sur
quelque infrastructure « matérielle », d’économie, de classes, ou de
72
en son royaume… ne reconnaissant aucun supérieur
sur
ses terres », c’est-à-dire récusant toute allégeance envers l’Empire
73
rices du sentiment de communauté. Dans son traité
Sur
la chute de Constantinople et la guerre contre les Turcs, pour la pre
74
sous son nom d’Alexis Léger, écrira le Memorandum
sur
l’organisation d’un régime d’union fédérale en Europe, présenté par
75
omme Kipling, Barrès et d’Annunzio) écrivent tous
sur
l’Europe, sur ses origines culturelles, sur sa mission dans le monde,
76
Barrès et d’Annunzio) écrivent tous sur l’Europe,
sur
ses origines culturelles, sur sa mission dans le monde, sur le dilemm
77
tous sur l’Europe, sur ses origines culturelles,
sur
sa mission dans le monde, sur le dilemme où elle est prise entre sa v
78
igines culturelles, sur sa mission dans le monde,
sur
le dilemme où elle est prise entre sa vocation fédéraliste d’union po
79
Hofmannstahl… — tous auteurs d’essais majestueux
sur
l’Europe, son génie spécifique et ses névroses matérialistes, sa voca
80
aliste et ses délires nationalistes ; et surtout,
sur
l’Europe comme patrie des hommes libres et du refus de la fatalité. J
81
. Beaucoup de choses significatives ont été dites
sur
le problème européen durant ces conférences et les débats publics qui
82
eu de participants se sont engagés. Je les compte
sur
les doigts d’une main : 5 ou 6 sur 36 orateurs, je crois bien. Certes
83
Je les compte sur les doigts d’une main : 5 ou 6
sur
36 orateurs, je crois bien. Certes, leurs thèses principales ont été
84
rope, la Campagne d’éducation civique européenne.
Sur
les vingt-trois résolutions qu’elle a votées, vingt-et-une ont été su
85
ne dépassent pas 100 %. Mais l’effet de Lausanne
sur
les « intellectuels européens » est resté nul, sinon même négatif. Ce
86
s prises de position successives de J.-P. Sartre.
Sur
ma demande, il avait envoyé à la conférence de Lausanne des fragments
87
nt pas ceux qui recommandent qu’on « tire à vue »
sur
eux dès qu’ils se présentent en Afrique, mais bien plutôt ceux qui pr
88
r, « l’exemple n’est pas le meilleur moyen d’agir
sur
les hommes, c’est le seul ». Appendice : les revues et l’Europe
89
Pour les auteurs de thèses — elles se multiplient
sur
cette période — indiquons les numéros 5, 15 et 36 de L’Ordre nouveau
90
cles dans la plupart des numéros ordinaires. 35.
Sur
l’action des personnalistes dans la résistance européenne, voir L’Eur
91
s de la Terre de Frantz Fanon. 39. Cf. Appendice
sur
les revues et l’Europe. l. Rougemont Denis de, « L’Europe comme inv
92
tion La culture européenne est l’unité de base
sur
laquelle l’union de l’Europe peut encore s’édifier et doit l’être. El
93
iale ou royale le droit de se gouverner eux-mêmes
sur
un territoire donné. Par analogie, le terme va s’appliquer à toute co
94
n des connaissances qui débouche en fin de compte
sur
une connaissance de la totalité »41. Il y a plus : « La scolastique,
95
, loin d’être éliminé, a donc été reporté du tout
sur
les parties, et la vertu totalisante qui est celle qu’on doit atteind
96
s » ? 4. Possibilité d’un langage universel, basé
sur
la cybernétique et sur la sémiologie de Saussure. Recherche générale
97
un langage universel, basé sur la cybernétique et
sur
la sémiologie de Saussure. Recherche générale de procédés de translat
98
’heure où elle se répand d’une manière anarchique
sur
tous les continents de la planète, où le tiers-monde l’interroge avec
99
ampanella et Comenius, ou d’hommes qui méditaient
sur
la nécessité d’un langage commun aux sciences exactes, aux arts et à
100
fait remarquer qu’ils avaient dans l’État et donc
sur
la tribune officielle le même rang qu’un préfet ou un général de divi
101
», décrivent l’homme comme « étranger et voyageur
sur
la Terre », ou déclarent que « dans les cieux est notre droit de cité
102
ières ou oraisons jaculatoires presque identiques
sur
la nature pérégrine, a-topique de l’homme — et cela d’autant plus qu’
103
endant de la Nouvelle Jérusalem, anticipant ainsi
sur
ce qui doit se révéler et avoir lieu le temps venu, in illo tempore.
104
e ses limites qu’au moment où l’action de l’homme
sur
les écosystèmes dont il fait partie menace visiblement de déclencher
105
-nation ? La mainmise d’un appareil administratif
sur
un territoire et sa population, l’encadrement géométrique et le quadr
106
ieues de côté, à partir d’un carré de base centré
sur
Paris (Sieyès déplore qu’en approchant des frontières — « mal compass
107
ne structure géométrique (centralisation) plaquée
sur
des réalités historiques, géographiques, culturelles et sur des lieux
108
alités historiques, géographiques, culturelles et
sur
des lieux dont elle ignore et nie les caractéristiques infiniment dif
109
du parti qui s’est emparé des leviers de commande
sur
l’ensemble du territoire défini par la dernière guerre. Jamais le lie
110
r hasard, ni par erreur qu’elle figure en exergue
sur
la médaille que la Monnaie, en 1966, consacrait au deuxième centenair
111
rre. J’eus alors la curiosité de consulter Littré
sur
les diverses significations du mot esprit. Il y en avait 29, dont une
112
use, en passant par Abélard, fonde le réel humain
sur
l’harmonie des contraires et la coïncidence des opposés, sur le prin
113
ie des contraires et la coïncidence des opposés,
sur
le principe des diversa non adversa, et plus tard, — de J.-J. Roussea
114
tes des années 1930 et aux fédéralistes actuels —
sur
l’unité dans la diversité. « Ce qui s’oppose coopère — dit Héraclite
115
oppe naturellement dans l’esprit de celui qui vit
sur
un autre sol et respire un autre air ; on se trouvera donc bien en to
116
e celui qui reçoit.48 Ceci encore, dans l’essai
sur
les traductions : Il n’y a pas de plus éminent service à rendre à la
117
ins chronologique, du culturel voire du religieux
sur
l’économique. Mais comment surmonter l’antinomie Nord-Sud, s’il est v
118
triompher, cette morale doit primer non seulement
sur
les intérêts privés et personnels, mais sur les intérêts publics et n
119
ement sur les intérêts privés et personnels, mais
sur
les intérêts publics et nationaux. Mme de Staël précise : L’intérêt
120
. À cette affirmation de la primauté de la morale
sur
l’intérêt national qui est déjà bien assez scandaleuse pour l’époque,
121
ertes, et le mathématicien répondra mieux que moi
sur
ce point. Je doute d’ailleurs qu’il soit possible à l’homme de résoud
122
10. Mais combien faut-il regretter qu’à l’ouvrage
sur
l’Allemagne — qui est en réalité, un grand traité de la culture europ
123
eût été capable de modifier le débat contemporain
sur
la fédération européenne. Certes, Mme de Staël n’a pas prévu que l’éc
124
ie, au xxe siècle prendrait le pas non seulement
sur
la culture, mais sur la morale, et que c’est elle, non la morale, qui
125
endrait le pas non seulement sur la culture, mais
sur
la morale, et que c’est elle, non la morale, qui imposerait à la poli
126
os jours, n’eût pas préconisé l’union de l’Europe
sur
la base d’une Communauté économique ; elle eût fondé plutôt la Commun
127
emagne, p. 344. 55. De l’influence des passions
sur
le bonheur des individus et des nations, 1796, Introduction, p. 19-20
128
me XI, De l’Allemagne, p. 537. 57. Mme de Staël,
Sur
les traductions, 1814, Œuvres complètes, Tome XVII, et Goethe : Gespr
129
je ne l’ai connu que par le biais d’une recherche
sur
l’Europe telle que l’ont vue, perçue et définie dans son ensemble les
130
oute la religion chrétienne et son empreinte même
sur
les incroyants. Mais la religion chrétienne n’est pas plus uniforme q
131
Est ou par Rome à l’Ouest, et plus tard, brochant
sur
l’héritage commun de Rome, par Wittenberg ou par Genève. Au binôme By
132
’importance historique de l’influence calvinienne
sur
ces deux derniers pays. Du côté polonais, après quelques dizaines d’a
133
siècle, dans la période de pré-Réformation, que
sur
ce fond religieux commun vont se détacher et s’affronter les églises
134
ome. L’affrontement va se produire d’ailleurs non
sur
le terrain du dogme, comme on s’y attendait, mais sur celui de l’orga
135
le terrain du dogme, comme on s’y attendait, mais
sur
celui de l’organisation de l’Europe, ce qui est plus surprenant. Et i
136
e l’Ouest. L’ouvrage commence par une lamentation
sur
la misère du temps, qu’on croirait écrite aujourd’hui : Ô Province d
137
et la clef de voûte de l’édifice futur ; et celui
sur
qui elle tombera, elle l’écrasera et celui qui se heurtera contre ell
138
ifice politique européen il ne restera pas pierre
sur
pierre. […] Et vous crierez au despotisme étranger comme à une enclum
139
à combattre… Liberté, que ton regard s’abaisse
sur
nous, Reconnais-nous ! Reconnais ton peuple ! Alors que d’autres
140
ncore plus, ô Liberté, Pour que ta grâce daigne
sur
nous descendre ? Nous avons entendu le même cri, en octobre 1956, lo
141
alisme national » d’Hitler, alors qu’il prévalait
sur
l’Europe. Je me propose de montrer dans le détail — c’est ingrat, mai
142
Aron, qui ne sont plus là pour rétablir la vérité
sur
leur œuvre et sur leur combat. Afin que ces amis ne soient plus impun
143
plus là pour rétablir la vérité sur leur œuvre et
sur
leur combat. Afin que ces amis ne soient plus impunément « livrés au
144
nd à partie nommément à une douzaine de reprises,
sur
la foi de citations dont pas une n’est honnête : la plupart signifiai
145
nazi (« fier de son corps vigoureux » et « appuyé
sur
sa race ») et comparez l’émoi de Denis de Rougemont devant ces « jeun
146
Il s’agit de deux pages de réponse à une enquête
sur
la jeunesse française et la guerre. Voici le passage incriminé — et d
147
ont commencé » émanaient l’une de Mounier (E. M.)
sur
les mouvements catholiques, l’autre de moi (D. R.) sur les protestant
148
es mouvements catholiques, l’autre de moi (D. R.)
sur
les protestants. Citons Lévy, p. 19 de son travail. C’est la vieille
149
Hannah Arendt en passant par les personnalistes,
sur
les liens historiques constants entre l’individualisme comme maladie
150
raite à la fois. Elle donne la primauté à l’avoir
sur
l’être, à l’anonyme sur le personnel, à l’irresponsable sur le respon
151
nne la primauté à l’avoir sur l’être, à l’anonyme
sur
le personnel, à l’irresponsable sur le responsable, à la masse et à l
152
, à l’anonyme sur le personnel, à l’irresponsable
sur
le responsable, à la masse et à l’individu abstrait sur la personne c
153
responsable, à la masse et à l’individu abstrait
sur
la personne concrète. Machiniste et productiviste, elle consacre la p
154
ur de langue française n’a publié autant de pages
sur
et contre Hitler. Vraiment, Lévy choisit mal ses nazis. C’est qu’en s
155
l a choisi de n’accorder créance à B.-H. Lévy que
sur
le point central de son pamphlet : la dénonciation du personnalisme e
156
ourrait-il les rappeler ? La primauté de l’esprit
sur
les mythes collectifs et de la personne sur l’État-nation ? Le minimu
157
sprit sur les mythes collectifs et de la personne
sur
l’État-nation ? Le minimum vital ? Le service civil comme relève du p
158
Mais surtout : s’il est vrai, comme l’écrit noir
sur
blanc Raymond Aron, que nos idées personnalistes aient « accédé au po
159
de notre combat. Lévy figurera pour des semaines
sur
la liste des best-sellers. L’Express qui avalise et amplifie ses calo
160
ent lu que le seul B.-H. Lévy — et l’avaient cru,
sur
la foi de L’Express. Post-scriptum I Les citations de « personn
161
nvient lui-même, une « tentation fasciste » plane
sur
la douce terre de France48). (La note renvoie à Esprit , janvier 19
162
aires. Il y a une tentation fasciste aujourd’hui,
sur
le monde entier. Tentation de facilité : quand on n’y voit plus clair
163
eux bien, celui d’un jeune français qui a éprouvé
sur
place la force actuellement inévitable des nationalismes ». À cette «
164
seulement des motifs du silence observé par Lévy
sur
des textes beaucoup plus discutables que les nôtres — surtout isolés
165
de leur contexte, selon sa méthode habituelle. Et
sur
la présence de Maurice Clavel à Uriage. Il est vrai que c’est Clavel
166
opéenne doit apprendre à penser et surtout à agir
sur
un plan anticapitaliste et révolutionnaire, c’est-à-dire supranationa
167
ient une « Déclaration du Collège de sociologie »
sur
la crise mal dénouée à Munich et sur les prolégomènes à la Seconde Gu
168
sociologie » sur la crise mal dénouée à Munich et
sur
les prolégomènes à la Seconde Guerre mondiale : Il faut retenir l’at
169
e de fascisme ; la moindre tentative de réfléchir
sur
le relâchement des liens sociaux, une preuve de fascisme. Bataille, C
170
Cf la thèse bien connue de J.-L. Loubet del Bayle
sur
Les Non-Conformistes des années 1930 , Le Seuil, 1969. 60. « L’émoi
171
mplement l’incivisme de l’individu qui se referme
sur
son égoïsme, sur son refus de toute solidarité effective avec le proc
172
sme de l’individu qui se referme sur son égoïsme,
sur
son refus de toute solidarité effective avec le prochain et la commun
173
royaume » et qu’« il ne reconnaît aucun supérieur
sur
ses terres » : ce rejet de la suprématie de l’empereur et de celle du
174
aît en général du sentiment d’une menace qui pèse
sur
son objet. La Souveraineté nationale va tirer son caractère absolu, i
175
épressible de chacun des deux pouvoirs à déborder
sur
le domaine de l’autre (querelle des Investitures, par exemple). Dans
176
nvestitures, par exemple). Dans son grand ouvrage
sur
la Civilisation de l’âge classique (Arthaud, Paris, 1966), M. Pierre
177
e siècle que l’État moderne se constitue ». Mais
sur
quelles bases, et selon quelles définitions ? J’ai lu les 708 pages d
178
yens », écrit Montesquieu dans ses Considérations
sur
les Romains. Et voici qui résume tout cela dans Littré (1865) : « La
179
ndivisible. Puis elle vote à six voix de majorité
sur
721 votants (soit 366 pour la mort, 360 pour d’autres mesures) la mis
180
sable devant les corps législatifs, va concentrer
sur
sa personne tous les pouvoirs, — et cela fait, il sera élu empereur,
181
lle consistait à ne reconnaître « aucun supérieur
sur
ses terres », ni empire ni papauté. Elle se double, en 1793, d’une so
182
nsiste dès lors à ne reconnaître aucune autonomie
sur
son territoire : ni provinces, ni régions, ni communes. b) Louis XIV,
183
s, grands feudataires, boïards, […] en s’appuyant
sur
un groupe de service, qui est un groupe de techniciens. Le groupe de
184
é… 5. Né de la guerre et pour la guerre74
Sur
la foncière parenté de l’État-nation et de la guerre — aujourd’hui de
185
qui assure le pouvoir des deux grands, à la fois
sur
leurs propres peuples, sur les États désunis de l’Europe, et sur l’an
186
deux grands, à la fois sur leurs propres peuples,
sur
les États désunis de l’Europe, et sur l’anarchie du tiers-monde. Mais
187
es peuples, sur les États désunis de l’Europe, et
sur
l’anarchie du tiers-monde. Mais les conventions, même tacites, et mêm
188
porteurs de têtes nucléaires, quelque chose agira
sur
l’index du grand chef et pèsera sur le bouton rouge, réduisant le mon
189
e chose agira sur l’index du grand chef et pèsera
sur
le bouton rouge, réduisant le monde en braises et cendres poussiéreus
190
d’ailleurs tous précédés d’une trentaine d’années
sur
ce point —, en Europe, et dans des déclarations plus récentes comme c
191
puis à la nation — en prétention. J’enchaîne ici
sur
une remarque capitale de Bertrand de Jouvenel dans son traité De la S
192
aîner sous peu l’extinction de toute vie indigène
sur
la terre, végétale, animale et humaine. 10. L’obstacle majeur à to
193
es raisons trop évidentes. Comment fonder l’union
sur
l’obstacle par essence et par définition à toute union sérieuse, tant
194
ignante, et faisant prévaloir la solidarité jurée
sur
l’intérêt particulier et ses fluctuations ? 11. L’idolâtrie de la
195
le avec une telle idolâtrie. Ce principe reposait
sur
une « double citoyenneté » exigeant la soumission du citoyen envers l
196
a cité-État n’avait pas acquis une totale emprise
sur
le cœur et l’esprit des citoyens. Il n’est pas nécessaire de souligne
197
par le prestige d’un glorieux passé. Ce n’est pas
sur
ce plan psychologique épiméthéen que notre société peut lever les yeu
198
es dix pays de la CEE renouvellent leurs serments
sur
tous les postes : ils n’ont rien accompli, l’Idole en soit témoin, et
199
s. On a tenté de les ranger ici, schématiquement,
sur
deux colonnes de « vertus prônées » (sinon toujours pratiquées).
200
de la solidarité. Indépendamment de tout jugement
sur
les qualités morales des habitants des pays considérés. 2. Il se trou
201
ordre établi ». 76. Rapport au peuple européen
sur
l’état de l’union de l’Europe , Stock, Paris, 1979. 77. « Si l’on es
202
ouvert ses thèmes sacrés, l’absolu de sa primauté
sur
toute autre vertu cardinale. Raymond Barre traduisait fidèlement, à s
203
squ’au début de février de cette année, interrogé
sur
l’élection du Parlement européen, « il avait eu un sourire avant de r
204
ds périls pour la patrie, n’implique aucun accord
sur
la question de l’Europe, bien au contraire, puisque le vrai problème
205
térêt relatif. Interrogée par le journal La Croix
sur
ses alliés dans la liste des droites, Simone Veil (UDF) déclare à pro
206
17 mai). Mais pour peu que Lionel Jospin ironise
sur
la droite : « Ni M. Giscard d’Estaing, ni M. Barre, ni même M. Chirac
207
ule peut les y aider. Pas un mot n’a été prononcé
sur
la nécessité et l’urgence de l’union, sur son contenu ni sur sa forme
208
rononcé sur la nécessité et l’urgence de l’union,
sur
son contenu ni sur sa forme politique. « Puisqu’on parle de l’Europe…
209
ssité et l’urgence de l’union, sur son contenu ni
sur
sa forme politique. « Puisqu’on parle de l’Europe… », disait un journ
210
autres pays des Dix, même processus : pas un mot
sur
l’urgence de l’union ; pas un mot sur sa forme : fédération ou amical
211
pas un mot sur l’urgence de l’union ; pas un mot
sur
sa forme : fédération ou amicale des misanthropes ; pas un mot sur le
212
dération ou amicale des misanthropes ; pas un mot
sur
les sacrifices qu’aucun pays ne s’est dit prêt à consentir à l’œuvre,
213
st un pur prétexte à confrontations et rencontres
sur
d’autres thèmes. En France, en Allemagne, en Angleterre et en Italie,
214
ine tout : l’installation des missiles américains
sur
le territoire allemand. Mais il se trouve que la situation à la fois
215
grande netteté, c’est la communauté de leurs vues
sur
l’Europe et même l’identité de leurs propositions ; c’est leur opposi
216
tions défendues dans toute la suite de nos études
sur
l’Europe et les régions 84 et dans L’Avenir est notre affaire . « Je
217
e et dénucléarisée : une défense européenne basée
sur
la responsabilité de chaque citoyen. À quoi l’on ajoutera, selon Le
218
tres de chapitres. Vers la paix en Europe fondée
sur
l’amitié entre les peuples, les groupes ethniques, sur le non-alignem
219
’amitié entre les peuples, les groupes ethniques,
sur
le non-alignement et la non-violence. Vers une politique de l’environ
220
éraliste socialisme et liberté (AFSL) qui insiste
sur
le fait que ses propositions sont « par nature et par définition, de
221
LONS : — la construction des États-Unis d’Europe,
sur
une base fédérale ; — la représentativité des peuples et des régions
222
t pour tous les citoyens de s’exprimer clairement
sur
les problèmes qui les concernent directement, grâce aux « référendums
223
onaux. III. Quelques déclarations remarquables
sur
l’Europe Tout le monde semble avoir oublié que l’enjeu du 17 juin
224
dressée aux députés européens. La reine a insisté
sur
l’idée que les solutions communautaires doivent primer sur les option
225
e que les solutions communautaires doivent primer
sur
les options étroitement nationales. « Vous avez raison de demander un
226
à la gauche l’occasion de s’appuyer mieux et plus
sur
les forces qui l’ont portée au pouvoir ». L’Europe prétexte, une fois
227
dans mes conclusions, dans ce que j’aurais à dire
sur
l’ensemble de ce colloque. Je crois que c’est le seul moyen de m’en t
228
à développer, plutôt qu’on ne l’a fait vraiment.
Sur
le Forum culturel, premier thème, je vous avouerai que j’ai tout appr
229
pris ici. Je n’en savais rien. Quand j’ai vu cela
sur
le programme, quand j’ai vu que certains avaient choisi comme thème l
230
isi comme thème le Forum culturel, considérations
sur
le Forum culturel 1984-1985, c’était notre ami Boldizsar qui avait ch
231
ar hasard. Nous nous sommes longuement interrogés
sur
la manière de désigner cette chose, ce « machin » aurait dit un génér
232
une discussion générale, donc un forum culturel,
sur
la sécurité en Europe. De cette discussion, de ces thèmes, nous ont p
233
la deuxième journée, à une discussion qui a roulé
sur
la sémantique, ou mieux encore, la sémiologie ; cela fait encore plus
234
nt intéressant, très détaillé, de M. Grossrieder,
sur
ce que j’appellerai irrévérencieusement « la langue de bois de Madrid
235
nce. Nous avons décidé, après avoir vu ces images
sur
un grand écran, qu’il n’y avait plus rien à ajouter et nous avons lev
236
e de l’empereur exerçaient une influence décisive
sur
toute la culture et l’idéologie. Vous avez souligné, de la sorte, une
237
ieder nous a donc appris mille choses importantes
sur
le langage propre aux congrès, et ensuite, M. Georges Nivat nous a mo
238
lyse à mon sens admirablement raffinée et portant
sur
une information très solide, les méfaits de la langue de bois, non se
239
, les méfaits de la langue de bois, non seulement
sur
la politique, comme on venait de le voir avec M. Grossrieder, mais su
240
me on venait de le voir avec M. Grossrieder, mais
sur
la production littéraire. Le ton était tranquille, objectif, aimable,
241
ez del Corral, Acimovic, Mayer, Lipatti, revenant
sur
tout le phénomène de la langue de bois de Madrid. Je voudrais relever
242
en passant, une remarque de Luis Diez del Corral,
sur
l’impression qu’ils ont ressentie à Madrid en lisant tous les jours l
243
n lisant tous les jours les communiqués de presse
sur
les discussions : l’impression que tout cela tournait dans un petit c
244
ent stérile. Je pense que vous avez posé le doigt
sur
le vrai problème en parlant des réactions du tiers-monde, car s’il es
245
mple symbolise un des aspects de ce qu’a déchaîné
sur
le monde la civilisation occidentale. Je vois là un nouveau sujet de
246
hose à reprendre. Le troisième thème a été centré
sur
la culture européenne. Là-dessus, il m’est difficile de dégager des c
247
us, il m’est difficile de dégager des conclusions
sur
ce que nous avons fait aujourd’hui même. Je ne puis guère vous donner
248
e suis arrivé déjà depuis une trentaine d’années,
sur
la culture commune des Européens. Je pense que ce qui distingue notre
249
à travers l’Espagne, au Moyen Âge, non seulement
sur
les sciences, mais sur la doctrine de l’amour en Europe. J’ai essayé
250
u Moyen Âge, non seulement sur les sciences, mais
sur
la doctrine de l’amour en Europe. J’ai essayé de le montrer dans un l
251
que des débuts du xxe siècle. Ce qu’on peut dire
sur
l’Europe, s’il faut définir d’un mot sa culture, c’est que c’est une
252
ous les colloques qu’il vaut la peine d’organiser
sur
le modèle de celui-ci. Ce qui me paraît justifier, ou au moins excuse
253
c’est sans doute l’atmosphère joyeuse qui a régné
sur
ce colloque depuis trois jours. Je crois bien n’avoir jamais autant r
254
10 au 12 mai 1984 à Genève par Jacques Freymond,
sur
le thème « La culture commune des Européens et le débat Est-Ouest ».
255
mes, que nous voulons l’union de notre continent.
Sur
cette union, l’Europe joue son destin et celui de la paix du monde. S
256
l’Assemblée consultative du Conseil de l’Europe.
Sur
les marches du grand escalier de l’université qui conduit à la salle
257
e drapeau du Mouvement européen : un grand E vert
sur
fond blanc. Après quelques jours de prises de contact avec une cinqua
258
e tint à l’Orangerie, face au Palais de l’Europe,
sur
l’initiative d’une quarantaine de membres de l’Assemblée du CE ; et e
259
bres de l’Assemblée du CE ; et enfin de la Marche
sur
Strasbourg, qui fit converger sur le Palais de l’Europe 6000 jeunes g
260
in de la Marche sur Strasbourg, qui fit converger
sur
le Palais de l’Europe 6000 jeunes gens venus de tous nos pays et déci
261
diteur86 qu’il aille lui-même en placer une copie
sur
chaque pupitre de « délégué » à l’ouverture de la première assemblée
262
es , qui en diront plus que de longs commentaires
sur
l’opinion que les fédéralistes — et d’abord mes amis de l’UEF — pouva
263
le sais bien, des grandes difficultés accumulées
sur
votre route vers l’unité. Elles sont connues. Ce qui l’est moins, c’e
264
n qui l’empêche aujourd’hui de peser efficacement
sur
les décisions et sur les événements, qu’est-ce donc qui peut arrêter
265
rd’hui de peser efficacement sur les décisions et
sur
les événements, qu’est-ce donc qui peut arrêter le monde sur la pente
266
nements, qu’est-ce donc qui peut arrêter le monde
sur
la pente fatale où déjà il s’est engagé ? Si les délégués des peuples
267
à l’Assemblée, discussion véhémente et désespérée
sur
le Serment, très attaqué. » À 15 h, séance plénière de l’Assemblée, q
268
nce plénière de l’Assemblée, qui vote par 98 voix
sur
98 présents le patronage du CE pour notre Centre européen de la cultu
269
ssemblée, et prit le nom de Conseil de vigilance.
Sur
une initiative dont, aujourd’hui, je suis incapable de désigner la so
270
ispenserait de prendre les risques. 4. La Marche
sur
Strasbourg. Mais l’odyssée des 6000 jeunes venus de toute l’Europe en
271
hély, mise au point de ce qu’il appelle la Marche
sur
Strasbourg, idée qui lui est venue et que nous discutons en déjeunant
272
EF, NEI, MSEUE), et pour participer à des travaux
sur
les instituts universitaires, le cinéma européen, et notre CEC. On no
273
it bâtir une passerelle qui dominera la foule, et
sur
laquelle le président Paul-Henri Spaak, entouré des membres du bureau
274
dre que vos actes répondent à vos discours. C’est
sur
vos actes et sur eux seuls que vous serez jugés. Prend place alors —
275
répondent à vos discours. C’est sur vos actes et
sur
eux seuls que vous serez jugés. Prend place alors — pour être dit ap
276
… Mais surtout, ce que je retiens de cette Marche
sur
Strasbourg, c’est qu’elle serait aujourd’hui simplement impensable :
277
rotestation de l’année cinquante. On vit paraître
sur
la scène continentale une initiative politique de belle allure et d’o
278
a personne, à de nombreuses reprises, ont prévalu
sur
les « raisons d’État » automatiquement invoquées. Mais c’est surtout
279
lturelle (CDCC) auquel on doit de fécondes études
sur
l’éducation et la propagation des études européennes dans les écoles
280
x trois degrés. Mais en suivant le Guide succinct
sur
le Conseil de l’Europe, publié récemment par son secrétariat, je rest
281
fourni par l’épisode de la Déclaration européenne
sur
les objectifs culturels 96. Il s’agissait, à l’origine, de proposer u
282
hes, en examina les données, au mois de mai 1980,
sur
la base d’un texte que l’on m’avait demandé de préparer. Un an plus t
283
décidait … d’élaborer une Déclaration européenne
sur
les objectifs culturels dont le but principal sera de soumettre aux p
284
ojet ; 2. d’inviter les États membres à procéder,
sur
la base de ce projet, selon les voies qui leur sembleront les mieux a
285
e les cultures européennes sont fondées notamment
sur
une tradition séculaire d’humanisme laïque et religieux, source de le
286
s Européens (formée au cours de trois millénaires
sur
des sources dont on connaît la profonde diversité et les interactions
287
n’est pas tenu pour assassin pour avoir mitraillé
sur
ordre l’ennemi. Dans ce domaine clé du progrès politique, le Conseil
288
elque session ultérieure. Je lis pas mal d’études
sur
la CEE de Bruxelles et ses problèmes. Je suis de près les activités c
289
e. Quels que soient les jugements que l’on porte
sur
les trente-cinq années du CE et les vingt-sept années de la CEE, quoi
290
l’Europe. » La CEE a constitué un « Comité ad hoc
sur
les questions institutionnelles ». Le CE, pour sa part, a institué, f
291
avait sans cesse été à l’avant-garde de l’action
sur
l’opinion publique. Ces six associations devaient se donner une organ
292
puis le député Giacchero. Enfin, le 25 août, vote
sur
le patronage : 98 oui sur 98 présents. — « Vous êtes le triomphateur
293
Enfin, le 25 août, vote sur le patronage : 98 oui
sur
98 présents. — « Vous êtes le triomphateur de la journée, me dit un d
294
tée par le CE et intitulée Déclaration européenne
sur
les objectifs culturels, 4e Conférence des ministres européens respon
295
un pauvre enfant. Il faut absolument que je mette
sur
pied avec de nouveaux collaborateurs, avant de m’en aller, un program
296
x ou privés. Je voudrais, avant de partir, mettre
sur
pied un grand programme de culture pour l’Europe. La culture au servi
297
re avant), que je me suis mis à écrire un article
sur
son livre. Je l’ai envoyé à une revue, la seule revue que je connaiss
298
ement fasciste. Nous avons développé des théories
sur
l’actualité, sur l’évolution du monde, de l’Europe en particulier. No
299
ous avons développé des théories sur l’actualité,
sur
l’évolution du monde, de l’Europe en particulier. Nous nous sommes to
300
s théories politiques constructives, curieusement
sur
la base d’un fédéralisme, je dis curieusement parce que la France est
301
e politique, à ce moment-là, à la préciser un peu
sur
l’idée de la personne, par opposition à l’individu, d’homme à la fois
302
us pour responsable. Voilà une chose fondamentale
sur
laquelle repose toute la critique que nous avons fait de la société a
303
e, car je pouvais commencer à appliquer mes idées
sur
le vif. J’ai fondé en même temps avec un ami de Zurich, Theophil Spoe
304
st venu chez moi — j’avais loué une petite maison
sur
les pentes du Gurten, au-dessus de Berne. « Le général vous condamne
305
uer à la « World’s Fair » de New York un oratorio
sur
Nicolas de Flue , dont j’avais écrit le texte un an auparavant, mis
306
lettre d’invitation à venir faire une conférence
sur
l’Europe à Genève, dans une nouvelle organisation qui s’appelait « Re
307
ement personnaliste », a porté toute sa réflexion
sur
l’homme, but de la société, et non pas l’inverse, comme on a l’air de
308
un ou deux mois, aboutirait à la fin de toute vie
sur
terre, ne serait-ce que par l’apparition de ce qu’on appelle « l’hive
309
’ai commencé à mesurer mon ignorance en histoire,
sur
l’histoire de la passion, de l’amour, l’histoire du mariage, je me su
310
tion. Ces communautés ne doivent pas être fermées
sur
elles-mêmes, elles ne pourraient pas vivre. Aucune communauté n’est s
311
ite réaliser de proche en proche une Europe basée
sur
des communautés réelles s’unissant peu à peu, librement. C’est à elle
312
partir, c’est là-dessus qu’il faut bâtir. Non pas
sur
l’obsession de fabriquer des armes qui pourront se vendre extrêmement
313
sation assez importante de coopération européenne
sur
un plan bien précis. Nous avons fait aussi de nombreuses incursions d
314
uper encore pendant au moins six mois pour mettre
sur
pied quelque chose de plus ambitieux que notre Centre, c’est-à-dire u
315
a, ne vont pas s’envoyer de bombes atomiques l’un
sur
l’autre. Cela arrange très bien leur économie de faire des dépenses f
316
se à faire, c’est une union européenne, une union
sur
la base des régions, pour sauver la paix, pour assurer la paix et emp
317
es choses avancent dans le sens de la paix, c’est
sur
nous que cela repose, c’est sur notre action. Donc il faut être pessi
318
de la paix, c’est sur nous que cela repose, c’est
sur
notre action. Donc il faut être pessimiste : si on laisse les choses
319
core il y a trente ans : « Il faut faire l’Europe
sur
des réalités solides, réalistes, économiques », ont maintenant complè
320
exemple type de ceux qui voulaient baser l’Europe
sur
l’économie. Lorsqu’il me parlait un peu, de temps en temps, de ce que
321
la puissance, c’est le pouvoir qu’on veut prendre
sur
autrui, la liberté, c’est le pouvoir qu’on veut prendre sur soi-même.
322
, la liberté, c’est le pouvoir qu’on veut prendre
sur
soi-même. Voilà, je crois que je n’ai rien à ajouter là-dessus. J’ai
323
ier choix : voulons-nous à tout prix la puissance
sur
les autres, la puissance qui ne peut mener qu’à la mort et à la catas