1 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Contribution à une recherche éventuelle sur les sources de la notion d’engagement de l’écrivain (printemps 1978)
1 provoquer des adversaires plus nobles. Est-ce que tout se ramène à des querelles de gros sous ? Est-ce que Marx a raison, es
2 leurs l’utilité de sa démarche. Bon gré, mal gré, tout ce que l’on écrit contribue en quelque façon au bien ou au mal de bea
3 la bêtise qui s’occupe des affaires publiques et tout finit en dictature : plus question de pensée libre, j’entends : de pe
4 ontrais que la pensée bourgeoise et universitaire tout entière s’était mise à l’école de Montaigne : « Les autres forment l’
5 ation de la doctrine et de l’action proclamée par toute la pensée bourgeoise aboutit à la conception brutale d’une politique
6 n de la traduire en institutions et coutumes. Ou, tout au moins, d’indiquer les limites, la formule et les buts de ces insti
7 engagement se trouve référée aux sources mêmes de toute création, philosophique ou littéraire, loin de se réduire — comme ell
8 tionnel d’une classe ouvrière omnisciente mais de toute évidence imaginaire, fantasme typique du bourgeois qui ne sait pas qu
9 pas qu’il est lui-même le fantasme de l’ouvrier3. Tout mon livre repose sur l’idée simple de l’incarnation de la pensée, c’e
10 les marxistes, pour que l’histoire dure, — après tout ce n’est pas cela qui nous importe — mais pour le salut de la pensée
11 pensée qui n’est au vrai qu’une assurance contre toute espèce de sanction. Il est clair que cette liberté-là, garantie par l
12 ierkegaard. Penser avec les mains ne peut être en tout temps qu’une activité subversive, non moins qu’ordonnatrice. […] De m
13 e celui qui s’engage dans leur lecture éprouve de tout son être la présence d’une réalité éthique immédiate à chaque progrès
14 justifier son intuition, rien qu’elle, dégagée de toute allusion impure ; Kierkegaard, si désespérément soumis aux intermitte
15 epuis lors y bêlent d’une voix aigre et anxieuse, tout en signant une quantité de manifestes. Ils ont signé pour le négus et
16 à celui d’une tactique politique. Ce n’est pas du tout devenir esclave d’une doctrine, mais au contraire, c’est se libérer e
17 ot d’engagement. […] Les écrivains qui ont décidé tout récemment de renoncer à l’usage de leur pensée devant la menace hitlé
18 nne (voir le manifeste de Ce Soir) ont exprimé en toute clarté qu’ils étaient de vrais libéraux, irresponsables nés égarés po
19 le. Ils étaient en rupture de bercail. Maintenant tout est rentré dans l’ordre, les moutons se sont apaisés, et la situation
20 t. Une idéologie de style nazi se retourne, — car tout arrive — contre l’Allemagne fédérale, au bénéfice de la démocratie « 
21 in concrète », qui règne à l’est de l’Europe sous toutes les apparences d’une dictature. Je ne cesserai pas pour si peu, de pr
22 uropéens organisés. Post-scriptum Un livre tout récent, L’Intellectuel contre l’Europe 4, d’André Reszlerc, m’apprend
23 er de 1947 a beaucoup à nous apprendre, il a vécu toutes les aventures de notre temps, à Moscou, à Budapest, à Munich, à Madri
2 1978, Cadmos, articles (1978–1986). L’Intellectuel contre l’Europe (été 1978)
24 de son essai d’en récapituler les données. C’est tout d’abord « l’attitude de l’écrivain, de l’artiste, du savant et du mil
25 es qui attribuent à l’Europe la responsabilité de tout ce qui va mal dans le monde ». André Reszler illustre les étapes de c
26 mples ». Nous tenons enfin le Suisse au-dessus de tout soupçon ! L’éloge séculaire du bon sauvage conduit à celui du primiti
27 Demoiselles d’Avignon, au Sacre du Printemps. Et tout débouche au xxe siècle sur une crise non seulement de la culture mai
28 nous modernes, nous les premiers, qui savons que toute agglomération d’hommes et le mode de culture intellectuelle qui en ré
29 , cette maladie fatale de la volonté européenne : toute musique authentique est un chant du cygne ». Ainsi désormais, jusqu’à
30 de lassitude, finalement de rejet de l’Europe ou tout au moins de sa culture. Mais ne serait-ce pas aussi, et peut-être sur
31 eau de l’aventure occidentale dans son avidité de tout « comprendre », tout explorer, tout intégrer ? Plus même : un moment
32 identale dans son avidité de tout « comprendre », tout explorer, tout intégrer ? Plus même : un moment d’accélération de cet
33 on avidité de tout « comprendre », tout explorer, tout intégrer ? Plus même : un moment d’accélération de cette dialectique
34 ature et en philosophie comme en morale, n’est-il tout simplement que le pompier ? Voire celui qui entend faire passer le pr
35 faire passer le prestige de son État-nation avant toute vérité générale ou personnelle aussitôt réputée « abstraite », ou « p
36 e ou hostile à la tradition européenne : elle est tout simplement l’une des constantes des prétentions intellectuelles de no
37 la possibilité de son union politique, résultent toutes ou presque — y compris dans ce livre — de l’absence ou de l’oubli d’u
38 re qu’il poursuit dans sa recherche du bonheur ». Toute leur vie sociale est « fondée sur une base communale ». La justice y
39 eux opposer au schéma de l’État-nation, celui que toute la terre copie au xxe siècle. Et je ne cesserai de dresser cette ima
40 passé ou du présent. Je hais l’impérialisme sous toutes ses formes et je me méfie fondamentalement des messianismes religieux
41 e de civilisation, l’Europe n’est pas à l’abri de tout soupçon. Je ne commettrai pas l’erreur de vouloir la blanchir de tout
42 commettrai pas l’erreur de vouloir la blanchir de toutes les fautes et de tous les crimes qu’elle a pu — et qu’elle pourrait e
43 uite sur le sang et le vol, ressemblant en cela à toutes les civilisations” » (p. 147). Ceci posé, et maintenu fermement dans
44 . » Le monde, en effet, « se détourne de l’Europe tout en reprenant ses idées et ses créations. Il emprunte sa philosophie d
3 1978, Cadmos, articles (1978–1986). Conditions d’un renouveau (automne 1978)
45 oblème. Pour moi, l’anthropologie évangélique est tout simplement la christologie — je vais dire pourquoi — d’où procèdent l
46 r Thomas d’Aquin, par Calvin, et il domine encore toute l’anthropologie chrétienne. Rejoignant le sujet de ce colloque, je v
47 it pas en Dieu ne peut pas faire de physique ». À toutes les écoles qui annoncent la mort de l’homme, un commun dénominateur :
48 mental du christianisme, de la christologie et de toutes les valeurs qui en ont été déduites (à tort ou à raison d’ailleurs9).
49 tes (à tort ou à raison d’ailleurs9). Il y a dans toute l’œuvre de Lévi-Strauss l’affirmation de plus en plus nette et tranch
50 timent (au sens nietzschéen et schelerien) contre tout ce qui peut ressembler à une culture européenne. Ils en viennent à ad
51 isme dont nous parlait ce matin Jacques Freymond. Tout ce qui réduit le sens de la responsabilité personnelle augmente les c
52 ondition l’homme d’aujourd’hui pour qu’il accepte toute la mythologie moderne des « impératifs » technologiques, des « nécess
53 entuelle culpabilité. Car l’Europe ne se fera pas toute seule, ne sera jamais faite par le ça, mais uniquement par des person
54 grandeur par la liberté et l’autogestion locale. ( Tout cela dans le Contrat social et dans le Gouvernement de la Pologne). U
4 1979, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (hiver 1978)
55 ini ! » L’Europe en formation ne semble pas du tout mal vue des Européens, en ce sens qu’ils la considèrent en principe a
56 ieurs années la plupart des journaux de nos pays, tout en lui consacrant de plus en plus de place dans leurs colonnes ? Ou p
57 c’est fini ! » équivaudrait à la mort de l’Europe tout entière, ce qui est très loin d’être évident. S’il s’agit de l’Europe
58 sournoisement jubilant, annoncer et accepter que tout cela soit perdu, — comme si tout cela n’était pas nous ? Aux yeux des
59 et accepter que tout cela soit perdu, — comme si tout cela n’était pas nous ? Aux yeux des journalistes qui ont composé ces
60 comme l’écrivait l’autre jour Jean Daniel ? Oui, tout change, a changé et va changer bien plus encore, avec l’ouverture de
61 e, on parlera de l’Europe. Et même on la mettra à toutes les sauces, annonce ">Le Figaro du 6 novembre. Mais au fond, la g
62 re P. Mauroy, ou de contrer Michel Rocard. Pas du tout  : À chaque instant de la géographie, de l’économie de l’histoire, on
63 isent ses dernières déclarations publiques contre toute forme d’union de l’Europe qui ne soit pas l’Europe française. Pour Mi
64 ce… En effet, si la France n’existait plus, comme tout serait simple ! » On notera que M. Debré n’a pas cité le titre du liv
65 m’a d’abord fait penser au mot de Talleyrand : «  tout ce qui est exagéré est insignifiant ». Mais il est clair qu’il y avai
66 ant ». Mais il est clair qu’il y avait chez Debré tout autre chose que l’intention d’insulter un auteur mal pensant : c’est
67 çait, et il s’y voyait contraint par sa religion. Toute riposte est futile en pareil cas. Il devient en revanche hautement in
68 at jacobin, ses dignitaires et sa police). Devant tout adversaire politique, idéologique, militaire, dont le langage ou la s
69 vice, à l’anarchie, à l’infamie : « Dans le faux, tout est possible », dit la Logique de Vienne… Ces vices et ces vertus, à
70 nt dominé par la nation gaulliste. Ils condamnent toute fédération comme attentat délibéré à l’intégrité de la France. Ils n’
71 nfédération avec veto et possibilité de retrait à tout moment de chacun des membres, c’est-à-dire sans foi jurée, donc sans
72 est en effet le seul pays d’Europe qui ait imposé tout à la fois et par la force, dès 1792, une unité de langue, de droit, d
73 ire et même de mémoire historique (via l’École) à toutes ses nationalités, au mépris déclaré de leurs identités. Les héritiers
74 . C’est oublier, de plus, deux faits qui changent tout  : 1. Le traité d’Union de 1532 entre le Duché de Bretagne et la Couro
75 e et le Monde , Bulletin du CEC, 1965, mais aussi toute la collection des bulletins du CEC, de 1953 à 1975. Voir aussi D. de
5 1979, Cadmos, articles (1978–1986). Écologie, régions, Europe fédérée : même avenir (printemps 1979)
76 ou encore : « Une tarte à la crème ! Ça signifie tout et rien ! Autant de sens du mot que d’écologistes ! » (Je l’ai lu hie
77 les visées politiques qu’elle est censée traduire tout en les dissimulant. 2. Dans les écoles primaires de Suisse romande,
78 s la crise du pétrole (1973) et la politique du «  tout nucléaire » préconisée dès lors par plusieurs gouvernements. Il est n
79 ope, au xixe siècle puis aux USA. Elle s’étend à toutes les parties de la Terre où la civilisation européenne apporte le « dé
80 mat, du pillage des ressources non renouvelables. Tout État-nation, par nature, s’oppose identiquement à ce qui le dépasse t
81 par en bas, c’est-à-dire qu’il s’oppose à presque tout ce qui existe ou voudrait exister indépendamment de son contrôle. Cri
82 unes et les autres une centralisation ombrageuse, tout marche mieux, sur une petite échelle, dans les autonomies locales. « 
6 1979, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (printemps 1979)
83 sque aussi peur que l’Irlande, très jeune nation ( toutes les deux étant îles de surcroît), de « perdre son identité dans une u
84 s pays qui sont, ou bien anglophones, ou bien, en tout cas, éloignés du monde latin. Même la présidence de la Commission par
85 intenir le régime linguistique actuel, par lequel tout national pourra toujours se faire traduire tout dans sa propre langue
86 l tout national pourra toujours se faire traduire tout dans sa propre langue. L’option pour trois langues, dites « principal
87 semblée européenne au suffrage universel, ils ont tout dit, et le contraire, et tout ce qu’il y a entre les deux. Quelques e
88 universel, ils ont tout dit, et le contraire, et tout ce qu’il y a entre les deux. Quelques exemples, entre plusieurs centa
89 c une vive satisfaction26. Mais comment accorder tout cela avec le dogme de la sacro-sainte souveraineté nationale ? La rép
90 se quitter une fois de plus. Mais c’est lui qui a tout machiné, en posant le problème du Sénat…) Selon mon interprétation, a
91 emain, il réitère, cette fois-ci à la RTF, devant tout le peuple français : Votre réponse va engager le destin de la France
92 ire fondamentale. (p. 131) Ceci enfin qui résume tout  : à M. P. Messmer venu lui rendre visite le 16 juillet 1969 il redit
93 temps, la cause des régions progresse au-delà de tout ce que nous pouvions espérer, il y a dix ans, lors de l’échec du réfé
94 e annonciatrice du proche avenir européen. Contre toute attente des sceptiques et des réalistes du reste de l’Europe, l’Espag
95 des communautés autonomes qui seront constituées. Toutes ces entités jouissent d’une autonomie pour la gestion de leurs intérê
96 rique ou culturel, géographique ou économique, ou tout à la fois, qui confère à la population une cohésion dans la poursuite
7 1979, Cadmos, articles (1978–1986). L’Europe comme invention de la culture (automne 1979)
97 , oppose une réaction de rejet quasi instantané à toute tentative d’explication économiste ou réductionniste de modèle marxis
98 ion culturelle s’il en fût, unité composée contre toute vraisemblance, irréductible à tout système d’explication fondé sur qu
99 mposée contre toute vraisemblance, irréductible à tout système d’explication fondé sur quelque infrastructure « matérielle »
100 supérieur sur ses terres », c’est-à-dire récusant toute allégeance envers l’Empire comme envers la papauté. C’est la partie q
101 C’est la partie qui veut se faire passer pour le tout . C’est l’utopie naissante de la souveraineté nationale absolue. « La
102 ie l’Europe à « notre patrie, notre maison », car tout y participe d’un même destin menacé. Il écrit : Maintenant, c’est en
103 rre générale que personne ne veut, paraît-il, que tout prépare et qui éclatera le 1er août 1914. Et pourtant, durant le prem
104 olga et d’Oslo à Athènes. L’Anti-Europe va-t-elle tout écraser ? L’effort des groupes personnalistes et de leurs camarades e
105 menant une lutte commune et clandestine, est-il à tout jamais perdu ? J’ai pu le craindre, par bouffées d’angoisse, durant m
106 blics qui les prolongeaient le lendemain. Presque tout l’essentiel. Mais pour quelles suites ? Peu de participants se sont e
107 te se perd, non dans le silence, hélas… Il en ira tout autrement du congrès fédéraliste de Montreux, un an plus tard. Où von
108 final du congrès, en formule les finalités, ou à tout le moins les conclusions. La deuxième solution est retenue. Nous disc
109 1949, la Conférence européenne de la culture. Ici tout se précise à l’évidence : par « culture », les Européens et les europ
110 rtainement inégalée dans l’histoire des congrès — tout au moins dans le monde des libertés « formelles » où les majorités ne
111 olitique de l’Europe. Quelques années plus tard, tout a changé diamétralement. Dans un écrit du même auteur38, on peut lire
112 . Lawrence, Remizov, G. Ferrero, Carl Burckhardt… Toutes sont résolument « européennes » à la fois dans leurs finalités cultur
8 1980, Cadmos, articles (1978–1986). L’Université par l’Europe et vice versa (hiver 1979)
113 s foyers très dispersés, d’où elles ont propagé à toutes les nations du continent des styles, des modes, des manières de senti
114 re donné. Par analogie, le terme va s’appliquer à toute communauté civile ou religieuse autogérée. Ainsi des collèges qui app
115 versité médiévale demeure l’idéal asymptotique de tout ce que notre époque croit avoir inventé sous le nom d’UER (unités d’e
116 cupérer, embrigader en la personne de ses auteurs toute espèce de recherche authentique, possiblement critique ou négative à
117 ercs. III. De l’Université aux « Facultés » Tout cela nous mène à la mise au pas napoléonienne des écoles, c’est-à-dir
118 celui de « Facultés », qui implique l’abandon de toute intention d’interdisciplinarité, de convergence des arts libéraux, et
119 divisée en treize instituts distincts, qualifiés tout à fait abusivement d’« universités », alors qu’il ne s’agit en fait q
120 tisme, loin d’être éliminé, a donc été reporté du tout sur les parties, et la vertu totalisante qui est celle qu’on doit att
121 ourtant dans le retour aux petites unités qu’ici, tout comme dans les structures économiques, sociales et politiques, l’on e
122 ges des petites communautés et des grands moyens, tout se résume dans la formule de l’Europe des régions fédérées. V. La
123 s de synthèses » : professeurs de tous âges et de toutes spécialités, et futurs professeurs déjà gradués, d’une part ; respons
124 férence, le soir, c’est à ses risques et périls : toute déclaration publique est obligatoirement suivie d’une discussion régl
125 d’entretenir ou de former une image cohérente du Tout . Vraiment européenne, puisqu’elle aurait pour fin de recréer l’union
9 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Utopie, technique, État-nation (printemps 1980)
126 . » — judaïsme et christianisme : ces versets que tout homme cultivé en Occident connaît ou reconnaît quand on les cite, dis
127 am, de la chrétienté médiévale et renaissante ont toutes des sentences, poèmes, prières ou oraisons jaculatoires presque ident
128 e l’exact équivalent grammatical, mais non pas du tout spirituel, dans les œuvres du mystique soufi Sohrawardi d’Alep (1155-
129 opriétés privées et de nos territoires étatiques. Tout cela va se produire dans l’époque même où se développent les sciences
130 tion. Elle présente ceci de nouveau par rapport à toutes les autres activités conçues auparavant, qu’elle n’est pas autorégulé
131 vie, notre existence incorruptibles, — non pas du tout moralement, par conversion personnelle ou purification du moi, mais p
132 nnelle ou purification du moi, mais physiquement, tout d’abord par l’effet de l’incorruptibilité de l’environnement : au lie
133 lle. L’aventure technique relève de l’utopie dans toute la mesure où elle vise à l’élimination des contraintes de lieux et de
134 te qu’elles s’appelaient « privilèges » ; de tuer tout civisme qui puisse s’opposer aux décrets de la capitale. Dans le géom
135 nsée politique en cette fin du xviiie siècle.46 Tout cela va se concrétiser, dramatiquement, se précipiter au sens chimiqu
136 on civique », est le contraire exact de l’utopie. Toute utopie est uniformisante, mais région signifie différence. « Une régi
137 . Ceci nous permet d’espérer. 7. Mon propos dans tout cela n’est guère politique, encore moins politologique. Il est propre
138 moins politologique. Il est proprement spirituel. Toute utopie au sens de Thomas More, de Campanella, de Fourier, est project
139 e quelconque société que lorsque celle-ci a perdu toute espérance de progrès futur. » Toute utopie, au sens politique du term
140 le-ci a perdu toute espérance de progrès futur. » Toute utopie, au sens politique du terme, est projection à terme indéfini d
141 ns fin vers nous — Dieu à-venir. 45. J’emprunte tout cela — hélas, beaucoup trop simplifié — au très haut et profond chef-
10 1980, Cadmos, articles (1978–1986). Madame de Staël et « l’esprit européen » (été 1980)
142 es de Mme de Staël, sait-on qu’elle ne figure que tout incidemment, à titre d’amicale mise en garde contre l’excès d’origina
143 Staël, comme le contraire de tous ces esprits-là. Tout au long de ses deux grands livres, De la Littérature et De l’Allemagn
144 elle le décrit et elle l’illustre comme ce qui a tout d’abord la vertu d’associer les esprits les plus divers « d’un bout d
145 qui diverge procède la plus belle harmonie. » Or, toutes les analyses de nos tempéraments et de nos styles de création, anglai
146 ivent se servir de guides les unes aux autres, et toutes auraient tort de se priver des lumières qu’elles peuvent mutuellement
147 espire un autre air ; on se trouvera donc bien en tout pays d’accueillir les pensées étrangères ; car dans ce genre, l’hospi
148 le midi du continent. Je note ici, pour y revenir tout à l’heure, que le problème ainsi posé par Mme de Staël aux débuts du
149 u xxe siècle : preuve de plus de la précédence à tout le moins chronologique, du culturel voire du religieux sur l’économiq
150 coïncidentia oppositorum, qui est le principe de toute morale européenne. Or, cette morale, et voilà la nouveauté très singu
151 uand cette réunion, dis-je, s’appelle une nation, tout lui serait permis pour se faire du bien ? Le mot de nation serait alo
152 qu’on sent inspirée de Rousseau en ce qu’elle est tout à la gloire du petit État : La grandeur des États chez les modernes,
153 monarques ont rendu pour ainsi dire, la politique toute négative.54 Au contraire, dans les petits pays, les citoyens resten
154 r de l’avenir. Sa liberté est toujours en avant. Tout cela se lit ou se relit en filigrane dans De l’Allemagne, et les quel
155 e folie slave, et le sens chrétien de l’amour qui tout embrasse, — pour cet homme elle eût proposé l’union fédérale de nos p
156 heureux, parce « qu’il réunit plus qu’aucun autre toutes les forces de l’âme dans le même foyer57 ». L’Europe de l’enthousias
11 1981, Cadmos, articles (1978–1986). L’apport culturel de l’Europe de l’Est (printemps 1981)
157 orée ! Ô chrétienté, gloire de l’univers, comment tout honneur s’est-il retiré de toi ? Comment a disparu ton éclat sans riv
158 est la vigueur de ton peuple ? Où, le respect que toutes les nations te portaient ? Où, ta majesté royale ? Où ta gloire ? Que
159 imitant expressément les souverainetés nationales tout en garantissant l’autonomie des États membres. Le plan prévoit la cré
160 es d’un orphelinat à Halle). L’idéal directeur de toute l’œuvre s’exprime dans ce titre du chap. II de la Panpaedie : « Qu’il
161 réparant le retour millénaire fusionne en un même tout le développement spontané de la nature et le processus éducatif. C’es
162 la famille, mais est solidaire de la vie sociale tout entière : la société humaine est une société d’éducation, idée qui ne
163 ncertante de l’idée « pansophique » : « enseigner tout à tous et à tous les points de vue », ainsi que l’union fondamentale
164 ge de France et mort en Grèce, Mickiewicz a lutté toute sa vie pour la libération de sa patrie, et n’a cessé d’appeler à son
165 azette. » Mea culpa… Mais ce colloque, au-delà de toute neutralité, devrait enfin nous décider à percevoir la voix profonde e
12 1981, Cadmos, articles (1978–1986). Un falsificateur vu de près (été 1981)
166 nt libéral. D’ailleurs, l’absence pathologique de toute trace d’humour dans ce livre est l’indicateur le plus sûr d’une dispo
167 nête : la plupart signifiaient dans leur contexte tout à fait autre chose ou le contraire de ce qu’il veut y lire aujourd’hu
168 s sépare par une douzaine de pages et cela change tout . Le premier terme devient une déclaration de guerre à la démocratie,
169 x nazis60. Il se garde, bien sûr, de rappeler que tout le contexte condamne sans appel fascisme, nazisme et stalinisme. C
170 sion, ici, touche au sublime !) : « Il semble que toutes les tentatives de résistance au conformisme social aient été paralysé
171 t vérifier, c’est que « le texte dit exactement » tout autre chose que ce que l’on a cité entre guillemets p. 19. Au surplus
172 uelle ils n’ont cessé de condamner sans rémission toutes formes d’idéologies totalitaires. B.-H. Lévy ignore-t-il que la résul
173 ’État totalitaire fait son ciment ».) Ignore-t-il tout , enfin, de ce qui a été écrit, de Tocqueville à Hannah Arendt en pass
174 mpêche pratiquement de vérifier les textes cités, tout en donnant l’impression d’une recherche poussée très loin… Page 35, L
175 aire la vérité qui est totale, qui rend compte de tout l’homme57) ». Non (suis-je censé répondre selon Lévy), « ces arrogant
176 itées dans mon livre. Quelques remarques de forme tout d’abord : — dans « le beau nom de totalitaire », l’adjectif « beau »
177 sage ; — je n’ai pas écrit : « qui rend compte de tout l’homme », mais bien : « qui rend compte du tout de l’homme et de ses
178 tout l’homme », mais bien : « qui rend compte du tout de l’homme et de ses fins les plus lointaines°. — les mots « révoluti
179 enfin une remarque de fond : — je ne parle pas du tout « d’expériences » totalitaires qui seraient « trop simples » (Auschwi
180 rite pas le nom de philosophe. Citation XII Toutes les citations précédentes sont concentrées dans le premier chapitre.
181 iens, mais encore, et enfin, et là c’est pire que tout , ils sont antiaméricains ! Ah ! l’Amérique ! Quel crime a-t-elle com
182 —, le fait est que ce B.-H. Lévy, qui me traite à tout hasard de fasciste et de nazi, se garde bien de citer un seul de mes
183 ses nazis. C’est qu’en somme il ignore à peu près tout de la vraie nature — religieuse — du prétendu « socialisme national »
184 é62. L’idéologie personnaliste au pouvoir ? Tout cela ne serait presque rien si, dans L’Express n° 1546 du 13 février
185 tes des années 1930 » retenues par B.-H. Lévy ont toutes été choisies, sans exception, de telle manière qu’un lecteur d’aujour
186 ion de facilité : quand on n’y voit plus clair du tout , quand on n’en peut plus, quand le monde devient si obscur et si lour
187 cur et si lourd, ah ! qu’il est commode de mettre tout le paquet dans les mains d’un homme, d’attendre les mots d’ordre et d
188 Mais tentation de grandeur aussi : le désordre en tout , le dégoût partout, — vivement de la propreté, de l’énergie, quelque
189  » Si la France se décide à être elle-même, alors tout peut changer, « le dynamisme, la jeunesse ardente de l’Allemagne ne t
190 et par l’individualisme bourgeois destructeur de toute vraie communauté ? Le 1er novembre 1938, dans le numéro 74 d’ Esprit
191 du développement de l’individualisme bourgeois. Tout à l’heure, la dénonciation du même individualisme bourgeois par L’Or
192 pendent à vos ceintures, ces défilés farouches — tout cela signifie guerre en français ». 61. J.-F. Revel semble croire, e
193 qui se referme sur son égoïsme, sur son refus de toute solidarité effective avec le prochain et la communauté où il vit. 64
13 1984, Cadmos, articles (1978–1986). L’État-nation contre l’Europe : Notes pour une histoire des concepts (printemps 1984)
194 , les communautés d’étudiants étrangers regroupés tout naturellement selon leur langue ou leur naissance : leur natio. À Bol
195 . La première doctrine de l’État sera formulée en toute rigueur par Jean Bodin, aux six livres de La République, dès l’année
196 t « franc sujet » du souverain, seule « source de toute autorité ». Ses droits ne sont que « privilèges » et révocables à tou
197 droits ne sont que « privilèges » et révocables à tout instant par le souverain, lequel n’est pas obligé par la loi70, acte
198 France moderne » (P. Mesnard, op. cit., p. 490). Tout cela culmine dans la définition de la souveraineté, « puissance de do
199 e voir ; la démocratie ou l’estat populaire quand tout le peuple ou la plupart d’iceluy en corps a la puissance souveraine ;
200 fois), puis cet État — et ainsi de suite pendant tout le chapitre. Le Moyen Âge ne parle guère que de royaumes et de peuple
201 » précise Littré). L’âge classique mélange un peu tout , non sans subtiles et précises nuances, qui en disent plus que les dé
202 nsidérations sur les Romains. Et voici qui résume tout cela dans Littré (1865) : « La grande nation, nom donné d’abord à la
203 exécutif, c’est-à-dire à l’État, lequel décide de tout au nom de la Nation. La souveraineté royale se manifestait vers l’ext
204 at. L’État c’est moi, aurait dit Louis XIV, comme tout patron de droit divin ou tout chef d’entreprise parlant de ses bureau
205 it Louis XIV, comme tout patron de droit divin ou tout chef d’entreprise parlant de ses bureaux, de ses grands secrétaires,
206 nement de la France est forgé à chaud… L’État est tout … Il est militaire dans son principe, dans ses maximes, dans son espri
207 dans n’importe quelle société humaine jusque-là. Tout y est militarisé, c’est-à-dire mobilisable à tout moment, esprit, cor
208 Tout y est militarisé, c’est-à-dire mobilisable à tout moment, esprit, corps et choses, par la conscription d’abord, mais au
209 pays en départements arbitrairement découpés. c) Toutes les routes, et demain toutes les lignes de chemin de fer, et plus tar
210 irement découpés. c) Toutes les routes, et demain toutes les lignes de chemin de fer, et plus tard toutes les autoroutes, part
211 toutes les lignes de chemin de fer, et plus tard toutes les autoroutes, partent de la capitale et y ramènent. Comme dans l’Em
212 révue dès son accession au pouvoir : il entendait tout mettre en uniforme, élèves des trois degrés, conscrits et fonctionnai
213 lle de la Science, vraie religion du xxe siècle. Tout cela, qui était le grand dessein de Napoléon, mais qui après lui avai
214 importantes durant deux ou trois décennies, comme tout est disposé en vue de la guerre — esprits et corps autant qu’infrastr
215 psychoses, d’alcoolisme et d’usage de drogues de toute espèce, accompagnée d’une apathie civique croissante et en même temps
216 rait été rattrapé assez largement par les Russes. Tout va donc bien pour le moment. Des instruments d’une folle susceptibili
217 ilité avertissent sans relâche les gouvernants de tout ce qui se passe, ou seulement se prépare, dans les esprits, dans les
218 uton peut marquer le seuil de l’anéantissement de toutes les libertés et volontés civiques concentrées dans la liberté et dans
219 cessité naturelle, définitive, inéluctable. Comme tout ce qui est né, il mourra donc. Mais on voudrait ne pas être entraîné
220 posent. L’argument est devenu le pont aux ânes de toute critique fédéraliste de l’État-nation. On le retrouve de nos jours da
221 Par quoi ils manquent doublement à la fonction de tout gouvernement : sécuriser les membres d’une communauté, et assurer l’e
222 le peuple qui obéit. « Trois ordres de lois, dont toutes seront abrogées par le triple fait historique de l’irréligion, de la
223 . Mais pouvant entraîner sous peu l’extinction de toute vie indigène sur la terre, végétale, animale et humaine. 10. L’obs
224 e, animale et humaine. 10. L’obstacle majeur à toute fédération des Européens Question : — La décadence de l’État-nati
225 eté nationale » ne peut servir que les ennemis de tout régime fédéraliste. Car le Monde du 30 avril 1984 m’apprend que les a
226 mme nous l’avons montré — la Souveraineté a perdu toute substance et toute vertu novatrice ou positivement impérative. Elle n
227 ntré — la Souveraineté a perdu toute substance et toute vertu novatrice ou positivement impérative. Elle n’est plus qu’une pr
228 l’on invoque à titre de tabou, ce qui exempte de toute raison donnée ou à trouver. La Souveraineté de l’État ne peut donc pl
229 ssance, mais puissance de refuser, et bloquage de toute solution incompatible avec la prétention que l’on allègue arbitrairem
230 Tel est le nihilisme de l’État-nation. Ce qui est tout simplement absurde, dans les discours des « hommes d’État » contempor
231 aquelle s’oppose par sa définition et sa nature à toute espèce de pacte ou d’alliance de bonne foi, qui limiterait l’absolu d
232 s ; — une mise en commun des chacuns pour soi.79 Toutes choses que l’on peut dire ou écrire, mais non point pratiquer, pour d
233 on sur l’obstacle par essence et par définition à toute union sérieuse, tant soit peu contraignante, et faisant prévaloir la
234 iront jamais rien. Eux, non ! Ils sont au-delà de tout soupçon de fédéralisme clandestin. Mais leur temps va passer inexorab
235 t la pratique de la solidarité. Indépendamment de tout jugement sur les qualités morales des habitants des pays considérés.
236 ris, 1979. 77. « Si l’on estime qu’être opposé à tout abandon de souveraineté, c’est être nationaliste, alors oui, je suis
14 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Chronique européenne : La préparation des élections européennes (printemps 1984)
237 rt ses thèmes sacrés, l’absolu de sa primauté sur toute autre vertu cardinale. Raymond Barre traduisait fidèlement, à sa cout
238 RPR), tandis que Le Monde précisait le 15 mai en toute innocence apparente : « Trois interventions qui ont dominé le week-en
239 ltation du 14 juin comme un enjeu de nature avant tout nationale… C’est à celui qui promet d’être le plus exigeant avec la C
240 e polémiques toujours plus âpres, en l’absence de toute passion manifeste. (On pourrait dire que le discours politicien est
241 lus obtus rendent à l’idéal européen.) En Italie, tout comme en France (comme l’expose la Neue Zürcher Zeitung du 17 mai), l
242 FA Là encore, un problème « national » domine tout  : l’installation des missiles américains sur le territoire allemand.
243 ique, mais aussi exemplaire parmi les Dix : c’est tout le problème de la défense commune et autonome des Européens qui se tr
244 oint les positions et propositions défendues dans toute la suite de nos études sur l’Europe et les régions 84 et dans L’Aven
245 nt, à commencer par les forêts et océans qui font tout l’oxygène que respirent les êtres vivants — ces destructeurs sont des
246 öndube consacré aux aspects positifs du PE — oui, tout arrive — nous sommes heureux de citer : Le Parlement européen est le
247 et justifié sa déclaration récente : « L’Europe a tout ce qu’il faut pour être une superpuissance, sauf la volonté. » L’un d
15 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Conclusions (été-automne 1984)
248 uxième thème, la sémantique : nous avons consacré toute une journée à l’examen des langues de bois diverses des gouvernements
249 rs experts, celles de certaines littératures, pas toutes , mais enfin il y en a beaucoup d’autres que nous pourrions examiner,
250 ructive, pour tout le monde je crois, un exercice tout à fait utile. Troisième thème, un retour à la culture commune des Eur
251 ulturel, premier thème, je vous avouerai que j’ai tout appris ici. Je n’en savais rien. Quand j’ai vu cela sur le programme,
252 ait dit un général que vous connaissez. Il y a eu toutes sortes de propositions. M. Boldizsar a proposé « dialogue multilatéra
253 de ce genre, ne fera rien. Nous avons donc appris tout cela, et que le thème de Budapest sera une discussion générale, donc
254 re en valeur un intermède qui a occupé, je crois, tout l’après-midi du jeudi : Mme Oudaltsova nous a fait une communication
255 l’empereur exerçaient une influence décisive sur toute la culture et l’idéologie. Vous avez souligné, de la sorte, une disti
256 ous, définit l’héritage de Byzance est devenu, de toute évidence, celui de la Russie, non seulement au Moyen Âge, mais après
257 individu se dissolvait dans la société, alors que toute l’idée de grandeur exprimée dans l’idéologie, la littérature et l’art
258 d’autant plus loin qu’elle ne s’est pas faite du tout pour des raisons géographiques, encore moins ethniques — la populatio
259 théologique, qui a imprimé des traits durables à toute la population russe, par l’intermédiaire de l’Église orthodoxe. Je me
260 venues de l’autre côté, et je crois que cela est tout à fait important. Il y a eu des moments où l’on sentait la tension mo
261 une qualité extrêmement dense, dirais-je, et puis tout s’est détendu quand notre président a pris la parole pour dire que le
262 t une langue qu’il voulait absolument purifiée de toute idéologie. Le parallélisme est intéressant, et on a pu constater qu’i
263 e, sans animosité dans la manière de discuter. Et tout cela, dans une conjoncture mondiale qui, justement, semble opposer ra
264 el Corral, Acimovic, Mayer, Lipatti, revenant sur tout le phénomène de la langue de bois de Madrid. Je voudrais relever, en
265 de presse sur les discussions : l’impression que tout cela tournait dans un petit cercle européocentrique, et que ce serait
266 là, vous avez touché, cher ami, quelque chose de tout à fait important. Le grand danger que nous avons couru au cours des t
267 orifier la culture européenne des siècles passés, tout en laissant entendre : attendez, vous allez voir ce que l’on va faire
268 finition de Paul Valéry : est absolument européen tout ce qui a été touché ou formé par ces trois sources : Athènes, Rome et
269 et encore plus avec Jérusalem. Mais ce n’est pas tout . Il y a en plus des trois sources selon Valéry la source germanique q
270 er pour compliquer formidablement le jeu, pendant tout le Moyen Âge : la mystique celte, l’aventure, le roman, toute la litt
271 en Âge : la mystique celte, l’aventure, le roman, toute la littérature, y compris l’opéra sont sortis de là, et le reste est
272 ermanique, notamment les notions de communauté et tout le droit communautaire qui est tellement important ; si l’on veut fai
273 qui accepte un nombre non limité de définitions, toutes justes. Le jeudi matin, je ne sais plus qui d’entre nous a dit qu’il
274 a aucune raison de s’arrêter. Un autre a dit que tout ce qui était définition de la culture n’était pas culture, il avait r
275 non limité et sans cesse croissant de définitions toutes justes, c’est-à-dire capables d’être intégrées et exemplifiées par de
276 ière, selon leur vocation unique, sans précédent, tout ce qui leur est venu de partout — les objets de leur piraterie ! Je p
16 1985, Cadmos, articles (1978–1986). Trente-cinq ans d’attentes déçues, mais d’espoir invaincu : le Conseil de l’Europe (été 1985)
277 pouvoir, dont la charge est de saisir et de créer toutes opportunités de se rapprocher d’un grand but politique — dans notre c
278 des devoirs de la personne humaine, dont, malgré toutes ses infidélités, l’Europe demeure aux yeux du monde le grand témoin.
279 ès : 1. Nous voulons une Europe unie, rendue dans toute son étendue à la libre circulation des hommes, des idées et des biens
280 péenne où soient représentées les forces vives de toutes nos nations. 5. Et nous prenons de bonne foi l’engagement d’appuyer d
281 sous la présidence rassurante d’Édouard Herriot. Toute l’Europe suspendait son jugement. Déjà pourtant une déception perçait
282 e députés élus représentant « les forces vives de toutes nos nations ». Cela changeait tout. Mais l’homme est ainsi fait : cur
283 ces vives de toutes nos nations ». Cela changeait tout . Mais l’homme est ainsi fait : curiosité d’abord. Avec Raymond Silva,
284 ter : ils ont été à la frontière franco-allemande toute proche et ont jeté bas une douzaine de poteaux frontières, en brandis
285 apoléon III. — L’oiseau bâtit son nid en un jour, toutes affaires cessantes. — On peut tout faire en deux pas, sauf franchir u
286 en un jour, toutes affaires cessantes. — On peut tout faire en deux pas, sauf franchir un fossé. — Si votre œuvre est de lo
287 ngue haleine, il n’y a pas une minute à perdre. —  Tout est prématuré, pour celui qui ne veut rien. — Chi va piano perd la Co
288 la vie, la durée de notre Europe divisée, devant toutes les menaces que vous savez : un régime social déficient, le chômage é
289 e essentiel : Nous ne le redirons jamais assez : toutes les nations de l’Europe occidentale sont aujourd’hui totalement solid
290 i appris que la motion Jacquet avait été refusée. Tout simplement. 3. Le Conseil de l’Orangerie. Suite, sans nul doute à l’
291 rasbourg. Mais l’odyssée des 6000 jeunes venus de toute l’Europe en autocars à l’appel de l’UEF91, et sans respecter les fron
292 inéma européen, et notre CEC. On nous apprend que tout est prêt en vue de l’accueil d’au moins 3000 jeunes gens dès le 27 no
293 plus multiplier les professions de foi européenne tout en reculant aussitôt devant les mesures qu’elles commandent. Libre à
294 que, par tous les moyens en notre pouvoir et par toutes les forces que nous donne la légitimité de notre but, nous consacrero
295 us vivions l’époque héroïque des gens — jeunes de tout âge — qui « marchent » pour rien, pour l’idée… Je me trompe ? Je ne d
296 r fédéral 92 daté d’avril 1953 : S’il fallait à tout prix expliquer le projet selon le vocabulaire ancien que précisément
297 ppeler que la Suisse, qui se présente à nous avec toutes les apparences d’une nation et d’une fédération, se nomme elle-même e
298 nation et d’une fédération, se nomme elle-même en toute propriété de terme une « Confédération ». C’est que la souveraineté a
299 organe commun qui les mettait en pool au sommet, tout en les garantissant à la base. L’Assemblée ad hoc, réunie à Strasbour
300 s feront si bien traîner les choses que le projet tout entier se verra finalement condamné par le rejet de la CED, qu’il éta
301 tés économiques européennes ou CEE : elle eût, de toute manière, échappé à la sphère politique du Conseil de l’Europe94. Entr
302 hange : P.-H. Spaak : — Les fédéralistes veulent tout , mais ils ne tiennent pas compte des obstacles réels. Moi — Il faut d
303 u désabusé de Jean Monnet à la fin d’une carrière toute consacrée à la construction de l’Europe : « Si c’était à refaire, je
304 EE soutenir discrètement des congrès comme celui, tout récent, de Venise, et celui qui se prépare pour l’automne à Rome. Il
305 faut-il que le verbe commencer soit pris ici dans toute la force de son sens d’initiation, d’instauration, de mise en marche 
306 acteurs sociaux, économiques et technologiques ». Tout cela, bel et bon (quoique mal dit en français). Les intentions de MM.
307 révolution jacobine, et surtout de Karl Marx, ont toutes fait et font encore preuve d’un attachement « inaliénable » à la libe
308 gistrer symboliquement les progrès accomplis dans toute l’Europe par l’idée régionaliste, enfin reconnue en Italie, en Belgiq
309 il connaît bien les problèmes et les ressources. Tout le reste est littérature. Il n’y a pas de libertés sans responsabilit
310 nseil de l’Europe, sans contredit, s’est placé au tout premier rang des constructeurs d’une Europe fédérale. Conclusion :
311 er de l’union sans la faire et à dire son urgence tout en la renvoyant à quelque session ultérieure. Je lis pas mal d’études
312 onfier l’union à deux organisations dépourvues de tout lien constitutionnel, d’inégale importance à tous égards : la premièr
313 e dépendant des États constamment susceptibles de tout bloquer au nom de leur « souveraineté » sacrée, quoique de moins en m
314 en moins vérifiable. Point d’exécutif coiffant le tout , ni de législatif digne du nom, mais deux assemblées sans nuls liens
315 el effort de réflexion institutionnelle intéresse tout à la fois la Communauté européenne et le Conseil de l’Europe. » La CE
316 el du Conseil de l’Europe. » Je cite ces paroles, toute modestie ravalée, pour décrire l’atmosphère de ces journées qui allai
317 us n’en recense pas moins d’une cinquantaine dans toute l’Europe. v. Rougemont Denis de, « Trente-cinq ans d’attentes déçu
17 1986, Cadmos, articles (1978–1986). Denis de Rougemont tel qu’en lui-même… [Entretien] (printemps 1986)
318 u par hasard un ouvrage d’un chimiste français un tout petit peu farfelu qui avait fait des croissances imitant des croissan
319 ode de grande créativité. À Paris, j’ai découvert toutes sortes d’écoles de pensée nouvelles. C’était en 1931, et jusqu’à la g
320 1931, et jusqu’à la guerre, il y a eu neuf années tout à fait extraordinaires, qu’on appelle maintenant dans plusieurs livre
321 . Nous avions repris un peu de cette critique-là, tout en étant très antimarxistes pour le reste. Nous avons alors fondé les
322 Voilà une chose fondamentale sur laquelle repose toute la critique que nous avons fait de la société actuelle. Elle a porté
323 , faire tous la même chose. Nous nous opposions à tout cela, la personne, l’homme libre et responsable étant notre but. Fina
324 -à-dire la guerre de trente-neuf, a éclaté. Et là tout notre mouvement s’est dissout puisque nous étions de différentes nati
325 cela m’a fait un choc. Je me suis mis à écrire à toute vitesse deux pages que j’ai envoyées à la Gazette de Lausanne . Le l
326 ais, c’est beaucoup trop violent, ce n’est pas du tout neutre. » Le lundi matin, je suis arrivé à mon bureau à sept heures,
327 nt, vous êtes au fort de Saint-Maurice en Valais. Tout ce que je vous demande, c’est de ne pas vous afficher dans les rues d
328 sseport diplomatique, et allez ouste, départ avec toute ma famille (ma première femme et deux enfants qui avaient 5 ans et 5
329 enfants qui avaient 5 ans et 5 mois). Cela a été toute une odyssée que d’arriver en Amérique en cargo, en 1940. Il y eut Pea
330 ’est une fédération européenne. Je n’avais pas du tout d’argent pour rentrer, aucun job ni rien, et voilà que je reçois un b
331 i s’appelait « mouvement personnaliste », a porté toute sa réflexion sur l’homme, but de la société, et non pas l’inverse, co
332 ez quels dangers existent pour l’homme ? Eh bien, tout simplement celui de perdre toute liberté, en tant que sujet maître de
333 ’homme ? Eh bien, tout simplement celui de perdre toute liberté, en tant que sujet maître de soi, de perdre sa liberté parce
334 plus être un citoyen libre et responsable. Voilà tout ce que nous disions dans les années 1930 à trente-neuf, nous que l’on
335 istes des années 1930 ». C’est là le fondement de tout ce que j’écris et de toute mon action politique pour l’Europe. Les da
336 ’est là le fondement de tout ce que j’écris et de toute mon action politique pour l’Europe. Les dangers sont innombrables, il
337 qui est connue maintenant, qui a été vérifiée par toutes les commissions scientifiques américaines, à la demande de la Maison-
338 durerait un ou deux mois, aboutirait à la fin de toute vie sur terre, ne serait-ce que par l’apparition de ce qu’on appelle
339 e choses complètement différentes, et quelquefois tout à fait opposées. Je suis arrivé, en écrivant mon livre L’Amour et l’
340 le bien de l’homme par ses actions quotidiennes, toute sa manière de vivre. Tandis que l’amour-passion, comme le mot l’indiq
341 fait. Il est facile. D’ailleurs, ce n’est pas du tout ennuyeux, le vrai amour. Je voudrais donc qu’on rétablisse comme but
342 andiloquent de le dire), comme finalité suprême à toute société et à toute vie humaine, en même temps ces trois choses : la l
343 ire), comme finalité suprême à toute société et à toute vie humaine, en même temps ces trois choses : la liberté, inséparable
344 s encore écrit une ligne ! Je pensais à mon livre tout le temps, mais je n’avais rien écrit. C’est dans un état de fièvre et
345 iage, je me suis dit : « Voilà, ou bien j’y passe toute ma vie, je ne fais rien d’autre, ou bien j’écris comme cela me vient
346 comprendre les mécanismes, d’y faire ses choix en toute connaissance de cause. À quelle condition l’homme peut-il se sentir v
347 et celui du Valais, ont des intérêts communs. De tout ce qui concerne les problèmes du lac, de sa santé, de sa protection (
348 r, se confédérer, comme les Suisses l’ont fait de tout temps. Non pour créer une puissance guerrière, mais pour créer un cad
349 ui est devenu le CERN, qui s’est fait depuis lors tout autour de l’endroit où j’habite. Je suis entouré par un grand anneau
350 , Dostoïevski, et leurs grands musiciens. Il y a toute une évolution qui est commune à l’ensemble des Européens. C’est un tr
351 olies pures de la société contemporaine : on veut tout appliquer, tout de suite, uniquement parce que ça va rapporter. On ne
352 timent de solitude et d’amertume. Il nous dit : «  Toute action doit avoir pour fin l’homme ; c’est à nous d’inventer l’avenir
353 tier. Voilà donc aussi une raison d’optimisme, en tout cas d’espoir. Éviter la guerre, éviter la destruction de la nature so
354 se partagent l’humanité et qui fonctionnent dans tout homme, la puissance d’une part et la liberté de l’autre. Dans les deu
355 ’un pouvoir. La puissance, écoutez bien cela, car toute ma pensée s’y résume, la puissance, c’est le pouvoir qu’on veut prend
356 ui devons faire ce premier choix : voulons-nous à tout prix la puissance sur les autres, la puissance qui ne peut mener qu’à
357 lienne. Cadmos a tenu à en rendre le contenu dans toute la fraîcheur et la spontanéité du langage parlé. C’est dans la maison