1
provoquer des adversaires plus nobles. Est-ce que
tout
se ramène à des querelles de gros sous ? Est-ce que Marx a raison, es
2
leurs l’utilité de sa démarche. Bon gré, mal gré,
tout
ce que l’on écrit contribue en quelque façon au bien ou au mal de bea
3
la bêtise qui s’occupe des affaires publiques et
tout
finit en dictature : plus question de pensée libre, j’entends : de pe
4
ontrais que la pensée bourgeoise et universitaire
tout
entière s’était mise à l’école de Montaigne : « Les autres forment l’
5
ation de la doctrine et de l’action proclamée par
toute
la pensée bourgeoise aboutit à la conception brutale d’une politique
6
n de la traduire en institutions et coutumes. Ou,
tout
au moins, d’indiquer les limites, la formule et les buts de ces insti
7
engagement se trouve référée aux sources mêmes de
toute
création, philosophique ou littéraire, loin de se réduire — comme ell
8
tionnel d’une classe ouvrière omnisciente mais de
toute
évidence imaginaire, fantasme typique du bourgeois qui ne sait pas qu
9
pas qu’il est lui-même le fantasme de l’ouvrier3.
Tout
mon livre repose sur l’idée simple de l’incarnation de la pensée, c’e
10
les marxistes, pour que l’histoire dure, — après
tout
ce n’est pas cela qui nous importe — mais pour le salut de la pensée
11
pensée qui n’est au vrai qu’une assurance contre
toute
espèce de sanction. Il est clair que cette liberté-là, garantie par l
12
ierkegaard. Penser avec les mains ne peut être en
tout
temps qu’une activité subversive, non moins qu’ordonnatrice. […] De m
13
e celui qui s’engage dans leur lecture éprouve de
tout
son être la présence d’une réalité éthique immédiate à chaque progrès
14
justifier son intuition, rien qu’elle, dégagée de
toute
allusion impure ; Kierkegaard, si désespérément soumis aux intermitte
15
epuis lors y bêlent d’une voix aigre et anxieuse,
tout
en signant une quantité de manifestes. Ils ont signé pour le négus et
16
à celui d’une tactique politique. Ce n’est pas du
tout
devenir esclave d’une doctrine, mais au contraire, c’est se libérer e
17
ot d’engagement. […] Les écrivains qui ont décidé
tout
récemment de renoncer à l’usage de leur pensée devant la menace hitlé
18
nne (voir le manifeste de Ce Soir) ont exprimé en
toute
clarté qu’ils étaient de vrais libéraux, irresponsables nés égarés po
19
le. Ils étaient en rupture de bercail. Maintenant
tout
est rentré dans l’ordre, les moutons se sont apaisés, et la situation
20
t. Une idéologie de style nazi se retourne, — car
tout
arrive — contre l’Allemagne fédérale, au bénéfice de la démocratie «
21
in concrète », qui règne à l’est de l’Europe sous
toutes
les apparences d’une dictature. Je ne cesserai pas pour si peu, de pr
22
uropéens organisés. Post-scriptum Un livre
tout
récent, L’Intellectuel contre l’Europe 4, d’André Reszlerc, m’apprend
23
er de 1947 a beaucoup à nous apprendre, il a vécu
toutes
les aventures de notre temps, à Moscou, à Budapest, à Munich, à Madri
24
de son essai d’en récapituler les données. C’est
tout
d’abord « l’attitude de l’écrivain, de l’artiste, du savant et du mil
25
es qui attribuent à l’Europe la responsabilité de
tout
ce qui va mal dans le monde ». André Reszler illustre les étapes de c
26
mples ». Nous tenons enfin le Suisse au-dessus de
tout
soupçon ! L’éloge séculaire du bon sauvage conduit à celui du primiti
27
Demoiselles d’Avignon, au Sacre du Printemps. Et
tout
débouche au xxe siècle sur une crise non seulement de la culture mai
28
nous modernes, nous les premiers, qui savons que
toute
agglomération d’hommes et le mode de culture intellectuelle qui en ré
29
, cette maladie fatale de la volonté européenne :
toute
musique authentique est un chant du cygne ». Ainsi désormais, jusqu’à
30
de lassitude, finalement de rejet de l’Europe ou
tout
au moins de sa culture. Mais ne serait-ce pas aussi, et peut-être sur
31
eau de l’aventure occidentale dans son avidité de
tout
« comprendre », tout explorer, tout intégrer ? Plus même : un moment
32
identale dans son avidité de tout « comprendre »,
tout
explorer, tout intégrer ? Plus même : un moment d’accélération de cet
33
on avidité de tout « comprendre », tout explorer,
tout
intégrer ? Plus même : un moment d’accélération de cette dialectique
34
ature et en philosophie comme en morale, n’est-il
tout
simplement que le pompier ? Voire celui qui entend faire passer le pr
35
faire passer le prestige de son État-nation avant
toute
vérité générale ou personnelle aussitôt réputée « abstraite », ou « p
36
e ou hostile à la tradition européenne : elle est
tout
simplement l’une des constantes des prétentions intellectuelles de no
37
la possibilité de son union politique, résultent
toutes
ou presque — y compris dans ce livre — de l’absence ou de l’oubli d’u
38
re qu’il poursuit dans sa recherche du bonheur ».
Toute
leur vie sociale est « fondée sur une base communale ». La justice y
39
eux opposer au schéma de l’État-nation, celui que
toute
la terre copie au xxe siècle. Et je ne cesserai de dresser cette ima
40
passé ou du présent. Je hais l’impérialisme sous
toutes
ses formes et je me méfie fondamentalement des messianismes religieux
41
e de civilisation, l’Europe n’est pas à l’abri de
tout
soupçon. Je ne commettrai pas l’erreur de vouloir la blanchir de tout
42
commettrai pas l’erreur de vouloir la blanchir de
toutes
les fautes et de tous les crimes qu’elle a pu — et qu’elle pourrait e
43
uite sur le sang et le vol, ressemblant en cela à
toutes
les civilisations” » (p. 147). Ceci posé, et maintenu fermement dans
44
. » Le monde, en effet, « se détourne de l’Europe
tout
en reprenant ses idées et ses créations. Il emprunte sa philosophie d
45
oblème. Pour moi, l’anthropologie évangélique est
tout
simplement la christologie — je vais dire pourquoi — d’où procèdent l
46
r Thomas d’Aquin, par Calvin, et il domine encore
toute
l’anthropologie chrétienne. Rejoignant le sujet de ce colloque, je v
47
it pas en Dieu ne peut pas faire de physique ». À
toutes
les écoles qui annoncent la mort de l’homme, un commun dénominateur :
48
mental du christianisme, de la christologie et de
toutes
les valeurs qui en ont été déduites (à tort ou à raison d’ailleurs9).
49
tes (à tort ou à raison d’ailleurs9). Il y a dans
toute
l’œuvre de Lévi-Strauss l’affirmation de plus en plus nette et tranch
50
timent (au sens nietzschéen et schelerien) contre
tout
ce qui peut ressembler à une culture européenne. Ils en viennent à ad
51
isme dont nous parlait ce matin Jacques Freymond.
Tout
ce qui réduit le sens de la responsabilité personnelle augmente les c
52
ondition l’homme d’aujourd’hui pour qu’il accepte
toute
la mythologie moderne des « impératifs » technologiques, des « nécess
53
entuelle culpabilité. Car l’Europe ne se fera pas
toute
seule, ne sera jamais faite par le ça, mais uniquement par des person
54
grandeur par la liberté et l’autogestion locale. (
Tout
cela dans le Contrat social et dans le Gouvernement de la Pologne). U
55
ini ! » L’Europe en formation ne semble pas du
tout
mal vue des Européens, en ce sens qu’ils la considèrent en principe a
56
ieurs années la plupart des journaux de nos pays,
tout
en lui consacrant de plus en plus de place dans leurs colonnes ? Ou p
57
c’est fini ! » équivaudrait à la mort de l’Europe
tout
entière, ce qui est très loin d’être évident. S’il s’agit de l’Europe
58
sournoisement jubilant, annoncer et accepter que
tout
cela soit perdu, — comme si tout cela n’était pas nous ? Aux yeux des
59
et accepter que tout cela soit perdu, — comme si
tout
cela n’était pas nous ? Aux yeux des journalistes qui ont composé ces
60
comme l’écrivait l’autre jour Jean Daniel ? Oui,
tout
change, a changé et va changer bien plus encore, avec l’ouverture de
61
e, on parlera de l’Europe. Et même on la mettra à
toutes
les sauces, annonce ">Le Figaro du 6 novembre. Mais au fond, la g
62
re P. Mauroy, ou de contrer Michel Rocard. Pas du
tout
: À chaque instant de la géographie, de l’économie de l’histoire, on
63
isent ses dernières déclarations publiques contre
toute
forme d’union de l’Europe qui ne soit pas l’Europe française. Pour Mi
64
ce… En effet, si la France n’existait plus, comme
tout
serait simple ! » On notera que M. Debré n’a pas cité le titre du liv
65
m’a d’abord fait penser au mot de Talleyrand : «
tout
ce qui est exagéré est insignifiant ». Mais il est clair qu’il y avai
66
ant ». Mais il est clair qu’il y avait chez Debré
tout
autre chose que l’intention d’insulter un auteur mal pensant : c’est
67
çait, et il s’y voyait contraint par sa religion.
Toute
riposte est futile en pareil cas. Il devient en revanche hautement in
68
at jacobin, ses dignitaires et sa police). Devant
tout
adversaire politique, idéologique, militaire, dont le langage ou la s
69
vice, à l’anarchie, à l’infamie : « Dans le faux,
tout
est possible », dit la Logique de Vienne… Ces vices et ces vertus, à
70
nt dominé par la nation gaulliste. Ils condamnent
toute
fédération comme attentat délibéré à l’intégrité de la France. Ils n’
71
nfédération avec veto et possibilité de retrait à
tout
moment de chacun des membres, c’est-à-dire sans foi jurée, donc sans
72
est en effet le seul pays d’Europe qui ait imposé
tout
à la fois et par la force, dès 1792, une unité de langue, de droit, d
73
ire et même de mémoire historique (via l’École) à
toutes
ses nationalités, au mépris déclaré de leurs identités. Les héritiers
74
. C’est oublier, de plus, deux faits qui changent
tout
: 1. Le traité d’Union de 1532 entre le Duché de Bretagne et la Couro
75
e et le Monde , Bulletin du CEC, 1965, mais aussi
toute
la collection des bulletins du CEC, de 1953 à 1975. Voir aussi D. de
76
ou encore : « Une tarte à la crème ! Ça signifie
tout
et rien ! Autant de sens du mot que d’écologistes ! » (Je l’ai lu hie
77
les visées politiques qu’elle est censée traduire
tout
en les dissimulant. 2. Dans les écoles primaires de Suisse romande,
78
s la crise du pétrole (1973) et la politique du «
tout
nucléaire » préconisée dès lors par plusieurs gouvernements. Il est n
79
ope, au xixe siècle puis aux USA. Elle s’étend à
toutes
les parties de la Terre où la civilisation européenne apporte le « dé
80
mat, du pillage des ressources non renouvelables.
Tout
État-nation, par nature, s’oppose identiquement à ce qui le dépasse t
81
par en bas, c’est-à-dire qu’il s’oppose à presque
tout
ce qui existe ou voudrait exister indépendamment de son contrôle. Cri
82
unes et les autres une centralisation ombrageuse,
tout
marche mieux, sur une petite échelle, dans les autonomies locales. «
83
sque aussi peur que l’Irlande, très jeune nation (
toutes
les deux étant îles de surcroît), de « perdre son identité dans une u
84
s pays qui sont, ou bien anglophones, ou bien, en
tout
cas, éloignés du monde latin. Même la présidence de la Commission par
85
intenir le régime linguistique actuel, par lequel
tout
national pourra toujours se faire traduire tout dans sa propre langue
86
l tout national pourra toujours se faire traduire
tout
dans sa propre langue. L’option pour trois langues, dites « principal
87
semblée européenne au suffrage universel, ils ont
tout
dit, et le contraire, et tout ce qu’il y a entre les deux. Quelques e
88
universel, ils ont tout dit, et le contraire, et
tout
ce qu’il y a entre les deux. Quelques exemples, entre plusieurs centa
89
c une vive satisfaction26. Mais comment accorder
tout
cela avec le dogme de la sacro-sainte souveraineté nationale ? La rép
90
se quitter une fois de plus. Mais c’est lui qui a
tout
machiné, en posant le problème du Sénat…) Selon mon interprétation, a
91
emain, il réitère, cette fois-ci à la RTF, devant
tout
le peuple français : Votre réponse va engager le destin de la France
92
ire fondamentale. (p. 131) Ceci enfin qui résume
tout
: à M. P. Messmer venu lui rendre visite le 16 juillet 1969 il redit
93
temps, la cause des régions progresse au-delà de
tout
ce que nous pouvions espérer, il y a dix ans, lors de l’échec du réfé
94
e annonciatrice du proche avenir européen. Contre
toute
attente des sceptiques et des réalistes du reste de l’Europe, l’Espag
95
des communautés autonomes qui seront constituées.
Toutes
ces entités jouissent d’une autonomie pour la gestion de leurs intérê
96
rique ou culturel, géographique ou économique, ou
tout
à la fois, qui confère à la population une cohésion dans la poursuite
97
, oppose une réaction de rejet quasi instantané à
toute
tentative d’explication économiste ou réductionniste de modèle marxis
98
ion culturelle s’il en fût, unité composée contre
toute
vraisemblance, irréductible à tout système d’explication fondé sur qu
99
mposée contre toute vraisemblance, irréductible à
tout
système d’explication fondé sur quelque infrastructure « matérielle »
100
supérieur sur ses terres », c’est-à-dire récusant
toute
allégeance envers l’Empire comme envers la papauté. C’est la partie q
101
C’est la partie qui veut se faire passer pour le
tout
. C’est l’utopie naissante de la souveraineté nationale absolue. « La
102
ie l’Europe à « notre patrie, notre maison », car
tout
y participe d’un même destin menacé. Il écrit : Maintenant, c’est en
103
rre générale que personne ne veut, paraît-il, que
tout
prépare et qui éclatera le 1er août 1914. Et pourtant, durant le prem
104
olga et d’Oslo à Athènes. L’Anti-Europe va-t-elle
tout
écraser ? L’effort des groupes personnalistes et de leurs camarades e
105
menant une lutte commune et clandestine, est-il à
tout
jamais perdu ? J’ai pu le craindre, par bouffées d’angoisse, durant m
106
blics qui les prolongeaient le lendemain. Presque
tout
l’essentiel. Mais pour quelles suites ? Peu de participants se sont e
107
te se perd, non dans le silence, hélas… Il en ira
tout
autrement du congrès fédéraliste de Montreux, un an plus tard. Où von
108
final du congrès, en formule les finalités, ou à
tout
le moins les conclusions. La deuxième solution est retenue. Nous disc
109
1949, la Conférence européenne de la culture. Ici
tout
se précise à l’évidence : par « culture », les Européens et les europ
110
rtainement inégalée dans l’histoire des congrès —
tout
au moins dans le monde des libertés « formelles » où les majorités ne
111
olitique de l’Europe. Quelques années plus tard,
tout
a changé diamétralement. Dans un écrit du même auteur38, on peut lire
112
. Lawrence, Remizov, G. Ferrero, Carl Burckhardt…
Toutes
sont résolument « européennes » à la fois dans leurs finalités cultur
113
s foyers très dispersés, d’où elles ont propagé à
toutes
les nations du continent des styles, des modes, des manières de senti
114
re donné. Par analogie, le terme va s’appliquer à
toute
communauté civile ou religieuse autogérée. Ainsi des collèges qui app
115
versité médiévale demeure l’idéal asymptotique de
tout
ce que notre époque croit avoir inventé sous le nom d’UER (unités d’e
116
cupérer, embrigader en la personne de ses auteurs
toute
espèce de recherche authentique, possiblement critique ou négative à
117
ercs. III. De l’Université aux « Facultés »
Tout
cela nous mène à la mise au pas napoléonienne des écoles, c’est-à-dir
118
celui de « Facultés », qui implique l’abandon de
toute
intention d’interdisciplinarité, de convergence des arts libéraux, et
119
divisée en treize instituts distincts, qualifiés
tout
à fait abusivement d’« universités », alors qu’il ne s’agit en fait q
120
tisme, loin d’être éliminé, a donc été reporté du
tout
sur les parties, et la vertu totalisante qui est celle qu’on doit att
121
ourtant dans le retour aux petites unités qu’ici,
tout
comme dans les structures économiques, sociales et politiques, l’on e
122
ges des petites communautés et des grands moyens,
tout
se résume dans la formule de l’Europe des régions fédérées. V. La
123
s de synthèses » : professeurs de tous âges et de
toutes
spécialités, et futurs professeurs déjà gradués, d’une part ; respons
124
férence, le soir, c’est à ses risques et périls :
toute
déclaration publique est obligatoirement suivie d’une discussion régl
125
d’entretenir ou de former une image cohérente du
Tout
. Vraiment européenne, puisqu’elle aurait pour fin de recréer l’union
126
. » — judaïsme et christianisme : ces versets que
tout
homme cultivé en Occident connaît ou reconnaît quand on les cite, dis
127
am, de la chrétienté médiévale et renaissante ont
toutes
des sentences, poèmes, prières ou oraisons jaculatoires presque ident
128
e l’exact équivalent grammatical, mais non pas du
tout
spirituel, dans les œuvres du mystique soufi Sohrawardi d’Alep (1155-
129
opriétés privées et de nos territoires étatiques.
Tout
cela va se produire dans l’époque même où se développent les sciences
130
tion. Elle présente ceci de nouveau par rapport à
toutes
les autres activités conçues auparavant, qu’elle n’est pas autorégulé
131
vie, notre existence incorruptibles, — non pas du
tout
moralement, par conversion personnelle ou purification du moi, mais p
132
nnelle ou purification du moi, mais physiquement,
tout
d’abord par l’effet de l’incorruptibilité de l’environnement : au lie
133
lle. L’aventure technique relève de l’utopie dans
toute
la mesure où elle vise à l’élimination des contraintes de lieux et de
134
te qu’elles s’appelaient « privilèges » ; de tuer
tout
civisme qui puisse s’opposer aux décrets de la capitale. Dans le géom
135
nsée politique en cette fin du xviiie siècle.46
Tout
cela va se concrétiser, dramatiquement, se précipiter au sens chimiqu
136
on civique », est le contraire exact de l’utopie.
Toute
utopie est uniformisante, mais région signifie différence. « Une régi
137
. Ceci nous permet d’espérer. 7. Mon propos dans
tout
cela n’est guère politique, encore moins politologique. Il est propre
138
moins politologique. Il est proprement spirituel.
Toute
utopie au sens de Thomas More, de Campanella, de Fourier, est project
139
e quelconque société que lorsque celle-ci a perdu
toute
espérance de progrès futur. » Toute utopie, au sens politique du term
140
le-ci a perdu toute espérance de progrès futur. »
Toute
utopie, au sens politique du terme, est projection à terme indéfini d
141
ns fin vers nous — Dieu à-venir. 45. J’emprunte
tout
cela — hélas, beaucoup trop simplifié — au très haut et profond chef-
142
es de Mme de Staël, sait-on qu’elle ne figure que
tout
incidemment, à titre d’amicale mise en garde contre l’excès d’origina
143
Staël, comme le contraire de tous ces esprits-là.
Tout
au long de ses deux grands livres, De la Littérature et De l’Allemagn
144
elle le décrit et elle l’illustre comme ce qui a
tout
d’abord la vertu d’associer les esprits les plus divers « d’un bout d
145
qui diverge procède la plus belle harmonie. » Or,
toutes
les analyses de nos tempéraments et de nos styles de création, anglai
146
ivent se servir de guides les unes aux autres, et
toutes
auraient tort de se priver des lumières qu’elles peuvent mutuellement
147
espire un autre air ; on se trouvera donc bien en
tout
pays d’accueillir les pensées étrangères ; car dans ce genre, l’hospi
148
le midi du continent. Je note ici, pour y revenir
tout
à l’heure, que le problème ainsi posé par Mme de Staël aux débuts du
149
u xxe siècle : preuve de plus de la précédence à
tout
le moins chronologique, du culturel voire du religieux sur l’économiq
150
coïncidentia oppositorum, qui est le principe de
toute
morale européenne. Or, cette morale, et voilà la nouveauté très singu
151
uand cette réunion, dis-je, s’appelle une nation,
tout
lui serait permis pour se faire du bien ? Le mot de nation serait alo
152
qu’on sent inspirée de Rousseau en ce qu’elle est
tout
à la gloire du petit État : La grandeur des États chez les modernes,
153
monarques ont rendu pour ainsi dire, la politique
toute
négative.54 Au contraire, dans les petits pays, les citoyens resten
154
r de l’avenir. Sa liberté est toujours en avant.
Tout
cela se lit ou se relit en filigrane dans De l’Allemagne, et les quel
155
e folie slave, et le sens chrétien de l’amour qui
tout
embrasse, — pour cet homme elle eût proposé l’union fédérale de nos p
156
heureux, parce « qu’il réunit plus qu’aucun autre
toutes
les forces de l’âme dans le même foyer57 ». L’Europe de l’enthousias
157
orée ! Ô chrétienté, gloire de l’univers, comment
tout
honneur s’est-il retiré de toi ? Comment a disparu ton éclat sans riv
158
est la vigueur de ton peuple ? Où, le respect que
toutes
les nations te portaient ? Où, ta majesté royale ? Où ta gloire ? Que
159
imitant expressément les souverainetés nationales
tout
en garantissant l’autonomie des États membres. Le plan prévoit la cré
160
es d’un orphelinat à Halle). L’idéal directeur de
toute
l’œuvre s’exprime dans ce titre du chap. II de la Panpaedie : « Qu’il
161
réparant le retour millénaire fusionne en un même
tout
le développement spontané de la nature et le processus éducatif. C’es
162
la famille, mais est solidaire de la vie sociale
tout
entière : la société humaine est une société d’éducation, idée qui ne
163
ncertante de l’idée « pansophique » : « enseigner
tout
à tous et à tous les points de vue », ainsi que l’union fondamentale
164
ge de France et mort en Grèce, Mickiewicz a lutté
toute
sa vie pour la libération de sa patrie, et n’a cessé d’appeler à son
165
azette. » Mea culpa… Mais ce colloque, au-delà de
toute
neutralité, devrait enfin nous décider à percevoir la voix profonde e
166
nt libéral. D’ailleurs, l’absence pathologique de
toute
trace d’humour dans ce livre est l’indicateur le plus sûr d’une dispo
167
nête : la plupart signifiaient dans leur contexte
tout
à fait autre chose ou le contraire de ce qu’il veut y lire aujourd’hu
168
s sépare par une douzaine de pages et cela change
tout
. Le premier terme devient une déclaration de guerre à la démocratie,
169
x nazis60. Il se garde, bien sûr, de rappeler que
tout
le contexte condamne sans appel fascisme, nazisme et stalinisme. C
170
sion, ici, touche au sublime !) : « Il semble que
toutes
les tentatives de résistance au conformisme social aient été paralysé
171
t vérifier, c’est que « le texte dit exactement »
tout
autre chose que ce que l’on a cité entre guillemets p. 19. Au surplus
172
uelle ils n’ont cessé de condamner sans rémission
toutes
formes d’idéologies totalitaires. B.-H. Lévy ignore-t-il que la résul
173
’État totalitaire fait son ciment ».) Ignore-t-il
tout
, enfin, de ce qui a été écrit, de Tocqueville à Hannah Arendt en pass
174
mpêche pratiquement de vérifier les textes cités,
tout
en donnant l’impression d’une recherche poussée très loin… Page 35, L
175
aire la vérité qui est totale, qui rend compte de
tout
l’homme57) ». Non (suis-je censé répondre selon Lévy), « ces arrogant
176
itées dans mon livre. Quelques remarques de forme
tout
d’abord : — dans « le beau nom de totalitaire », l’adjectif « beau »
177
sage ; — je n’ai pas écrit : « qui rend compte de
tout
l’homme », mais bien : « qui rend compte du tout de l’homme et de ses
178
tout l’homme », mais bien : « qui rend compte du
tout
de l’homme et de ses fins les plus lointaines°. — les mots « révoluti
179
enfin une remarque de fond : — je ne parle pas du
tout
« d’expériences » totalitaires qui seraient « trop simples » (Auschwi
180
rite pas le nom de philosophe. Citation XII
Toutes
les citations précédentes sont concentrées dans le premier chapitre.
181
iens, mais encore, et enfin, et là c’est pire que
tout
, ils sont antiaméricains ! Ah ! l’Amérique ! Quel crime a-t-elle com
182
—, le fait est que ce B.-H. Lévy, qui me traite à
tout
hasard de fasciste et de nazi, se garde bien de citer un seul de mes
183
ses nazis. C’est qu’en somme il ignore à peu près
tout
de la vraie nature — religieuse — du prétendu « socialisme national »
184
é62. L’idéologie personnaliste au pouvoir ?
Tout
cela ne serait presque rien si, dans L’Express n° 1546 du 13 février
185
tes des années 1930 » retenues par B.-H. Lévy ont
toutes
été choisies, sans exception, de telle manière qu’un lecteur d’aujour
186
ion de facilité : quand on n’y voit plus clair du
tout
, quand on n’en peut plus, quand le monde devient si obscur et si lour
187
cur et si lourd, ah ! qu’il est commode de mettre
tout
le paquet dans les mains d’un homme, d’attendre les mots d’ordre et d
188
Mais tentation de grandeur aussi : le désordre en
tout
, le dégoût partout, — vivement de la propreté, de l’énergie, quelque
189
» Si la France se décide à être elle-même, alors
tout
peut changer, « le dynamisme, la jeunesse ardente de l’Allemagne ne t
190
et par l’individualisme bourgeois destructeur de
toute
vraie communauté ? Le 1er novembre 1938, dans le numéro 74 d’ Esprit
191
du développement de l’individualisme bourgeois.
Tout
à l’heure, la dénonciation du même individualisme bourgeois par L’Or
192
pendent à vos ceintures, ces défilés farouches —
tout
cela signifie guerre en français ». 61. J.-F. Revel semble croire, e
193
qui se referme sur son égoïsme, sur son refus de
toute
solidarité effective avec le prochain et la communauté où il vit. 64
194
, les communautés d’étudiants étrangers regroupés
tout
naturellement selon leur langue ou leur naissance : leur natio. À Bol
195
. La première doctrine de l’État sera formulée en
toute
rigueur par Jean Bodin, aux six livres de La République, dès l’année
196
t « franc sujet » du souverain, seule « source de
toute
autorité ». Ses droits ne sont que « privilèges » et révocables à tou
197
droits ne sont que « privilèges » et révocables à
tout
instant par le souverain, lequel n’est pas obligé par la loi70, acte
198
France moderne » (P. Mesnard, op. cit., p. 490).
Tout
cela culmine dans la définition de la souveraineté, « puissance de do
199
e voir ; la démocratie ou l’estat populaire quand
tout
le peuple ou la plupart d’iceluy en corps a la puissance souveraine ;
200
fois), puis cet État — et ainsi de suite pendant
tout
le chapitre. Le Moyen Âge ne parle guère que de royaumes et de peuple
201
» précise Littré). L’âge classique mélange un peu
tout
, non sans subtiles et précises nuances, qui en disent plus que les dé
202
nsidérations sur les Romains. Et voici qui résume
tout
cela dans Littré (1865) : « La grande nation, nom donné d’abord à la
203
exécutif, c’est-à-dire à l’État, lequel décide de
tout
au nom de la Nation. La souveraineté royale se manifestait vers l’ext
204
at. L’État c’est moi, aurait dit Louis XIV, comme
tout
patron de droit divin ou tout chef d’entreprise parlant de ses bureau
205
it Louis XIV, comme tout patron de droit divin ou
tout
chef d’entreprise parlant de ses bureaux, de ses grands secrétaires,
206
nement de la France est forgé à chaud… L’État est
tout
… Il est militaire dans son principe, dans ses maximes, dans son espri
207
dans n’importe quelle société humaine jusque-là.
Tout
y est militarisé, c’est-à-dire mobilisable à tout moment, esprit, cor
208
Tout y est militarisé, c’est-à-dire mobilisable à
tout
moment, esprit, corps et choses, par la conscription d’abord, mais au
209
pays en départements arbitrairement découpés. c)
Toutes
les routes, et demain toutes les lignes de chemin de fer, et plus tar
210
irement découpés. c) Toutes les routes, et demain
toutes
les lignes de chemin de fer, et plus tard toutes les autoroutes, part
211
toutes les lignes de chemin de fer, et plus tard
toutes
les autoroutes, partent de la capitale et y ramènent. Comme dans l’Em
212
révue dès son accession au pouvoir : il entendait
tout
mettre en uniforme, élèves des trois degrés, conscrits et fonctionnai
213
lle de la Science, vraie religion du xxe siècle.
Tout
cela, qui était le grand dessein de Napoléon, mais qui après lui avai
214
importantes durant deux ou trois décennies, comme
tout
est disposé en vue de la guerre — esprits et corps autant qu’infrastr
215
psychoses, d’alcoolisme et d’usage de drogues de
toute
espèce, accompagnée d’une apathie civique croissante et en même temps
216
rait été rattrapé assez largement par les Russes.
Tout
va donc bien pour le moment. Des instruments d’une folle susceptibili
217
ilité avertissent sans relâche les gouvernants de
tout
ce qui se passe, ou seulement se prépare, dans les esprits, dans les
218
uton peut marquer le seuil de l’anéantissement de
toutes
les libertés et volontés civiques concentrées dans la liberté et dans
219
cessité naturelle, définitive, inéluctable. Comme
tout
ce qui est né, il mourra donc. Mais on voudrait ne pas être entraîné
220
posent. L’argument est devenu le pont aux ânes de
toute
critique fédéraliste de l’État-nation. On le retrouve de nos jours da
221
Par quoi ils manquent doublement à la fonction de
tout
gouvernement : sécuriser les membres d’une communauté, et assurer l’e
222
le peuple qui obéit. « Trois ordres de lois, dont
toutes
seront abrogées par le triple fait historique de l’irréligion, de la
223
. Mais pouvant entraîner sous peu l’extinction de
toute
vie indigène sur la terre, végétale, animale et humaine. 10. L’obs
224
e, animale et humaine. 10. L’obstacle majeur à
toute
fédération des Européens Question : — La décadence de l’État-nati
225
eté nationale » ne peut servir que les ennemis de
tout
régime fédéraliste. Car le Monde du 30 avril 1984 m’apprend que les a
226
mme nous l’avons montré — la Souveraineté a perdu
toute
substance et toute vertu novatrice ou positivement impérative. Elle n
227
ntré — la Souveraineté a perdu toute substance et
toute
vertu novatrice ou positivement impérative. Elle n’est plus qu’une pr
228
l’on invoque à titre de tabou, ce qui exempte de
toute
raison donnée ou à trouver. La Souveraineté de l’État ne peut donc pl
229
ssance, mais puissance de refuser, et bloquage de
toute
solution incompatible avec la prétention que l’on allègue arbitrairem
230
Tel est le nihilisme de l’État-nation. Ce qui est
tout
simplement absurde, dans les discours des « hommes d’État » contempor
231
aquelle s’oppose par sa définition et sa nature à
toute
espèce de pacte ou d’alliance de bonne foi, qui limiterait l’absolu d
232
s ; — une mise en commun des chacuns pour soi.79
Toutes
choses que l’on peut dire ou écrire, mais non point pratiquer, pour d
233
on sur l’obstacle par essence et par définition à
toute
union sérieuse, tant soit peu contraignante, et faisant prévaloir la
234
iront jamais rien. Eux, non ! Ils sont au-delà de
tout
soupçon de fédéralisme clandestin. Mais leur temps va passer inexorab
235
t la pratique de la solidarité. Indépendamment de
tout
jugement sur les qualités morales des habitants des pays considérés.
236
ris, 1979. 77. « Si l’on estime qu’être opposé à
tout
abandon de souveraineté, c’est être nationaliste, alors oui, je suis
237
rt ses thèmes sacrés, l’absolu de sa primauté sur
toute
autre vertu cardinale. Raymond Barre traduisait fidèlement, à sa cout
238
RPR), tandis que Le Monde précisait le 15 mai en
toute
innocence apparente : « Trois interventions qui ont dominé le week-en
239
ltation du 14 juin comme un enjeu de nature avant
tout
nationale… C’est à celui qui promet d’être le plus exigeant avec la C
240
e polémiques toujours plus âpres, en l’absence de
toute
passion manifeste. (On pourrait dire que le discours politicien est
241
lus obtus rendent à l’idéal européen.) En Italie,
tout
comme en France (comme l’expose la Neue Zürcher Zeitung du 17 mai), l
242
FA Là encore, un problème « national » domine
tout
: l’installation des missiles américains sur le territoire allemand.
243
ique, mais aussi exemplaire parmi les Dix : c’est
tout
le problème de la défense commune et autonome des Européens qui se tr
244
oint les positions et propositions défendues dans
toute
la suite de nos études sur l’Europe et les régions 84 et dans L’Aven
245
nt, à commencer par les forêts et océans qui font
tout
l’oxygène que respirent les êtres vivants — ces destructeurs sont des
246
öndube consacré aux aspects positifs du PE — oui,
tout
arrive — nous sommes heureux de citer : Le Parlement européen est le
247
et justifié sa déclaration récente : « L’Europe a
tout
ce qu’il faut pour être une superpuissance, sauf la volonté. » L’un d
248
uxième thème, la sémantique : nous avons consacré
toute
une journée à l’examen des langues de bois diverses des gouvernements
249
rs experts, celles de certaines littératures, pas
toutes
, mais enfin il y en a beaucoup d’autres que nous pourrions examiner,
250
ructive, pour tout le monde je crois, un exercice
tout
à fait utile. Troisième thème, un retour à la culture commune des Eur
251
ulturel, premier thème, je vous avouerai que j’ai
tout
appris ici. Je n’en savais rien. Quand j’ai vu cela sur le programme,
252
ait dit un général que vous connaissez. Il y a eu
toutes
sortes de propositions. M. Boldizsar a proposé « dialogue multilatéra
253
de ce genre, ne fera rien. Nous avons donc appris
tout
cela, et que le thème de Budapest sera une discussion générale, donc
254
re en valeur un intermède qui a occupé, je crois,
tout
l’après-midi du jeudi : Mme Oudaltsova nous a fait une communication
255
l’empereur exerçaient une influence décisive sur
toute
la culture et l’idéologie. Vous avez souligné, de la sorte, une disti
256
ous, définit l’héritage de Byzance est devenu, de
toute
évidence, celui de la Russie, non seulement au Moyen Âge, mais après
257
individu se dissolvait dans la société, alors que
toute
l’idée de grandeur exprimée dans l’idéologie, la littérature et l’art
258
d’autant plus loin qu’elle ne s’est pas faite du
tout
pour des raisons géographiques, encore moins ethniques — la populatio
259
théologique, qui a imprimé des traits durables à
toute
la population russe, par l’intermédiaire de l’Église orthodoxe. Je me
260
venues de l’autre côté, et je crois que cela est
tout
à fait important. Il y a eu des moments où l’on sentait la tension mo
261
une qualité extrêmement dense, dirais-je, et puis
tout
s’est détendu quand notre président a pris la parole pour dire que le
262
t une langue qu’il voulait absolument purifiée de
toute
idéologie. Le parallélisme est intéressant, et on a pu constater qu’i
263
e, sans animosité dans la manière de discuter. Et
tout
cela, dans une conjoncture mondiale qui, justement, semble opposer ra
264
el Corral, Acimovic, Mayer, Lipatti, revenant sur
tout
le phénomène de la langue de bois de Madrid. Je voudrais relever, en
265
de presse sur les discussions : l’impression que
tout
cela tournait dans un petit cercle européocentrique, et que ce serait
266
là, vous avez touché, cher ami, quelque chose de
tout
à fait important. Le grand danger que nous avons couru au cours des t
267
orifier la culture européenne des siècles passés,
tout
en laissant entendre : attendez, vous allez voir ce que l’on va faire
268
finition de Paul Valéry : est absolument européen
tout
ce qui a été touché ou formé par ces trois sources : Athènes, Rome et
269
et encore plus avec Jérusalem. Mais ce n’est pas
tout
. Il y a en plus des trois sources selon Valéry la source germanique q
270
er pour compliquer formidablement le jeu, pendant
tout
le Moyen Âge : la mystique celte, l’aventure, le roman, toute la litt
271
en Âge : la mystique celte, l’aventure, le roman,
toute
la littérature, y compris l’opéra sont sortis de là, et le reste est
272
ermanique, notamment les notions de communauté et
tout
le droit communautaire qui est tellement important ; si l’on veut fai
273
qui accepte un nombre non limité de définitions,
toutes
justes. Le jeudi matin, je ne sais plus qui d’entre nous a dit qu’il
274
a aucune raison de s’arrêter. Un autre a dit que
tout
ce qui était définition de la culture n’était pas culture, il avait r
275
non limité et sans cesse croissant de définitions
toutes
justes, c’est-à-dire capables d’être intégrées et exemplifiées par de
276
ière, selon leur vocation unique, sans précédent,
tout
ce qui leur est venu de partout — les objets de leur piraterie ! Je p
277
pouvoir, dont la charge est de saisir et de créer
toutes
opportunités de se rapprocher d’un grand but politique — dans notre c
278
des devoirs de la personne humaine, dont, malgré
toutes
ses infidélités, l’Europe demeure aux yeux du monde le grand témoin.
279
ès : 1. Nous voulons une Europe unie, rendue dans
toute
son étendue à la libre circulation des hommes, des idées et des biens
280
péenne où soient représentées les forces vives de
toutes
nos nations. 5. Et nous prenons de bonne foi l’engagement d’appuyer d
281
sous la présidence rassurante d’Édouard Herriot.
Toute
l’Europe suspendait son jugement. Déjà pourtant une déception perçait
282
e députés élus représentant « les forces vives de
toutes
nos nations ». Cela changeait tout. Mais l’homme est ainsi fait : cur
283
ces vives de toutes nos nations ». Cela changeait
tout
. Mais l’homme est ainsi fait : curiosité d’abord. Avec Raymond Silva,
284
ter : ils ont été à la frontière franco-allemande
toute
proche et ont jeté bas une douzaine de poteaux frontières, en brandis
285
apoléon III. — L’oiseau bâtit son nid en un jour,
toutes
affaires cessantes. — On peut tout faire en deux pas, sauf franchir u
286
en un jour, toutes affaires cessantes. — On peut
tout
faire en deux pas, sauf franchir un fossé. — Si votre œuvre est de lo
287
ngue haleine, il n’y a pas une minute à perdre. —
Tout
est prématuré, pour celui qui ne veut rien. — Chi va piano perd la Co
288
la vie, la durée de notre Europe divisée, devant
toutes
les menaces que vous savez : un régime social déficient, le chômage é
289
e essentiel : Nous ne le redirons jamais assez :
toutes
les nations de l’Europe occidentale sont aujourd’hui totalement solid
290
i appris que la motion Jacquet avait été refusée.
Tout
simplement. 3. Le Conseil de l’Orangerie. Suite, sans nul doute à l’
291
rasbourg. Mais l’odyssée des 6000 jeunes venus de
toute
l’Europe en autocars à l’appel de l’UEF91, et sans respecter les fron
292
inéma européen, et notre CEC. On nous apprend que
tout
est prêt en vue de l’accueil d’au moins 3000 jeunes gens dès le 27 no
293
plus multiplier les professions de foi européenne
tout
en reculant aussitôt devant les mesures qu’elles commandent. Libre à
294
que, par tous les moyens en notre pouvoir et par
toutes
les forces que nous donne la légitimité de notre but, nous consacrero
295
us vivions l’époque héroïque des gens — jeunes de
tout
âge — qui « marchent » pour rien, pour l’idée… Je me trompe ? Je ne d
296
r fédéral 92 daté d’avril 1953 : S’il fallait à
tout
prix expliquer le projet selon le vocabulaire ancien que précisément
297
ppeler que la Suisse, qui se présente à nous avec
toutes
les apparences d’une nation et d’une fédération, se nomme elle-même e
298
nation et d’une fédération, se nomme elle-même en
toute
propriété de terme une « Confédération ». C’est que la souveraineté a
299
organe commun qui les mettait en pool au sommet,
tout
en les garantissant à la base. L’Assemblée ad hoc, réunie à Strasbour
300
s feront si bien traîner les choses que le projet
tout
entier se verra finalement condamné par le rejet de la CED, qu’il éta
301
tés économiques européennes ou CEE : elle eût, de
toute
manière, échappé à la sphère politique du Conseil de l’Europe94. Entr
302
hange : P.-H. Spaak : — Les fédéralistes veulent
tout
, mais ils ne tiennent pas compte des obstacles réels. Moi — Il faut d
303
u désabusé de Jean Monnet à la fin d’une carrière
toute
consacrée à la construction de l’Europe : « Si c’était à refaire, je
304
EE soutenir discrètement des congrès comme celui,
tout
récent, de Venise, et celui qui se prépare pour l’automne à Rome. Il
305
faut-il que le verbe commencer soit pris ici dans
toute
la force de son sens d’initiation, d’instauration, de mise en marche
306
acteurs sociaux, économiques et technologiques ».
Tout
cela, bel et bon (quoique mal dit en français). Les intentions de MM.
307
révolution jacobine, et surtout de Karl Marx, ont
toutes
fait et font encore preuve d’un attachement « inaliénable » à la libe
308
gistrer symboliquement les progrès accomplis dans
toute
l’Europe par l’idée régionaliste, enfin reconnue en Italie, en Belgiq
309
il connaît bien les problèmes et les ressources.
Tout
le reste est littérature. Il n’y a pas de libertés sans responsabilit
310
nseil de l’Europe, sans contredit, s’est placé au
tout
premier rang des constructeurs d’une Europe fédérale. Conclusion :
311
er de l’union sans la faire et à dire son urgence
tout
en la renvoyant à quelque session ultérieure. Je lis pas mal d’études
312
onfier l’union à deux organisations dépourvues de
tout
lien constitutionnel, d’inégale importance à tous égards : la premièr
313
e dépendant des États constamment susceptibles de
tout
bloquer au nom de leur « souveraineté » sacrée, quoique de moins en m
314
en moins vérifiable. Point d’exécutif coiffant le
tout
, ni de législatif digne du nom, mais deux assemblées sans nuls liens
315
el effort de réflexion institutionnelle intéresse
tout
à la fois la Communauté européenne et le Conseil de l’Europe. » La CE
316
el du Conseil de l’Europe. » Je cite ces paroles,
toute
modestie ravalée, pour décrire l’atmosphère de ces journées qui allai
317
us n’en recense pas moins d’une cinquantaine dans
toute
l’Europe. v. Rougemont Denis de, « Trente-cinq ans d’attentes déçu
318
u par hasard un ouvrage d’un chimiste français un
tout
petit peu farfelu qui avait fait des croissances imitant des croissan
319
ode de grande créativité. À Paris, j’ai découvert
toutes
sortes d’écoles de pensée nouvelles. C’était en 1931, et jusqu’à la g
320
1931, et jusqu’à la guerre, il y a eu neuf années
tout
à fait extraordinaires, qu’on appelle maintenant dans plusieurs livre
321
. Nous avions repris un peu de cette critique-là,
tout
en étant très antimarxistes pour le reste. Nous avons alors fondé les
322
Voilà une chose fondamentale sur laquelle repose
toute
la critique que nous avons fait de la société actuelle. Elle a porté
323
, faire tous la même chose. Nous nous opposions à
tout
cela, la personne, l’homme libre et responsable étant notre but. Fina
324
-à-dire la guerre de trente-neuf, a éclaté. Et là
tout
notre mouvement s’est dissout puisque nous étions de différentes nati
325
cela m’a fait un choc. Je me suis mis à écrire à
toute
vitesse deux pages que j’ai envoyées à la Gazette de Lausanne . Le l
326
ais, c’est beaucoup trop violent, ce n’est pas du
tout
neutre. » Le lundi matin, je suis arrivé à mon bureau à sept heures,
327
nt, vous êtes au fort de Saint-Maurice en Valais.
Tout
ce que je vous demande, c’est de ne pas vous afficher dans les rues d
328
sseport diplomatique, et allez ouste, départ avec
toute
ma famille (ma première femme et deux enfants qui avaient 5 ans et 5
329
enfants qui avaient 5 ans et 5 mois). Cela a été
toute
une odyssée que d’arriver en Amérique en cargo, en 1940. Il y eut Pea
330
’est une fédération européenne. Je n’avais pas du
tout
d’argent pour rentrer, aucun job ni rien, et voilà que je reçois un b
331
i s’appelait « mouvement personnaliste », a porté
toute
sa réflexion sur l’homme, but de la société, et non pas l’inverse, co
332
ez quels dangers existent pour l’homme ? Eh bien,
tout
simplement celui de perdre toute liberté, en tant que sujet maître de
333
’homme ? Eh bien, tout simplement celui de perdre
toute
liberté, en tant que sujet maître de soi, de perdre sa liberté parce
334
plus être un citoyen libre et responsable. Voilà
tout
ce que nous disions dans les années 1930 à trente-neuf, nous que l’on
335
istes des années 1930 ». C’est là le fondement de
tout
ce que j’écris et de toute mon action politique pour l’Europe. Les da
336
’est là le fondement de tout ce que j’écris et de
toute
mon action politique pour l’Europe. Les dangers sont innombrables, il
337
qui est connue maintenant, qui a été vérifiée par
toutes
les commissions scientifiques américaines, à la demande de la Maison-
338
durerait un ou deux mois, aboutirait à la fin de
toute
vie sur terre, ne serait-ce que par l’apparition de ce qu’on appelle
339
e choses complètement différentes, et quelquefois
tout
à fait opposées. Je suis arrivé, en écrivant mon livre L’Amour et l’
340
le bien de l’homme par ses actions quotidiennes,
toute
sa manière de vivre. Tandis que l’amour-passion, comme le mot l’indiq
341
fait. Il est facile. D’ailleurs, ce n’est pas du
tout
ennuyeux, le vrai amour. Je voudrais donc qu’on rétablisse comme but
342
andiloquent de le dire), comme finalité suprême à
toute
société et à toute vie humaine, en même temps ces trois choses : la l
343
ire), comme finalité suprême à toute société et à
toute
vie humaine, en même temps ces trois choses : la liberté, inséparable
344
s encore écrit une ligne ! Je pensais à mon livre
tout
le temps, mais je n’avais rien écrit. C’est dans un état de fièvre et
345
iage, je me suis dit : « Voilà, ou bien j’y passe
toute
ma vie, je ne fais rien d’autre, ou bien j’écris comme cela me vient
346
comprendre les mécanismes, d’y faire ses choix en
toute
connaissance de cause. À quelle condition l’homme peut-il se sentir v
347
et celui du Valais, ont des intérêts communs. De
tout
ce qui concerne les problèmes du lac, de sa santé, de sa protection (
348
r, se confédérer, comme les Suisses l’ont fait de
tout
temps. Non pour créer une puissance guerrière, mais pour créer un cad
349
ui est devenu le CERN, qui s’est fait depuis lors
tout
autour de l’endroit où j’habite. Je suis entouré par un grand anneau
350
, Dostoïevski, et leurs grands musiciens. Il y a
toute
une évolution qui est commune à l’ensemble des Européens. C’est un tr
351
olies pures de la société contemporaine : on veut
tout
appliquer, tout de suite, uniquement parce que ça va rapporter. On ne
352
timent de solitude et d’amertume. Il nous dit : «
Toute
action doit avoir pour fin l’homme ; c’est à nous d’inventer l’avenir
353
tier. Voilà donc aussi une raison d’optimisme, en
tout
cas d’espoir. Éviter la guerre, éviter la destruction de la nature so
354
se partagent l’humanité et qui fonctionnent dans
tout
homme, la puissance d’une part et la liberté de l’autre. Dans les deu
355
’un pouvoir. La puissance, écoutez bien cela, car
toute
ma pensée s’y résume, la puissance, c’est le pouvoir qu’on veut prend
356
ui devons faire ce premier choix : voulons-nous à
tout
prix la puissance sur les autres, la puissance qui ne peut mener qu’à
357
lienne. Cadmos a tenu à en rendre le contenu dans
toute
la fraîcheur et la spontanéité du langage parlé. C’est dans la maison