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ses études en Suisse et professé dans une grande
université
américaine avant de revenir à Genève s’intégrer à l’équipe qui a mené
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u Mouvement européen, Jean Sarrailh, recteur de l’
Université
de Paris, René Lhuillier, responsable syndicaliste, secrétaire généra
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ar l’Europe et vice versa (hiver 1979)m I. L’
Université
européenne : une commune et une coopération La culture européenne
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guildes et les écoles d’évêchés s’organiseront en
universités
, à Bologne dès 1100, à Paris dès 1200, à Valencia (1209), à Padoue (1
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amanque, Coimbra, Prague, Cracovie, Tubingue… Les
universités
naissantes sont des communes. Qu’est-ce qu’une commune, au xiiie siè
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orbonne, qui sera le collège le plus célèbre de l’
Université
de Paris, compte parmi ses maîtres, de 1245 à 1303, Albert le Grand d
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s un seul durant ce demi-siècle n’est français. L’
université
, c’est l’Europe. Les maîtres groupent autour d’eux des bacheliers qui
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rieures, la théologie, le droit et la médecine, l’
université
médiévale « correspond, dans son exigence même, à l’idée d’un studium
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ique, en tant que mode de connaissance propre à l’
Université
, affirme le primat de la recherche par la libre discussion. La périod
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es oppositions se situent à l’intérieur même de l’
Université
, et ne cessent de renaître, même lorsqu’une autorité interne ou exter
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de libre recherche, est la négation même de cette
Université
que le Moyen Âge a inventée. » Je viens de citer Georges Gusdorf, pro
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seur à Strasbourg et son petit livre admirable, L’
Université
en question 42 dont je déduis que l’Université médiévale demeure l’id
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L’Université en question 42 dont je déduis que l’
Université
médiévale demeure l’idéal asymptotique de tout ce que notre époque cr
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mêmes de l’institution. De fait, l’histoire de l’
Université
, à partir du déclin du Moyen Âge, sera celle d’une longue décadence,
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des pouvoirs en mal d’établissement. À ce jeu, l’
Université
perdra son immédiateté papale ou impériale selon les pays ; perdra se
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des magistrats, mais non des clercs. III. De l’
Université
aux « Facultés » Tout cela nous mène à la mise au pas napoléonienn
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nne des écoles, c’est-à-dire à la suppression des
universités
au sens médiéval, au regroupement par l’État central des trois degrés
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ion des esprits par les maîtres de la capitale. L’
Université
se ravale à la fonction d’un monopole d’État43. Le 21 mars 1810, l’em
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ipes de la morale et de la politique. Telle fut l’
Université
de Paris et ensuite la Sorbonne ; telles sont, en Italie, les univers
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ensuite la Sorbonne ; telles sont, en Italie, les
universités
de Pavie, de Pise et de Padoue ; en Allemagne, celles de Göttingen et
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rang d’officiers supérieurs. »44 Le terme même d’
Université
au sens classique disparaîtra en France durant la plus grande partie
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l’impression d’une ouverture vers l’autonomie des
universités
, d’une tentative de libération, sinon d’un vrai retour à la grande li
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clatement définitif en instituts spécialisés de l’
Université
de Paris, atteinte de gigantisme — elle comptait à l’époque près de 1
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distincts, qualifiés tout à fait abusivement d’«
universités
», alors qu’il ne s’agit en fait que de Facultés au sens qu’a gardé l
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pte autant ou plus d’étudiants que la plupart des
universités
complètes dans les autres pays d’Europe. Le gigantisme, loin d’être é
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eurs cadres. Les conditions d’une renaissance des
universités
européennes sont donc les mêmes que celles dont dépendent le sauvetag
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description de la tour de Babel qu’est devenue l’
Université
, juxtaposition de spécialistes dont aucun n’entend plus le jargon du
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s’est fait par la suite à Florence, sous le nom d’
Université
européenne. Dans un grand parc, près de la mer, ou d’un lac, ou d’un
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éologie. Il existe dans la plupart de nos grandes
universités
des départements d’indianisme, de sinologie, d’islamologie, d’études
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relations entre un tel centre de synthèse et les
universités
existantes, on les imaginera sans peine. L’introduction, si désirable
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s 1957, date du traité instituant l’Euratom : une
Université
européenne ? Vraie université, puisqu’elle traiterait spécifiquement
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ant l’Euratom : une Université européenne ? Vraie
université
, puisqu’elle traiterait spécifiquement du général, en vue d’entreteni
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es hommes. 40. Louis Halphen, in Aspects de l’
Université
de Paris, 1949. 41. G. Gusdorf, L’Université en question, Payot, Par
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e l’Université de Paris, 1949. 41. G. Gusdorf, L’
Université
en question, Payot, Paris, 1964, p. 20. 42. Op. cit., p. 21. 43.
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a recherche du Vrai. m. Rougemont Denis de, « L’
Université
par l’Europe et vice versa », Cadmos, Genève, hiver 1979, p. 31-39.
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eu de naissance, puis le groupe d’étudiants d’une
université
médiévale parlant la même langue, puis à partir de la Révolution fran
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sens très précis, désignant au sein et autour des
universités
où l’enseignement et les discussions se font en latin, les communauté
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la constante nation de Germanie ». L’ensemble des
universités
médiévales forme un réseau européen établi au-dessus des autorités du
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andais van Kleffens, et M. Löfstedt, recteur de l’
Université
de Lund), réunis en table ronde à Rome sous les auspices du Conseil d
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bliée à Florence par le professeur Vedovato, de l’
Université
de Rome, ancien président de l’Assemblée consultative du Conseil de l
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e inauguré que l’année suivante, elle se tint à l’
Université
, sous la présidence rassurante d’Édouard Herriot. Toute l’Europe susp
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l’Europe. Sur les marches du grand escalier de l’
université
qui conduit à la salle où se tient l’assemblée, le premier rencontré
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ans ses camps, le Dr Einar Löfstedt, recteur de l’
Université
de Lund, Robert Schuman, et l’historien Arnold Toynbee.w Des groupes
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’août à Strasbourg. Le premier jour, 21 août, à l’
université
, L. Benvenuti, député italien (il sera plus tard secrétaire général d
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ase de Neuchâtel, qui avait la même adresse que l’
Université
, une réponse immédiate du directeur (sans doute croyait-il que j’étai
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oute croyait-il que j’étais un jeune professeur d’
université
). Je me suis révélé ainsi à mes professeurs de sciences qui ont compr