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mande alors de quoi je me mêle. Je réponds que je
voudrais
bien n’avoir jamais été forcé de m’en mêler. Mais tel est le malheur
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a nommé le désordre établi. Si « privée » que se
veuille
en effet la pensée, si petite qu’elle se fasse au réduit intérieur, l
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rra plus tard, disent-ils ; en attendant, ils les
veulent
soumis.) Le peuple veut des programmes pratiques, mais se contente, e
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en attendant, ils les veulent soumis.) Le peuple
veut
des programmes pratiques, mais se contente, en fait, du verbalisme él
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lémiques, ou par une profusion de thèses que l’on
voudrait
voir amplifiées, explicitées, discutées plus avant. Voilà qui mériter
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dessus, je me propose de revenir. Mais d’abord je
voudrais
commenter quelques thèses, parmi celles qui m’ont retenu, éclairé, ou
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de tendances inconciliables. En tant qu’elles se
veulent
politiques, les avant-gardes du xxe siècle prônent l’art social, fai
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que ses désirs projetés sur les Barbares, que je
veux
opposer au schéma de l’État-nation, celui que toute la terre copie au
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de tout soupçon. Je ne commettrai pas l’erreur de
vouloir
la blanchir de toutes les fautes et de tous les crimes qu’elle a pu —
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rétienne. Rejoignant le sujet de ce colloque, je
voudrais
rappeler maintenant que Michel Foucault, dans son livre Les Mots et l
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faire non step by step ou « pas à pas » comme le
voulait
Churchill, mais « avec des bottes de sept lieues ! »12 Il s’agissait
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ophe, c’est-à-dire en l’interprétant. 1. Un rite
veut
qu’on commence par définir les termes d’un débat, ici Écologie et Pol
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vilisation industrielle, d’essence cartésienne, a
voulu
se développer sur une tabula rasa — qu’elle a créée au besoin — d’où
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re qu’il s’oppose à presque tout ce qui existe ou
voudrait
exister indépendamment de son contrôle. Critique classique adressée d
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puisse lui répondre. 6. Il s’agit donc, si l’on
veut
arriver à des solutions écologiques, à restaurer, maintenir et dévelo
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s se posent la question de leur taille : elles la
voudraient
« européenne », c’est-à-dire compétitive avec tel Land de la RFA, tel
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pire comme envers la papauté. C’est la partie qui
veut
se faire passer pour le tout. C’est l’utopie naissante de la souverai
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ive, en vue d’une guerre générale que personne ne
veut
, paraît-il, que tout prépare et qui éclatera le 1er août 1914. Et pou
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lture hollandaise ou suisse ou allemande. Si nous
voulons
que la culture française reste, il faut qu’elle soit intégrée aux cad
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vent de la manière la plus manifeste que l’Europe
veut
devenir une. Tous les hommes un peu profonds et d’esprit large qu’a v
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seil d’État : Si mes espérances se réalisent, je
veux
trouver dans ce corps même une garantie contre les théories pernicieu
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gon du voisin, par l’évocation d’une utopie qu’on
voulut
bien considérer comme idyllique et rousseauiste. C’était quatre ans a
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ne désespèrent pas encore de la race humaine, et
veulent
lui conserver l’empire de la pensée.47 Cette société des hommes de
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ut à fait autre chose ou le contraire de ce qu’il
veut
y lire aujourd’hui ; celles qui sont correctement transcrites ne sont
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r terme, au nom d’un acte de foi contraire. Elles
veulent
la force et nous voulons la vérité. Elles veulent la force du grand n
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de foi contraire. Elles veulent la force et nous
voulons
la vérité. Elles veulent la force du grand nombre et nous voulons la
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veulent la force et nous voulons la vérité. Elles
veulent
la force du grand nombre et nous voulons la force personnelle, celle
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é. Elles veulent la force du grand nombre et nous
voulons
la force personnelle, celle que donne la vérité. Notre mesure commune
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l’on n’a pas compris que « seule a le droit de se
vouloir
totalitaire la vérité qui est totale, qui rend compte de tout l’homme
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mises ouvertes, donc nazis ; non seulement ils se
veulent
plus totalitaires que les fascistes et les staliniens, mais encore, e
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chy, à la faveur d’une catastrophe nationale. (On
veut
bien ne pas l’imputer à notre action directe. Merci.) Quelles idées ?
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le n° 5 d’ Esprit . « Mon témoignage sera, si tu
veux
bien, celui d’un jeune français qui a éprouvé sur place la force actu
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ses yeux. La religion dont il était le fondateur
voulait
le sacrifice sanglant (ou son symbole), le viol de la victime… » ( lo
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évolution d’octobre 1917, l’État seul sait ce que
veut
l’État et ce qu’il est. Ces tautologies insistantes ne peuvent manque
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is touché en retour un sou vaillant. « National »
veut
créer l’illusion que chacun en bénéficiera. « Étatisé » serait juste,
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Comme tout ce qui est né, il mourra donc. Mais on
voudrait
ne pas être entraîné dans sa mort… Les signes du déclin de l’État-nat
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ent. Ce n’est plus volonté, mais nolonté, qui est
vouloir
du non, vouloir du rien. Tel est le nihilisme de l’État-nation. Ce qu
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us volonté, mais nolonté, qui est vouloir du non,
vouloir
du rien. Tel est le nihilisme de l’État-nation. Ce qui est tout simpl
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un « bon Européen » est celui qui — comme eux — «
veut
, en fonction d’une réalité fondamentale qui est celle des nations, fa
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t l’absolu de sa Souveraineté. Prétendre que l’on
veut
l’Europe des nations, l’Europe des États, voire l’Europe des patries,
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fondues dans un même pot-pourri conceptuel, c’est
vouloir
, au fait et au prendre, l’une des trois solutions que voici : — une a
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nbee, fait sienne la thèse solidement établie qui
veut
que la décadence du monde hellénique ait résulté « de l’incapacité de
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tés qui s’organisent en un système alternatif. On
voudrait
esquisser ici, en première approximation, deux séries de valeurs ou «
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des debaters ne semble avoir imaginé que si l’on
veut
que chacun de nos pays ait des chances de surmonter sa crise national
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u 17 juin, s’identifient objectivement, qu’ils le
veuillent
ou non, avec des prises de position soit pour l’Europe « impossible »
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de cette contrée, la plus polluée du monde, nous
voulons
faire la championne du monde de la dépollution. L’Europe de la solida
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etagne), qui annonce ainsi son programme : NOUS
VOULONS
: — la construction des États-Unis d’Europe, sur une base fédérale ;
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la, si les partis classiques persistent à ne rien
vouloir
pour l’Europe, mais seulement à combattre leurs rivaux nationaux.
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s. Mais avant d’en revenir à cette journée, je ne
voudrais
surtout pas oublier de mettre en valeur un intermède qui a occupé, je
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me celle de Ramuz qui s’est fait une langue qu’il
voulait
absolument purifiée de toute idéologie. Le parallélisme est intéressa
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t le phénomène de la langue de bois de Madrid. Je
voudrais
relever, en passant, une remarque de Luis Diez del Corral, sur l’impr
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es sources, qui est beaucoup plus grande qu’on ne
veut
bien le dire d’habitude. Tout le monde, dans les pays latins surtout,
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mmunautaire qui est tellement important ; si l’on
veut
faire des fédérations, c’est à cela qu’il faut se rapporter. Et puis,
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n élargir le bénéfice à tous les hommes, que nous
voulons
l’union de notre continent. Sur cette union, l’Europe joue son destin
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résolutions adoptées par notre congrès : 1. Nous
voulons
une Europe unie, rendue dans toute son étendue à la libre circulation
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ation des hommes, des idées et des biens. 2. Nous
voulons
une Charte des droits de l’homme garantissant les libertés de pensée,
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ibre exercice d’une opposition politique. 3. Nous
voulons
une Cour de justice capable d’appliquer les sanctions nécessaires pou
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saires pour que soit respectée la Charte. 4. Nous
voulons
une Assemblée européenne où soient représentées les forces vives de t
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nait une Assemblée consultative, et nous l’avions
voulue
législative ; cette assemblée était formée de délégués représentant l
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ommes pas « impatients », mais angoissés. Nous ne
voulons
pas qu’on aille vite par doctrine, par manie ou par tempérament, comm
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à perdre. — Tout est prématuré, pour celui qui ne
veut
rien. — Chi va piano perd la Corée. — La prudence est le vice des tim
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, et quelles sabotent […]. Ils nous disent : « Je
veux
bien, je ne suis pas contre, mais voyez ces difficultés ! L’opinion,
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les députés européens, je vous salue d’un vœu qui
voudrait
résumer celui de tous nos peuples aux écoutes de l’avenir, un vœu mêl
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essage aux Européens (congrès de La Haye) que je
voudrais
combiner avec celui du Serment à récrire cette nuit. Dès minuit, avec
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s en demeure. Je le répète : nos gouvernements ne
voulaient
pas l’Europe unie. Ils ne croyaient au mieux qu’à une coalition contr
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re maison — la nôtre aussi — c’est parce que nous
voulons
être bien assurés de nous faire entendre par vous directement. Vous a
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bref échange : P.-H. Spaak : — Les fédéralistes
veulent
tout, mais ils ne tiennent pas compte des obstacles réels. Moi — Il f
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ture en Europe et le problème des régions, que je
voudrais
faire le point des possibilités spécifiques, et comme prédestinées, d
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vois dénoncer l’aberration maximale du siècle, je
veux
parler de l’existence simultanée de deux grandes organisations à voca
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situation que personne n’a prévue et moins encore
voulue
, mais qui consiste, au fait et au prendre, à confier l’union à deux o
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lusieurs organismes gouvernementaux ou privés. Je
voudrais
, avant de partir, mettre sur pied un grand programme de culture pour
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ais sous le coup d’aucune loi militaire, qu’il ne
voulait
pas s’occuper de la chose. Le général Guisan m’a donné alors une puni
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les puissances d’argent, manipulent comme ils le
veulent
, mais comme un sujet, un homme libre et responsable, ce que nous appe
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ous les jours, et qui est un véritable amour — on
veut
le bien de l’autre — passe pour ennuyeux. Mais entre vivre une vie un
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ce n’est pas du tout ennuyeux, le vrai amour. Je
voudrais
donc qu’on rétablisse comme but de la société (cela a l’air grandiloq
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sidéré comme action. Et là je rejoins, si vous le
voulez
, les fondements mêmes du christianisme, puisque la seule définition s
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ibrement. C’est à elles de choisir avec qui elles
veulent
s’unir, se fédérer, se confédérer, comme les Suisses l’ont fait de to
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domaine de l’éducation, en nous disant que si on
veut
faire l’Europe il faut d’abord faire des Européens, et non pas de pet
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r la folie des États-nations, des industries, qui
veulent
tout de suite tirer des milliards de découvertes pouvant supprimer le
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des folies pures de la société contemporaine : on
veut
tout appliquer, tout de suite, uniquement parce que ça va rapporter.
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n’y a pas d’autre moyen d’union véritable. Si on
veut
être mangé à la sauce des États-nations, on ne s’unira jamais. Regard
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tés actuelles dans le Marché commun : personne ne
veut
faire de sacrifices. Ce que les hommes feraient entre eux, les États
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e que les hommes feraient entre eux, les États ne
veulent
pas le faire. Je vous livre simplement ces chiffres : les Russes sont
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opies vont se réaliser comme ça, sans nous. Si on
veut
que les choses avancent dans le sens de la paix, c’est sur nous que c
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ort. Jean Monnet était l’exemple type de ceux qui
voulaient
baser l’Europe sur l’économie. Lorsqu’il me parlait un peu, de temps
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s tous nos articles il y a déjà quinze ans. On ne
voulait
pas nous croire, et aujourd’hui c’est une réalité qui s’impose dans l
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« Vous devez choisir maintenant, est-ce que vous
voulez
être libres, ou préférez-vous faire partie d’une nation puissante ? »
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s’y résume, la puissance, c’est le pouvoir qu’on
veut
prendre sur autrui, la liberté, c’est le pouvoir qu’on veut prendre s
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re sur autrui, la liberté, c’est le pouvoir qu’on
veut
prendre sur soi-même. Voilà, je crois que je n’ai rien à ajouter là-d
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é. C’est nous qui devons faire ce premier choix :
voulons
-nous à tout prix la puissance sur les autres, la puissance qui ne peu
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peut mener qu’à la mort et à la catastrophe ? Ou
voulons
-nous la liberté et ses risques ? x. Rougemont Denis de, « [Entreti