1
grandes plaines couvertes d’usines, les villages
aux
maisons de bois blanc sur des pelouses bien peignées, le drapeau de l
2
n mari tué en Chine. On le retrouve. Elle déclare
aux
reporters : « Jim est simplement épatant, mais c’est Joe que j’aimais
3
générale. L’Américain ne supporte pas d’être gêné
aux
entournures, matériellement ou moralement. Dès l’enfance, il s’arrang
4
ations, dans ses vêtements. Un peu plus d’ampleur
aux
épaules, de larges plis sur le devant des costumes d’hommes : un peu
5
des costumes d’hommes : un peu plus de souplesse
aux
chevilles des jeunes femmes ; un peu plus de sourires sans raison éch
6
le suffit à changer l’atmosphère. L’avouerai-je ?
Aux
premiers contacts, dans la rue ou à la maison, je les trouvais tous u
7
leux de la bannière étoilée inculqué chaque matin
aux
enfants des écoles ; la multiplication des jours fériés ; les cortège
8
ivalent dans nul autre pays. Un étranger résidant
aux
États-Unis, même depuis dix ou vingt ans, s’il veut devenir Américain
9
lques articles sur l’Amérique. C’est que je crois
aux
signes plus qu’aux faits ; aux courants de sensibilité plus qu’aux ch
10
l’Amérique. C’est que je crois aux signes plus qu’
aux
faits ; aux courants de sensibilité plus qu’aux chiffres et aux stati
11
C’est que je crois aux signes plus qu’aux faits ;
aux
courants de sensibilité plus qu’aux chiffres et aux statistiques ; à
12
u’aux faits ; aux courants de sensibilité plus qu’
aux
chiffres et aux statistiques ; à ce qui prépare et fait mûrir lenteme
13
x courants de sensibilité plus qu’aux chiffres et
aux
statistiques ; à ce qui prépare et fait mûrir lentement les événement
14
e et fait mûrir lentement les événements, plus qu’
aux
incidents de la semaine. Il me semble assez important, pour faire com
15
on nomme leur optimisme. L’Américain ne croit pas
aux
limites. Une limite, c’est toujours la fin d’un rêve. Non seulement l
16
difficultés et les injustices économiques donnent
aux
dictateurs leurs prétextes les plus frappants. Et voilà pourquoi l’Am
17
plus coûteux, de plus en plus semblables les uns
aux
autres et de plus en plus fades jusque dans leurs brutalités stéréoty
18
détail matériel, au cadre, au son, à l’éclairage,
aux
cravates et au faux-vrai luxe : elle doit tenir compte de tant d’exig
19
oc et de ficelles partout visibles, mais touchant
aux
larmes, spirituel jusque dans l’émotion, et tout crépitant d’inventio
20
ui n’offrent plus aujourd’hui qu’un asile délabré
aux
bandits, et des sujets de scénarios historiques. Il se peut que Holly
21
r les klaxons d’interminables embarras de trafic.
Aux
vitrines triomphait le rêve américain, le clinquant, l’irréel, le ros
22
Guardia à la radio, révélant une dernière recette
aux
ménagères pour cuire la dinde ; le politicien rusé autant qu’honnête,
23
rêtres se préparent à parler du message de Noël «
aux
hommes de bonne volonté », répétant sans scrupules avec M. Romains un
24
méfiance et de la peur réciproques qui président
aux
rapports des nations, et de l’antisémitisme, et de l’antisoviétisme,
25
ux des grands romanciers. Ce qui pose chaque jour
aux
rédacteurs d’un journal américain, en plus des problèmes d’un grand q
26
é aussi chères qu’abondantes ; ou un propriétaire
aux
dollars inépuisables. Ce qui s’oppose enfin à la multiplication des j
27
américaine semblent avoir été créés pour épargner
aux
gouvernants cette tragédie. Évitant à la fois le Charybde de la routi
28
s le détroit des Délais ou la mer des paperasses,
aux
frais de l’État qui payera l’assurance. Et c’est la sagesse politique
29
nte frontier a rejoint ses frontières naturelles,
aux
environs du début de ce siècle. Ces frontières se trouvaient être deu
30
que le monde germanique vient déclarer la guerre
aux
États-Unis, puis que le monde russe, provisoirement allié, entre en c
31
e pas la tradition, mais l’utopie. On pense moins
aux
ancêtres qu’aux descendants, considérés d’ailleurs comme nécessaireme
32
on, mais l’utopie. On pense moins aux ancêtres qu’
aux
descendants, considérés d’ailleurs comme nécessairement ascendants ve
33
et d’un rappel qu’on adresse à soi-même autant qu’
aux
autres, afin que chacun devienne plus digne de ce que tous attendent
34
ntira plus en sécurité et plus à l’aise. Je pense
aux
Russes. Je vous laisse comparer. Chacun ses goûts. Je me borne à marq
35
on peut faire sans lui, comme on vient de le voir
aux
Philippines. J’entends d’ici nos méfiants à moustaches et à col dur :
36
rop doux, ils sont naïfs, ils ne comprennent rien
aux
problèmes de l’Europe, de quoi se mêlent-ils ? » Intimidés, conscient
37
e parfois. D’autant plus qu’il existe bel et bien
aux
États-Unis des fractions isolationnistes et des fractions impérialist
38
janvier 1947, p. 6. j. L’enquête, se rapportant
aux
controverses sur la liberté de l’art (ou son absence) en URSS, compor
39
e les peuples se préparent à le réaliser. Passons
aux
objections plus réalistes d’une réflexion qui accepte au moins d’imag
40
t, pour la raison qu’il comportait « une atteinte
aux
souverainetés nationales ». Et les Américains ont répondu que c’était
41
mocratie de ses contrefaçons totalitaires.) Quant
aux
fonctions du pouvoir mondial, elles seraient définies par la nécessit
42
féodalité et d’adapter nos structures politiques
aux
réalités du xxe siècle, qui sont d’ores et déjà internationales, on
43
’une et l’autre ne peuvent plus être désormais qu’
aux
dimensions de la planète. k. Rougemont Denis de, « Fédération ou d
44
Amérique, c’est que l’Europe vive et ne tombe pas
aux
mains des Russes ; c’est qu’elle soit forte et donc unique, puisque l
45
réalisé sans phrases ce que les Russes promettent
aux
masses et ne leur donnent pas. On va plus loin encore, s’il est possi