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t chaque matin je m’étonne encore de me réveiller
en
Amérique. J’ai vécu en Suisse, en Autriche, en Italie, en Allemagne e
2
nne encore de me réveiller en Amérique. J’ai vécu
en
Suisse, en Autriche, en Italie, en Allemagne et en France : quelques
3
de me réveiller en Amérique. J’ai vécu en Suisse,
en
Autriche, en Italie, en Allemagne et en France : quelques mois et j’é
4
er en Amérique. J’ai vécu en Suisse, en Autriche,
en
Italie, en Allemagne et en France : quelques mois et j’étais acclimat
5
que. J’ai vécu en Suisse, en Autriche, en Italie,
en
Allemagne et en France : quelques mois et j’étais acclimaté. J’oublia
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n Suisse, en Autriche, en Italie, en Allemagne et
en
France : quelques mois et j’étais acclimaté. J’oubliais que le pays n
7
e. C’est ici l’Amérique, et je n’ai pas fini de m’
en
ébahir. Ce Nouveau Monde m’apparaît à chaque pas sinon neuf, du moins
8
s amis débarquant de France me disent : Alors, qu’
en
pensez-vous ? De l’Amérique ? Tout ce que je vais vous dire, tout ce
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t ce que je vais vous dire, tout ce que l’on peut
en
dire en général sera vrai selon les temps et les lieux, et tout sera
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tour à tour plus formaliste et plus sans façon qu’
en
Europe : plus avide de nouveauté et plus respectueusement conservateu
11
informations, de Tocqueville à André Siegfried, m’
en
avaient appris à l’avance. C’était cela, les gratte-ciel et Broadway,
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le pleure un peu ou pas du tout, agite la main, s’
en
va d’un pas étrangement souple avec un sourire parfait, un pas où l’o
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à celle qui s’était remariée croyant son mari tué
en
Chine. On le retrouve. Elle déclare aux reporters : « Jim est simplem
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ve du bonheur d’un autre… Tout est possible. Il y
en
a pour tout le monde. La jalousie n’est pas américaine. Comment décri
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ns jugé, moins jaugé, pour tout dire, moins vu qu’
en
Europe. Parce qu’ils sont moins conscients de leur vie et d’autrui, i
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ma conduite ou mon accent, ils n’ont pas l’air d’
en
faire un cas, de se croire obligés de prendre position ou d’essayer d
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dans le monde, et dans ce continent américain on
en
voit chaque jour tant d’exemples. Tant d’espèces de gens, et de gens
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sans doute, par une mécanique inconsciente. On n’
en
finirait pas d’énumérer les exemples courants et voyants de leur goût
19
t baroque des fêtes et de leur respect de la mise
en
scène solennelle. Je me borne à citer dans des domaines hétéroclites
20
es costumes sacerdotaux, des drapeaux, des chœurs
en
robes et des processions, jusque dans les églises protestantes de la
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ait là quelque chose de typiquement américain, j’
en
vois la preuve dans les formalités d’une nature pour le moins particu
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ique — pour rentrer deux ou trois jours plus tard
en
qualité formelle et déclarée de candidat à la citoyenneté. Cette opér
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t, elle ne sert à rien. Mais personne ne paraît s’
en
étonner, tant est puissant le sens des conventions publiques dans ce
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es de Broadway, où des centaines de jeunes filles
en
jupes très courtes se livrent à la danse appelée jitterbugs autour de
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es les salles de cinéma. Ils marchent dans la rue
en
chantonnant leurs mélodies toujours si tristes, mais avec un sourire
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avait été durement conquise. Le ciel fut conquis
en
trente ans. Encore une limite atteinte. Et les voici, vers ce milieu
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pas devant la misère de leurs amis. Ils rentrent
en
disant que la France est sale et en désordre, que tout y est cher pou
28
Ils rentrent en disant que la France est sale et
en
désordre, que tout y est cher pour eux et que les WC sont au milieu d
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les frontières mêmes des États-Unis, il faut donc
en
sortir et deux voies sont possibles : répandre les produits américain
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comme le pays où ce qui va venir émeut autant qu’
en
Europe le souvenir. Mais ce qui va venir, direz-vous, n’est-ce pas to
31
nse que nous avons un peu plus de raisons de nous
en
réjouir que de nous en méfier. b. Rougemont Denis de, « Le rêve am
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eu plus de raisons de nous en réjouir que de nous
en
méfier. b. Rougemont Denis de, « Le rêve américain », Carrefour, P
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lywood n’est plus qu’une machine. Elle transforme
en
argent tout ce qu’elle a envie de toucher, et c’est pourquoi son avid
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ite salle de rétrospective, à New York, me semble
en
comparaison fait de bric et de broc et de ficelles partout visibles,
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n pas rapide dans l’escalier : c’est elle encore,
en
robe courte de soie grise, et déjà nous choquons nos petits verres de
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ez Djie), ainsi qu’on fait parfois des souverains
en
voyage. Comme elle est gaie ! J’ai passé une demi-heure à causer avec
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nos moutons de Hollywood. Je ne vois qu’un homme
en
Amérique, qui ait su tirer du cinéma quelques-uns des moyens d’expres
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eufs qu’il permet : c’est Walt Disney. Les autres
en
sont encore à photographier des comédies, des drames, des ameublement
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es ameublements ou des jardins comme nous pouvons
en
voir sans l’aide d’une caméra, et sur les rythmes habituels de notre
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e, vingt autres procédés moins faciles à définir,
en
deux mots : voilà le domaine que Disney seul a le courage d’explorer
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es ou entravés comme les figures du rêve, passant
en
une seconde de l’aplanissement physique à la mégalomanie, extravagant
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s sérieuses (non plus silly) entrecoupées de vues
en
gros plan sur la chevelure blanche, les mains précieuses ou la nuque
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et chacun pense : Que ne l’a-t-elle empêché de s’
en
occuper ! Son mauvais goût me paraît irrémédiable, étant celui de l’A
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ît irrémédiable, étant celui de l’Américain moyen
en
matière d’art et surtout de peinture. (La fin de Fantasia, sur l’Ave
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st qu’une suite de cartes de bons vœux comme il s’
en
envoie des millions à chaque Noël en Amérique.) Mais il a le secret d
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x comme il s’en envoie des millions à chaque Noël
en
Amérique.) Mais il a le secret de ce rythme endiablé, cette ingéniosi
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us d’idées… Je vais leur donner gratis le moyen d’
en
sortir, et mon idée tient en trois mots : — Messieurs, sabrez vos bud
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er gratis le moyen d’en sortir, et mon idée tient
en
trois mots : — Messieurs, sabrez vos budgets ! Essayez de faire pour
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Mais peut-être qu’il est trop tard : et qu’ils s’
en
doutent. L’importance des studios de New York s’accroît sans cesse. O
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conversion des tanks et des forteresses volantes
en
pacotille de nursery exige plus qu’un instant de foi et d’abandon… Ce
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à Brooklyn, viennent d’être blessés sérieusement
en
jouant à faire sauter le monde. Les trois Grands, à Moscou, seront-il
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it pas à les voir. Curieux trio : un loup déguisé
en
mouton et deux moutons vêtus de leur vraie peau. Mais rien n’empêche
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’est Miss Hepburn ! » — « C’est moi ! », dit-elle
en
lui pinçant la joue, et la vendeuse nous planta là. Il neigeait sur l
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aient sans relâche des hymnes de Noël transformés
en
jazz hot par les klaxons d’interminables embarras de trafic. Aux vitr
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ou bien cette fièvre de rivaliser dans la dépense
en
fin d’année, est-elle comme chez les primitifs la manière de conjurer
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ront dans la voie des réalisations. Déjà l’on met
en
vente la « bicyclette du ciel », un petit avion de mille dollars. Déj
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sse au moyen de taxis aériens. Déjà la télévision
en
couleurs prouve qu’elle ne le cède en rien à la photographie pour « l
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télévision en couleurs prouve qu’elle ne le cède
en
rien à la photographie pour « le brillant et la précision du détail »
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aient connus et déclarés. Le directeur du journal
en
question censura cette partie de l’interview, en vertu de la politiqu
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au discours de son candidat, et une page entière,
en
regard, au discours de son adversaire ? Cependant que l’éditorial com
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n adversaire ? Cependant que l’éditorial commente
en
termes mesurés les mérites respectifs des personnes en présence ? Et
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un autre journal. Ceci me paraît très important.
En
France, il arrive trop souvent que le débat réel reste mal défini, le
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qui, semble-t-il, importe moins en soi que ce qu’
en
disent les partis. Ainsi l’on peut « causer » à l’infini, mais sans t
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chaque matin une ou deux colonnes de son journal,
en
apprend davantage sur ce qui se passe en France que la lecture de dix
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journal, en apprend davantage sur ce qui se passe
en
France que la lecture de dix journaux français. Tous les Français, qu
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ux français. Tous les Français, qui viennent ici,
en
tombent d’accord. New York a neuf journaux, Paris en a… Le corr
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bent d’accord. New York a neuf journaux, Paris
en
a… Le correspondant-américain-à-l’étranger est une espèce humaine
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haque jour aux rédacteurs d’un journal américain,
en
plus des problèmes d’un grand quotidien, le problème d’une volumineus
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ants, ne possède que neuf grands journaux ; Paris
en
publie sept fois plus, qui, d’ailleurs, tirés sur deux pages, feraien
70
’ailleurs, tirés sur deux pages, feraient, réunis
en
une seule liasse, tout juste un numéro du Times, pour le volume de mo
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re, celle de la religion, qui n’existe aucunement
en
France, occupe souvent deux pages entières. Enfin, vous ne trouverez
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in, qu’ils mangent des brioches ! » Le siècle est
en
révolution, l’Europe en ruine, la France en crise pour dire le moins,
73
rioches ! » Le siècle est en révolution, l’Europe
en
ruine, la France en crise pour dire le moins, c’est bien le moment de
74
e est en révolution, l’Europe en ruine, la France
en
crise pour dire le moins, c’est bien le moment de lire Paul de Kock…
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ont ces grands journaux que j’avais dans l’esprit
en
écrivant ce qui précède. J’ai préféré ne point parler de la « presse
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il est difficile d’être à la fois juste et utile,
en
temps de crise. Et j’ai voulu courir au plus pressé. e. Rougemont
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tive de Carrefour se manifeste, une fois de plus,
en
facilitant à un de nos compatriotes qui vit à l’étranger, la possibil
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anciens et celui de son nouveau salaire. Et puis
en
avant, et voyons ce que le coming man va nous sortir. S’il réussit, s
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erai toujours heureux de pouvoir compter sur vous
en
cas de besoin. » Dans l’un et l’autre cas, succès ou échec, ce tsar r
80
n) ; enfin de l’opinion publique, car nous sommes
en
démocratie, et il faut bien que cela se marque quelque part… et en qu
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il faut bien que cela se marque quelque part… et
en
quelque manière. Les agences d’État à initiales sont si nombreuses (q
82
ine y serait-il parvenu que le tableau changerait
en
quelques jours. D’où la gabegie littéralement indescriptible dont le
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e. Les raisons de ce succès pratique me demeurent
en
partie mystérieuses, mais quelques-unes sont formulables. … pas de
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ecteurs des Finances que de ronds-de-cuir de père
en
fils. Le personnel des bureaux gouvernementaux est sans cesse ventilé
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ment révoqués, et l’acceptent non moins aisément,
en
principe, car ils ont par ailleurs une profession qu’ils pourront rep
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ime minorité de fonctionnaires de métier. Le chef
en
fut d’abord un général, puis un commentateur de la radio. Il avait so
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nts, des professeurs et des acteurs. Trente mille
en
tout. Presque tous, aujourd’hui, sont retournés à leurs occupations h
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NWLB ou l’OPA, il suffira de transposer écrivains
en
ingénieurs, journalistes en businessmen, cinéastes et acteurs en expe
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transposer écrivains en ingénieurs, journalistes
en
businessmen, cinéastes et acteurs en experts du travail ou du commerc
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journalistes en businessmen, cinéastes et acteurs
en
experts du travail ou du commerce. Tout cela change l’air des bureaux
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ux, et l’esprit d’une bureaucratie, pour ceux qui
en
sont comme pour les visiteurs. La mer des paperasses rempart de la
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aires ? La société entière se transformera-t-elle
en
un cauchemar de statistiques, de directives, de formulaires, de fiche
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de travailler. Et cela suffira bien : car c’est,
en
fait, par très peu d’hommes que les choses marchent. Alors un être d’
94
la question. Lorsque nous parlons d’impérialisme,
en
Europe, nous pensons à une volonté de dominer affirmée par un chef au
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cette espèce. Mais l’opinion publique, chez eux,
en
tient la place. Se pourrait-il qu’un jour prochain, cette opinion pub
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s que le monde russe, provisoirement allié, entre
en
concurrence déclarée avec la production américaine et l’idéal démocra
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t ses Indiens, mais avec le monde entier organisé
en
groupes solides ; de plus, on lui a déclaré la guerre, comme pour mie
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nationalisme « ouvert » et pour qui la nation est
en
avant dans un élan, un rêve, une liberté future. Non pas comme chez M
99
de (et eux compris, bien entendu) se sentira plus
en
sécurité et plus à l’aise. Je pense aux Russes. Je vous laisse compar
100
cain n’insiste pas quand on ne l’aime pas — comme
en
Europe — ou simplement quand on peut faire sans lui, comme on vient d
101
voulu acheter ; et si son rythme plus rapide met
en
péril certaines coutumes avares, ce sera tant mieux. De même encore,
102
ité, mais bien de l’abaissement de notre qualité.
En
résumé, ce que l’on nomme en Europe « l’américanisme » n’est pas un d
103
nt de notre qualité. En résumé, ce que l’on nomme
en
Europe « l’américanisme » n’est pas un danger américain, mais europée
104
mme devient l’esclave de son automobile, le blâme
en
retombe sur l’homme et non sur la machine. Car primo, on ne l’a pas f
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sur ce point. Ceux qui se méfient de l’Amérique,
en
Europe, l’accusent à la fois d’être là et, pour comble, de n’être pas
106
elle intervient dans les affaires d’Europe, comme
en
1917 et en 1943, on l’accuse de se mêler de ce qu’elle ne peut compre
107
ient dans les affaires d’Europe, comme en 1917 et
en
1943, on l’accuse de se mêler de ce qu’elle ne peut comprendre. Ce qu
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al — par notre faute — et qu’ils vident les lieux
en
vitesse, comme des intrus et sans remerciements, dès qu’ils nous ont
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critiques à la politique d’occupation américaine
en
Allemagne : « Ils sont trop doux, ils sont naïfs, ils ne comprennent
110
Américains donnent des signes de leur envie de s’
en
aller. Mais aussitôt : « Ah ! bien sûr, ils vont nous laisser seuls a
111
blient rien, interdisent les reportages, agissent
en
conquérants et claquent les portes dès que se produit la moindre dive
112
r son pays. — Ils sont bien maladroits, disait-il
en
souriant, car à force de nous contrecarrer, ils vont nous obliger à f
113
la propagande et la production de cartes postales
en
couleur. Ce qu’ils appellent diriger l’art, c’est d’une part exercer
114
que. Je ne vois pas comment un artiste pourrait s’
en
désintéresser, ni comment il pourrait ne point s’efforcer de modifier
115
forcer de modifier les structures existantes et d’
en
inventer de nouvelles, soit par son art, soit en tant que citoyen. 3°
116
e et le sache, ou non. Je pense que cela va mieux
en
le sachant. Mais les idéologies politiques d’aujourd’hui sont aussi s
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la métaphysique au temps du romantisme allemand.
En
fait, il ne s’agit pas d’idéologies, mais de tactiques, pas de styles
118
roverses sur la liberté de l’art (ou son absence)
en
URSS, comportait les trois questions suivantes : « 1. L’artiste peut-
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, font partie de son comité. La presse américaine
en
a beaucoup parlé et ne cesse de discuter le sujet. En Europe, au cont
120
beaucoup parlé et ne cesse de discuter le sujet.
En
Europe, au contraire, il m’apparaît que l’idée d’un gouvernement mond
121
acilement explicable : on voudrait écarter l’idée
en
la qualifiant d’« utopie ». Bornons-nous à remarquer que cet argument
122
parole d’un continent à l’autre. Traiter une idée
en
utopie, c’est en fait déclarer « qu’on est contre », en évitant d’avo
123
nent à l’autre. Traiter une idée en utopie, c’est
en
fait déclarer « qu’on est contre », en évitant d’avouer ses raisons o
124
pie, c’est en fait déclarer « qu’on est contre »,
en
évitant d’avouer ses raisons ou de démasquer ses préjugés. Ensuite on
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rêts pour la guerre, par exemple, et pour la mort
en
grande série ? Ce qui est vrai, c’est qu’on les y prépare de force, q
126
ccepter l’idée d’un gouvernement mondial, mais qu’
en
savez-vous ? Le seul peuple « sondé » à ce sujet, celui des États-Uni
127
bitres seraient en même temps les chefs des États
en
conflit. Ils déclarent maintenant qu’un pouvoir mondial indépendant d
128
uppose résolu et tente d’évaluer la situation qui
en
résulterait probablement. Pour y répondre, il s’agirait de considérer
129
és que rencontre son établissement et les dangers
en
partie imprévisibles qui en résulteraient (comme de toute institution
130
sement et les dangers en partie imprévisibles qui
en
résulteraient (comme de toute institution humaine), le fait est que c
131
) Et si la guerre éclate — militaire ou non —, il
en
résultera l’hégémonie mondiale du vainqueur, c’est-à-dire de l’Usonie
132
die, tel est le dilemme que nous offre le siècle.
En
nous refusant à l’une, nous décidons pour l’autre. Ce qui est certain
133
« Jean-Paul Sartre vous parle… et ce qu’
en
pensent… » (29 octobre 1947)l m Émission plus ambiguë en fait qu’e
134
… » (29 octobre 1947)l m Émission plus ambiguë
en
fait qu’en intention, si l’on néglige le sophisme de la moustache, qu
135
obre 1947)l m Émission plus ambiguë en fait qu’
en
intention, si l’on néglige le sophisme de la moustache, qui en disqua
136
si l’on néglige le sophisme de la moustache, qui
en
disqualifie toute la fin. (Hitler portait la moustache. Tous les homm
137
tait la moustache. Tous les hommes qui la portent
en
sont un autre… ça va.) Sartre a raison de dire que la guerre n’est pa
138
ison de dire que la guerre n’est pas fatale, mais
en
fait l’argument porte surtout contre la théorie soviétique, laquelle
139
ui ne vaut pas nécessairement contre le gaullisme
en
puissance, s’il vaut à plein contre le communisme en exercice. l.
140
puissance, s’il vaut à plein contre le communisme
en
exercice. l. Rougemont Denis de, « [Réponse à une enquête] Jean-Pa
141
ne enquête] Jean-Paul Sartre vous parle… et ce qu’
en
pensent… », Carrefour, Paris, 29 octobre 1947, p. 7. m. Réponse à un
142
l’armée de notre libération et pour la débarquer
en
Algérie !) ; il y a trente ans que, lorsqu’ils arrivent enfin, lorsqu
143
’une aussi bienheureuse coïncidence, on a l’air d’
en
vouloir à ces Yankees de n’être pas de purs imbéciles, de ne pas donn
144
t un grief d’avoir une politique, un crime d’être
en
mesure de l’appliquer, un ridicule d’avoir réalisé sans phrases ce qu
145
c’est nous qui sauverions l’Amérique de la ruine
en
acceptant qu’elle nous avance une vingtaine de milliards de dollars !
146
re, et tente de prolonger l’agonie de son système
en
s’ouvrant des marchés européens… Rien de plus stupéfiant que la popu
147
Mais justement, puisque l’opportunisme n’est pas
en
cause, pour le seul honneur de l’Europe, il serait temps que nous pre
148
’Europe est une fiction. Tout le monde le sait, n’
en
parlons plus. Quant à l’indépendance morale et politique que nous dev