1 5)a Cinq ans déjà, et chaque matin je m’étonne encore de me réveiller en Amérique. J’ai vécu en Suisse, en Autriche, en Ita

2 oldats presque imberbes, de garçons qui n’ont pas encore l’âge militaire. La frénésie rythmique des jitterbugs évoque, par mom

3 . Cette situation, dépassée par les faits, domine encore l’inconscient collectif des Américains d’aujourd’hui. Et leur grand r

4 ment conquise. Le ciel fut conquis en trente ans. Encore une limite atteinte. Et les voici, vers ce milieu du xxe siècle, pre

5 e les rives du Pacifique et de l’Atlantique, mais encore débordants d’énergies qui soudain ne trouvent plus d’issues prochaine

6 tard, un pas rapide dans l’escalier : c’est elle encore , en robe courte de soie grise, et déjà nous choquons nos petits verre

7 il permet : c’est Walt Disney. Les autres en sont encore à photographier des comédies, des drames, des ameublements ou des jar

8 leine équivoque : est-ce la paix déjà ? La guerre encore  ? Interférences de disette et de luxe, d’appétits ranimés et d’amertu

9 se est née… et je me dirai que l’Amérique n’a pas encore très bien compris les traditions, parce qu’elle les respecte un peu t

10 nous appelons le roman-feuilleton, et que je vois encore , en pleine période de disette de papier, encombrer le tiers de la sec

11 ines coutumes avares, ce sera tant mieux. De même encore , la « sottise humanitaire » des États-Unis nous a fait moins de mal,

12 ois déjà que nous sommes libérés et ils infestent encore nos bars ! » ⁂ Autre exemple de cette même contradiction dans les jug

13 ux masses et ne leur donnent pas. On va plus loin encore , s’il est possible. À croire la propagande des staliniens, c’est nous