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de mœurs. L’Amérique ne se définit pas. Elle ne s’
explique
pas dans l’ensemble. Elle se sent. L’Amérique, c’est d’abord un senti
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on comme les autres, mais un club. Cette remarque
explique
bien des choses, et, en particulier, le paradoxe qu’on vient de relev
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vision d’un peuple, et qui par là vont peut-être
expliquer
l’histoire du siècle, notre histoire réelle. Car celle-ci dépend de d
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ongtemps intrigué et choqué. Aujourd’hui, je me l’
explique
de la manière suivante : le rêve américain évoque une vie sans cesse
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, deux méthodes : l’Américain expose, le Français
explique
(4 avril 1946)e f Peu de temps avant la guerre, un grand journal d
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livre que je venais de publier sur l’Allemagne. J’
expliquai
que la presse hitlérienne me paraissait meilleure que celle de France
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ien définie. Le grand reporter français cherche à
expliquer
, il tend à l’essai. Le correspondant américain cherche à faire voir,
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, deux méthodes : l’Américain expose, le Français
explique
», Carrefour, Paris, 4 avril 1946, p. 1. f. Texte précédé de la note
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ur dire comme lui. Car son travail consiste, nous
explique-t
-il, à maintenir les agences de l’État dans les limites de leurs préro