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sation. L’Amérique est un continent dont je tiens
pour
possible et même facile de parler fort correctement sans y être jamai
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jeune Américaine quitte son fiancé qui s’embarque
pour
une guerre lointaine : elle pleure un peu ou pas du tout, agite la ma
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lement ou moralement. Dès l’enfance, il s’arrange
pour
ménager du jeu dans sa conduite, dans ses relations, dans ses vêtemen
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de m’influencer par quelques remarques ironiques
pour
m’accorder à leurs manières. Il y a tant de bizarreries dans le monde
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u qui amusent ; et aussi tant d’efforts gaspillés
pour
se faire remarquer, pour être différent, car ici différent veut dire
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tant d’efforts gaspillés pour se faire remarquer,
pour
être différent, car ici différent veut dire original ; et crazy, qui
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n vois la preuve dans les formalités d’une nature
pour
le moins particulière qui précèdent obligatoirement l’acte de natural
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pays — un petit voyage au Canada ou au Mexique —
pour
rentrer deux ou trois jours plus tard en qualité formelle et déclarée
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ents de la semaine. Il me semble assez important,
pour
faire comprendre à des Français certaines démarches surprenantes de l
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ou point de plaisanteries échangées. Ils sont ici
pour
rêver, pour danser. Ils rêvent dans toutes les salles de cinéma. Ils
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plaisanteries échangées. Ils sont ici pour rêver,
pour
danser. Ils rêvent dans toutes les salles de cinéma. Ils marchent dan
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e veut pas même admettre qu’elles existent, sinon
pour
être dépassées. C’est contraire à sa tradition. Ses ancêtres ont été
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ve d’un pays sans limites, et il l’était vraiment
pour
ceux qui triomphaient des famines, des moustiques, des dysenteries et
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Qu’allaient-ils faire des énergies mises en œuvre
pour
la conquête ? Ils se tournèrent vers l’industrie. Ce fut leur nouvell
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Amérique retourne à l’isolationnisme. Rien de tel
pour
blesser l’amour entre deux peuples que de les mélanger dans leurs épr
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ance est sale et en désordre, que tout y est cher
pour
eux et que les WC sont au milieu des places publiques. Ils demandent
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triomphe, qu’il n’est pas de génie assez coriace
pour
survivre à pareille torture au ralenti, même avec une prime d’un mill
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voit percer la trame nue du réel. Jamais un choc,
pour
tant de coups de poing, de coups de feu et de coups de théâtre. C’est
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mêmes qui firent son succès, et non pas d’autres.
Pour
mes cadets, d’ici dix ans, Hollywood ne sera plus qu’une légende : co
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e élégance dans l’irréalité ! Comme elle est gaie
pour
un fantôme… ⁂ Revenons à nos moutons de Hollywood. Je ne vois qu’un h
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apportent, il faut le plus grand public possible.
Pour
satisfaire ce plus grand public, il faut se garder d’innover ou de fa
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chasse impitoyable à la situation neuve ou vraie,
pour
la tuer. En même temps, les producers se plaignent de ce que les aute
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. Les enfants, comme les gouvernements, demandent
pour
leur Noël des petites bombes atomiques. Trois d’entre eux, à Brooklyn
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chose qui ressemble à un modèle de bombe atomique
pour
les enfants ? » La vendeuse ouvrit la bouche, puis écarquilla les yeu
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souffle d’un bœuf malodorant. Plus que dix jours
pour
acquérir dans cette aimable bousculade la bonne conscience que représ
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manière de conjurer le sort ? Plus que dix jours
pour
s’assurer une bonne place dans le monde des familles, un droit à la c
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udoiement universel leur tiendra lieu d’intimité…
Pour
moi, j’irai comme chaque année à la messe de minuit des protestants,
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adio, révélant une dernière recette aux ménagères
pour
cuire la dinde ; le politicien rusé autant qu’honnête, le gros petit
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aisissant la baguette des mains du chef, dirigera
pour
la dernière fois l’orchestre ou la fanfare d’un grand meeting. Sur le
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ouve qu’elle ne le cède en rien à la photographie
pour
« le brillant et la précision du détail », qualités préférées de l’Am
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enfin à la multiplication des journaux. New York,
pour
sept millions d’habitants, ne possède que neuf grands journaux ; Pari
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une seule liasse, tout juste un numéro du Times,
pour
le volume de mots imprimés. Deux pages pour la religion, pas de ro
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s, pour le volume de mots imprimés. Deux pages
pour
la religion, pas de roman-feuilleton Trois remarques au sujet des
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révolution, l’Europe en ruine, la France en crise
pour
dire le moins, c’est bien le moment de lire Paul de Kock… Des moye
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peu près de quoi il parle, — et je dis à peu près
pour
dire comme lui. Car son travail consiste, nous explique-t-il, à maint
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s, les chambres ont nommé neuf comités successifs
pour
étudier cette situation. Il est concevable qu’un dixième comité ait p
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ation. Il est concevable qu’un dixième comité ait
pour
objet d’examiner l’activité des neuf premiers. On nommera un Board na
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ités et agences, et baptisé de quelques initiales
pour
initiés. Après quoi le Sénat fera comparaître, pour de longues séance
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ur initiés. Après quoi le Sénat fera comparaître,
pour
de longues séances d’enquêtes, les responsables de ce board. Et ainsi
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de me séparer de vous, je tiens à vous remercier
pour
les services (adjectif variable) que vous avez rendus à l’administrat
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e pas à se former une image claire et cohérente. (
Pour
un esprit infiniment intelligent, il n’y aurait jamais de désordre, m
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inistres et ses tsars. Mais il doit tenir compte,
pour
ce choix, de l’équilibre des républicains, des démocrates du Sud, et
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’air des bureaux, et l’esprit d’une bureaucratie,
pour
ceux qui en sont comme pour les visiteurs. La mer des paperasses r
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t d’une bureaucratie, pour ceux qui en sont comme
pour
les visiteurs. La mer des paperasses rempart de la liberté ? Ma
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s bureaux à l’américaine semblent avoir été créés
pour
épargner aux gouvernants cette tragédie. Évitant à la fois le Charybd
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ides ; de plus, on lui a déclaré la guerre, comme
pour
mieux marquer le coup ; et, de plus, elle l’a gagnée avec une arme qu
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avec une arme qu’elle se trouve seule à posséder
pour
le moment. Voilà bien des raisons de prendre conscience de soi, en ta
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t pas d’une nation comme les autres. Je voudrais,
pour
vous le faire sentir, prendre un exemple au langage quotidien de l’Am
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on, il a coutume de dire, depuis quelques années,
pour
marquer sa réprobation aussi fortement que possible : It’s unamerican
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éricain. Voilà donc un nationalisme « ouvert » et
pour
qui la nation est en avant dans un élan, un rêve, une liberté future.
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les moyens de libération qu’on vient de découvrir
pour
son compte et qui seront bien plus efficaces appliqués à l’échelle mo
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ne. Ceux qui voient dans le frigidaire une menace
pour
leur civilisation semblent avouer par là que cette dernière n’est plu
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ue, en Europe, l’accusent à la fois d’être là et,
pour
comble, de n’être pas là. Quand elle fait une crise d’isolationnisme,
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ls nous ont tirés d’affaire. « Eh quoi ! deux ans
pour
débarquer ! » (C’est-à-dire pour créer de toutes pièces une armée de
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quoi ! deux ans pour débarquer ! » (C’est-à-dire
pour
créer de toutes pièces une armée de 10 millions d’hommes.) « Eh quoi
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que américaine me paraît beaucoup plus dangereuse
pour
l’Europe que cet impérialisme qu’on redoute pour de mauvaises raisons
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pour l’Europe que cet impérialisme qu’on redoute
pour
de mauvaises raisons ou parce qu’on l’assimile à des tendances europé
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destin de l’artiste individualiste, et c’est trop
pour
un homme. Il s’agit pour nous, au xxe , d’appeler et de créer des « c
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idualiste, et c’est trop pour un homme. Il s’agit
pour
nous, au xxe , d’appeler et de créer des « communautés » véritables,
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itoyen. 3° Tout art implique une « idéologie » ou
pour
mieux dire exprime une théologie et une métaphysique, qu’on le veuill
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gies politiques d’aujourd’hui sont aussi stériles
pour
l’artiste que fureur féconde la théologie au Moyen Âge, la métaphysiq
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ant un gouvernement mondial viennent de fusionner
pour
constituer le « World Federalist Movement ». Cette ligue compte déjà
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ondial se heurte au scepticisme général, et même,
pour
peu que l’on insiste, provoque une curieuse impatience. Examinons les
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. Ensuite on dit que « l’humanité n’est pas prête
pour
un gouvernement mondial ». La timidité d’esprit que cet argument trah
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préoccupé de savoir si les peuples étaient prêts
pour
la guerre, par exemple, et pour la mort en grande série ? Ce qui est
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les étaient prêts pour la guerre, par exemple, et
pour
la mort en grande série ? Ce qui est vrai, c’est qu’on les y prépare
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force, quand on a décidé de faire la guerre. Mais
pour
quelle grande entreprise de l’histoire a-t-on jamais demandé l’avis d
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pourquoi furent-ils jamais prêts ? L’étaient-ils
pour
le christianisme ? Pour la terreur ? Pour le capitalisme ? Pour la bo
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ais prêts ? L’étaient-ils pour le christianisme ?
Pour
la terreur ? Pour le capitalisme ? Pour la bombe atomique ? S’ils ava
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ent-ils pour le christianisme ? Pour la terreur ?
Pour
le capitalisme ? Pour la bombe atomique ? S’ils avaient été prêts pou
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ianisme ? Pour la terreur ? Pour le capitalisme ?
Pour
la bombe atomique ? S’ils avaient été prêts pour l’une de ces grandes
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Pour la bombe atomique ? S’ils avaient été prêts
pour
l’une de ces grandes causes ou grandes actions, il n’y aurait pas eu
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se taxe identiquement l’ONU, et c’est précisément
pour
cette raison que beaucoup éprouvent l’urgence d’un gouvernement mondi
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l’urgence d’un gouvernement mondial. Ce dernier,
pour
être effectif, capable de prévenir ou de tuer les guerres, devrait êt
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pulsion organique dans ce sens. Le plan américain
pour
prendre le contrôle de la bombe atomique prévoit en effet un comité s
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élégué de l’URSS s’est aussitôt opposé au projet,
pour
la raison qu’il comportait « une atteinte aux souverainetés nationale
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uer la situation qui en résulterait probablement.
Pour
y répondre, il s’agirait de considérer de plus près les modes d’élect
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e siècle. En nous refusant à l’une, nous décidons
pour
l’autre. Ce qui est certain, c’est que l’une et l’autre ne peuvent pl
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La France est assez grande
pour
n’être pas ingrate (26 novembre 1947)n La honte de l’Europe, ce n’
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lenteur à répondre à nos SOS (eh quoi ! onze mois
pour
créer de toutes pièces l’armée de notre libération et pour la débarqu
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r de toutes pièces l’armée de notre libération et
pour
la débarquer en Algérie !) ; il y a trente ans que, lorsqu’ils arrive
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tendu, ils nous fournissent du blé et de l’argent
pour
l’acheter, mais croyez-vous que ce soit par pure philanthropie ? Soye
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pas de purs imbéciles, de ne pas donner comme ça,
pour
le plaisir, n’importe comment et à n’importe qui… On leur fait un gri
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e plus stupéfiant que la popularité de ce théâtre
pour
illettrés. Raymond Aron, après vingt autres, le rappelait récemment d
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ne, à l’Asie et à la Russie, on voit ce qui reste
pour
l’Europe — pour la solidité de l’argument stalinien ! Par bonheur, el
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à la Russie, on voit ce qui reste pour l’Europe —
pour
la solidité de l’argument stalinien ! Par bonheur, elles n’y suffiron
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ement, puisque l’opportunisme n’est pas en cause,
pour
le seul honneur de l’Europe, il serait temps que nous prenions un peu
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Rougemont Denis de, « La France est assez grande
pour
n’être pas ingrate », Carrefour, Paris, 26 novembre 1947, p. 1 et 5.