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? Tout ce que je vais vous dire, tout ce que l’on
peut
en dire en général sera vrai selon les temps et les lieux, et tout se
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iècle, les colons de la Nouvelle-Angleterre aient
pu
tendre la main à ceux des côtés de la Californie. C’était une grande
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, car seule une atmosphère de démocratie mondiale
peut
créer les conditions nécessaires au libre-échange, et en retour ce li
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d et général vers la vie libre, vers l’avenir. On
pourrait
définir l’Amérique comme le pays où ce qui va venir émeut autant qu’e
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re, un « four » de Broadway, sur le soupçon qu’on
pourrait
y trouver « une idée ». Je soupçonne, pour ma part, que Hollywood n’y
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tre hiver, le garçon vint me dire à l’oreille : —
Pouvez
-vous céder votre table, nous avons besoin d’une table de deux dans ci
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rames, des ameublements ou des jardins comme nous
pouvons
en voir sans l’aide d’une caméra, et sur les rythmes habituels de not
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r soulagé et heureux, parce que son inconscient a
pu
se déchaîner devant lui, bien visible, pendant un bon quart d’heure,
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va point préférer les films européens, dès qu’il
pourra
les voir ? Tous les signes sont là. Dépêchez-vous ! Mais peut-être qu
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ts, et des sujets de scénarios historiques. Il se
peut
que Hollywood, après sa mort, devienne une merveilleuse « idée de fil
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e Buffalo ouvrent des guichets extérieurs où l’on
peut
déposer de l’argent sans descendre de sa voiture. Déjà les biches et
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en soi que ce qu’en disent les partis. Ainsi l’on
peut
« causer » à l’infini, mais sans trop de chances de se former une opi
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s d’organes d’information dignes du nom. Sur quoi
peut
bien régner ce ministère ? J’imagine qu’il a pris à tâche de créer un
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1946)g Dans le même numéro de magazine où l’on
peut
lire sous la plume d’un fermier du Middlewest que l’Amérique est le s
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aux, et nomme un tsar qui supervise le tout, avec
pouvoirs
dictatoriaux. Le « tsar » est un « businessman » Ce tsar ne sera
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mes qu’une lettre personnelle du président, qu’il
pourra
lire le jour même dans le journal : « Mon cher Bill, au moment de me
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’obligent, etc. Mais je serai toujours heureux de
pouvoir
compter sur vous en cas de besoin. » Dans l’un et l’autre cas, succès
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jungle administrative… Le président a plus de
pouvoir
qu’un roi, dit-on. Mais ce n’est pas beaucoup dire, de nos jours. Il
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tous ces fonctionnaires d’occasion savent qu’ils
peuvent
être aisément révoqués, et l’acceptent non moins aisément, en princip
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e, car ils ont par ailleurs une profession qu’ils
pourront
reprendre au premier jour. J’ai fait partie de la troupe et parle en
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u de désespoir balayant tout scrupule, si l’on ne
pourrait
pas faire sans nul dommage l’économie de la machine entière ? La rais
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Charybde de la routine inefficace et le Scylla du
pouvoir
personnel, ils choisissent le naufrage commun dans le détroit des Dél
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opinion publique, chez eux, en tient la place. Se
pourrait
-il qu’un jour prochain, cette opinion publique, reine des États-Unis,
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me pas — comme en Europe — ou simplement quand on
peut
faire sans lui, comme on vient de le voir aux Philippines. J’entends
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dans la glace. De même, le commerce américain ne
peut
nous submerger qu’au moyen de produits que nous aurons bien voulu ach
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en 1943, on l’accuse de se mêler de ce qu’elle ne
peut
comprendre. Ce qu’on voudrait, en somme, c’est que les Américains int
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que relève de l’imitation — il est clair qu’il ne
peut
exister d’art dirigé, pas plus qu’on ne peut prévoir l’imprévisible.
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l ne peut exister d’art dirigé, pas plus qu’on ne
peut
prévoir l’imprévisible. Ce que les communistes veulent diriger n’est
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éalisme préconisé par M. Aragon, Édouard Detaille
peut
s’exprimer, Picasso non. 2° Si l’artiste aujourd’hui se préoccupe d’ê
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uelles le langage retrouve un sens, les signes un
pouvoir
, l’opposition des repères, le progrès un but. Mais cela remet en ques
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ue de l’époque. Je ne vois pas comment un artiste
pourrait
s’en désintéresser, ni comment il pourrait ne point s’efforcer de mod
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rtiste pourrait s’en désintéresser, ni comment il
pourrait
ne point s’efforcer de modifier les structures existantes et d’en inv
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it les trois questions suivantes : « 1. L’artiste
peut
-il s’exprimer dans les limites d’un art dirigé ? 2. Estimez-vous que
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rmet d’observer le processus de la naissance d’un
pouvoir
mondial. D’autre part, il révèle la vraie nature des forces qui s’y o
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États en conflit. Ils déclarent maintenant qu’un
pouvoir
mondial indépendant de ces gouvernants, né de l’abandon partiel des s
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rait au contraire trop puissant. Et, en effet, on
peut
redouter qu’un tel pouvoir soit tenté d’imposer à tout le genre humai
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uissant. Et, en effet, on peut redouter qu’un tel
pouvoir
soit tenté d’imposer à tout le genre humain l’idéologie la plus répan
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ion du gouvernement mondial et les limites de son
pouvoir
. En effet, si les membres de l’exécutif mondial étaient désignés par
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ontrefaçons totalitaires.) Quant aux fonctions du
pouvoir
mondial, elles seraient définies par la nécessité même qui nous fait
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es et déjà internationales, on ne voit pas ce qui
pourrait
empêcher la guerre d’éclater. (La peur de la guerre, pratiquement, pr
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Ce qui est certain, c’est que l’une et l’autre ne
peuvent
plus être désormais qu’aux dimensions de la planète. k. Rougemont
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la liberté de penser, mais quand elle dit « qu’on
peut
toujours trouver les circonstances qui amènent à déclarer que telle o