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y être jamais allé : la plupart des lieux communs
qui
circulent à son sujet sont justifiés, de même que les critiques à la
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pêchera le voyageur, debout sur le pont du bateau
qui
remonte lentement les passes de l’Hudson vers Manhattan, d’être saisi
3
attan, d’être saisi par l’émotion d’une nouveauté
qui
, dans mon cas, après cinq ans, reste nouvelle. Du sentimentalisme à l
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ers la vie. La jeune Américaine quitte son fiancé
qui
s’embarque pour une guerre lointaine : elle pleure un peu ou pas du t
5
’ami du fond du Pacifique. Je pense aussi à celle
qui
s’était remariée croyant son mari tué en Chine. On le retrouve. Elle
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le à la santé du couple réuni. Ils aiment tout ce
qui
passe, fait sensation, va plus loin et se perd on ne sait où, dans un
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d’accent vers le sérieux ou vers l’humour cocasse
qui
créent dans l’ensemble une allure, une atmosphère si différente de l’
8
t de races et de mélanges de races ; tant de fous
qui
réussissent ou qui amusent ; et aussi tant d’efforts gaspillés pour s
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langes de races ; tant de fous qui réussissent ou
qui
amusent ; et aussi tant d’efforts gaspillés pour se faire remarquer,
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car ici différent veut dire original ; et crazy,
qui
veut dire toqué, loufoque, n’est pas un adjectif dépréciatif, bien au
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ormalités d’une nature pour le moins particulière
qui
précèdent obligatoirement l’acte de naturalisation. Je les crois sans
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le sens des conventions publiques dans ce peuple
qui
, par ailleurs, a poussé plus loin que tout autre le sans-gêne ou la s
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relever. L’entrée dans le club est un acte public
qui
s’accompagne tout naturellement d’opérations conventionnelles et d’un
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é plus qu’aux chiffres et aux statistiques ; à ce
qui
prépare et fait mûrir lentement les événements, plus qu’aux incidents
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t de ce qu’on ne dit pas dans les dépêches, de ce
qui
n’est pas matière d’enquête et de reportages, de ces nuances de senti
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ages, de ces nuances de sentiments ou de coutumes
qui
qualifient la vie et la vision d’un peuple, et qui par là vont peut-ê
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ui qualifient la vie et la vision d’un peuple, et
qui
par là vont peut-être expliquer l’histoire du siècle, notre histoire
18
s marins, de soldats presque imberbes, de garçons
qui
n’ont pas encore l’âge militaire. La frénésie rythmique des jitterbug
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go où ils se glissent joue à joue, avec n’importe
qui
, comme sans se voir, dans une demi-obscurité rougeâtre. Des garçons s
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u’elle leur donnerait, croient-ils. À une aisance
qui
va venir. C’est là tout le secret de ce que l’on nomme leur optimisme
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ys sans limites, et il l’était vraiment pour ceux
qui
triomphaient des famines, des moustiques, des dysenteries et des Indi
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e l’Atlantique, mais encore débordants d’énergies
qui
soudain ne trouvent plus d’issues prochaines, hésitent… Pourtant, c’e
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ines, hésitent… Pourtant, c’est bien le même rêve
qui
les tourmente et les anime : aller plus loin, vers une vie toujours p
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ire. Mais il y a le rêve des civils. Et c’est lui
qui
va dominer, nécessairement. Les vétérans seront absorbés par la vie q
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ffaires américain est le petit-fils des pionniers
qui
luttaient sur la « frontière ». Il pressent qu’il a fait son plein ou
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eusement juxtaposées dans le nom même de l’agence
qui
l’administrait et qui s’intitulait : Office de coordination des relat
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ans le nom même de l’agence qui l’administrait et
qui
s’intitulait : Office de coordination des relations commerciales et c
28
n pourrait définir l’Amérique comme le pays où ce
qui
va venir émeut autant qu’en Europe le souvenir. Mais ce qui va venir,
29
ir émeut autant qu’en Europe le souvenir. Mais ce
qui
va venir, direz-vous, n’est-ce pas tout simplement une grande poussée
30
parfaitement conscients de leurs intérêts… Voilà
qui
est vrai, en apparence du moins. J’essaierai d’exposer, dans un proch
31
i d’exposer, dans un prochain article, les motifs
qui
m’ont convaincu que l’expansion américaine n’est pas du tout à base d
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identes et inéluctables : ce sont celles-là mêmes
qui
firent son succès, et non pas d’autres. Pour mes cadets, d’ici dix an
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er de ses propos. Elle a le génie de ne rien dire
qui
la rende plus réelle qu’une image. Ne serait-ce pas là son secret ? S
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de Hollywood. Je ne vois qu’un homme en Amérique,
qui
ait su tirer du cinéma quelques-uns des moyens d’expression radicalem
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ement, la vitesse ou la lenteur folle, les objets
qui
montent et volent au lieu de tomber, les déformations expressives, le
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e les vois s’agiter sur l’écran comme des ludions
qui
nous rendraient visibles les mouvements délirants de l’Inconscient mo
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, de flammes instantanées et de bruits déchirants
qui
, bien avant la dernière guerre, nous donnèrent seuls la sensation du
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ble dans l’agencement d’une suite de catastrophes
qui
laissent le spectateur soulagé et heureux, parce que son inconscient
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idement respectée par tous les nouveaux venus, et
qui
exige des sommes fabuleuses. Pour que ces sommes rapportent, il faut
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utant que vous la nouveauté. Il a aimé Disney. Et
qui
sait s’il ne va point préférer les films européens, dès qu’il pourra
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cesse. On parle d’un nouveau centre de production
qui
se créerait bientôt du côté de Miami. Les barrières commerciales qui
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ntôt du côté de Miami. Les barrières commerciales
qui
s’opposent à l’entrée des films russes, anglais et français, cèderont
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fit surgir dans le Colorado la ruée vers l’or, et
qui
n’offrent plus aujourd’hui qu’un asile délabré aux bandits, et des su
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Auriez-vous, dis-je d’un ton suave, quelque chose
qui
ressemble à un modèle de bombe atomique pour les enfants ? » La vende
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Cadum des réclames et non plus de cet enfant vrai
qui
naquit tant bien que mal dans la paille, sous le souffle d’un bœuf ma
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illes, un droit à la chaleur des groupes. Et ceux
qui
seront laissés dehors, ceux qui n’appartiennent pas à une cellule soc
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groupes. Et ceux qui seront laissés dehors, ceux
qui
n’appartiennent pas à une cellule sociale, formeront la foule de Time
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ictoire sur le temps, comme si ce n’était pas lui
qui
gagne à tous les coups. Qu’apportera cette fin d’année ? Un dernier s
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s clichés à la mode au sujet de cette invention «
qui
signifie la fin de l’humanité ou l’aube d’un âge d’or » à votre choix
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trie automobile offre à Ford un contrat collectif
qui
le protègera contre les grèves irrégulières, car la force et l’initia
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ient, et de la méfiance et de la peur réciproques
qui
président aux rapports des nations, et de l’antisémitisme, et de l’an
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temps avant la guerre, un grand journal du soir,
qui
disposait d’un poste de radio, m’interviewa au sujet du petit livre q
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git d’une grève de vastes dimensions, comme celle
qui
vient d’interrompre pendant plusieurs mois la production de la Genera
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rique revue de la presse — au sujet d’un problème
qui
, semble-t-il, importe moins en soi que ce qu’en disent les partis. Ai
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e à leurs éditoriaux, dont la moitié traite de ce
qui
se passe dans tel pays de l’Amérique du Sud ou de l’Europe. Le reste
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hes ; de commentaires ou « colonnes syndiquées » (
qui
paraissent le même jour dans vingt autres journaux) ; et des rubrique
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dépêche de Paris, par un correspondant américain,
qui
occupe chaque matin une ou deux colonnes de son journal, en apprend d
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onnes de son journal, en apprend davantage sur ce
qui
se passe en France que la lecture de dix journaux français. Tous les
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ture de dix journaux français. Tous les Français,
qui
viennent ici, en tombent d’accord. New York a neuf journaux, Paris
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psent bien souvent ceux des grands romanciers. Ce
qui
pose chaque jour aux rédacteurs d’un journal américain, en plus des p
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lème d’une volumineuse revue de vulgarisation. Ce
qui
suppose un état-major et un personnel gigantesques, spécialisés à l’i
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; ou un propriétaire aux dollars inépuisables. Ce
qui
s’oppose enfin à la multiplication des journaux. New York, pour sept
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grands journaux ; Paris en publie sept fois plus,
qui
, d’ailleurs, tirés sur deux pages, feraient, réunis en une seule lias
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esse française. Par contre, celle de la religion,
qui
n’existe aucunement en France, occupe souvent deux pages entières. En
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sédé par l’idée d’empêcher le peuple de savoir ce
qui
se passe, n’eût pas trouvé de meilleur expédient : s’ils demandent de
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journaux que j’avais dans l’esprit en écrivant ce
qui
précède. J’ai préféré ne point parler de la « presse Hearst » et des
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a « presse Hearst » et des journaux de McCormick,
qui
règnent sur le Middle West, et dont les tares les plus connues sont l
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s de plus, en facilitant à un de nos compatriotes
qui
vit à l’étranger, la possibilité de s’exprimer librement sur l’un des
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me de faire vivre leurs bureaux, et nomme un tsar
qui
supervise le tout, avec pouvoirs dictatoriaux. Le « tsar » est un «
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es nazis et le Japon n’est que le premier exemple
qui
me vienne à l’esprit. J’ai dit désordre, parce que c’est de ce nom qu
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que je n’imagine pas un seul de mes contemporains
qui
soit capable d’embrasser dans une seule vue les rouages du gouverneme
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édient de crise) ; qu’il n’y a pas homme au monde
qui
ait le temps ou les moyens intellectuels de s’y retrouver : à peine y
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onde connaissait réellement le nombre des agences
qui
s’occupaient des logements. Depuis lors, on a chargé une agence natio
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gences et d’une douzaine de départements fédéraux
qui
se font la guerre, sans qu’il existe un seul centre capable de dresse
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de cause. L’Office d’information de guerre (OWI)
qui
tenait le rang d’un ministère, et où j’ai travaillé pendant près de d
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ureaux, et l’esprit d’une bureaucratie, pour ceux
qui
en sont comme pour les visiteurs. La mer des paperasses rempart de
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aire enquête sur les activités de l’autre moitié,
qui
elle-même consacrera le plus clair de son temps à rédiger de longs ra
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ais ou la mer des paperasses, aux frais de l’État
qui
payera l’assurance. Et c’est la sagesse politique, au siècle du colle
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idéal commun vers quoi tendent les Américains, et
qui
les fait devenir vraiment Américains, quelles que soient, par ailleur
80
in. Voilà donc un nationalisme « ouvert » et pour
qui
la nation est en avant dans un élan, un rêve, une liberté future. Non
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nnelles et de lui faire subir la loi d’un village
qui
n’est pas le sien. Au contraire, ce qu’il y a de rassurant dans le na
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ation qu’on vient de découvrir pour son compte et
qui
seront bien plus efficaces appliqués à l’échelle mondiale. Ici, l’imp
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irituels ; nous serons noyés par une civilisation
qui
ne respecte que la quantité ; le dollar sera roi, etc. » Toutes ces m
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faute et non pas celle de l’industrie américaine
qui
aura mis dans un coin de nos cuisines ces appareils où tout respire l
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t respire l’innocence et ronronne l’hygiène. Ceux
qui
voient dans le frigidaire une menace pour leur civilisation semblent
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elligence » inhumaine de certains chefs européens
qui
professaient le machiavélisme. De même enfin, si nous sommes un jour
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e. Il semble bien que ce sont les mêmes personnes
qui
vitupèrent l’impérialisme commercial de l’Amérique, d’une part, et qu
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rialisme commercial de l’Amérique, d’une part, et
qui
se plaignent de ce que l’Amérique ne leur vende pas assez de blé, d’a
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la fois. Je voudrais insister sur ce point. Ceux
qui
se méfient de l’Amérique, en Europe, l’accusent à la fois d’être là e
90
arce qu’on l’assimile à des tendances européennes
qui
n’ont de commun avec lui que le nom. h. Rougemont Denis de, « L’Am
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] (23 janvier 1947)i j 1° Si l’on nomme Art ce
qui
relève de la création — tandis que la production mécanique relève de
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ment a contre lui toute l’histoire de l’humanité,
qui
est l’histoire des utopies réalisées. Tout ce qui a compté, tout ce q
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qui est l’histoire des utopies réalisées. Tout ce
qui
a compté, tout ce qui a marqué, tout ce dont nous vivons pratiquement
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utopies réalisées. Tout ce qui a compté, tout ce
qui
a marqué, tout ce dont nous vivons pratiquement aujourd’hui, tout fut
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par exemple, et pour la mort en grande série ? Ce
qui
est vrai, c’est qu’on les y prépare de force, quand on a décidé de fa
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ons aux objections plus réalistes d’une réflexion
qui
accepte au moins d’imaginer, avant de le rejeter, le projet qu’on pro
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ne ; les unes sont simplement sorties de la Ligue
qui
les condamnait, les autres ont réagi bien moins en tant que membres d
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tous les pays les usines et les laboratoires, et
qui
serait seul dépositaire des secrets de fabrication actuellement déten
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’autre part, il révèle la vraie nature des forces
qui
s’y opposent : le nationalisme et l’esprit totalitaire. Sur quoi les
100
le suppose résolu et tente d’évaluer la situation
qui
en résulterait probablement. Pour y répondre, il s’agirait de considé
101
al, elles seraient définies par la nécessité même
qui
nous fait souhaiter qu’il existe : la nécessité urgente d’empêcher la
102
art sur l’urgence de discuter les vrais problèmes
qui
se posent à son sujet. Car quelles que soient les difficultés que ren
103
blissement et les dangers en partie imprévisibles
qui
en résulteraient (comme de toute institution humaine), le fait est qu
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tructures politiques aux réalités du xxe siècle,
qui
sont d’ores et déjà internationales, on ne voit pas ce qui pourrait e
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d’ores et déjà internationales, on ne voit pas ce
qui
pourrait empêcher la guerre d’éclater. (La peur de la guerre, pratiqu
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refusant à l’une, nous décidons pour l’autre. Ce
qui
est certain, c’est que l’une et l’autre ne peuvent plus être désormai
107
ion, si l’on néglige le sophisme de la moustache,
qui
en disqualifie toute la fin. (Hitler portait la moustache. Tous les h
108
in. (Hitler portait la moustache. Tous les hommes
qui
la portent en sont un autre… ça va.) Sartre a raison de dire que la g
109
t « qu’on peut toujours trouver les circonstances
qui
amènent à déclarer que telle ou telle liberté est dangereuse », elle
110
ute sur l’exemple soviétique, incontestable, mais
qui
ne vaut pas nécessairement contre le gaullisme en puissance, s’il vau
111
. Or il ne s’agit pas d’une attitude nouvelle, ou
qui
serait le seul fait des communistes : il y a trente ans que l’Europe,
112
pour le plaisir, n’importe comment et à n’importe
qui
… On leur fait un grief d’avoir une politique, un crime d’être en mesu
113
À croire la propagande des staliniens, c’est nous
qui
sauverions l’Amérique de la ruine en acceptant qu’elle nous avance un
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milliards de dollars ! C’est l’Amérique, dit-on,
qui
a besoin de l’Europe ! Car elle est à la veille d’une crise épouvanta
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onal brut. » Quand on déduit de ce 10 % les parts
qui
reviennent à l’Amérique latine, à l’Asie et à la Russie, on voit ce q
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rique latine, à l’Asie et à la Russie, on voit ce
qui
reste pour l’Europe — pour la solidité de l’argument stalinien ! Par