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el ; on y est tour à tour plus formaliste et plus
sans
façon qu’en Europe : plus avide de nouveauté et plus respectueusement
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ssible et même facile de parler fort correctement
sans
y être jamais allé : la plupart des lieux communs qui circulent à son
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illes des jeunes femmes ; un peu plus de sourires
sans
raison échangés avec les passants, les voisins d’autobus ou de train…
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t ou le feignent, mais ils m’acceptent avant tout
sans
examen. Si je leur parais bizarre par mon costume, par ma conduite ou
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t d’exemples. Tant d’espèces de gens, et de gens
sans
espèce ; tant de races et de mélanges de races ; tant de fous qui réu
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crazy les gens d’ici. Ils entraient et sortaient
sans
saluer, sans dire pourquoi ils étaient venus ; ils se versaient à boi
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ns d’ici. Ils entraient et sortaient sans saluer,
sans
dire pourquoi ils étaient venus ; ils se versaient à boire, et, les p
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ns follement indiscrètes, me racontaient leur vie
sans
le moindre souci de se faire bien ou mal juger, m’appelaient par mon
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atoirement l’acte de naturalisation. Je les crois
sans
exemple dans l’histoire, et sans équivalent dans nul autre pays. Un é
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on. Je les crois sans exemple dans l’histoire, et
sans
équivalent dans nul autre pays. Un étranger résidant aux États-Unis,
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e glissent joue à joue, avec n’importe qui, comme
sans
se voir, dans une demi-obscurité rougeâtre. Des garçons seuls, assis
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s de l’Hudson et du Potomac par le rêve d’un pays
sans
limites, et il l’était vraiment pour ceux qui triomphaient des famine
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tres appelaient frontier la ligne de démarcation,
sans
cesse mouvante, entre les terres colonisées et les prairies sauvages
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nière suivante : le rêve américain évoque une vie
sans
cesse plus large et libre. Mais la « frontière » ayant rejoint les fr
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lements ou des jardins comme nous pouvons en voir
sans
l’aide d’une caméra, et sur les rythmes habituels de notre vie. C’est
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t. L’importance des studios de New York s’accroît
sans
cesse. On parle d’un nouveau centre de production qui se créerait bie
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, car tout se sait. Des haut-parleurs répandaient
sans
relâche des hymnes de Noël transformés en jazz hot par les klaxons d’
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chets extérieurs où l’on peut déposer de l’argent
sans
descendre de sa voiture. Déjà les biches et les daims sont amenés dan
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de Noël « aux hommes de bonne volonté », répétant
sans
scrupules avec M. Romains une grave erreur de traduction car l’Évangi
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rtis. Ainsi l’on peut « causer » à l’infini, mais
sans
trop de chances de se former une opinion plausible ou réaliste. Tarte
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Une bureaucratie
sans
ronds-de-cuir (23 mai 1946)g Dans le même numéro de magazine où l’
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e sera pas choisi parmi la troupe des politiciens
sans
emploi ou des anciens ministres de n’importe quoi. Il sera plutôt un
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e la presse l’ait adopté. S’il rate, il sera vidé
sans
autres formes qu’une lettre personnelle du président, qu’il pourra li
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e tsar reprendra son ancienne profession, avec ou
sans
augmentation de salaire et de rang. Et c’est ainsi que dans le désord
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ils. Le personnel des bureaux gouvernementaux est
sans
cesse ventilé et renouvelé, au physique comme au figuré. Peu ou point
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yant tout scrupule, si l’on ne pourrait pas faire
sans
nul dommage l’économie de la machine entière ? La raison lui répondra
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me. g. Rougemont Denis de, « Une bureaucratie
sans
ronds-de-cuir », Carrefour, Paris, 23 mai 1946, p. 3.
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mme en Europe — ou simplement quand on peut faire
sans
lui, comme on vient de le voir aux Philippines. J’entends d’ici nos m
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dollar sera roi, etc. » Toutes ces méfiances sont
sans
fondements, toutes ces accusations injustes, à mon avis. Si nous vend
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vident les lieux en vitesse, comme des intrus et
sans
remerciements, dès qu’ils nous ont tirés d’affaire. « Eh quoi ! deux
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esure de l’appliquer, un ridicule d’avoir réalisé
sans
phrases ce que les Russes promettent aux masses et ne leur donnent pa