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aîner le monstre avec des agrafes de dossiers : «
C’est
un secret que nous gardons, c’est un dépôt sacré », disent-ils. Et sa
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de dossiers : « C’est un secret que nous gardons,
c’est
un dépôt sacré », disent-ils. Et sans l’avis d’aucun savant autorisé,
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ide dans la puissance industrielle de l’Amérique.
C’est
assez dire qu’il n’est que temporaire. Quant au secret technique de l
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s savez que la Suisse possède tout cela. En fait,
c’est
à l’École polytechnique de Zurich que sont nés les travaux d’Einstein
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uton et de deux moutons vêtus de leur vraie peau.
C’est
donc au nom du Petit Père, et du Brave Garçon, et de l’Esprit bourgeo
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préparent. Ce qui domine en fait leur politique,
c’est
la vision de la guerre, non pas celle de la paix. Ils agissent donc c
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mple. Parce qu’ils gouvernent leur nation, et que
c’est
assez ou même trop pour un homme, tandis que le problème est mondial.
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? — Ce serait absurde, me disent-ils. — Eh quoi,
c’est
pourtant ce que nous offre, à quelques nuances près, le plan des Nati
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présentent les intérêts de leur nation, alors que
c’est
précisément aux dépens de ces intérêts que l’humanité pourra s’unir ?
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e que le monde entier attend. Ils ne voient rien,
c’est
évident, car les visions de l’avenir naissent d’un loisir intense. Or
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s conceptions grandioses de la vie. La crémation,
c’est
la purification par le feu ! La liquidation, c’est la vie même, toujo
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’est la purification par le feu ! La liquidation,
c’est
la vie même, toujours fluente et circulante, le sang, les sèves ! Qua
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ires. Et voici mon espoir, dans cette situation :
c’est
qu’au lieu de défendre la Démocratie, en bloc, et comme une étiquette
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s nations du globe ne signifie plus rien. Ou bien
c’est
un mensonge et une hypocrisie. Je vais vous en donner un exemple. Les
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bientôt à nous demander : qu’est-ce que l’homme ?
C’est
le vrai débat. Si nous le reconnaissons, nous aurons fait un grand pr
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levé complet de tous les êtres vivants sur l’île.
C’est
une mission fort analogue que Noé reçut du Seigneur peu de temps avan
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s, eux, ne l’ont pas raté. Ce n’est pas ma faute,
c’est
fait. Et c’en est fait, — même si l’on renonce à l’expérience. Avec l
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l’expérience. Avec la flotte sacrifiée à Bikini,
c’est
le prestige de l’uniforme, symboliquement, qui va sombrer. Il vaut la
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tance est venue, si je puis dire, du côté opposé.
C’est
la Ligue protectrice des animaux d’un des États de l’Est de l’Amériqu
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— Et maintenant vous nous dites : aucun danger !
C’est
là sans doute votre manière paradoxale d’avouer que vous exagériez. S
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te, en vérité. Hitler n’a pas eu recours aux gaz,
c’est
entendu. Mais pensez-vous qu’une timidité subite l’ait arrêté, ou que
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dangereux. ⁂ Ce qui est dangereux, horriblement,
c’est
l’homme. C’est lui qui a fait la Bombe, et c’est lui seul qui se prép
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e qui est dangereux, horriblement, c’est l’homme.
C’est
lui qui a fait la Bombe, et c’est lui seul qui se prépare à l’employe
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c’est l’homme. C’est lui qui a fait la Bombe, et
c’est
lui seul qui se prépare à l’employer. Quand je vois qu’on nomme des c
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tombée du ciel, animée de mauvaises intentions !
C’est
d’un comique démesuré. Le contrôle de la Bombe, que l’on discute à lo
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de quoi l’on parle ? Contrôler cet objet inerte ?
C’est
comme si tout d’un coup l’on se jetait sur une chaise pour l’empêcher
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on laisse la Bombe tranquille, elle ne fera rien,
c’est
clair. Elle se tiendra bien coite dans sa caisse. Qu’on ne nous racon
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raconte donc pas d’histoires. Ce qu’il nous faut,
c’est
un contrôle de l’homme. — Ah ! ça, c’est une autre question. — C’est
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us faut, c’est un contrôle de l’homme. — Ah ! ça,
c’est
une autre question. — C’est la question de l’Autre. C’est la seule. O
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e l’homme. — Ah ! ça, c’est une autre question. —
C’est
la question de l’Autre. C’est la seule. On ne peut plus l’éviter depu
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e autre question. — C’est la question de l’Autre.
C’est
la seule. On ne peut plus l’éviter depuis que la Bombe nous menace et
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sans effet. Ce qu’on sait, de source officielle,
c’est
que l’amiral Blandy se déclare satisfait. « L’expérience, déclare-t-i
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e l’aviation seule restait indispensable, puisque
c’est
elle qui transporterait la bombe, ou abattrait les bombardiers ennemi
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écents modèles, qu’ils sont seuls à connaître. Et
c’est
leur point de vue qui m’importe. Les problèmes que nous pose la bombe
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e existait autrement que sous forme d’initiales —
c’est
d’augmenter parmi les peuples le sentiment de leur interdépendance. Q
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u libéralisme et de la culture « désintéressée ».
C’est
alors qu’on lança parmi nous le mot d’ordre : « Défense de la culture
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à. Car la culture qu’on nous propose de défendre,
c’est
elle, précisément, qui est responsable de la brutalité totalitaire. O
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partisane d’une pensée que réside son engagement.
C’est
, au contraire, dans sa démarche intime, dans son élan premier, dans s
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evenir esclave d’une doctrine, mais au contraire,
c’est
se libérer et assumer les risques de sa liberté. Il peut sembler para
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nt d’une pensée suppose sa libération. En vérité,
c’est
le libéralisme qui a répandu l’idée que l’engagement ne peut être qu’
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sairement sortir le fascisme et le stalinisme. Et
c’est
la pensée libérale. Voyez donc comme nos libéraux se mettent d’eux-mê
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ançaises ! Le réflexe du libéral devant le péril,
c’est
de faire un fascisme. Fût-ce même pour se défendre du fascisme. Et pe
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on dit. Peu importent d’ailleurs les personnes :
c’est
la tendance qui est significative. h. Rougemont Denis de, « Les int
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« La tâche française
c’est
d’inventer la paix » (26 décembre 1947)j k Denis de Rougemont me r
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lui-même, le tour que je désirais lui imprimer. »
C’est
l’homme qui fait son destin, me dit avec force de Rougemont. C’est lu
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fait son destin, me dit avec force de Rougemont.
C’est
lui et lui seul qui déchaîne les forces qui aboutissent à la bombe ou
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a de fatalité que lorsque l’homme démissionne. Et
c’est
ce qui est grave en ce moment : on a l’impression que personne n’est
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i « devient » fatal si on ne fait que l’attendre.
C’est
bien l’impression désespérante que nous avons. L’intelligence françai
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onfier une chose : je ne crois pas aux « blocs ».
C’est
une invention des propagandes. Ils n’existent que dans la mesure où o
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ncore une fois, de l’« intelligence » française —
c’est
dans ces circonstances historiques que nous venons de dire, « d’inven
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aix. « Penser français » comme le voulait Barrès,
c’est
non seulement une faute de méthode mais aussi une faute de français.
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un mais il est immense et à sa portée : l’Europe.
C’est
seulement par l’Europe que nous pourrons agir sur les USA ou l’URSS.
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able de réaliser cette unité dans la diversité et
c’est
pourquoi je suis résolument fédéraliste. Il est évident que le rôle d
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ant notre minorité y est particulièrement active.
C’est
que nous sommes un pays fédéraliste. Le fédéralisme n’est pas un syst
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bien ! nous nous passerons de leur consentement.
C’est
bien dommage, mais nous n’allons quand même pas attendre le visa de q
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gemont Denis de, « [Entretien] La tâche française
c’est
d’inventer la paix », Combat, Paris, 26 décembre 1947, p. 1-2. k. Pr
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la liberté. Tel est l’enjeu final de notre lutte.
C’est
pour sauver nos libertés acquises, mais aussi pour en élargir le béné
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e rien faire restent les mêmes quoi qu’il arrive,
c’est
qu’elles traduisent une certaine forme d’esprit, une cécité partielle
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seulement praticable en principe, mais pratique.
C’est
assez pour que j’ose vous supplier d’y réfléchir quelques minutes. La
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. Celui que vous n’auriez pas, Staline le prend :
c’est
le temps de méditer avant d’agir. Mais celui que vous risquez de perd
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e, cet été, soyez bien sûrs qu’il le retrouvera :
c’est
le temps de modifier non pas des paragraphes, mais l’ordre de bataill
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rêts légitimes, sans compromis, elle ne sera pas.
C’est
clair. Vous ignorez l’opinion vraie Seuls ceux qui veulent passi
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ste à leur faire comprendre que le pire obstacle,
c’est
eux-mêmes. Ils nous disent : « Je veux bien, je ne suis pas contre, m
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chacun sait qu’on ne peut rien faire sans elle ».
C’est
qu’ils se prennent pour l’opinion, qu’ils ont négligé d’écouter. Tous
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a pour lui toute l’opinion. Truman élu, l’opinion
c’est
Truman. Elle l’était avant cela, bien sûr, mais elle n’a pu parler qu
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t des urnes. L’opinion d’aujourd’hui, je la sens,
c’est
l’Europe. Mais elle ne bougera pas, si vous ne faites presque rien. E
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ens de la financer. La seule solution concevable,
c’est
une campagne électorale organisée par les États, en vue de nommer leu
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is nécessaire et suffisante d’une telle campagne,
c’est
de faire sentir aux peuples qu’elle comporte un enjeu, et que leur so
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le rire des hommes d’acier. Si vous me dites que
c’est
prématuré, je vous supplierai de déclarer clairement à quel moment, e
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la cessera d’être prématuré. Si vous me dites que
c’est
très joli, mais qu’il faut qu’on vous laisse du temps, je vous propos
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Europe il y en a peu. Si vous me dites enfin que
c’est
plus difficile que je n’ai l’air de le penser dans ma candeur naïve,