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se, mais encore le secret de la bombe sera demain
celui
de Polichinelle, et enfin si quelqu’un nous attaque, nous ne saurons
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ge me semble s’établir dans les masses comme chez
ceux
qui les mènent. Les trois Grands sont presque d’accord pour renouvele
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e monde du milieu du xxe siècle est gouverné par
ceux
qu’on nomme les trois Grands. Ils se composent d’un loup déguisé en m
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politique, c’est la vision de la guerre, non pas
celle
de la paix. Ils agissent donc comme des irresponsables, provoquant ce
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voir que pour équilibrer les démocrates du Sud et
ceux
du Nord en présence des républicains, tout en gardant un œil sur la g
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nqué de répondre que cette mesure est précisément
celle
qui fut prise en premier lieu par les États fascistes, aussi bien que
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rqué que la peau des cochons est fort semblable à
celle
de l’homme. La sensibilité de l’une peut renseigner sur celle de l’au
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omme. La sensibilité de l’une peut renseigner sur
celle
de l’autre. Aussi bien nos marins ou capitaines cochons seront-ils re
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us-marine. Ils jugent la bombe du type Nagasaki —
celle
qui fut lancée dimanche soir — démodée et mille fois surpassée par le
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. Ce n’est pas passer de l’esclavage d’une mode à
celui
d’une tactique politique. Ce n’est pas du tout devenir esclave d’une
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ait que la critique des poètes — qu’il opposait à
celle
des philosophes libéraux — fût partiale, pleine de partis pris, et mê
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est évident que le rôle de la France ne sera pas
celui
d’un conquérant. Le voudrait-elle qu’elle n’en a pas les moyens. Ce n
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d’unir ses peuples selon leur vrai génie, qui est
celui
de la diversité, et dans les conditions du xxe siècle, qui sont cell
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, et dans les conditions du xxe siècle, qui sont
celles
de la communauté, afin d’ouvrir au monde la voie qu’il cherche, la vo
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nent. Sur cette union l’Europe joue son destin et
celui
de la paix du monde. Soit donc notoire à tous que nous, Européens, ra
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gage d’un grand avenir, pour cette génération et
celles
qui la suivront. l. Rougemont Denis de, « Message aux Européens »,
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ce fût là, trait pour trait, un état comparable à
celui
de notre Europe, sauf pour le péril extérieur, qui n’était rien au re
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le péril extérieur, qui n’était rien au regard de
celui
que nous courons ? Une partie de l’opinion réclamait une autorité féd
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Et vos économies ne sont pas plus disparates que
celles
de Zurich, par exemple, et de ses petits voisins paysans. Les sombres
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non plus qui ne reparaisse dans la bouche même de
ceux
qui affirment que nos réalités sont tellement différentes… Certes, co
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rès vite. Car le temps fait beaucoup à l’affaire.
Celui
que vous n’auriez pas, Staline le prend : c’est le temps de méditer a
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nd : c’est le temps de méditer avant d’agir. Mais
celui
que vous risquez de perdre, cet été, soyez bien sûrs qu’il le retrouv
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nd encore au pied du mur ! (4 octobre 1950)p q
Ceux
qui disent que « l’Europe sera socialiste ou ne sera pas » savent trè
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i, et non point Vychinski. Et cela vaut pour tous
ceux
qui pourraient déclarer que l’Europe sera toute catholique, ou protes
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st clair. Vous ignorez l’opinion vraie Seuls
ceux
qui veulent passionnément le but se résoudront aux compromis vitaux.
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e but se résoudront aux compromis vitaux. Quant à
ceux
qui n’ont point cette passion de l’Europe, ceux dont le regard s’atta
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à ceux qui n’ont point cette passion de l’Europe,
ceux
dont le regard s’attarde aux obstacles à l’union, perdant de vue sa n
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. Mais l’opinion veut qu’on l’entraîne. « On suit
ceux
qui marchent », dit Péguy. Elle ne vous suivra pas si vous êtes dalto
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s insurmontables. Il y a deux sortes d’opinions :
celle
que l’on invoque, et la vraie. L’une qui sert d’alibi aux démagogues,
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éens, je vous salue d’un vœu qui voudrait résumer
celui
de tous nos peuples aux écoutes de l’avenir, un vœu mêlé d’angoisse e