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meilleur analyste américain des choses militaire
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cette guerre, et le corps unanime des savants. M. Hanson W. Baldwin l
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ants. M. Hanson W. Baldwin l’a fort bien expliqué
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le New York Times : le seul et vrai secret de la bombe atomique résid
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e seul et vrai secret de la bombe atomique réside
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la puissance industrielle de l’Amérique. C’est assez dire qu’il n’est
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aire. Quant au secret technique de la détonation,
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quelques mois les Russes l’auront, ou les Anglais, ou les Danois peut
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lair que l’opinion publique est égarée par sa foi
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la science, que les savants sérieux ne partagent point. On parle de r
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eau haut de forme. Voilà Moscou et Kiev en ruines
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les trois heures. Les Russes ripostent sur Détroit et Saint-Louis, et
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simple mesure de précaution. Et ainsi de suite :
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le langage technique, cela s’appelle chain reaction. En vingt-quatre
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frapper. Une apathie étrange me semble s’établir
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les masses comme chez ceux qui les mènent. Les trois Grands sont pres
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line, bien que ce dernier me paraisse plus habile
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le grand art de prendre son temps. ⁂ Je les plains. Cependant, s’ils
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out monte et s’épanouit vers le ciel ! Notez que,
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ce système, la démocratie paraît supérieure au soviétisme et à l’hitl
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le diable ! D’ailleurs, on n’entend guère que lui
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ce siècle trois fois maudit. Je ne vois plus d’espoir sérieux nulle p
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ent démocrates. Donc, nous voilà tous démocrates,
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le monde entier, exception faite de deux pays de langue espagnole, qu
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ous appellerons secondaires. Et voici mon espoir,
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cette situation : c’est qu’au lieu de défendre la Démocratie, en bloc
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éalité. Puisque tous sont devenus « démocrates »,
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le monde de 1946, nous pouvons parler d’autre chose. Nous pouvons por
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sur une flotte de cent bâtiments de guerre réunie
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la baie de Bikini, Pacifique. Parmi tous les détails publiés par la p
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les cent bâtiments de la flotte de guerre réunis
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la baie de Bikini pour subir l’épreuve atomique auront leurs équipage
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seront à leur poste de combat, sur les tourelles,
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les chambres de machines et sur les ponts. Et ceci encore nous ramène
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nitive, quoique préalable. Pour la première, fois
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l’Histoire, l’uniforme sera porté par des cochons, au sens le plus sc
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lieu de sacrifier tant d’innocentes victimes, et
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une posture si ridicule, on place sur les navires les membres du Cong
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out. — Êtes-vous fou ? De quoi donc parliez-vous
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vos articles précédents ? Faut-il penser que vous vous moquiez du mon
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ent d’Hiroshima nous ait jetés pour quelque temps
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un état d’esprit d’Apocalypse. Mais dix mois ont passé, et rien ne se
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Tout le monde s’y préparait, vous rappelez-vous ?
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toutes les capitales d’Europe, on voyait en 1939 les civils se promen
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la Bombe, que l’on discute à longueur de colonne,
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toute la presse, est la plus belle absurdité de l’Histoire. Comprenez
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era rien, c’est clair. Elle se tiendra bien coite
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sa caisse. Qu’on ne nous raconte donc pas d’histoires. Ce qu’il nous
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is. La Marine vient de gagner la première manche,
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ce grand match à trois équipes. Mais sans doute ne l’a-t-elle gagnée
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corrigé en deux endroits, selon l’erratum publié
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la livraison du lendemain, p. 1.
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ne révolution encore lointaine, ils se sont jetés
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le premier parc venu, à gauche ou à droite, et depuis lors y bêlent d
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aire connaître… Bref, il n’est pas un acte commis
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le monde, depuis quatre ans, qui n’ait été vertement dénoncé pas des
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uer » des contingences, ils étaient au moins purs
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leur erreur. Les modalités de leur retrait ne contredisaient nullemen
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gique. Au lieu de rechercher les moyens de penser
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le réel et l’actuel, et de surmonter enfin ce vice qu’est la distinct
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abuse aujourd’hui. ⁂ Pour qu’une pensée s’engage
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le réel, il ne faut pas ni ne saurait suffire qu’elle se soumette à d
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la tactique d’un parti par exemple. Ce n’est pas
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l’utilisation accidentelle et partisane d’une pensée que réside son e
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e que réside son engagement. C’est, au contraire,
dans
sa démarche intime, dans son élan premier, dans sa prise sur le réel
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nt. C’est, au contraire, dans sa démarche intime,
dans
son élan premier, dans sa prise sur le réel et dans sa volonté de le
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, dans sa démarche intime, dans son élan premier,
dans
sa prise sur le réel et dans sa volonté de le transformer, donc final
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ns son élan premier, dans sa prise sur le réel et
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sa volonté de le transformer, donc finalement de le dominer. S’engage
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Baudelaire1, ont été les plus violemment engagés
dans
la réalité. Et cela suffirait bien à définir le sens que nous donnons
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l’effort de signer un manifeste ou de s’inscrire
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les rangs d’une ligue. On rougit de rappeler de tels truismes. Mais o
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our se défendre du fascisme. Et peut-être surtout
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ce cas ! La panique de « l’union sacrée » qui vient de souffler sur n
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béraux, irresponsables nés2, égarés pour un temps
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les voies de « l’engagement » politique, et faisant amende honorable.
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n rupture de bercail. Maintenant, tout est rentré
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l’ordre, les moutons se sont apaisés, et la situation s’éclaircit. Vo
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e connaît depuis quelques mois une extrême faveur
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les milieux intellectuels et littéraires. De fait, si cette volonté d
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e, non seulement leur responsabilité et leur rôle
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la société, mais aussi leur manière de s’exprimer. Denis de Rougemont
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s à soutenir l’engagement intellectuel, notamment
dans
son essai Penser avec les mains (publié en 1936), nous envoie l’art
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ntéressant de souligner qu’il fut écrit et publié
dans
une revue en 1938, sous le titre : « Trop d’irresponsables s’engagent
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décembre 1947)j k Denis de Rougemont me reçoit
dans
l’agréable maison qu’il occupe à la sortie du village de Ferney, déso
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lque chose de voltairien chez lui : cette aisance
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l’épigramme, ce ton persifleur et cette parfaite élégance du style. M
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vec stupeur que la France ne fait rien et se perd
dans
une sorte d’amer byzantinisme. Dans ces conditions, êtes-vous tenté d
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en et se perd dans une sorte d’amer byzantinisme.
Dans
ces conditions, êtes-vous tenté de regarder ailleurs ? La France «
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ats-Unis pour sa subsistance et elle est entravée
dans
ses démarches par la Russie, c’est-à-dire par son parti communiste. E
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ule la France pourra le tenir comme elle l’a tenu
dans
le passé. Mais la France est « en attente ». En attente de quoi ? Du
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s peine de voir le monde entier sombrer avec vous
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le désespoir. Comment ? Je vais d’abord vous confier une chose : je n
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une invention des propagandes. Ils n’existent que
dans
la mesure où on veut bien leur accorder du crédit. Voilà bien le cerc
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ance est clairement circonscrite par la situation
dans
laquelle elle se trouve, et que ses refus mêmes, s’ils n’étaient pas
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une fois, de l’« intelligence » française — c’est
dans
ces circonstances historiques que nous venons de dire, « d’inventer »
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e fédéralisme est capable de réaliser cette unité
dans
la diversité et c’est pourquoi je suis résolument fédéraliste. Il est
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se en Suisse : nous autres romands, nous y sommes
dans
la proportion d’un tiers contre deux tiers, et pourtant notre minorit
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qu’ils n’ont qu’à y gagner. Mais s’ils persistent
dans
leur attitude ombrageuse, eh bien ! nous nous passerons de leur conse
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eur vrai génie, qui est celui de la diversité, et
dans
les conditions du xxe siècle, qui sont celles de la communauté, afin
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elle la dignité de l’homme, et sa vraie force est
dans
la liberté. Tel est l’enjeu final de notre lutte. C’est pour sauver n
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t, déclarons solennellement notre commune volonté
dans
les cinq articles suivants, qui résument les résolutions adoptées par
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Congrès : 1° Nous voulons une Europe unie, rendue
dans
toute son étendue à la libre circulation des hommes, des idées et des
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e foi l’engagement d’appuyer de tous nos efforts,
dans
nos foyers et en public, dans nos partis, dans nos églises, dans nos
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e tous nos efforts, dans nos foyers et en public,
dans
nos partis, dans nos églises, dans nos milieux professionnels et synd
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s, dans nos foyers et en public, dans nos partis,
dans
nos églises, dans nos milieux professionnels et syndicaux, les hommes
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et en public, dans nos partis, dans nos églises,
dans
nos milieux professionnels et syndicaux, les hommes et les gouverneme
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ais la Diète, les États et leurs experts voyaient
dans
le mot « souveraineté » la réponse décisive à cette « chimère ». Le b
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, la Commission de révision — nommée par la Diète
dans
son sein et au-dehors — se réunit pour la première fois. Elle décide
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le 27 juin. Pendant le mois d’août le peuple vote
dans
les cantons. Le 12 septembre, la Diète proclame que la Constitution e
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e vous en laisse un peu plus, pour unir vos États
dans
un plus grand péril ? Vous me direz… Vous me direz que l’Europe
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ne sont pas moins liés, si vous regardez l’Europe
dans
l’ensemble du monde. Vos cordons de douanes ne sont pas plus nombreux
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ée, mais pas une seule non plus qui ne reparaisse
dans
la bouche même de ceux qui affirment que nos réalités sont tellement
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ous êtes là pour qu’elle soit, pour qu’elle dure,
dans
ses diversités de tous les ordres, que l’on ne peut préserver que par
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avant cela, bien sûr, mais elle n’a pu parler que
dans
le secret des urnes. L’opinion d’aujourd’hui, je la sens, c’est l’Eur
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arler les sceptiques parler « au nom des masses »
dans
l’indifférence générale. Elle laissera le Conseil de l’Europe murmure
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cs : le Conseil de l’Europe, solidement retranché
dans
le domaine des principes, a fait jusqu’ici pratiquement plus de mal q
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syndicats patronaux et ouvriers. Il en résultera
dans
nos provinces une campagne d’agitation, d’émulation, de polémique eur
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ceptez cela, vous aurez avec vous l’opinion vraie
dans
sa majorité, les militants de l’Europe, la logique de l’Histoire, le
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est plus difficile que je n’ai l’air de le penser
dans
ma candeur naïve, je vous demanderai si quelque chose au monde est pl
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e vous m’approuve et qu’une autre ne dit pas non.
Dans
un mouvement de passion, je m’écriais l’autre jour : si vous ne voule
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’Europe unie n’est pas un grand espoir renaissant
dans
le cœur des masses, aucune armée du monde ne pourra la défendre. Pers