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uelqu’un va nous l’administrer. L’alternative est
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ces deux sens du verbe. Et soudain, je me demande pourquoi ces trois
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Grands ? Chacun sait que, pour arbitrer la lutte
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les continents, il faut d’autres talents et un autre savoir que pour
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adversaires déclarés, nous allions enfin pouvoir,
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nous, discuter le contenu véritable de la démocratie, sans passer aus
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raitaient de « fasciste », parce qu’elle répugne,
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autres, à la nationalisation des banques. Peut-être a-t-elle tort, ma
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nter enfin ce vice qu’est la distinction libérale
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la pensée et l’action. Au lieu de préciser, par exemple, le sens de c
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mises en échec par un plus formidable adversaire.
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ce grand péril et cette grande espérance la vocation de l’Europe se d
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, la Confédération n’était qu’un pacte d’alliance
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vingt-cinq États absolument souverains. Point de citoyenneté suisse,
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e liberté d’établissement ou d’échange commercial
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cantons, point de représentation des peuples. Un seul organe commun,
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ssance devant l’étranger et même devant la guerre
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les États membres. Niera-t-on que ce fût là, trait pour trait, un éta
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ut abîmer les meubles. Il y eut une guerre civile
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cantons, qui fit voir l’impuissance du pacte. Il y eut un long branle
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bre, le premier Conseil fédéral, organe exécutif,
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en fonction. Le drapeau suisse est arboré à côté des drapeaux des can
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de Genève ou des Grisons à Berne. Pour la guerre
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vos pays, les deux dont vous sortez suffisent. Vos nations vivent ens
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issement demeurent. Et il y a un redoutable abîme
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les propositions de Denis de Rougemont et les résultats des travaux d
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it nuire à « l’achèvement d’une union plus intime
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ses membres ». Les manchettes des journaux parleront d’un « pas impor