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. On parle de radars omniscients et de rayons qui
feraient
sauter la bombe tôt après son départ, chez l’adversaire. Mais quand b
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t comme on le croit (les grosses dépenses ont été
faites
par l’Amérique pendant les recherches), mais d’ingéniosité et d’équip
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et vous savez que la Suisse possède tout cela. En
fait
, c’est à l’École polytechnique de Zurich que sont nés les travaux d’E
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e expérience socialiste, mais il ne renonce pas à
faire
tuer les indigènes qui se révoltent à Java contre un impérialisme dém
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e : pourtant, ils s’y préparent. Ce qui domine en
fait
leur politique, c’est la vision de la guerre, non pas celle de la pai
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ls ont l’air d’être, quand on voit ce qu’ils vont
faire
ou laisser faire de nos vies. Irresponsables moins par incapacité — i
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re, quand on voit ce qu’ils vont faire ou laisser
faire
de nos vies. Irresponsables moins par incapacité — ils suffiraient au
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ils suffiraient aux tâches courantes — que par le
fait
du problème posé, qui les dépasse comme la Bombe dépasse tout. Devant
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près, le plan des Nations unies. Vos États n’ont
fait
un pays qu’en unissant leurs peuples, et non leurs chefs, qui se sont
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les trois Grands ne pas perdre la boule ! Car le
fait
est qu’il n’y en a qu’une de boule, comme disait à peu près le regret
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Contre qui écrivez-vous aujourd’hui ? Lui. — Je
fais
le plan d’une trilogie sur les trois grands régimes politiques de ce
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n ! (Il prononça ces mots d’un ton rageur, qui me
fit
éclater de rire.) Moi. — Quel beau programme ! Avouez que nous sorto
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tous démocrates, dans le monde entier, exception
faite
de deux pays de langue espagnole, que nous appellerons secondaires. E
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vrai débat. Si nous le reconnaissons, nous aurons
fait
un grand progrès, le seul peut-être que la guerre pouvait permettre…
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dant l’hiver 1945-1946, le gouvernement américain
fit
annoncer une expérience sensationnelle : au mois de mai ou de juillet
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, ne l’ont pas raté. Ce n’est pas ma faute, c’est
fait
. Et c’en est fait, — même si l’on renonce à l’expérience. Avec la flo
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é. Ce n’est pas ma faute, c’est fait. Et c’en est
fait
, — même si l’on renonce à l’expérience. Avec la flotte sacrifiée à Bi
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amour tardif de notre humanité ? Simplement, il a
fait
son calcul. Les Alliés pouvaient riposter, et la valeur militaire de
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Il est donc clair qu’on l’emploiera, au risque de
faire
sauter la Terre. — Alors, pourquoi dites-vous : la Bombe n’est pas da
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eux, horriblement, c’est l’homme. C’est lui qui a
fait
la Bombe, et c’est lui seul qui se prépare à l’employer. Quand je voi
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Chine. Si on laisse la Bombe tranquille, elle ne
fera
rien, c’est clair. Elle se tiendra bien coite dans sa caisse. Qu’on n
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. Qu’on se rappelle, à ce sujet, les déclarations
faites
à la presse par les trois plus grands chefs des forces armées américa
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aines, au cours de l’hiver dernier. « La bombe ne
fait
que décupler l’importance de l’armée de terre », disait devant le Sén
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er sa résistance et sa nécessité ». Voilà qui est
fait
. Sur quoi le général Arnold, après des phrases de condoléances sur le
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bitants d’Hiroshima n’ont pas tenu le coup tout à
fait
aussi bien, comme le révèlent les rapports officiels publiés la semai
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être qu’une guerre civile que le genre humain se
fait
« à lui-même », les premières bases psychologiques d’une paix réelle
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Fatigués de leur innocence, voyant que l’herbe se
faisait
rare sous leurs pieds et qu’ils n’avaient plus de berger, aux éclairs
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moins de réticences ; d’un nom connu, d’un nom à
faire
connaître… Bref, il n’est pas un acte commis dans le monde, depuis qu
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Cependant, les temps ont changé. La crise nous a
fait
voir soudain que les positions intellectuelles héritées du libéralism
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volver », disait un officier nazi. Les staliniens
faisaient
de même en présence du libéralisme et de la culture « désintéressée »
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« prêter » son nom ou son autorité. Ce n’est pas
faire
payer sa prose par Ce Soir plutôt que par l’Intransigeant. Ce n’est p
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ue les libéraux ; sinon en intention, du moins en
fait
. Les penseurs les plus violemment libres du xixe siècle, un Nietzsch
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ne devient pas libératrice et responsable du seul
fait
qu’elle se met « au service » d’une doctrine de lutte politique. Fair
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« au service » d’une doctrine de lutte politique.
Faire
la révolution, cela demande un effort un peu plus grand, et d’une aut
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! Le réflexe du libéral devant le péril, c’est de
faire
un fascisme. Fût-ce même pour se défendre du fascisme. Et peut-être s
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dans les voies de « l’engagement » politique, et
faisant
amende honorable. Ils étaient en rupture de bercail. Maintenant, tout
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pleine de partis pris, et même politique ! 2. Je
fais
exception pour deux ou trois d’entre eux, tels que Bernanos et Schlum
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dans les milieux intellectuels et littéraires. De
fait
, si cette volonté d’engagement s’exprime souvent par des attitudes as
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que je désirais lui imprimer. » C’est l’homme qui
fait
son destin, me dit avec force de Rougemont. C’est lui et lui seul qui
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et nous constatons avec stupeur que la France ne
fait
rien et se perd dans une sorte d’amer byzantinisme. Dans ces conditio
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quoi ? Du conflit qui « devient » fatal si on ne
fait
que l’attendre. C’est bien l’impression désespérante que nous avons.
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ns de dire, « d’inventer » la paix. Si elle ne le
fait
pas, personne ne le fera à sa place. Mais si elle l’inventait pour el
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» la paix. Si elle ne le fait pas, personne ne le
fera
à sa place. Mais si elle l’inventait pour elle seule — ce qui est d’a
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mpensable —, ce serait comme si elle n’avait rien
fait
. Il n’y a pas d’autarcie de la paix. « Penser français » comme le vou
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our nous décider à agir. Je crois que l’Europe se
fera
, envers et contre tout et tous. Vous voyez que ma réponse est optimis
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le à ma formule du « pessimisme actif ». Je ne me
fais
aucune illusion. Il n’y aura jamais d’âge d’or. Je demande simplement
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ssieurs les députés européens, Vous êtes ici pour
faire
l’Europe, et nous pour faire semblant de la faire. Faire l’Europe sig
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faire l’Europe, et nous pour faire semblant de la
faire
. Faire l’Europe signifie la fédérer, ou bien ne signifie pas grand-ch
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’Europe, et nous pour faire semblant de la faire.
Faire
l’Europe signifie la fédérer, ou bien ne signifie pas grand-chose. Co
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es. Il y eut une guerre civile entre cantons, qui
fit
voir l’impuissance du pacte. Il y eut un long branle-bas de sociétés,
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on, un petit groupe de jeunes chefs enthousiastes
fit
adopter par la Diète le principe d’une révision profonde du pacte. En
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est pas raison, mais quand les raisons de ne rien
faire
restent les mêmes quoi qu’il arrive, c’est qu’elles traduisent une ce
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euf mois. Il vaut la peine de s’arrêter devant ce
fait
, pour mieux se persuader qu’on peut aller très vite. Car le temps fai
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ersuader qu’on peut aller très vite. Car le temps
fait
beaucoup à l’affaire. Celui que vous n’auriez pas, Staline le prend :
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perdant de vue sa nécessité, il nous reste à leur
faire
comprendre que le pire obstacle, c’est eux-mêmes. Ils nous disent : «
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n’est pas mûre, et chacun sait qu’on ne peut rien
faire
sans elle ». C’est qu’ils se prennent pour l’opinion, qu’ils ont négl
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ues, et l’autre qui les laisse tomber ; l’une qui
fait
des discours, l’autre qui vote. La première est exactement ce que la
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st l’Europe. Mais elle ne bougera pas, si vous ne
faites
presque rien. Elle laissera parler les sceptiques parler « au nom des
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dement retranché dans le domaine des principes, a
fait
jusqu’ici pratiquement plus de mal que de bien à notre cause à tous.
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es principes sans les mettre en pratique, cela ne
fait
de mal à personne. Mais cela en fait aux principes. Or une Europe qui
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que, cela ne fait de mal à personne. Mais cela en
fait
aux principes. Or une Europe qui se moque des principes vaut beaucoup
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ement délégués pour consultation. Décidez de vous
faire
élire. Un raisonnement très simple appuie cette suggestion. On ne fer
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nement très simple appuie cette suggestion. On ne
fera
pas l’Europe sans informer ses peuples, et du danger qu’ils courent,
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aire et suffisante d’une telle campagne, c’est de
faire
sentir aux peuples qu’elle comporte un enjeu, et que leur sort peut c
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Parlement issu des élections ait quelque chose à
faire
. Qu’un but concret soit assigné à ses travaux. Je n’en vois pour ma p
66
e m’écriais l’autre jour : si vous ne voulez rien
faire
, allez-vous-en ! Mais beaucoup d’entre vous veulent agir et je les su
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os sacrifices. Qui peut nous l’imposer ? Qui peut
faire
reculer les intérêts puissants et parfois légitimes qui se révèlent c
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lé d’angoisse et d’espérance : méritez votre nom,
faites
-vous élire et fédérez l’Europe pendant qu’il en est temps. Ferney, 3