1 1946, Combat, articles (1946–1950). Paralysie des hommes d’État (21 mai 1946)
1 , pour arbitrer la lutte entre les continents, il faut d’autres talents et un autre savoir que pour équilibrer les démocrate
2 1946, Combat, articles (1946–1950). Post-scriptum (24 mai 1946)
2 donc parliez-vous dans vos articles précédents ? Faut -il penser que vous vous moquiez du monde ? — J’étais sérieux. Je pren
3 nous raconte donc pas d’histoires. Ce qu’il nous faut , c’est un contrôle de l’homme. — Ah ! ça, c’est une autre question. —
3 1946, Combat, articles (1946–1950). Les intellectuels sont-ils responsables ? (5 juillet 1946)
4 ⁂ Pour qu’une pensée s’engage dans le réel, il ne faut pas ni ne saurait suffire qu’elle se soumette à des réalités dont ell
5 vient pas pour si peu un penseur engagé. Et il ne faudrait pas que ces trahisons insignes ridiculisent toute espèce d’engagement
4 1947, Combat, articles (1946–1950). « La tâche française c’est d’inventer la paix » (26 décembre 1947)
6 ais les hommes qui l’utilisent. Ce sont eux qu’il faut contrôler ». Je pense à cela tandis que notre entretien prend, comme
7 l’a pas davantage que l’initiative politique, il faut ajouter aussitôt que personne ne l’a reprise à sa place. Cette initia
8 mais elle ne sait pas à quoi elle se donnera. Il faut , précisément, reprend Denis de Rougemont, que cette double négation d
9 e de méthode mais aussi une faute de français. Il faut donc que l’affirmation française, si elle éclate, comme je le souhait
10 lités qu’aucun des « colosses » du monde. Mais il faut que nous existions et que nous sachions que nous existons. « Pessi
5 1950, Combat, articles (1946–1950). Messieurs, n’oubliez pas l’exemple de la Suisse (3 octobre 1950)
11 nde croit l’avoir vue et s’en va répétant qu’il a fallu plus de cinq-cents ans pour sceller son union fédérale. Tout le monde
12 son union fédérale. Tout le monde se trompe. Il a fallu neuf mois. En voici le récit exact. Neuf mois pour fédérer vingt-ci
13 ue l’Europe est plus grande que la Suisse ; qu’il fallut une bonne guerre pour briser le tabou des souverainetés cantonales ab
14 , ou même d’Ankara — en moins de temps qu’il n’en fallait , il y a cent ans, pour aller de Genève ou des Grisons à Berne. Pour l
6 1950, Combat, articles (1946–1950). Messieurs, on vous attend encore au pied du mur ! (4 octobre 1950)
15 nt pour l’union, lorsqu’on les interroge. Il n’en fallut pas plus pour fédérer la Suisse. Mais l’opinion veut qu’on l’entraîne
16 vaut rien en face des Russes qui les assènent. Il faut des actes, dit-on. La phrase est vague. Les actes sont parfois plus v
17 lon l’issue des élections. En d’autres termes, il faut que le Parlement issu des élections ait quelque chose à faire. Qu’un
18 Si vous me dites que c’est très joli, mais qu’il faut qu’on vous laisse du temps, je vous proposerai de l’obtenir de Stalin
19 nez-nous la Constitution ! Messieurs les députés, faut -il vous dire encore que je ne suis rien qu’une voix presque désespéré