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masses comme chez ceux qui les mènent. Les trois
Grands
sont presque d’accord pour renouveler leurs petites discussions. M. T
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iècle est gouverné par ceux qu’on nomme les trois
Grands
. Ils se composent d’un loup déguisé en mouton et de deux moutons vêtu
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condition requise est de n’être pas le chef d’une
grande
nation. Mais qui l’a dit, jusqu’à ce jour ? Chacun sait que l’arbitre
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e des équipes. Qui l’a rappelé au sujet des trois
Grands
? Chacun sait que, pour arbitrer la lutte entre les continents, il fa
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l’a dit au sujet de Truman ? L’Amérique est trop
grande
pour lui, et le voici chargé du monde en plus ! Ainsi d’Attlee et de
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en que ce dernier me paraisse plus habile dans le
grand
art de prendre son temps. ⁂ Je les plains. Cependant, s’ils s’obstine
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e ? Avant ce début de juillet, puissent les trois
Grands
ne pas perdre la boule ! Car le fait est qu’il n’y en a qu’une de bou
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i. — Je fais le plan d’une trilogie sur les trois
grands
régimes politiques de ce siècle. Je vais les caractériser par leurs a
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at. Si nous le reconnaissons, nous aurons fait un
grand
progrès, le seul peut-être que la guerre pouvait permettre… Lui. — M
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caine. Depuis des mois, de nombreux organes de la
grande
presse américaine mettaient en garde leurs lecteurs contre les expéri
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aleur éternelle des cuirassés et porte-avions. Le
grand
danger, le vrai danger de l’expérience, c’était qu’elle ratât, confor
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éclarations faites à la presse par les trois plus
grands
chefs des forces armées américaines, au cours de l’hiver dernier. « L
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arine vient de gagner la première manche, dans ce
grand
match à trois équipes. Mais sans doute ne l’a-t-elle gagnée qu’aux ye
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es catastrophes continentales, pour le jour de la
grande
expérience d’une explosion atomique sous-marine. Ils jugent la bombe
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américaine. Et le faux soulagement produit par le
grand
« four » de Bikini ne peut qu’augmenter le danger. La seule défense c
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la révolution, cela demande un effort un peu plus
grand
, et d’une autre nature, que l’effort de signer un manifeste ou de s’i
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les d’outre-mer associés à nos destinées, la plus
grande
formation politique et le plus vaste ensemble économique de notre tem
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échec par un plus formidable adversaire. Entre ce
grand
péril et cette grande espérance la vocation de l’Europe se définit cl
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midable adversaire. Entre ce grand péril et cette
grande
espérance la vocation de l’Europe se définit clairement. Elle est d’u
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nfidélités, l’Europe demeure aux yeux du monde le
grand
témoin. La conquête suprême de l’Europe s’appelle la dignité de l’hom
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ut public, suprême chance de la paix et gage d’un
grand
avenir, pour cette génération et celles qui la suivront. l. Rougem
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sse un peu plus, pour unir vos États dans un plus
grand
péril ? Vous me direz… Vous me direz que l’Europe est plus gran
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me direz… Vous me direz que l’Europe est plus
grande
que la Suisse ; qu’il fallut une bonne guerre pour briser le tabou de
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nos modestes sagesses et les folies sublimes des
grandes
nations contemporaines. Mais il n’est pas exact que l’Europe d’aujour
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st pas exact que l’Europe d’aujourd’hui soit plus
grande
que la Suisse d’alors : vous êtes venus de Stockholm à Strasbourg — o
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re sage audace. Car si l’Europe unie n’est pas un
grand
espoir renaissant dans le cœur des masses, aucune armée du monde ne p