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de surmonter enfin ce vice qu’est la distinction
libérale
entre la pensée et l’action. Au lieu de préciser, par exemple, le sen
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a liberté réelle n’a pas de pires ennemis que les
libéraux
; sinon en intention, du moins en fait. Les penseurs les plus violemm
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pas pour si peu une main vivante et agissante. Un
libéral
qui se soumet aux directives d’un parti ne devient pas pour si peu un
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qui, par sa nature et son mouvement originel, est
libérale
, irresponsable, ne devient pas libératrice et responsable du seul fai
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le fascisme et le stalinisme. Et c’est la pensée
libérale
. Voyez donc comme nos libéraux se mettent d’eux-mêmes en rangs et mar
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Et c’est la pensée libérale. Voyez donc comme nos
libéraux
se mettent d’eux-mêmes en rangs et marquent le pas dès qu’une menace
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se contre les libertés françaises ! Le réflexe du
libéral
devant le péril, c’est de faire un fascisme. Fût-ce même pour se défe
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t exprimé en toute clarté qu’ils étaient de vrais
libéraux
, irresponsables nés2, égarés pour un temps dans les voies de « l’enga
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s poètes — qu’il opposait à celle des philosophes
libéraux
— fût partiale, pleine de partis pris, et même politique ! 2. Je fai