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sujet de Truman ? L’Amérique est trop grande pour
lui
, et le voici chargé du monde en plus ! Ainsi d’Attlee et de Staline,
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: Moi. — Contre qui écrivez-vous aujourd’hui ?
Lui
. — Je fais le plan d’une trilogie sur les trois grands régimes politi
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raît supérieure au soviétisme et à l’hitlérisme.
Lui
. — Je vous entends ! J’entends le diable ! D’ailleurs, on n’entend gu
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nds le diable ! D’ailleurs, on n’entend guère que
lui
dans ce siècle trois fois maudit. Je ne vois plus d’espoir sérieux nu
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cratie, sans passer aussitôt pour des fascistes.
Lui
. — Autant dire que votre mot démocratie a perdu tout son pouvoir ! Un
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seul peut-être que la guerre pouvait permettre…
Lui
. — Mais avouez qu’aussi longtemps que vos hommes d’État démocratiques
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ais pas pensé à l’uniforme et au respect que nous
lui
devions naguère. Les savants, eux, ne l’ont pas raté. Ce n’est pas ma
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est dangereux, horriblement, c’est l’homme. C’est
lui
qui a fait la Bombe, et c’est lui seul qui se prépare à l’employer. Q
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l’homme. C’est lui qui a fait la Bombe, et c’est
lui
seul qui se prépare à l’employer. Quand je vois qu’on nomme des comit
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manifestes. Ils ont signé pour le négus et contre
lui
; pour le chef bien-aimé, Père des peuples, et pour ses innocentes vi
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te ombre. Il y a quelque chose de voltairien chez
lui
: cette aisance dans l’épigramme, ce ton persifleur et cette parfaite
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prend, comme de lui-même, le tour que je désirais
lui
imprimer. » C’est l’homme qui fait son destin, me dit avec force de R
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son destin, me dit avec force de Rougemont. C’est
lui
et lui seul qui déchaîne les forces qui aboutissent à la bombe ou à l
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tin, me dit avec force de Rougemont. C’est lui et
lui
seul qui déchaîne les forces qui aboutissent à la bombe ou à la paix.
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os pays ne peut résoudre, seul, les problèmes que
lui
pose l’économie moderne. À défaut d’une union librement consentie, no
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nt que Dewey soit élu : on dit alors qu’il a pour
lui
toute l’opinion. Truman élu, l’opinion c’est Truman. Elle l’était ava