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la bombe tôt après son départ, chez l’adversaire.
Mais
quand bien même on inventerait ces procédés, leur mise en œuvre suppo
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gine. Car non seulement nous sommes sans défense,
mais
encore le secret de la bombe sera demain celui de Polichinelle, et en
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té faites par l’Amérique pendant les recherches),
mais
d’ingéniosité et d’équipement technique, et vous savez que la Suisse
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sa Russie blessée doit d’abord être reconstruite,
mais
il ne renonce pas aux plans de Pierre le Grand. Attlee voudrait la pa
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mpire blessé est en pleine expérience socialiste,
mais
il ne renonce pas à faire tuer les indigènes qui se révoltent à Java
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trie américains y trouveraient leur espace vital,
mais
il ne renonce pas aux barrières douanières, à la défense du capital d
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us dangereuse que n’importe quelle pensée fausse.
Mais
comment pourraient-ils penser ? Simplement, pratiquement, ils n’ont p
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se est de n’être pas le chef d’une grande nation.
Mais
qui l’a dit, jusqu’à ce jour ? Chacun sait que l’arbitre d’un match n
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nat, le Congrès, les fonctionnaires et la presse.
Mais
qui l’a dit au sujet de Truman ? L’Amérique est trop grande pour lui,
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-vous ce pays conduit non par un cabinet fédéral,
mais
par les gouverneurs des quarante-huit États de l’Union ? — Ce serait
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facés devant un pouvoir nouveau, sorti du peuple…
Mais
si l’on touche à l’idée de nation, voilà tous les visages qui se ferm
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onalisation des banques. Peut-être a-t-elle tort,
mais
on n’a pas manqué de répondre que cette mesure est précisément celle
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e vous vois sourire diaboliquement, à votre tour.
Mais
nous sommes peut-être d’accord, en réalité. Puisque tous sont devenus
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’un mot, d’un terme vague que personne n’attaque,
mais
sur la définition d’une réalité que ce terme symbolise et parfois dis
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eut-être que la guerre pouvait permettre… Lui. —
Mais
avouez qu’aussi longtemps que vos hommes d’État démocratiques n’auron
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épreuve atomique auront leurs équipages complets.
Mais
ces équipages seront entièrement composés d’animaux. Deux-cents chèvr
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t à bout portant. La fin des armées, par exemple.
Mais
cela ne serait rien encore, quoi qu’en pensent quelques généraux. Je
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quelque temps dans un état d’esprit d’Apocalypse.
Mais
dix mois ont passé, et rien ne se passe. Dieu soit loué, nous avons r
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Hitler n’a pas eu recours aux gaz, c’est entendu.
Mais
pensez-vous qu’une timidité subite l’ait arrêté, ou quelque amour tar
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infanterie, déclarait en substance l’amiral King,
mais
la marine saura prouver sa résistance et sa nécessité ». Voilà qui es
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ière manche, dans ce grand match à trois équipes.
Mais
sans doute ne l’a-t-elle gagnée qu’aux yeux de l’opinion publique. Le
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ement dénoncé pas des « intellectuels » français.
Mais
si le monde ne s’en porte pas mieux, l’intelligence n’y gagne guère.
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lu quelques œuvres durables, mineures sans doute,
mais
délicates et ingénieuses. Cependant, les temps ont changé. La crise n
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illusion entretenue par l’apparente paix sociale,
mais
que l’échéance ne pouvait être indéfiniment repoussée et que les dett
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n’est pas du tout devenir esclave d’une doctrine,
mais
au contraire, c’est se libérer et assumer les risques de sa liberté.
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ne ligue. On rougit de rappeler de tels truismes.
Mais
on y est bien forcé par le spectacle de l’intelligentsia française. P
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e n’est pas « d’adhérer » à quelque antifascisme,
mais
de s’attaquer à la forme de pensée d’où vont nécessairement sortir le
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leur responsabilité et leur rôle dans la société,
mais
aussi leur manière de s’exprimer. Denis de Rougemont, qui fut un des
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n persifleur et cette parfaite élégance du style.
Mais
là se borne la ressemblance. Ce jeune disciple du théologien protesta
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d’Allemagne, étaient mis au pilon par les nazis.
Mais
, bientôt après, éclatait la bombe d’Hiroshima et de Rougemont écrivai
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mbe n’est pas dangereuse, disait-il en substance,
mais
les hommes qui l’utilisent. Ce sont eux qu’il faut contrôler ». Je pe
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s dirigeants que nous attendons quoi que ce soit.
Mais
l’initiative intellectuelle ? Si on peut dire qu’actuellement elle ne
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ourra le tenir comme elle l’a tenu dans le passé.
Mais
la France est « en attente ». En attente de quoi ? Du conflit qui « d
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. Elle se refuse également à chacun des « blocs »
mais
elle ne sait pas à quoi elle se donnera. Il faut, précisément, repren
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ssus la ligne du mensonge. Inventer la paix
Mais
ne pensez-vous pas alors que la vocation de la France est clairement
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e ne le fait pas, personne ne le fera à sa place.
Mais
si elle l’inventait pour elle seule — ce qui est d’ailleurs impensabl
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Barrès, c’est non seulement une faute de méthode
mais
aussi une faute de français. Il faut donc que l’affirmation française
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édiatement son champ d’action. Je n’en vois qu’un
mais
il est immense et à sa portée : l’Europe. C’est seulement par l’Europ
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possibilités qu’aucun des « colosses » du monde.
Mais
il faut que nous existions et que nous sachions que nous existons.
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ussi n’est-il pas question « d’unifier » l’Europe
mais
de « l’unir ». Seul, le fédéralisme est capable de réaliser cette uni
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ncisation » de l’Europe qu’il s’agit de réaliser,
mais
que la France devienne et soit la conscience d’une Europe à naître. V
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fédéralisme n’est pas un système de la quantité,
mais
de la qualité. Et croyez-vous cette Europe possible ? Parfaitement. L
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s mieux : pour des raisons d’intérêt, sans doute,
mais
dont nous devons profiter. Quant aux Russes, je suis convaincu qu’ils
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es, je suis convaincu qu’ils n’ont qu’à y gagner.
Mais
s’ils persistent dans leur attitude ombrageuse, eh bien ! nous nous p
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sserons de leur consentement. C’est bien dommage,
mais
nous n’allons quand même pas attendre le visa de qui que ce soit pour
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de barrières qui empêchent ses biens de circuler,
mais
qui ne sauraient plus la protéger, notre Europe désunie marche à sa f
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e lutte. C’est pour sauver nos libertés acquises,
mais
aussi pour en élargir le bénéfice à tous les hommes, que nous voulons
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une autorité fédérale, dotée de pouvoirs limités
mais
réels. Rien d’autre, en vérité, ne pouvait assurer l’indépendance du
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érité, ne pouvait assurer l’indépendance du pays.
Mais
la Diète, les États et leurs experts voyaient dans le mot « souverain
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lies sublimes des grandes nations contemporaines.
Mais
il n’est pas exact que l’Europe d’aujourd’hui soit plus grande que la
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: il n’en est pas une seule qui se soit vérifiée,
mais
pas une seule non plus qui ne reparaisse dans la bouche même de ceux
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ifférentes… Certes, comparaison n’est pas raison,
mais
quand les raisons de ne rien faire restent les mêmes quoi qu’il arriv
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liste n’est pas seulement praticable en principe,
mais
pratique. C’est assez pour que j’ose vous supplier d’y réfléchir quel
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e prend : c’est le temps de méditer avant d’agir.
Mais
celui que vous risquez de perdre, cet été, soyez bien sûrs qu’il le r
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est le temps de modifier non pas des paragraphes,
mais
l’ordre de bataille de l’Armée rouge. n. Rougemont Denis de, « Me
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ion d’été de l’Assemblée européenne est terminée.
Mais
ces lettres d’avertissement demeurent. Et il y a un redoutable abîme
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ver que par l’union et que l’unification tuerait.
Mais
sans sacrifices d’amour-propre, sans replis stratégiques d’intérêts l
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s disent : « Je veux bien, je ne suis pas contre,
mais
voyez ces difficultés ! L’Opinion, par exemple, n’est pas mûre, et ch
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. Il n’en fallut pas plus pour fédérer la Suisse.
Mais
l’opinion veut qu’on l’entraîne. « On suit ceux qui marchent », dit P
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c’est Truman. Elle l’était avant cela, bien sûr,
mais
elle n’a pu parler que dans le secret des urnes. L’opinion d’aujourd’
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pinion d’aujourd’hui, je la sens, c’est l’Europe.
Mais
elle ne bougera pas, si vous ne faites presque rien. Elle laissera pa
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ttre en pratique, cela ne fait de mal à personne.
Mais
cela en fait aux principes. Or une Europe qui se moque des principes
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e de sous-estimer la puissance des philatélistes.
Mais
si Strasbourg accouche d’un timbre-poste, nous serons un peu déçus, e
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prématuré. Si vous me dites que c’est très joli,
mais
qu’il faut qu’on vous laisse du temps, je vous proposerai de l’obteni
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us adjurer de la part des millions qui se taisent
mais
qui ont peur ? Pardonnez mes violences et mes impertinences : compren
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r : si vous ne voulez rien faire, allez-vous-en !
Mais
beaucoup d’entre vous veulent agir et je les supplie maintenant, au n
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s libres, ni des peuples muets de l’Est européen.
Mais
vous pouvez le devenir et sonner le ralliement. Tout tient à cela, to
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u une autre, qui résoudra le problème du chômage,
mais
l’union de nos sacrifices. Qui peut nous l’imposer ? Qui peut faire r