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tonation, dans quelques mois les Russes l’auront,
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les Anglais, ou les Danois peut-être. Et je ne connais pas un seul ph
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uelques mois les Russes l’auront, ou les Anglais,
ou
les Danois peut-être. Et je ne connais pas un seul physicien qui n’ai
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toute occasion publique, devant les journalistes
ou
le Sénat, l’existence actuelle ou possible de la moindre défense effe
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es journalistes ou le Sénat, l’existence actuelle
ou
possible de la moindre défense effective contre un raid atomique par
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nclusion logique) est au plus de 35 %. Est-ce peu
ou
beaucoup pour un peuple ? Je n’en jugerais qu’après un essai en Europ
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pays, pour se tirer d’un mauvais pas, envoie deux
ou
trois bombes sur New York. (Je prends l’exemple le plus invraisemblab
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r. Et le public a l’air de trouver cela normal, —
ou
ne trouve rien. ⁂ J’essaie encore de les comprendre, avant de les tra
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l’air d’être, quand on voit ce qu’ils vont faire
ou
laisser faire de nos vies. Irresponsables moins par incapacité — ils
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qu’ils gouvernent leur nation, et que c’est assez
ou
même trop pour un homme, tandis que le problème est mondial. La Bombe
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siècle. Je vais les caractériser par leurs armes
ou
leurs méthodes favorites. Le livre s’intitulera donc Crémation, liqui
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ervira d’excuse et de prétexte cousu de fil blanc
ou
de fil rouge aux politiques les plus contradictoires, et parfois les
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Les cochons en uniforme
ou
le nouveau Déluge (23 mai 1946)d Pendant l’hiver 1945-1946, le gou
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er une expérience sensationnelle : au mois de mai
ou
de juillet, une ou deux bombes seraient jetées sur une flotte de cent
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ensationnelle : au mois de mai ou de juillet, une
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deux bombes seraient jetées sur une flotte de cent bâtiments de guerr
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igner sur celle de l’autre. Aussi bien nos marins
ou
capitaines cochons seront-ils revêtus, pour l’occasion, d’uniformes r
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d. Rougemont Denis de, « Les cochons en uniforme
ou
le nouveau Déluge », Combat, Paris, 23 mai 1946, p. 1.
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pensez-vous qu’une timidité subite l’ait arrêté,
ou
quelque amour tardif de notre humanité ? Simplement, il a fait son ca
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, puisque c’est elle qui transporterait la bombe,
ou
abattrait les bombardiers ennemis. La Marine vient de gagner la premi
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se sont jetés dans le premier parc venu, à gauche
ou
à droite, et depuis lors y bêlent d’une voix aigre et anxieuse, tout
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més, d’une croix, d’une faucille et d’un marteau,
ou
avec plus ou moins de réticences ; d’un nom connu, d’un nom à faire c
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oix, d’une faucille et d’un marteau, ou avec plus
ou
moins de réticences ; d’un nom connu, d’un nom à faire connaître… Bre
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’elle se soumette à des réalités dont elle ignore
ou
répudie la loi interne : la tactique d’un parti par exemple. Ce n’est
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ttre en location. Ce n’est pas « prêter » son nom
ou
son autorité. Ce n’est pas faire payer sa prose par Ce Soir plutôt qu
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autre nature, que l’effort de signer un manifeste
ou
de s’inscrire dans les rangs d’une ligue. On rougit de rappeler de te
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s qui ont compris le péril totalitaire (de droite
ou
de gauche) ce n’est pas « d’adhérer » à quelque antifascisme, mais de
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même politique ! 2. Je fais exception pour deux
ou
trois d’entre eux, tels que Bernanos et Schlumberger, dont la bonne f
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ui déchaîne les forces qui aboutissent à la bombe
ou
à la paix. Il n’y a de fatalité que lorsque l’homme démissionne. Et c
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personne n’est décidé à arrêter la folle machine
ou
, plutôt, à la remettre sur la bonne voie. Nous autres, Suisses romand
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t par l’Europe que nous pourrons agir sur les USA
ou
l’URSS. Il est temps que nous en prenions conscience : nous ne sommes
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on d’une nation, n’est-ce pas le rêve de Napoléon
ou
de Hitler ? Bien entendu. Aussi n’est-il pas question « d’unifier » l
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oyenneté suisse, point de liberté d’établissement
ou
d’échange commercial entre cantons, point de représentation des peupl
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ors : vous êtes venus de Stockholm à Strasbourg —
ou
de Rome, ou même d’Ankara — en moins de temps qu’il n’en fallait, il
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tes venus de Stockholm à Strasbourg — ou de Rome,
ou
même d’Ankara — en moins de temps qu’il n’en fallait, il y a cent ans
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en fallait, il y a cent ans, pour aller de Genève
ou
des Grisons à Berne. Pour la guerre entre vos pays, les deux dont vou
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Ceux qui disent que « l’Europe sera socialiste
ou
ne sera pas » savent très bien qu’à ce prix elle ne sera pas. Voilà l
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ient déclarer que l’Europe sera toute catholique,
ou
protestante, ou française, ou allemande, ou de gauche, ou de droite —
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e l’Europe sera toute catholique, ou protestante,
ou
française, ou allemande, ou de gauche, ou de droite — ou ne sera pas.
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a toute catholique, ou protestante, ou française,
ou
allemande, ou de gauche, ou de droite — ou ne sera pas. Vous êtes là
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ique, ou protestante, ou française, ou allemande,
ou
de gauche, ou de droite — ou ne sera pas. Vous êtes là pour qu’elle s
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stante, ou française, ou allemande, ou de gauche,
ou
de droite — ou ne sera pas. Vous êtes là pour qu’elle soit, pour qu’e
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çaise, ou allemande, ou de gauche, ou de droite —
ou
ne sera pas. Vous êtes là pour qu’elle soit, pour qu’elle dure, dans
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t pas une secte politique, une doctrine partisane
ou
une autre, qui résoudra le problème du chômage, mais l’union de nos s