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quelle pensée fausse. Mais comment pourraient-ils
penser
? Simplement, pratiquement, ils n’ont pas le temps. Pourquoi ? J’en v
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de la bombe atomique… J’avoue que je n’avais pas
pensé
à l’uniforme et au respect que nous lui devions naguère. Les savants,
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rliez-vous dans vos articles précédents ? Faut-il
penser
que vous vous moquiez du monde ? — J’étais sérieux. Je prenais au sér
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mple. Mais cela ne serait rien encore, quoi qu’en
pensent
quelques généraux. Je parlais de la fin du monde… — Et maintenant vou
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que vous exagériez. Savez-vous que beaucoup l’ont
pensé
, sans vous le dire ? Il est bien naturel que l’événement d’Hiroshima
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r n’a pas eu recours aux gaz, c’est entendu. Mais
pensez
-vous qu’une timidité subite l’ait arrêté, ou quelque amour tardif de
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é gratuit. Que tout se paye. Que notre liberté de
penser
n’importe quoi, sans tenir compte de l’époque, était une illusion ent
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on énergique. Au lieu de rechercher les moyens de
penser
dans le réel et l’actuel, et de surmonter enfin ce vice qu’est la dis
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t sur l’activité intellectuelle. Aussi avons-nous
pensé
qu’il serait intéressant de demander à un certain nombre d’écrivains
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utilisent. Ce sont eux qu’il faut contrôler ». Je
pense
à cela tandis que notre entretien prend, comme de lui-même, le tour q
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ligne du mensonge. Inventer la paix Mais ne
pensez
-vous pas alors que la vocation de la France est clairement circonscri
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rien fait. Il n’y a pas d’autarcie de la paix. «
Penser
français » comme le voulait Barrès, c’est non seulement une faute de
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es débats et résume clairement ses volontés. Nous
pensons
qu’il ne laissera pas nos lecteurs indifférents. »
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s avaient suffi pour fédérer 25 États souverains.
Pensez
-vous que l’Histoire vous en laisse un peu plus, pour unir vos États d
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que c’est plus difficile que je n’ai l’air de le
penser
dans ma candeur naïve, je vous demanderai si quelque chose au monde e
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s divisions de l’armée rouge. D’une part, on peut
penser
qu’au point où nous en sommes, il n’y a presque plus rien à perdre. Q