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révèle que 65 % sont persuadés que « le secret ne
peut
être gardé ». D’où je déduis que la proportion des Américains raisonn
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que n’importe quelle pensée fausse. Mais comment
pourraient
-ils penser ? Simplement, pratiquement, ils n’ont pas le temps. Pourqu
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ondial. La Bombe est un cas international, qui ne
peut
être résolu qu’à une échelle planétaire : or, ces messieurs sont abso
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et non leurs chefs, qui se sont effacés devant un
pouvoir
nouveau, sorti du peuple… Mais si l’on touche à l’idée de nation, voi
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isément aux dépens de ces intérêts que l’humanité
pourra
s’unir ? La fonction même de ces chefs d’État les disqualifie, en pri
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une opinion mondiale ? Avant ce début de juillet,
puissent
les trois Grands ne pas perdre la boule ! Car le fait est qu’il n’y e
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etté Willkie, et qu’une erreur unique, désormais,
pourrait
la rendre folle à tout jamais. b. Rougemont Denis de, « Paralysie
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ntre ses adversaires déclarés, nous allions enfin
pouvoir
, entre nous, discuter le contenu véritable de la démocratie, sans pas
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nt dire que votre mot démocratie a perdu tout son
pouvoir
! Une étiquette qui s’applique à tous les partis et à toutes les nati
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venus « démocrates », dans le monde de 1946, nous
pouvons
parler d’autre chose. Nous pouvons porter notre effort, désormais, no
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de 1946, nous pouvons parler d’autre chose. Nous
pouvons
porter notre effort, désormais, non plus sur la défense d’un mot, d’u
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un grand progrès, le seul peut-être que la guerre
pouvait
permettre… Lui. — Mais avouez qu’aussi longtemps que vos hommes d’Ét
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lable à celle de l’homme. La sensibilité de l’une
peut
renseigner sur celle de l’autre. Aussi bien nos marins ou capitaines
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té ? Simplement, il a fait son calcul. Les Alliés
pouvaient
riposter, et la valeur militaire de cette arme était loin de compense
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est la question de l’Autre. C’est la seule. On ne
peut
plus l’éviter depuis que la Bombe nous menace et nous tente à la foi.
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encore qu’elle soit aisément « estimable » : elle
peut
se chiffrer assez exactement, si l’on connaît le budget prévu pour le
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s quant aux risques institués par la bombe. Il se
peut
que cette campagne ait été orchestrée par les services de l’Armée de
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gement produit par le grand « four » de Bikini ne
peut
qu’augmenter le danger. La seule défense contre la bombe reste le gou
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élérer l’instauration d’un tel gouvernement — qui
pourrait
être l’ONU si elle existait autrement que sous forme d’initiales — c’
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l’apparente paix sociale, mais que l’échéance ne
pouvait
être indéfiniment repoussée et que les dettes contractées par l’espri
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libérer et assumer les risques de sa liberté. Il
peut
sembler paradoxal de soutenir que l’engagement d’une pensée suppose s
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éralisme qui a répandu l’idée que l’engagement ne
peut
être qu’un esclavage. La liberté réelle n’a pas de pires ennemis que
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ce soit. Mais l’initiative intellectuelle ? Si on
peut
dire qu’actuellement elle ne l’a pas davantage que l’initiative polit
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ndre. Ce rôle est donc vacant, et seule la France
pourra
le tenir comme elle l’a tenu dans le passé. Mais la France est « en a
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: l’Europe. C’est seulement par l’Europe que nous
pourrons
agir sur les USA ou l’URSS. Il est temps que nous en prenions conscie
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t, si possible, résolus, où les tensions fécondes
puissent
s’exercer enfin librement. Un monde où l’on puisse « vivre ». j.
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ssent s’exercer enfin librement. Un monde où l’on
puisse
« vivre ». j. Rougemont Denis de, « [Entretien] La tâche français
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ope désunie marche à sa fin. Aucun de nos pays ne
peut
prétendre, seul, à une défense sérieuse de son indépendance. Aucun de
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érieuse de son indépendance. Aucun de nos pays ne
peut
résoudre, seul, les problèmes que lui pose l’économie moderne. À défa
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la mesure du danger. Tous ensemble, demain, nous
pouvons
édifier avec les peuples d’outre-mer associés à nos destinées, la plu
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des libertés organisées. Elle est de ranimer ses
pouvoirs
d’invention pour la défense et pour l’illustration des droits et des
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opinion réclamait une autorité fédérale, dotée de
pouvoirs
limités mais réels. Rien d’autre, en vérité, ne pouvait assurer l’ind
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s limités mais réels. Rien d’autre, en vérité, ne
pouvait
assurer l’indépendance du pays. Mais la Diète, les États et leurs exp
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qui proposaient d’éteindre l’incendie, que l’eau
peut
abîmer les meubles. Il y eut une guerre civile entre cantons, qui fit
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mes économiques sont plus complexes ; et qu’on ne
peut
comparer, sans offense, nos modestes sagesses et les folies sublimes
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ter devant ce fait, pour mieux se persuader qu’on
peut
aller très vite. Car le temps fait beaucoup à l’affaire. Celui que vo
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point Vychinski. Et cela vaut pour tous ceux qui
pourraient
déclarer que l’Europe sera toute catholique, ou protestante, ou franç
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ns ses diversités de tous les ordres, que l’on ne
peut
préserver que par l’union et que l’unification tuerait. Mais sans sac
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exemple, n’est pas mûre, et chacun sait qu’on ne
peut
rien faire sans elle ». C’est qu’ils se prennent pour l’opinion, qu’i
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i vous êtes daltoniens, et les sceptiques, alors,
pourront
bien dire : j’avais raison, voyez l’obstacle ! Ils l’auront eux-mêmes
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Elle l’était avant cela, bien sûr, mais elle n’a
pu
parler que dans le secret des urnes. L’opinion d’aujourd’hui, je la s
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vers l’union ». Et les Anglais jugeront qu’ils ne
peuvent
s’associer à ces engagements téméraires avant d’avoir pris le temps d
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u et de s’être assurés qu’en tous les cas cela ne
peut
les conduire absolument à rien. Soyons francs : le Conseil de l’Europ
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ger qu’ils courent, et de la parade puissante que
pourrait
constituer notre fédération. On n’informera pas les peuples sans une
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uples qu’elle comporte un enjeu, et que leur sort
peut
changer, matériellement aussi, selon l’issue des élections. En d’autr
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-cents divisions de l’armée rouge. D’une part, on
peut
penser qu’au point où nous en sommes, il n’y a presque plus rien à pe
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ien qu’une voix presque désespérée, et sans autre
pouvoir
que de vous adjurer de la part des millions qui se taisent mais qui o
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ni des peuples muets de l’Est européen. Mais vous
pouvez
le devenir et sonner le ralliement. Tout tient à cela, tout tient à v
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dans le cœur des masses, aucune armée du monde ne
pourra
la défendre. Personne ne veut mourir, que pour des raisons de vivre.
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e du chômage, mais l’union de nos sacrifices. Qui
peut
nous l’imposer ? Qui peut faire reculer les intérêts puissants et par
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de nos sacrifices. Qui peut nous l’imposer ? Qui
peut
faire reculer les intérêts puissants et parfois légitimes qui se révè