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peut-être. Et je ne connais pas un seul physicien
qui
n’ait nié expressément, et en toute occasion publique, devant les jou
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oint. On parle de radars omniscients et de rayons
qui
feraient sauter la bombe tôt après son départ, chez l’adversaire. Mai
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re supposerait un état de mobilisation permanente
qui
, sous prétexte d’éviter la guerre, tuerait la paix. Une partie de la
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in si quelqu’un nous attaque, nous ne saurons pas
qui
a tiré. Supposez qu’un petit pays, disons la Suisse, manufacture une
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semble s’établir dans les masses comme chez ceux
qui
les mènent. Les trois Grands sont presque d’accord pour renouveler le
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l, supprimer les armées et ouvrir les frontières.
Qui
ne partage cette impression, avec les masses contemporaines : que les
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mais il ne renonce pas à faire tuer les indigènes
qui
se révoltent à Java contre un impérialisme démodé. Truman voudrait la
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stent la guerre : pourtant, ils s’y préparent. Ce
qui
domine en fait leur politique, c’est la vision de la guerre, non pas
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hes courantes — que par le fait du problème posé,
qui
les dépasse comme la Bombe dépasse tout. Devant le monde à unifier, i
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e est mondial. La Bombe est un cas international,
qui
ne peut être résolu qu’à une échelle planétaire : or, ces messieurs s
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t de n’être pas le chef d’une grande nation. Mais
qui
l’a dit, jusqu’à ce jour ? Chacun sait que l’arbitre d’un match n’est
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atch n’est jamais le capitaine d’une des équipes.
Qui
l’a rappelé au sujet des trois Grands ? Chacun sait que, pour arbitre
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le Congrès, les fonctionnaires et la presse. Mais
qui
l’a dit au sujet de Truman ? L’Amérique est trop grande pour lui, et
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qu’en unissant leurs peuples, et non leurs chefs,
qui
se sont effacés devant un pouvoir nouveau, sorti du peuple… Mais si l
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touche à l’idée de nation, voilà tous les visages
qui
se ferment, et les esprits en état de siège. Sommes-nous fous ? Allon
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e la planète à trois hommes surchargés, débordés,
qui
n’ont pas une minute pour réfléchir, et qui représentent les intérêts
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rdés, qui n’ont pas une minute pour réfléchir, et
qui
représentent les intérêts de leur nation, alors que c’est précisément
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ormée d’hommes désignés par la voie populaire, et
qui
n’auraient pas d’autre affaire que de considérer la Planète, puis de
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(22 mai 1946)c Je fus hier soir visiter un ami
qui
aime à se dire « un anarchiste catholique ». (Je le crois seul de son
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erveux. Voici notre conversation : Moi. — Contre
qui
écrivez-vous aujourd’hui ? Lui. — Je fais le plan d’une trilogie sur
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poration ! (Il prononça ces mots d’un ton rageur,
qui
me fit éclater de rire.) Moi. — Quel beau programme ! Avouez que nou
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gimes dont vous parlez, l’un est écrasé. Les deux
qui
restent, et qui se partagent le monde, se déclarent formellement démo
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parlez, l’un est écrasé. Les deux qui restent, et
qui
se partagent le monde, se déclarent formellement démocrates. Donc, no
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mocratie a perdu tout son pouvoir ! Une étiquette
qui
s’applique à tous les partis et à toutes les nations du globe ne sign
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. Je vais vous en donner un exemple. Les Soviets,
qui
se disent démocrates, dénonçaient naguère encore la Suisse, qui est l
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démocrates, dénonçaient naguère encore la Suisse,
qui
est la plus vieille démocratie du monde, et la traitaient de « fascis
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e répondre que cette mesure est précisément celle
qui
fut prise en premier lieu par les États fascistes, aussi bien que par
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c’est le prestige de l’uniforme, symboliquement,
qui
va sombrer. Il vaut la peine de remarquer, enfin, que pas une voix ne
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des animaux d’un des États de l’Est de l’Amérique
qui
a pris l’initiative d’un mouvement d’opinion contre les essais projet
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ur les navires les membres du Congrès et du Sénat
qui
se seront déclarés en faveur de l’expérience de Bikini. d. Rougemo
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ais sérieux. Je prenais au sérieux les événements
qui
nous menacent à bout portant. La fin des armées, par exemple. Mais ce
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objet. Les objets ne sont jamais dangereux. ⁂ Ce
qui
est dangereux, horriblement, c’est l’homme. C’est lui qui a fait la B
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dangereux, horriblement, c’est l’homme. C’est lui
qui
a fait la Bombe, et c’est lui seul qui se prépare à l’employer. Quand
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C’est lui qui a fait la Bombe, et c’est lui seul
qui
se prépare à l’employer. Quand je vois qu’on nomme des comités pour l
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le. — Un progrès ? — Oui, j’appelle ainsi tout ce
qui
nous rapproche des vraies questions, et nous oblige à y faire face.
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épondu à l’espérance des amiraux du monde entier,
qui
est, en somme, de rester des amiraux. Et sa valeur ne saurait être ex
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es services de l’Armée de Terre, pendant le débat
qui
opposait cette dernière à la Marine, sur la question du commandement
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annonçait la démission du fameux Dr Oppenheimer,
qui
fut le chef et la cheville ouvrière des expériences du Nouveau-Mexiqu
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ra prouver sa résistance et sa nécessité ». Voilà
qui
est fait. Sur quoi le général Arnold, après des phrases de condoléanc
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n seule restait indispensable, puisque c’est elle
qui
transporterait la bombe, ou abattrait les bombardiers ennemis. La Mar
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ine. Ils jugent la bombe du type Nagasaki — celle
qui
fut lancée dimanche soir — démodée et mille fois surpassée par les ré
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ont seuls à connaître. Et c’est leur point de vue
qui
m’importe. Les problèmes que nous pose la bombe restent intacts, auta
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’accélérer l’instauration d’un tel gouvernement —
qui
pourrait être l’ONU si elle existait autrement que sous forme d’initi
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un acte commis dans le monde, depuis quatre ans,
qui
n’ait été vertement dénoncé pas des « intellectuels » français. Mais
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ous propose de défendre, c’est elle, précisément,
qui
est responsable de la brutalité totalitaire. On nous propose donc de
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se sa libération. En vérité, c’est le libéralisme
qui
a répandu l’idée que l’engagement ne peut être qu’un esclavage. La li
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ot d’engagement. ⁂ Je l’ai dit ailleurs : un gant
qui
se retourne ne devient pas pour si peu une main vivante et agissante.
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si peu une main vivante et agissante. Un libéral
qui
se soumet aux directives d’un parti ne devient pas pour si peu un pen
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idiculisent toute espèce d’engagement. Une pensée
qui
, par sa nature et son mouvement originel, est libérale, irresponsable
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donc encore : la première tâche des intellectuels
qui
ont compris le péril totalitaire (de droite ou de gauche) ce n’est pa
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ut dans ce cas ! La panique de « l’union sacrée »
qui
vient de souffler sur notre élite en est l’ahurissant exemple. Du moi
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Du moins a-t-elle eu cela de bon : les écrivains
qui
ont décidé tout récemment de renoncer à l’usage de leur pensée devant
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tent d’ailleurs les personnes : c’est la tendance
qui
est significative. h. Rougemont Denis de, « Les intellectuels sont-
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n nombre d’écrivains leur opinion sur un problème
qui
met en cause, non seulement leur responsabilité et leur rôle dans la
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i leur manière de s’exprimer. Denis de Rougemont,
qui
fut un des premiers à soutenir l’engagement intellectuel, notamment d
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ngereuse, disait-il en substance, mais les hommes
qui
l’utilisent. Ce sont eux qu’il faut contrôler ». Je pense à cela tand
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our que je désirais lui imprimer. » C’est l’homme
qui
fait son destin, me dit avec force de Rougemont. C’est lui et lui seu
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it avec force de Rougemont. C’est lui et lui seul
qui
déchaîne les forces qui aboutissent à la bombe ou à la paix. Il n’y a
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nt. C’est lui et lui seul qui déchaîne les forces
qui
aboutissent à la bombe ou à la paix. Il n’y a de fatalité que lorsque
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lité que lorsque l’homme démissionne. Et c’est ce
qui
est grave en ce moment : on a l’impression que personne n’est décidé
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: la France n’est plus à la taille de ces géants
qui
s’affrontent. Elle est pauvre aussi et le monde actuel est sans pitié
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t « en attente ». En attente de quoi ? Du conflit
qui
« devient » fatal si on ne fait que l’attendre. C’est bien l’impressi
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ce. Mais si elle l’inventait pour elle seule — ce
qui
est d’ailleurs impensable —, ce serait comme si elle n’avait rien fai
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oit la conscience d’une Europe à naître. Voyez ce
qui
se passe en Suisse : nous autres romands, nous y sommes dans la propo
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ses divisions. Appauvrie, encombrée de barrières
qui
empêchent ses biens de circuler, mais qui ne sauraient plus la protég
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rrières qui empêchent ses biens de circuler, mais
qui
ne sauraient plus la protéger, notre Europe désunie marche à sa fin.
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dans. L’heure est venue d’entreprendre une action
qui
soit à la mesure du danger. Tous ensemble, demain, nous pouvons édifi
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lle est d’unir ses peuples selon leur vrai génie,
qui
est celui de la diversité, et dans les conditions du xxe siècle, qui
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diversité, et dans les conditions du xxe siècle,
qui
sont celles de la communauté, afin d’ouvrir au monde la voie qu’il ch
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commune volonté dans les cinq articles suivants,
qui
résument les résolutions adoptées par notre Congrès : 1° Nous voulons
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els et syndicaux, les hommes et les gouvernements
qui
travaillent à cette œuvre de salut public, suprême chance de la paix
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’un grand avenir, pour cette génération et celles
qui
la suivront. l. Rougemont Denis de, « Message aux Européens », Com
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ifie pas grand-chose. Comment fédérer des nations
qui
se croient encore souveraines ? Voyons l’Histoire. Les Suisses ont ré
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ui de notre Europe, sauf pour le péril extérieur,
qui
n’était rien au regard de celui que nous courons ? Une partie de l’op
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s dommages locaux. C’était répondre aux utopistes
qui
proposaient d’éteindre l’incendie, que l’eau peut abîmer les meubles.
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eubles. Il y eut une guerre civile entre cantons,
qui
fit voir l’impuissance du pacte. Il y eut un long branle-bas de socié
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il y a cent-trois ans : il n’en est pas une seule
qui
se soit vérifiée, mais pas une seule non plus qui ne reparaisse dans
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qui se soit vérifiée, mais pas une seule non plus
qui
ne reparaisse dans la bouche même de ceux qui affirment que nos réali
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lus qui ne reparaisse dans la bouche même de ceux
qui
affirment que nos réalités sont tellement différentes… Certes, compar
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core au pied du mur ! (4 octobre 1950)p q Ceux
qui
disent que « l’Europe sera socialiste ou ne sera pas » savent très bi
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non point Vychinski. Et cela vaut pour tous ceux
qui
pourraient déclarer que l’Europe sera toute catholique, ou protestant
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air. Vous ignorez l’opinion vraie Seuls ceux
qui
veulent passionnément le but se résoudront aux compromis vitaux. Quan
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se résoudront aux compromis vitaux. Quant à ceux
qui
n’ont point cette passion de l’Europe, ceux dont le regard s’attarde
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s l’opinion veut qu’on l’entraîne. « On suit ceux
qui
marchent », dit Péguy. Elle ne vous suivra pas si vous êtes daltonien
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ions : celle que l’on invoque, et la vraie. L’une
qui
sert d’alibi aux démagogues, et l’autre qui les laisse tomber ; l’une
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L’une qui sert d’alibi aux démagogues, et l’autre
qui
les laisse tomber ; l’une qui fait des discours, l’autre qui vote. La
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agogues, et l’autre qui les laisse tomber ; l’une
qui
fait des discours, l’autre qui vote. La première est exactement ce qu
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sse tomber ; l’une qui fait des discours, l’autre
qui
vote. La première est exactement ce que la presse et la radio déclare
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tendant à renforcer le sentiment d’une Solidarité
qui
ne saurait nuire à « l’achèvement d’une union plus intime entre ses m
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e. Mais cela en fait aux principes. Or une Europe
qui
se moque des principes vaut beaucoup moins qu’une Amérique qui les pr
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des principes vaut beaucoup moins qu’une Amérique
qui
les professe, et ne vaut rien en face des Russes qui les assènent. Il
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les professe, et ne vaut rien en face des Russes
qui
les assènent. Il faut des actes, dit-on. La phrase est vague. Les act
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i l’acte que je vous propose, au nom de l’opinion
qui
ne parle pas encore. Messieurs les députés, vous le savez bien, vous
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uvoir que de vous adjurer de la part des millions
qui
se taisent mais qui ont peur ? Pardonnez mes violences et mes imperti
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jurer de la part des millions qui se taisent mais
qui
ont peur ? Pardonnez mes violences et mes impertinences : comprenez l
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lences et mes impertinences : comprenez l’anxiété
qui
les dicte. Je ne vous écrirais pas si je ne savais très bien qu’une p
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e politique, une doctrine partisane ou une autre,
qui
résoudra le problème du chômage, mais l’union de nos sacrifices. Qui
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blème du chômage, mais l’union de nos sacrifices.
Qui
peut nous l’imposer ? Qui peut faire reculer les intérêts puissants e
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nion de nos sacrifices. Qui peut nous l’imposer ?
Qui
peut faire reculer les intérêts puissants et parfois légitimes qui se
100
culer les intérêts puissants et parfois légitimes
qui
se révèlent contraires au salut de l’ensemble ? Je veux avoir parlé p
101
urs les députés européens, je vous salue d’un vœu
qui
voudrait résumer celui de tous nos peuples aux écoutes de l’avenir, u