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ndant l’état de l’opinion américaine, avertie par
sa
presse de tous ces faits. M. George Gallup vient d’établir que 71 % d
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e Gallup vient d’établir que 71 % des citoyens de
son
pays « refusent de livrer le contrôle de la bombe aux Nations unies »
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l est clair que l’opinion publique est égarée par
sa
foi dans la science, que les savants sérieux ne partagent point. On p
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de rayons qui feraient sauter la bombe tôt après
son
départ, chez l’adversaire. Mais quand bien même on inventerait ces pr
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veler leurs petites discussions. M. Truman ajuste
ses
lunettes et veille sur son « dépôt sacré ». Le monde n’a pas de gouve
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ions. M. Truman ajuste ses lunettes et veille sur
son
« dépôt sacré ». Le monde n’a pas de gouvernement. Je ne suis pas sûr
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ettre à leur place. Staline voudrait la paix, car
sa
Russie blessée doit d’abord être reconstruite, mais il ne renonce pas
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paraisse plus habile dans le grand art de prendre
son
temps. ⁂ Je les plains. Cependant, s’ils s’obstinent, je serai forcé
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un anarchiste catholique ». (Je le crois seul de
son
parti.) Il avait l’air un peu nerveux. Voici notre conversation : Mo
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mocratie, en bloc, et comme une étiquette, contre
ses
adversaires déclarés, nous allions enfin pouvoir, entre nous, discute
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Autant dire que votre mot démocratie a perdu tout
son
pouvoir ! Une étiquette qui s’applique à tous les partis et à toutes
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s militaires, la vraie ! Quand je vous disais que
ses
règles sacrées sont toutes violées sans exception par l’usage de la b
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tardif de notre humanité ? Simplement, il a fait
son
calcul. Les Alliés pouvaient riposter, et la valeur militaire de cett
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ire de cette arme était loin de compenser, même à
ses
yeux, le risque moral qu’il eût couru à l’employer. Le cas de la Bomb
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ien, c’est clair. Elle se tiendra bien coite dans
sa
caisse. Qu’on ne nous raconte donc pas d’histoires. Ce qu’il nous fau
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ier, qui est, en somme, de rester des amiraux. Et
sa
valeur ne saurait être exagérée, encore qu’elle soit aisément « estim
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tance l’amiral King, mais la marine saura prouver
sa
résistance et sa nécessité ». Voilà qui est fait. Sur quoi le général
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ng, mais la marine saura prouver sa résistance et
sa
nécessité ». Voilà qui est fait. Sur quoi le général Arnold, après de
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pour le chef bien-aimé, Père des peuples, et pour
ses
innocentes victimes, vipères lubriques ; pour Franco et contre Franco
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accidentelle et partisane d’une pensée que réside
son
engagement. C’est, au contraire, dans sa démarche intime, dans son él
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réside son engagement. C’est, au contraire, dans
sa
démarche intime, dans son élan premier, dans sa prise sur le réel et
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’est, au contraire, dans sa démarche intime, dans
son
élan premier, dans sa prise sur le réel et dans sa volonté de le tran
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s sa démarche intime, dans son élan premier, dans
sa
prise sur le réel et dans sa volonté de le transformer, donc finaleme
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n élan premier, dans sa prise sur le réel et dans
sa
volonté de le transformer, donc finalement de le dominer. S’engager,
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as se mettre en location. Ce n’est pas « prêter »
son
nom ou son autorité. Ce n’est pas faire payer sa prose par Ce Soir pl
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e en location. Ce n’est pas « prêter » son nom ou
son
autorité. Ce n’est pas faire payer sa prose par Ce Soir plutôt que pa
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son nom ou son autorité. Ce n’est pas faire payer
sa
prose par Ce Soir plutôt que par l’Intransigeant. Ce n’est pas signer
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raire, c’est se libérer et assumer les risques de
sa
liberté. Il peut sembler paradoxal de soutenir que l’engagement d’une
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de soutenir que l’engagement d’une pensée suppose
sa
libération. En vérité, c’est le libéralisme qui a répandu l’idée que
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nt toute espèce d’engagement. Une pensée qui, par
sa
nature et son mouvement originel, est libérale, irresponsable, ne dev
31
ce d’engagement. Une pensée qui, par sa nature et
son
mouvement originel, est libérale, irresponsable, ne devient pas libér
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outenir l’engagement intellectuel, notamment dans
son
essai Penser avec les mains (publié en 1936), nous envoie l’article
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l’émission « La voix de l’Amérique », tandis que
ses
livres et en particulier son Journal d’Allemagne, étaient mis au pilo
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érique », tandis que ses livres et en particulier
son
Journal d’Allemagne, étaient mis au pilon par les nazis. Mais, bientô
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mbe d’Hiroshima et de Rougemont écrivait aussitôt
ses
étincelantes Lettres sur la bombe atomique où il prenait position d
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e désirais lui imprimer. » C’est l’homme qui fait
son
destin, me dit avec force de Rougemont. C’est lui et lui seul qui déc
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s pauvres. La France a besoin des États-Unis pour
sa
subsistance et elle est entravée dans ses démarches par la Russie, c’
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nis pour sa subsistance et elle est entravée dans
ses
démarches par la Russie, c’est-à-dire par son parti communiste. Elle
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ans ses démarches par la Russie, c’est-à-dire par
son
parti communiste. Elle donne ainsi l’impression d’être sous une doubl
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sous une double dépendance. Ce n’est donc pas de
ses
dirigeants que nous attendons quoi que ce soit. Mais l’initiative int
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ut ajouter aussitôt que personne ne l’a reprise à
sa
place. Cette initiative-là, on la perd dès qu’on cesse de la prendre.
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la situation dans laquelle elle se trouve, et que
ses
refus mêmes, s’ils n’étaient pas exploités sur le plan passionnel, dé
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ix. Si elle ne le fait pas, personne ne le fera à
sa
place. Mais si elle l’inventait pour elle seule — ce qui est d’ailleu
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clate, comme je le souhaite, trouve immédiatement
son
champ d’action. Je n’en vois qu’un mais il est immense et à sa portée
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tion. Je n’en vois qu’un mais il est immense et à
sa
portée : l’Europe. C’est seulement par l’Europe que nous pourrons agi
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ope est divisée, et la plus grave menace vient de
ses
divisions. Appauvrie, encombrée de barrières qui empêchent ses biens
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. Appauvrie, encombrée de barrières qui empêchent
ses
biens de circuler, mais qui ne sauraient plus la protéger, notre Euro
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t plus la protéger, notre Europe désunie marche à
sa
fin. Aucun de nos pays ne peut prétendre, seul, à une défense sérieus
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e peut prétendre, seul, à une défense sérieuse de
son
indépendance. Aucun de nos pays ne peut résoudre, seul, les problèmes
50
e l’Europe se définit clairement. Elle est d’unir
ses
peuples selon leur vrai génie, qui est celui de la diversité, et dans
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voie des libertés organisées. Elle est de ranimer
ses
pouvoirs d’invention pour la défense et pour l’illustration des droit
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voirs de la personne humaine, dont, malgré toutes
ses
infidélités, l’Europe demeure aux yeux du monde le grand témoin. La c
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e de l’Europe s’appelle la dignité de l’homme, et
sa
vraie force est dans la liberté. Tel est l’enjeu final de notre lutte
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de notre continent. Sur cette union l’Europe joue
son
destin et celui de la paix du monde. Soit donc notoire à tous que nou
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° Nous voulons une Europe unie, rendue dans toute
son
étendue à la libre circulation des hommes, des idées et des biens. 2°
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cédé du chapeau suivant : « Ce texte a été lu par
son
auteur, parlant au nom de tous les congressistes, à la séance de clôt
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l donne la note la plus juste sur l’atmosphère de
ses
débats et résume clairement ses volontés. Nous pensons qu’il ne laiss
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r l’atmosphère de ses débats et résume clairement
ses
volontés. Nous pensons qu’il ne laissera pas nos lecteurs indifférent
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qu’il a fallu plus de cinq-cents ans pour sceller
son
union fédérale. Tout le monde se trompe. Il a fallu neuf mois. En voi
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Commission de révision — nommée par la Diète dans
son
sein et au-dehors — se réunit pour la première fois. Elle décide de s
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s cinq fois par semaine. Le 8 avril, elle termine
ses
travaux, dont elle soumet les résultats aux vingt-cinq États souverai
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sparates que celles de Zurich, par exemple, et de
ses
petits voisins paysans. Les sombres prévisions des réalistes quant au
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es arguments qu’on oppose aujourd’hui à l’Europe.
Son
exemple vivant tend à nous démontrer que la solution fédéraliste n’es
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tes là pour qu’elle soit, pour qu’elle dure, dans
ses
diversités de tous les ordres, que l’on ne peut préserver que par l’u
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s’attarde aux obstacles à l’union, perdant de vue
sa
nécessité, il nous reste à leur faire comprendre que le pire obstacle
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re à « l’achèvement d’une union plus intime entre
ses
membres ». Les manchettes des journaux parleront d’un « pas important
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suggestion. On ne fera pas l’Europe sans informer
ses
peuples, et du danger qu’ils courent, et de la parade puissante que p
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e chose à faire. Qu’un but concret soit assigné à
ses
travaux. Je n’en vois pour ma part qu’un seul : discuter et voter un
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z cela, vous aurez avec vous l’opinion vraie dans
sa
majorité, les militants de l’Europe, la logique de l’Histoire, le rév