1
rer d’un mauvais pas, envoie deux ou trois bombes
sur
New York. (Je prends l’exemple le plus invraisemblable, pour qu’on n’
2
uines dans les trois heures. Les Russes ripostent
sur
Détroit et Saint-Louis, et détruisent Londres par simple mesure de pr
3
cussions. M. Truman ajuste ses lunettes et veille
sur
son « dépôt sacré ». Le monde n’a pas de gouvernement. Je ne suis pas
4
présence des républicains, tout en gardant un œil
sur
la gauche naissante, le Sénat, le Congrès, les fonctionnaires et la p
5
ourd’hui ? Lui. — Je fais le plan d’une trilogie
sur
les trois grands régimes politiques de ce siècle. Je vais les caracté
6
pouvons porter notre effort, désormais, non plus
sur
la défense d’un mot, d’un terme vague que personne n’attaque, mais su
7
ot, d’un terme vague que personne n’attaque, mais
sur
la définition d’une réalité que ce terme symbolise et parfois dissimu
8
ou de juillet, une ou deux bombes seraient jetées
sur
une flotte de cent bâtiments de guerre réunie dans la baie de Bikini,
9
que. Parmi tous les détails publiés par la presse
sur
les préparatifs de l’expérience, j’en retiens deux. 1° Une mission de
10
ablir un relevé complet de tous les êtres vivants
sur
l’île. C’est une mission fort analogue que Noé reçut du Seigneur peu
11
quatre-mille rats seront à leur poste de combat,
sur
les tourelles, dans les chambres de machines et sur les ponts. Et cec
12
r les tourelles, dans les chambres de machines et
sur
les ponts. Et ceci encore nous ramène, irrésistiblement, à la légende
13
l’homme. La sensibilité de l’une peut renseigner
sur
celle de l’autre. Aussi bien nos marins ou capitaines cochons seront-
14
ourir. Quel que soit le résultat de l’opération,
sur
lequel nos savants se perdent en conjectures, j’en tire une conclusio
15
ctimes, et dans une posture si ridicule, on place
sur
les navires les membres du Congrès et du Sénat qui se seront déclarés
16
te ? C’est comme si tout d’un coup l’on se jetait
sur
une chaise pour l’empêcher d’aller casser les vases de Chine. Si on l
17
le débat qui opposait cette dernière à la Marine,
sur
la question du commandement unique. Il est certain que les savants sé
18
résistance et sa nécessité ». Voilà qui est fait.
Sur
quoi le général Arnold, après des phrases de condoléances sur les fan
19
général Arnold, après des phrases de condoléances
sur
les fantassins et les marins, suggérait que l’aviation seule restait
20
rche intime, dans son élan premier, dans sa prise
sur
le réel et dans sa volonté de le transformer, donc finalement de le d
21
nique de « l’union sacrée » qui vient de souffler
sur
notre élite en est l’ahurissant exemple. Du moins a-t-elle eu cela de
22
atifs partisans pèsent de plus en plus lourdement
sur
l’activité intellectuelle. Aussi avons-nous pensé qu’il serait intére
23
nder à un certain nombre d’écrivains leur opinion
sur
un problème qui met en cause, non seulement leur responsabilité et le
24
emont écrivait aussitôt ses étincelantes Lettres
sur
la bombe atomique où il prenait position devant les problèmes mis à
25
rrêter la folle machine ou, plutôt, à la remettre
sur
la bonne voie. Nous autres, Suisses romands, nous avons les yeux tour
26
est seulement par l’Europe que nous pourrons agir
sur
les USA ou l’URSS. Il est temps que nous en prenions conscience : nou
27
mes, que nous voulons l’union de notre continent.
Sur
cette union l’Europe joue son destin et celui de la paix du monde. So
28
ongrès de La Haye. Il donne la note la plus juste
sur
l’atmosphère de ses débats et résume clairement ses volontés. Nous pe