1 1946, Combat, articles (1946–1950). Paralysie des hommes d’État (21 mai 1946)
1 nts ? J’essaie de me mettre à leur place. Staline voudrait la paix, car sa Russie blessée doit d’abord être reconstruite, mais i
2 renonce pas aux plans de Pierre le Grand. Attlee voudrait la paix, car l’Empire blessé est en pleine expérience socialiste, mai
3 tent à Java contre un impérialisme démodé. Truman voudrait la paix, car le commerce et l’industrie américains y trouveraient leu
4 nc comme des irresponsables, provoquant ce qu’ils veulent éviter. Et le public a l’air de trouver cela normal, — ou ne trouve r
2 1946, Combat, articles (1946–1950). Bikini bluff (2 juillet 1946)
5 « Projet Manhattan ». Le Dr Oppenheimer n’a rien voulu savoir de cette futile grillade de cochons vifs, organisée par les se
3 1946, Combat, articles (1946–1950). Les intellectuels sont-ils responsables ? (5 juillet 1946)
6 luttes et des vrais engagements. 1. Baudelaire voulait que la critique des poètes — qu’il opposait à celle des philosophes l
4 1947, Combat, articles (1946–1950). « La tâche française c’est d’inventer la paix » (26 décembre 1947)
7 pagandes. Ils n’existent que dans la mesure où on veut bien leur accorder du crédit. Voilà bien le cercle vicieux et l’on n’
8 autarcie de la paix. « Penser français » comme le voulait Barrès, c’est non seulement une faute de méthode mais aussi une faute
9 e la France ne sera pas celui d’un conquérant. Le voudrait -elle qu’elle n’en a pas les moyens. Ce n’est pas une « francisation »
5 1948, Combat, articles (1946–1950). Message aux Européens (14 mai 1948)
10 n élargir le bénéfice à tous les hommes, que nous voulons l’union de notre continent. Sur cette union l’Europe joue son destin
11 résolutions adoptées par notre Congrès : 1° Nous voulons une Europe unie, rendue dans toute son étendue à la libre circulation
12 ation des hommes, des idées et des biens. 2° Nous voulons une Charte des droits de l’homme, garantissant les libertés de pensée
13 ibre exercice d’une opposition politique. 3° Nous voulons une Cour de justice capable d’appliquer les sanctions nécessaires pou
14 aires pour que soit respectée la Charte. 4°) Nous voulons une Assemblée européenne, où soient représentées les forces vives de
6 1950, Combat, articles (1946–1950). Messieurs, on vous attend encore au pied du mur ! (4 octobre 1950)
15 Vous ignorez l’opinion vraie Seuls ceux qui veulent passionnément le but se résoudront aux compromis vitaux. Quant à ceux
16 obstacle, c’est eux-mêmes. Ils nous disent : « Je veux bien, je ne suis pas contre, mais voyez ces difficultés ! L’Opinion,
17 t pas plus pour fédérer la Suisse. Mais l’opinion veut qu’on l’entraîne. « On suit ceux qui marchent », dit Péguy. Elle ne v
18 t la radio déclarent qu’elle est. Presse et radio voudraient que Dewey soit élu : on dit alors qu’il a pour lui toute l’opinion. T
19 e passion, je m’écriais l’autre jour : si vous ne voulez rien faire, allez-vous-en ! Mais beaucoup d’entre vous veulent agir e
20 faire, allez-vous-en ! Mais beaucoup d’entre vous veulent agir et je les supplie maintenant, au nom de l’Europe, de rester au c
21 armée du monde ne pourra la défendre. Personne ne veut mourir, que pour des raisons de vivre. Mozart n’en est plus une pour
22 e révèlent contraires au salut de l’ensemble ? Je veux avoir parlé pour ne rien dire, si quelqu’un nous propose une autre so
23 les députés européens, je vous salue d’un vœu qui voudrait résumer celui de tous nos peuples aux écoutes de l’avenir, un vœu mêl