1
nts ? J’essaie de me mettre à leur place. Staline
voudrait
la paix, car sa Russie blessée doit d’abord être reconstruite, mais i
2
renonce pas aux plans de Pierre le Grand. Attlee
voudrait
la paix, car l’Empire blessé est en pleine expérience socialiste, mai
3
tent à Java contre un impérialisme démodé. Truman
voudrait
la paix, car le commerce et l’industrie américains y trouveraient leu
4
nc comme des irresponsables, provoquant ce qu’ils
veulent
éviter. Et le public a l’air de trouver cela normal, — ou ne trouve r
5
« Projet Manhattan ». Le Dr Oppenheimer n’a rien
voulu
savoir de cette futile grillade de cochons vifs, organisée par les se
6
luttes et des vrais engagements. 1. Baudelaire
voulait
que la critique des poètes — qu’il opposait à celle des philosophes l
7
pagandes. Ils n’existent que dans la mesure où on
veut
bien leur accorder du crédit. Voilà bien le cercle vicieux et l’on n’
8
autarcie de la paix. « Penser français » comme le
voulait
Barrès, c’est non seulement une faute de méthode mais aussi une faute
9
e la France ne sera pas celui d’un conquérant. Le
voudrait
-elle qu’elle n’en a pas les moyens. Ce n’est pas une « francisation »
10
n élargir le bénéfice à tous les hommes, que nous
voulons
l’union de notre continent. Sur cette union l’Europe joue son destin
11
résolutions adoptées par notre Congrès : 1° Nous
voulons
une Europe unie, rendue dans toute son étendue à la libre circulation
12
ation des hommes, des idées et des biens. 2° Nous
voulons
une Charte des droits de l’homme, garantissant les libertés de pensée
13
ibre exercice d’une opposition politique. 3° Nous
voulons
une Cour de justice capable d’appliquer les sanctions nécessaires pou
14
aires pour que soit respectée la Charte. 4°) Nous
voulons
une Assemblée européenne, où soient représentées les forces vives de
15
Vous ignorez l’opinion vraie Seuls ceux qui
veulent
passionnément le but se résoudront aux compromis vitaux. Quant à ceux
16
obstacle, c’est eux-mêmes. Ils nous disent : « Je
veux
bien, je ne suis pas contre, mais voyez ces difficultés ! L’Opinion,
17
t pas plus pour fédérer la Suisse. Mais l’opinion
veut
qu’on l’entraîne. « On suit ceux qui marchent », dit Péguy. Elle ne v
18
t la radio déclarent qu’elle est. Presse et radio
voudraient
que Dewey soit élu : on dit alors qu’il a pour lui toute l’opinion. T
19
e passion, je m’écriais l’autre jour : si vous ne
voulez
rien faire, allez-vous-en ! Mais beaucoup d’entre vous veulent agir e
20
faire, allez-vous-en ! Mais beaucoup d’entre vous
veulent
agir et je les supplie maintenant, au nom de l’Europe, de rester au c
21
armée du monde ne pourra la défendre. Personne ne
veut
mourir, que pour des raisons de vivre. Mozart n’en est plus une pour
22
e révèlent contraires au salut de l’ensemble ? Je
veux
avoir parlé pour ne rien dire, si quelqu’un nous propose une autre so
23
les députés européens, je vous salue d’un vœu qui
voudrait
résumer celui de tous nos peuples aux écoutes de l’avenir, un vœu mêl