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e nous sentir les responsables de la cité et de l’
État
. D’autre part, il nous tente par la promesse d’une communauté restaur
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niverselle que le fascisme a dû de s’emparer de l’
État
. Un peu de civisme l’eût arrêté. Sa force n’a été faite que de lâchet
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ilité, même théorique, d’un démembrement de notre
État
. La première réaction de notre opinion fut aussi la plus naturelle et
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armements, c’est l’incapacité où se trouvent les
États
, capitalistes ou soviétique d’ailleurs, d’occuper leurs chômeurs autr
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u des armements, l’effrénée concurrence conduit l’
État
qui veut se maintenir à peu près au niveau du voisin, à perdre la mes
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uisses, car elle menace l’existence même de notre
État
. Réagir à la menace totalitaire sur le plan de la défense armée, et t
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tradition qui est la seule raison d’être de notre
État
. Se placer sur le plan de la guerre totale et de sa préparation civil
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Suisse, signifierait bientôt le partage de notre
État
en trois nations. Ce serait la négation la plus radicale des bases mê
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doutait de sa vocation, de sa raison d’être comme
État
; parce qu’il était miné par une intime tentation de suicide totalita
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totalitaire. Leçon capitale pour la Suisse ! Un
État
qui ne croit plus à sa valeur spirituelle, ou ne prouve plus qu’il y
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roit, puisqu’il se met à copier le voisin, un tel
État
ne peut pas compter sur l’aide d’autrui. Nous ne pouvons compter sur
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a besoin ; cette chose unique, irremplaçable : un
État
qui n’est pas national, mais qui est au contraire fédéral. Un État do
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s national, mais qui est au contraire fédéral. Un
État
dont les bases historiques et la tradition ancestrale sont la négatio
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strale sont la négation même du totalitarisme. Un
État
qui représente et qui incarne le seul avenir possible d’une Europe pa
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lenda Carthago : Là où l’homme veut être total, l’
État
ne sera jamais totalitaire. 1. Conclusions d’une conférence pronon
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christianisme défaillant par le culte social de l’
État
et de son principe « sacral » : Prolétariat, Race, Empire. 2. Quelqu
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tons en rappelant aux « régionalistes » que notre
État
est d’abord une union, cependant qu’il rappelle aux « centralistes »
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s, des capitaux, des armées et des villes, et des
États
énormes qui s’édifiaient, en présence des énormes questions que posai
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e d’organiser et de centraliser en écrivant : « L’
État
est le plus froid parmi les monstres froids. » Mais à part ces deux s
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l’Empire romain, tout était réglé par le droit d’
État
. Chez les Juifs, c’était la Loi de Moïse qui ordonnait toute l’existe
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ettre au pas. Le malheur, c’est que l’Argent et l’
État
sont des principes qui ne valent rien dans le domaine de l’esprit. Et
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ualiste anarchisant, ce sera le refus d’obéir à l’
État
; dans tel pays, la liberté consiste à s’armer jusqu’aux dents au pri
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lus dans la rue mais seulement dans les prisons d’
État
. Je n’hésite pas à le dire : l’une des causes principales de la mésen
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simple. Nous allons proclamer que l’intérêt de l’
État
dont nous sommes devenus les maîtres est la seule règle de toute acti
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s principes qui étaient partiels. La discipline d’
État
, ou le sang, ou la classe, ce sont certes des réalités. Mais des réal
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nacés par la misère, comme par exemple nos petits
États
neutres, ne nous faisons pas d’illusions : tôt ou tard, là aussi, cet
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oque totalitaire. Nul n’ignore, en effet, que les
États
totalitaires justifient les rigueurs de leur régime au nom de lois éc
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uel ne les oriente, aboutiront au despotisme de l’
État
. Et contre tout l’« économisme » de son temps, il ose écrire : « Si q
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rapports de l’Église et de la Suisse, en tant qu’
État
. D’abord ceci : notre Église suisse doit être, ou redevenir une Églis
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r de son administration et de ses rapports avec l’
État
comme s’il s’agissait d’un parti ou d’une fondation de bienfaisance a
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st. Ensuite, sur les rapports de l’Église et de l’
État
, je vous proposerai deux formules : 1° Le service unique et suffisant
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puissance d’ordre politique. 2° Le service que l’
État
suisse doit en retour, à l’Église, c’est de la laisser être une vraie
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e vraie Église de Dieu et non pas une Église de l’
État
suisse. Il est bien vrai que notre État fédéral ne saurait se fonder
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lise de l’État suisse. Il est bien vrai que notre
État
fédéral ne saurait se fonder concrètement que sur des bases chrétienn
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unauté, c’est que l’Église soit indépendante de l’
État
, je veux dire par là : constituée face à l’État comme une autorité so
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l’État, je veux dire par là : constituée face à l’
État
comme une autorité souveraine 9. Alors, si l’État change, l’Église ne
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État comme une autorité souveraine 9. Alors, si l’
État
change, l’Église ne changera pas. Et si l’État devient païen, l’Églis
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l’État change, l’Église ne changera pas. Et si l’
État
devient païen, l’Église pourra rester le lieu où les justes rapports
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oblèmes tels que les prestations financières de l’
État
à l’Église, qui sont pour le moins secondaires. « Indépendante » veux
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s contemporains. Aux origines lointaines de notre
État
, il y a le Pacte de 1291. Ce pacte fut juré par les représentants des
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Ensuite : le Conseil de l’Europe comprend quinze
États
, et non dix comme le répète mon censeur, ce qui fausse ses calculs à
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ité incontestée de la Science, et sans doute de l’
État
, s’en voyant chargés à la satisfaction des masses (pour ne pas dire :
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aux fonctions sociales (dans les rapports avec l’
État
et avec le milieu), suffisamment docile aux prescriptions ou régimes
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-à-dire aujourd’hui et en fait aux savants et à l’
État
, vous risquez de laisser s’établir une société totalitaire. Et vous p
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ns aussi contradictoires que ceux qu’édictent les
États
, les Sciences, leurs branches spécialisées, et les écoles qui les div