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ujourd’hui, surtout dans les cantons protestants,
Nicolas de Flue
est une figure quasi mythique, édifiante, et un peu pâlie. C’est avan
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que j’avançais dans mon travail, que la figure de
Nicolas de Flue
pouvait revêtir pour les Suisses d’aujourd’hui, et pour les protestan
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e pouvait pas tromper les âmes. Et la vie même de
Nicolas de Flue
nous en donne une preuve édifiante. Dès son enfance, nous le voyons s
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ais ce reproche n’atteindrait-il pas davantage un
Nicolas de Flue
, jeûnant plus que de raison dès son enfance, et au-delà de toute « di
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en Suisse allemande du xiiie au xve siècle, et
Nicolas de Flue
ne saurait s’expliquer — dans la mesure où l’on peut l’expliquer — si
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dit sans nulle difficulté avec le calvinisme.)
Nicolas de Flue
et les réformés La contre-épreuve de ces diverses hypothèses m’a é
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uvrir aujourd’hui, malgré certain accaparement de
Nicolas de Flue
par l’Église romaine, la signification qu’il eut, en fait, pour les p
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d’Œcolampade, unanimes à revendiquer l’exemple de
Nicolas de Flue
à l’appui de leur œuvre de réforme de l’Église. Et ce n’est pas sans
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entendu, n’ont aucunement la prétention d’annexer
Nicolas de Flue
à je ne sais quel « parti de la Réforme » ! Elles ne visent qu’à fair
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articulier par Vadian. b. Rougemont Denis de, «
Nicolas de Flue
et la Réforme », Les Cahiers protestants, Lausanne, 1939, p. 263-279.