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sommes responsables devant l’Europe. ⁂ Et alors,
va-t
-on dire, vous êtes contre l’armée ? Je serais contre elle si je croya
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st toute la tactique des apôtres. Et pour qu’on n’
aille
pas penser que je préconise je ne sais quelle veule démission ou quel
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rir en paix, il dit à l’archevêque d’Astracan : «
Allez
, ne vous attristez pas. Ne voyez-vous pas que je vous crois infaillib
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e petits individus, impuissants, isolés, anxieux.
Allons
-nous retomber dans une folie inverse, encore plus grave, la religion
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ocation ? Celle des « frères mendiants » qui s’en
vont
sur les routes, au hasard, abandonnés au souffle de l’Esprit. Il fait
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e passer de manger ! Une fois par semaine il s’en
va
communier dans un des villages voisins, et c’est là toute sa nourritu
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arter un malentendu menaçant. La bataille dont je
vais
vous parler n’est pas une bataille politique. Les adversaires ne sont
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ation brusque, dans la proportion de 1 à 100. Que
va
faire la pensée, en présence de cet essor fulgurant de l’action ? Et
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sence de cet essor fulgurant de l’action ? Et que
va
faire la culture ? Il semble que la société devienne trop gigantesque
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triser les rouages. On ne sait pas du tout ce que
vont
produire ces capitaux énormes qu’on accumule à tout hasard. On ne sai
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ule à tout hasard. On ne sait pas du tout comment
vont
réagir ces masses humaines déracinées par l’industrie, et qui déjà me
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ont eu peur de le prévoir. Et c’est ici que nous
allons
découvrir le grand ennemi de la culture ; c’est chez les philosophes
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matique arrangera tout. C’est lui qui, désormais,
va
remplacer la bienveillante Providence. La religion est l’opium du peu
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culture, mais une action qui ne sait plus où elle
va
! Et la société à son tour ne tarde pas à se défaire. Dès que la pens
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n désordre ? ont-ils dit. C’est bien simple. Nous
allons
proclamer que l’intérêt de l’État dont nous sommes devenus les maître
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ant relié, c’est l’idéal de l’homme occidental. N’
allons
pas dire que c’est une utopie ! Car ce problème a été résolu, cet idé
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il a choisi, peut donner le meilleur de soi-même,
aller
au terme de sa pensée, jusqu’à l’acte qui la rend sérieuse. Refaire u
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t peut-être de fortes objections contre ce que je
vais
dire. Je suis prêt à les écouter avec déférence. Mais je cherchais de
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e la liturgie des Églises réformées de France. Je
vais
vous la décrire dans ses principaux traits. I. Invocation (l’assemblé
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e, dont personne ne lui aura donné la clef. Il en
ira
tout autrement, si le culte débute par la liturgie que je viens de vo
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entale et même d’y conformer notre maintien. Sans
aller
jusqu’à imiter les génuflexions multipliées des orthodoxes russes, qu
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sse (novembre-décembre 1950)k l I Comment
allons
-nous justifier, aux yeux de l’Europe qui essaie de se fédérer, cette
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ètes, bref, qui n’est pas tombé du ciel et qui ne
va
pas du tout de soi. Je suis bien obligé de l’avouer publiquement : po
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çons d’initiation sexuelle ; au lieu de menaces d’
aller
en enfer et d’exorcismes, on prescrit une psychanalyse, certains médi
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tout ce pathos traditionnel de l’existence morale
va
s’évaporer ! Exécuter une prescription médicale, même s’il s’agit d’u
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ces observateurs, c’est l’idée que s’il devait en
aller
ainsi demain, les Églises et leurs clergés n’auraient en somme plus r
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hommes qui « croient », au sens chrétien du mot,
vont
entrer en dissidence dynamique et créatrice, dans le monde trop bien
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portante, que j’ai faite au service militaire. Je
vais
vous lire ces deux pages inédites, et que je ne compte pas modifier d
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rgents, je me décidais à lâcher le coup, qui s’en
allait
régulièrement dans le parapet, au-dessous de la cible. Cependant la d
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nsez au but, oubliez le reste. Et maintenant vous
allez
essayer. Vous avez le noir ?… Vous ne voyez plus que le noir ?… » Je
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e pressentais en toute confiance, que la vie où j’
allais
rentrer saurait les illustrer dans maints domaines de ma conduite ou
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ne pour guider les conduites de ses membres. Cela
va
des règles du jeu d’échecs à la prohibition de l’inceste chez les tri
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. Obéir à ma vocation, c’est suivre le chemin qui
va
me conduire à la source de l’appel que j’ai cru percevoir, que je che
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ui le rend à peine discernable pour ma foi seule,
va
permettre à mes voisins soucieux de mon sort de mettre en doute ou de
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’expérience de cet appel invraisemblable — et ils
vont
me conseiller « pour mon bien », de m’en tenir aux chemins communs, b
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bien utile et agréable, — mais jamais où je dois
aller
, qui est absolument ailleurs. Elles ne sont pas faites pour cela. Seu
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donc le But qui me communique les seuls moyens d’
aller
vers lui, dans la seule mesure où j’y crois, et où j’arrive par insta